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« There is more treasure in books than in all the pirate’s loot on Treasure Island. »

Jeudi 25 décembre 2008 à 14:50

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/CyranodeBergerac.jpgCyrano de Bergerac - Edmond Rostand.

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'C'est un cap ! c'est un pic ! c'est une péninsule !'
 
L'auteur :

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Edmond Rostand, (1er avril 1868 - 2 décembre 1918), était un auteur dramatique français, surtout connu pour son oeuvre Cyrano de Bergerac.

Lecture en ligne ici.


Quatrième de couverture :
 

Aimable jeune homme et auteur à demi-succès patronné par Sarah Bernhard, Rostand devient du jour au lendemain avec Cyrano de Bergerac un héros national, sur-le-champ décoré de la Légion d'honneur. Somptueux divertissement poético-militaire, pièce historique qui rappelait à la fois Les Trois Mousquetaires et le monde des précieux, drame en vers d'une ahurissante virtuosité où parut revivre le meilleur de Ruy Blas, Cyrano conquit sans peine un public lassé du théâtre d'idées, qu'enflamma le patriotisme culturel de l'auteur. « Ainsi, il y a un chef-d'oeuvre de plus au monde », écrivait Jules Renard le soir de la générale.

Il faut sans doute en rabattre un peu, mais un peu seulement : bien que né dans le sérail de la plus bourgeoise des bourgeoisies, Cyrano demeure la plus grande réussite de théâtre populaire à ce jour connue et le dernier acte, avec son couvent et ses feuilles mortes, est aussi émouvant qu'un final de Verdi.


Mon avis : 

Un classique. En effet, qui n'a jamais entendu parler de Cyrano et de la célèbre phrase : "C'est un roc !... c'est un pic ! c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !". Provoqué ? Des moqueries sur lui et son nez ? Cyrano de Bergerac s'en moque, il va même jusqu'à se moquer lui-même de lui et de son nez, objet de sa disgrâce. Son secret ? Il est fou amoureux de sa cousine Roxane. Seulement, cette dernière aime un certain Christian, un cadet de Gascogne qui brille plus par son apparence que par ses reparties et qui aime Roxane. Cyrano est désespéré. Un jour, Christian lui avoue son amour pour Roxane et du fait qu'il ne sait pas comment s'y prendre avec la jeune femme, il lui demande son aide pour la conquérir. Cyrano accepte et se met en place un jeu étrange et dangereux. "Je serai ton esprit, tu seras ma beauté. Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté." avait dit Cyrano à Christian. Cyrano écrit donc des lettres d'amour et les souffle à Christian qui les répète à sa belle. Roxane tombe sous le charme, oui, mais de l'esprit qui a composé ces mots, ignorant qu'ils viennent de Cyrano et non de Christian. A travers ce dernier, la dame en aime en fait un autre... Mais Cyrano, s'il entrevoit le bonheur un instant, ne peut oublier son physique ingrat... Un drame qui tourne au tragique... Et pourtant quel panache dans cet impossible amour...

Sérieusement, ce livre est un des classiques à lire et le fait de l'étudier de manière appronfondie en cours de français, lors de ma troisième m'a permis de l'apprécier à sa juste valeur. Je pense que tout le monde devrait le lire au moins une fois... Sans doute ma pièce de théâtre préférée jusqu'à aujourd'hui ! C'est une pièce de théâtre, oui, mais c'est fluide, ça se lit très bien et facilement, c'est un régal, pas d'alexandrins, donc, le langage passe tout seul. Une oeuvre avec un personnage de qualité, qui saura se faire aimer de ses lecteurs, de son public. C'est prenant, c'est magique, c'est... une réussite, ce livre. Duels à l'épée, une histoire d'amour presque inavouée, un personnage avec plein de qualités, un exercice de style. C'est beau. Il faut d'ailleurs savoir que cette pièce fut écrite par l'auteur pour sa patrie, pour cette pauvre chère France qui avait perdu contre la Prusse en 1870, et qui lui avait enlevée deux de ses régions : l'Alsace et la Lorraine, et encore plus mal alors que l'affaire Dreyfus commençait à l'époque. Dans l'espoir de lui redonner son moral perdu : ni les difficultés matérielles, ni l'hostilité des puissants, ni l'amour non partagé, pas même un nez disproportionné ! Et ce texte est d'autant plus vivant, car le personnage a été inspiré d'une personne réelle : le Gascon Savinien Cyrano de Bergerac, auteur de comédies et tragédies et de quelques faits d'armes. Bref, bref : lisez ce livre ! Vous ne le regretterez pas !

Extrait :

Christian - Je t'aime
Roxane - C'est le thème. Brodez, brodez.
Christian - Je vous...
Roxane - Brodez !
Christian - Je t'aime tant.
Roxane - Sans doute. Et puis ?
Christian - Et puis... je serais si content si vous m'aimiez ! - Dis-moi, Roxane, que tu m'aimes !
Roxane - Vous m'offrez du brouet quand j'espérais des crèmes ! Dites un peu comment vous m'aimez ?...
Christian - Mais... beaucoup.
Roxane - Oh !... Délabyrinthez vos sentiments !

Acte ?

Jeudi 25 décembre 2008 à 18:14

Quatrième de couverture : 

Chaque année, la jeune Mary Morstan, dont le père, officier dans l'armée des Indes, a disparu voilà longtemps, reçoit par la poste le présent d'une perle. Le jour où une lettre lui fixe un mystérieux rendez-vous, elle demande au célèbre Sherlock Holmes de l'y accompagner... Cependant que le bon Dr Watson est conquis par le charme de la jeune fille, nous nous enfonçons dans une des plus ténébreuses énigmes qui se soient offertes à la sagacité du détective. L'Inde des maharajahs, le fort d'Agra cerné par la rébellion des Cipayes, le bagne des îles Andaman sont les décors de l'extraordinaire aventure qu'il va reconstituer, et qui trouvera sa conclusion dans les brouillards de la Tamise... Une des plus inoubliables aventures de Sherlock Holmes, publiée pour la première fois en 1889.


Mon avis : 

Je continue sur ma lançée en lisant plus d'aventures du détective anglais de Conan Doyle, en continuant toujours dans l'ordre, cette fois-ci, me voici avec le second volume qui suit Une étude en rouge, plaçé sept ans après la première aventure de Holmes et Watson à deux.

Sept ans ont passé depuis la rencontre de Sherlock Holmes et du docteur Watson qui habitent toujours au 221b Baker Street et qui courent toujours après les criminels ou les indices. Un jour, une jeune femme du nom de Mary Morstan fait part au détective de son problème : chaque année, elle reçoit par la poste le présent d'une perle, le jour où enfin l'auteur de ces cadeaux lui fixe un rendez-vous, elle demande de l'aide à Sherlock Holmes qui décide de l'accompagner avec Watson, et il s'enfonçe dans une des plus ténébreuses enquêtes qui se soient offertes à lui... L'Inde des maharajahs, le fort d'Agra, le bagne des îles Andaman, les brouillards de la Tamise seront les décors de l'extraordinaire aventures que Holmes et Watson vont vivre...

Sans doute l'un de mes romans préférés ! Le suspence est fort, l'enquête passionnante, une sombre affaire de trésor perdu, un héritage à la clef et d'une vengeance de longue haleine. Meurtres, disparitions, coups de théâtre, suspence et intrigue avec une pointe de romance (la naissance d'un couple : John Watson et Mary Morstan) et aussi plus de révélations sur Holmes et Watson. On a l'impression que par rapport au tome un, l'auteur gagne en assurance et audace et qu'il déploit à ses personnages un bel avenir littéraire.
 
C'est plus sombre (notre très cher Sherlock prend de la drogue, de la cocaïne pour se stimuler) plus développé. Et comme dans la première aventure, une partie du roman consacrée au criminel. Mais ce petit détail ne m'a plus trop embêtée, car il y a d'autres choses, d'autres éléments du roman qui rattrappent tout ça. On croise l'Inde, le fort d'Agra, les îles Andaman, c'est très dépaysan ! Mais ce que j'ai aussi aimé était l'amitié entre Holmes et Watson que je trouve vraiment très intéressante, touchante bien qu'elle ne soit pas trop développée, mais qui sait ? Ce sont peut-être dans ces petits gestes d'amitié qui fait que celle-ci soit grande... L'intrigue, donc, m'a beaucoup plus, l'enquête était plus intéressante et prenante mais je dirais que je me suis surtout délectée des personnages. Nous en apprenons plur sur Holmes et les personnalités, surtout celle de Watson, sont approfondies, Watson est plus sensible, il a ses émois amoureux envers Mary Morstan et la romance ne tombait pas dans le niais ou le cliché, il y avait juste ce qu'il faut. Ce roman était une belle découverte, vraiment.

Extrait : 

« Mon esprit, dit-il, ne peut rester en repos. Fournissez-moi soit des problèmes à résoudre, soit un travail à faire, proposez-moi l'énigme la plus indéchiffrable ou l'analyse la plus subtile, je me sentirai aussitôt dans l'atmosphère qui me convient. C'est alors que les stimulants artificiels me deviennent inutiles. Mais j'abhorre la stupide monotonie de la vie courante. Je ne puis vivre sans excitation intellectuelle, voilà pourquoi j'ai choisi une carrière spéciale, ou plutôt pourquoi je l'ai créée ; car je suis le seul au monde de mon espèce. »

Chapitre 1. La science de la déduction.

Samedi 27 décembre 2008 à 13:11

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/JournaldAnneFrank.jpgLe Journal d'Anne Frank.

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L'auteur :

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Annelies Marie Frank, plus connue sous le nom de Anne Frank, (12 juin 1929 - février ou mars 1945), était une adolescente allemande juive. Son seul écrit est son journal intime qu'elle commença en 1942, alors que sa famille et quatres amis se cachaient des nazis à Amsterdam. Par son journal, elle devint l'une des victimes de la Shoah les plus célèbres...

Contes.

Quatrième de couverture : 

Ce volume présente la version définitive en langue française du journal d'Anne Frank. Ainsi que l'a montré l'édition critique publiée par Calmann-Lévy en 1989, Anne Frank avait en effet rédigé successivement deux versions de son journal, retravaillant son propre texte pour qu'il réponde à ses ambitions d'écrivain.

La présente édition comporte, à côté de la version du journal retouchée par Anne Frank, des extraits de sa première rédaction, repris sans aucun changement. L'établissement de cette édition a été confiée à l'écrivain et traductrice allemande Mirjam Pressler à l'initiative de l'Anne Frank Fonds de Bâle. Mirjam Pressler en a profité pour rétablir les passages supprimés par Otto Frank pour des raisons de décence ou de discrétion. Traduit en français par Philippe Noble et Isabelle Rosselin-Bobulesco, le texte est précédé d'un avant-propos éditorial dû à l'Anne Frank Fonds de Bâle et suivi d'un épilogue retraçant le destin d'Anne et de ses compagnons de clandestinité et de déportation.

Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. A Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans " l'Annexe " de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot.


Mon avis : 

Pour une raison inconnue, l'Histoire m'a toujours passionnée, et les deux tristement célèbres mais aussi terribles guerres mondiales m'intéressent beaucoup. J'ai donc cherché des ouvrages sur le sujet, le premier choix évident était le journal d'Anne Frank. Bon, cela parle plus de la condition des juifs durant cette période, mais qu'importe ! Je pense que tout le monde devrait le lire au moins une fois, car les "on-dit" sur cet ouvrage ne suffisent pas. On devrait le lire pour savoir, savoir ce qu'on enduré les juifs pendant la seconde guerre mondiale, les horreurs de la guerre, les peurs du peuple juif...

Au début, j'ai eu cette sensation désagréable de lire quelque chose non-destiné au public à l'origine. Anne Frank avait tout d'abord écrit son journal pour elle, et c'est seulement après avoir entendu un reportage à la radio qui parlait de regrouper des témoignages sur la seconde guerre mondiale et des souffrances du peuple qu'elle a commençé à rédiger un second journal pour le public. Cet ouvrage est un peu des deux, et même si son père, Otto Frank, a supprimé les détails intimes (et encore ! il paraît qu'une nouvelle édition du Journal avec les extraits retirés intégrés est sortie, il y a des fois où je me demande ce que les éditeurs, ou les responsables du journal dans ce cas présent, ont dans la tête !), il n'empêche que ce journal est un journal intime, non destiné au public à l'origine, l'aurait-elle voulu publié ? Bien que je comprenne le désir d'Otto Frank à réaliser le souhait de sa fille à devenir écrivain, c'était étrange pour moi de lire un tel livre...

Pour parler du livre, justement, il est, selon moi, un témoignage poignant et bouleversant, c'est toujours avec une certaine émotion qu'on découvre et redécouvre les pages de ce journal, témoin de la cruauté et de la stupidité humaine. On voit à travers les yeux d'une adolescente juive l'enfer de la seconde guerre mondiale. Les personnages (enfin, si on peut les appeller ainsi, même si quelques noms ont été changés, ils ont quand même vraiment existé) sont attachants et drôles, ils sont humains quoi et ils s'efforçent de vivre comme tel même s'ils sont clandestins, juifs, obligés de se cacher. Et il est encore plus déchirant de savoir ce qui va leur arriver à la fin, d'où la brutale fin du journal, écrite comme si Anne Frank l'avait reposé pour écrire plus le lendemain. C'est comme l'effet d'une douche froide, quand on sait amérement ce qu'il s'est passé, pourquoi cette fin brusque...

Concernant Anne Frank, certains passages de son journal me donnent des frissons, c'était une jeune fille tout à fait mûre pour son âge, intelligente, avec une incroyable capacité de penser, et avec une excellente plume, un beau style d'écriture, bien maîtrisé pour son âge. Enfermée parmi des adultes, des gens plus vieux qu'elle, elle n'a pû que mûrir et grandir rapidement. Elle n'était pourtant qu'une adolescente juive parmi tant d'autres... une victime des barbareries nazies, de la folie humaine et de l'Holocauste parmi toutes ces malheureuses victimes... c'est grâce à son journal et à son père qu'elle aimait tant qu'elle s'est fait connaître. Elle parvient à nous faire ressentir mille et une émotion grâce à ses mots : rire, larmes, bouleversement, sourire, colère, peur... elle sait manier les mots.

Les seuls points noirs que je peux trouver sont tout d'abord que je trouve Anne dure avec sa mère, mais bon, c'était une adolescente, c'est l'âge bête et on a pas forçément envie de rester une petit fille sage et d'obéir à ses parents, on a tendance à réagir ainsi à l'adolescence. Sinon je juge certains passages trop long de description et d'autres inutiles, mais bon je le répète : c'est un journal, il n'était même pas destiné à être publié en premier lieu, et puis Anne Frank n'était qu'une adolescente, et tout cela ne gâche pas la lecture et n'empêche pas ce livre de rester un bouleversant témoignage d'une des tristes périodes de notre histoire...

Extrait : 

« Je vois comment le monde se transforme lentement en un désert, j'entends plus fort, toujours plus fort, le grondement de tonnerre qui approche et nous tuera nous aussi, je ressens la souffrance de millions de personnes et pourtant, quand je regarde le ciel, je pense que tout finira par s'arranger, quand cette brutalité aura une fin, que le calme et la paix reviendront régner sur le monde. »

Samedi 27 décembre 2008 à 13:39


Bien-sûr, je ne peux pas parler de livres sans mentionner la célèbre, la formidable, la merveilleuse, l'extraor... hem, saga Harry Potter. En effet, qui n'en a jamais entendu parler ?

J'en suis devenue une fan (mais qui sait se contrôler). Mme Rowling peut vraiment être très fière de sa saga. L'intrigue est vraiment splendide, le talent que JK Rowling a de décrire les évènements, les sentiments des personnages, est superbe. On se sent directement captivé par cet univers. J'aime l'imagination foisonnante de l'auteur, son humour et sa manière d'aborder de façon à la fois plaisante et responsable des sujets graves tels que le racisme, l'erreur judiciaire, la tyranie, la résistance à l'oppression. Je crois que je n'ai jamais lu de livre aussi rapidement (sauf peut-être Dracula de Bram Stoker).

Harry Potter n'est pas un livre pour gamin comme beaucoup pensent et pourraient penser. Déjà, les livres sont épais (du moins, à partir du troisième, voire quatrième tome ; déjà que le cinquième tient la palme d'or avec 1031 pages dans l'édition Folio), des passages peuvent être durs à interpréter, l'auteur traite des sujets graves comme la guerre, la tyrannie ou le racisme. Des sortilèges comme celui de la douleur : Doloris, ou des personnages tels que Dolores Ombrage, Fenrir Greyback, Bellatrix Lestrange ou Lord Voldemort montrent que ça dépasse même parfois les livres pour enfants.

Mais les livres parlent aussi de belles choses : la magie, l'amitié, l'amour, la famille, le courage, la solidarité... bref, je remercie mon père de m'avoir fait découvrir les livres de JK Rowling (et dire qu'avant, je n'étais pas emballée par ces livres, mon dieu quelle honte...)

Au programme donc :

Tome un : Harry Potter à l'école des sorciers
Tome deux : Harry Potter et la chambre des secrets
Tome trois : Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (coup de coeur <3)
Tome quatre : Harry Potter et la coupe de feu
Tome cinq : Harry Potter et l'ordre du Phénix
Tome six : Harry Potter et le prince de sang-mêlé
Tome sept : Harry Potter et les reliques de la mort

Compléments : Les Contes de Beedle le Barde
Les Animaux Fantastiques
Le Quidditch à travers les âges

Remarque : 
Je me rends compte que mes avis sur les livres ne sont pas très critiques. C'est que j'ai commençé à lire cette saga à l'âge de Harry au premier tome : 10-11 ans, et j'en suis devenue fan quelques années plus tard. A cette époque, je ne distinguais pas assez les quelques erreurs dans les livres de JK Rowling, trop aveuglée par mon amour pour ces livres. Bien-sûr, maintenant je me rends compte de quelques petites choses négatives dans ma lecture, mais il n'empêche que j'aime toujours autant ces libres fabuleux et que j'en garderais toujours un très très bon souvenir, de la nostalgie, des moments heureux de lectures dans ces livres qui ont berçé mon adolescence, des livres qui auront clairement et sincèrement marqué et même chamboulé mon cheminement dans mes lectures, des livres qui m'auront appris à tomber amoureuse de la lecture (je lisais avant, mais pas beaucoup, pas avec autant de "passion") et à commençer à écrire moi-même ma propre histoire avec mes personnages, mon univers... Merci Madame Rowling !

Samedi 27 décembre 2008 à 14:51

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/HarryPotterT1.jpgHarry Potter (T.1) L'école des sorciers - JK Rowling.

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'I wanna know, can you show me
I wanna know about these strangers like me
Tell me more, please show me
Something's familiar about these strangers like me.'

- Strangers like me, Phil Collins -


Harry Potter (T.2) La chambre des secrets. / Harry Potter (T.3) Le prisonnier d'Azkaban. / Harry Potter (T.4) La coupe de feu. / Harry Potter (T.5) L'ordre du Phénix. / Harry Potter (T.6) Le prince de sang-mêlé. / Harry Potter (T.7) Les reliques de la mort. / Les contes de Beedle le Barde. / Les animaux fantastiques. / Le Quidditch à travers les âges.



L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/JKRowling.jpg
Joanne Kathleen Rowling, alias JK Rowling, est une romancière anglaise née le 31 juillet 1965. Elle est devenue célèbre grâce à la série Harry Potter, dont les tomes, traduits en au moins 65 langues, ont été vendus à plus de 400 millions d'exemplaires. Philantrophe reconnue, elle est aussi connue pour oeuvrer pour de nombreuses oeuvres de charité et en co-fondant le Children's High Level Group, association visant à aider les plus d'un million d'enfants en Europe ayant une situation sociale précaire.


Quatrième de couverture :  

Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existance bouleversée. Un géant vient le chercher pour l'emmener à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie où une place l'attend depuis toujours. Voler sur des balais, jeter des sorts, combattre des Trolls: Harry Potter se révèle un sorcier vraiment doué. Mais quel mystère entoure sa naissance et qui est l'effroyable V..., le mage dont personne n'ose prononcer le nom ?


Mon avis :  

Comme une envie soudaine, je me suis remise à lire ces livres qui avaient tant marqué les premières années de mon adolescence. L'envie de revoir ce petit sorcier aux lunettes et à la drôle de cicatrice sur le front, voir son évolution, le voir grandir, découvrir son monde caché, retrouver l'écriture si chère de JK Rowling, me souvenir à quel point j'aime ses livres, Harry, me rappeller des heures d'attente pour le nouveau tome, la joie de lire Harry et ses aventures, ses mésaventures, Poudlard, le monde des sorciers et de la magie, Ron, Hermione, les professeurs comme le sage Dumbledore, la sévère mais juste McGonagall, le sombre Rogue...

L'histoire d'Harry Potter (bien qu'il soit inutile de la résumer, s'il y a bien un petit sorcier fictif que l'on connaît bien, c'est bien Harry Potter !) ne commençe pas sur une note joyeuse, la vie n'a pas vraiment gâté le jeune Harry, orphelin âgé de 11 ans. Ses parents sont morts alors qu'il n'avait qu'un an, il vit chez les Dursley : son oncle Vernon, sa tante Pétunia et leur fils Dudley, une famille qui déteste Harry, en particulier à cause des choses étranges qu'Harry semble faire accidentellement. Des choses inexpliquées et curieuses dont il est l'auteur. Puis un jour, il reçoit une lettre que sa famille lui confisque avant qu'il n'ait eu le temps de la lire, une chose est sûre : son oncle et sa tante s'attendaient à ce que Harry reçoive ce genre de lettre. D'autres lettres identiques surviennent, bien décidées à parvenir entre les mains de son destinataire mais elles finissent toutes détruites par sa famille sans avoir été lues. Désespérés, les Dursley décident de se réfugier, en emportant leur neveu avec eux, dans une cabane sur une île isolée pour échapper aux lettres ensorcelées. Mais un drôle d'individu les retrouvent : Rubeus Hagrid qui ressemble à un géant et qui dit être le gardien des clefs et des lieux de Poudlard, une école de sorcellerie car Hagrid révèle à Harry ce que les Dursley ont gardé secret depuis 10 ans : Harry est un sorcier et il entrera à Poudlard à la rentrée. Outre cela, Harry apprendra à mieux connaître le monde qu'il a quitté à ses un an, et entendra de troublantes révélations sur ses parents et leur meurtrier : Lord Voldemort ou Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom...

Dès les premières pages, je me suis laissée emporter, toujours autant séduite par cet univers, par l'imagination et les mots de l'auteur, par les personnages toujours aussi attachants. Je ne vois pas comment parler de ce livre, tant au niveau de ses qualités ou ses défauts, car il restera parfait à mes yeux, et que de toute façon, les livres Harry Potter ne sont plus un secret pour personne. Combien de fois ai-je pû relire ses aventures, en particulier les toutes premières (mes exemplaires des quatre premiers tomes sont bien abîmés, je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû rafistoler tout ça avec du ruban adhésif) ? Combien de fois ai-je bien pû revisionner les films ? Et si j'ai mes préférences parmi les tomes de la saga, je les aime tous et je ne me lasserai jamais de les relire ! Je connais presque par coeur les livres, c'est toujours un plaisir que de relire Harry Potter.

Le premier tome est très bon livre, bien-sûr, aucune déception, facile à lire, on s'attache à l'univers et aux personnages. Il est certes le plus enfantin de la série, après tout le livre était tout d'abord destiné aux jeunes enfants avant que la saga ne s'assombrisse et que Harry évolue en même temps que ses lecteurs. Ce premier tome sert donc surtout à poser les bases d'un univers très riche, les personnages se rencontrent et découvrent cet univers magique et en particulier l'école de magie Poudlard qu'on retrouvera à chaque tome. Drôle et émouvant, l'histoire et l'originalité de JKR sont un délice. Quoiqu'un peu court, tant on lit sans s'arrêter. C'est le premier tome, le début de la célébrité, des personnages jeunes mais attendrissants, l'apparition de personnages qui prendront leur importance au fil des tomes, le début d'une belle amitié et de belles et futures histoires d'amour et de liens tissés qui vont se renforcer au fil du temps. Des élèments que l'on retrouvera dans les tomes suivants sont déjà mis en place. Nous entrons dans un tout autre univers, ce n'est plus le monde normal, c'est un monde gouverné par les sorciers, il y a des gobelins qui travaillent dans des banques, des chouettes et hiboux comme postiers et animaux de compagnie, des trolls des montagnes, un sport sur balai volant, des cours tels que la métamorphose, les potions, les enchantements, l'astrologie... Poudlard n'est pas une école comme les autres, quelle genre d'école aurait des couloirs interdits, des passages secrets, des protagonistes dans des tableaux qui bougent et parlent, des escaliers mouvants, des armures qui se déplacent dans tout le château, des professeurs hauts en couleurs comme le sinistre professeur Rogue, la stricte mais juste professeur McGonagall... et puis les élèves : Draco Malefoy, la némesis ; les jumeaux farceurs Fred et George ; le commentateur sportif Lee Jordan ; le timide et maladroit Neville Londubat... des personnages secondaires touchants, drôles ou attachants. Les personnages déjà très nombreux reviendront souvent par la suite, et le nombre de personnages augmentera par la suite ! Même ceux encore peu développés auront un rôle plus important par la suite.

Mais plus que tout ça, Poudlard est avant tout un second foyer pour les élèves. L'école est divisée en quatre maisons dans lesquelles sont répartis les élèves en fonction de leurs caractéristiques. Chez Gryffondor seront surtout ceux qui sont fonceurs mais courageux, chez Serdaigle sont les élèves calmes, studieux et sages, chez Poufsouffle se trouvent les élèves un peu têtus et maladroits mais travailleurs et loyaux et enfin chez Serpentard sont favorisés les élèves rusés, quelques peu sombres et ambitieux. Et déjà, on constate le contraste entre les maisons : la haine héréditaire entre Gryffondor et Serpentard, celle-ci étant mal vue puisque la plupart des sorciers ayant mal tournés se sont retrouvés à Serpentard. Et si les Serdaigle et les Poufsouffle ne détestent pas autant les Serpentard par rapport aux Gryffondor, ils préféreront largement sympathiser avec les Gryffondor que les Serpentard.

On découvre tout en même temps que Harry qui, ayant été élevé dans une famille de Moldus (personne ne possèdant aucun pouvoir magique), ne connaît rien à cet univers, il est surpris, déconcerté, souvent émerveillé et toujours aussi curieux et observateur. Dans ce nouveau monde, il se sent comme chez lui, c'est tout d'abord irréel pour lui, il a peur d'avoir du mal à s'intégrer mais il s'habitue plutôt vite, et prend plaisir à se faire des amis assez rapidement, lui qui a toujours été seul et rejeté chez les Dursley, comme Ron Weasley, l'avant dernier enfant d'une famille, de sept enfants plus les parents, assez pauvre ; néanmoins, Ron est parfois maladroit dans ses actes ou paroles, mais il a bon coeur et essaye de prouver sa valeur. Se joindra plus tard à Harry et Ron une dénommée Hermione Granger, la seule sorcière de sa famille, une Miss-Je-Sais-Tout d'abord insupportable qui finira par être plus agréable et à apprendre les valeurs de l'amitié. J'ai beaucoup aimé les différents caractères des personnages, ce sont tous des esprit forts qui sauront braver les difficultés, on le sent (et on le sait aussi, si vous connaissez parfaitement les autres tomes), les liens se tissent déjà autour d'Harry, Ron et Hermione qui apprendront le courage, la bravoure, le danger, la solidarité. Le tout dans un monde magique, merveilleux mais aussi parfois sombre et dangereux, la magie n'a pas que de bons côtés et les sorciers ne sont pas tous bons... et, à travers les lignes ou les paroles d'un personnage, quelques leçons de vie. 

Dès le premier chapitre, c'est écrit d'une façon telle qu'on a envie de découvrir la suite, JK Rowling a l'art et la manière de raconter de belles histoires. Et certes, ce genre d'aventures peut paraître un peu trop extraordinaires pour être vécues par trois jeunes apprentis sorciers de onze ans, mais n'oublions pas que c'est un livre jeunesse et que tout cela se produit dans un monde magique. Ce tome n'est peut-être pas le meilleur, mais il a le mérite d'être le premier, avec tous les ingrédients de la littérature jeunesse : le personnage principal ne vivant pas une enfance heureuse, qui se découvre des pouvoirs extraordinaires, qui découvre un monde magique et qui fera son apprentissage dans une école spéciale avec des amis avec qui il vivra des aventures incroyables, avec des méchants très méchants mais on verra au fur et à mesure que c'est plus complexe que ça. Les personnages, comme l'intrigue et le style de l'auteur évoluent au fil des tomes.
C'est vraiment le début d'une très belle aventure magique. La lecture est agréable, fluide, le récit est captivant, il y a ce qu'il faut d'humour. Bref, que du bonheur quoi :-)

Extrait :  

- Je vais vous transformer en pâté, tous les deux, lança Hagrid. Harry... Tu es un sorcier.
Un grand silence s'abattit soudain sur la cabane. On n'entendait plus que le bruit de la mer et le sifflement du vent.
- Je suis un quoi ? balbutia Harry. (...)
- Quand nous l'avons pris avec nous, nous nous sommes juré d'en finir avec ces balivernes, dit l'oncle Vernon. Juré qu'on allait se débarrasser de tout ça. Un sorcier ! Et puis quoi encore ?
- Vous le saviez ? s'écria Harry. Vous saviez que je suis un... un sorcier ?
- Nous le savions ! hurla soudain la tante Pétunia d'une voix perçante ...

Chapitre 4. Le gardien des clés.

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