petitelunesbooks

« There is more treasure in books than in all the pirate’s loot on Treasure Island. »

Mardi 23 décembre 2008 à 13:16

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/RomeoetJuliette.jpg
 

Roméo et Juliette - William Shakespeare.

o0o

'Vous êtes à Vérone.
La belle Vérone.
La ville où tout le monde se déteste.
Ici deux familles font la loi.'

- Chanson Vérone de la comédie musicale -



Lecture en ligne ici.
Le songe d'une nuit d'été.








L'auteur :


http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/printbioshakespeare.jpg

William Shakespeare
, (23 avril 1564 - 23 avril 1616), était et demeure l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglo-saxonne. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraire, sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine. Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue encore d'influencer les artistes d'aujourd'hui. Pratiquant aussi bien la comédie que la tragédie, on lui compte au moins 39 oeuvres, dont des pièces de théâtre telles que Roméo et Juliette, Hamlet, Antoine et Cléopâtre, Beaucoup de bruit pour rien, Macbeth, Le Roi Lear ou encore Othello...


Quatrième de couverture : 

A Vérone, où les Montaigu et les Capulet se vouent une haine ancestrale, Roméo, fils de Montaigu, est amoureux de Rosaline, tandis que Capulet s'apprête à donner une grande fête pour permettre à Juliette, sa fille, de rencontrer le comte Pâris qui l'a demandée en mariage. Parce qu'il croit que Rosaline s'y trouvera, Roméo se rend au bal - et pour Juliette éprouve un coup de foudre aussitôt réciproque. Sous le balcon de la jeune fille, il lui déclare le soir même son amour puis, le lendemain, prie frère Laurent de les marier et de réconcilier leurs familles ennemies. Mais voici que, sur une place de Vérone, Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo qui refuse de se battre.

Mercutio, son ami, dégaine à sa place, mais lorsque Roméo voit Mercutio mortellement frappé par Tybalt, il décide de le venger : Tybalt tombe à son tour, et ce qui était une comédie vire à la tragédie. Si, dans cette pièce que Shakespeare compose vers 1595, les amants de Vérone sont ainsi promis au tragique, c'est que le destin leur est hostile. Star-crossed lovers, Roméo et Juliette sont seulement nés sous une mauvaise étoile : ils ne sont victimes ni d'une faute ni de leur amour, mais d'une suite de circonstances malheureuses qui mettront à mort cet amour - et feront de leur histoire, pour plusieurs siècles, un mythe.



Mon avis : 

J'ai un peu honte de dire que je n'ai lu Roméo et Juliette que parce qu'il faisait parti de mon programme de Terminale L pour mes cours de littérature. Mais c'était dans mes projets que de découvrir Shakespeare, en commençant par cette oeuvre, surtout depuis que j'avais écouté en boucle la comédie musicale il y a quelques années et après avoir visionné le film Shakespeare in love.

L'histoire, si vous ne la connaissez pas (mais j'en doute), la voici : dans la belle ville de Vérone, le Prince a bien du mal à instaurer le calme dans les rues où deux familles ennemies se déchirent : les Capulet et les Montaigu. Mais le jeune Roméo Montaigu est bien loin de la haine ancestrale qui lie sa famille et les Capulet, c'est que la belle Rosaline dont il est amoureux, l'ignore, elle est inaccessible pour lui et il en souffre, il devient mélancolique. Du côté des Capulet, le père prépare un bal qui permettra à sa fille, Juliette, de rencontrer le comte Pâris qui a émit le souhait d'épouser la jeune fille. Pensant que Rosaline s'y trouvera, Roméo s'y rend, déguisé, en compagnie de ses amis. Au lieu d'y retrouver son aimée, Roméo rencontre Juliette et c'est le coup de foudre pour les deux jeunes gens. Charmée par la jeune Capulet, il se rend le soir même sous son balcon pour lui déclarer son amour. Peu de temps après leur rencontre, le couple se marie en secret chez le frère Laurent qui voit en cette union la possibilité de réconcilier les deux familles ennemies. Seulement, l'après-midi suivant le mariage, Tybalt, le cousin de Juliette, rempli de haine, provoque Roméo en duel. Fou amoureux, Roméo refuse et demande la paix, mais son meilleur ami, Mercutio, dégaine à la place de Roméo et un combat acharné prend place. Mercutio tombe sous le coup d'épée de Tybalt sous les yeux horrifiés de Roméo qui décide de venger son cher ami. Tybalt meurt à son tour et Roméo se voit contraint de fuir Vérone et ce qui était une comédie vire à la tragédie ou la mort est le résultat de tout...

Cette oeuvre est plutôt courte, facile à lire. C'est un classique très agréable à lire, on découvre la célèbre histoire des amants maudits, Roméo et Juliette. Histoire d'amour tragique mythique. Et si l'histoire d'amour est belle et tragique, je dois avouer qu'elle est un peu idiote, enfin : Roméo et Juliette meurent de façon plutôt idiote, mais c'est l'un des buts de Shakespeare : écrire une satire des amours d'adolescents, c'est donc un peu une parodie, il se moque des adolescents de l'époque qui exagéraient dans leurs propros et actes amoureux. Ce qui m'a le plus plu était la tragédie. Roméo et Juliette sont nés sous une mauvaise étoile, ils sont jeunes et naïfs, ils ne savent pas ce que leur amour peut engendrer, ils sont victimes d'une suite de circonstances malheureuses qui mettront à mort cet amour. La mort est omniprésente dans la pièce et elle peut même être la fin, la solution de tout... j'aime l'effet de tragédie dans la pièce. Mais j'ai aussi aimé la comédie, surtout présente au début, avant que tout déraille, notamment le personnage de Mercutio avec son caractère, ses répliques, ou encore la nourrice, ces personnages homoristiques qui permettent d'allèger l'atmosphère de l'oeuvre et de détendre les lecteurs avant que la tragédie ne survienne. Voilà un bon classique si l'on veut perdre une heure ou deux :)

Extrait :

Entrent Benvolio et Mercutio.

BENVOLIO : Il (Roméo) a filé par ici et sauté le mur de ce verger.
Appelle-le, bon Mercutio.

MERCUTIO : Mieux, je vais le faire apparaître.
Roméo, es-tu là ? Humeurs ! Folie ! Passion ! Amant !
Apparais sous la forme d'un soupir,
Ne dis qu'un seul couplet et je serai satisfait.
Soupire "Hélas ! hélas !", fait rimer "amour" avec "toujours",
Trouve un mot galant pour ma marraine Vénus,
Un petit nom charmant pour son fils héritier,
Le jeune aveugle Abraham Cupidon, lui qui visa si bien
Quand le roi Cophétua s'enticha d'une gueuse.
Il n'entend pas, ne bouge pas, ne relue pas :
Le signe fait le mort, je dois le faire apparaître.
Je te conjure d'apparaître, par l'oeil brillant de Rosaline,
Par son grand front, sa lèvre purpurine,
Par son pied mignon, sa jambe fine, sa cuisse frémissante,
Et par tous les domaines qui s'étendent alentour,
Sous tes traits familiers apparais devant nous.


Acte II. Scène 1.

Jeudi 25 décembre 2008 à 14:50

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/CyranodeBergerac.jpgCyrano de Bergerac - Edmond Rostand.

o0o

'C'est un cap ! c'est un pic ! c'est une péninsule !'
 
L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/edmondrostand.jpg
Edmond Rostand, (1er avril 1868 - 2 décembre 1918), était un auteur dramatique français, surtout connu pour son oeuvre Cyrano de Bergerac.

Lecture en ligne ici.


Quatrième de couverture :
 

Aimable jeune homme et auteur à demi-succès patronné par Sarah Bernhard, Rostand devient du jour au lendemain avec Cyrano de Bergerac un héros national, sur-le-champ décoré de la Légion d'honneur. Somptueux divertissement poético-militaire, pièce historique qui rappelait à la fois Les Trois Mousquetaires et le monde des précieux, drame en vers d'une ahurissante virtuosité où parut revivre le meilleur de Ruy Blas, Cyrano conquit sans peine un public lassé du théâtre d'idées, qu'enflamma le patriotisme culturel de l'auteur. « Ainsi, il y a un chef-d'oeuvre de plus au monde », écrivait Jules Renard le soir de la générale.

Il faut sans doute en rabattre un peu, mais un peu seulement : bien que né dans le sérail de la plus bourgeoise des bourgeoisies, Cyrano demeure la plus grande réussite de théâtre populaire à ce jour connue et le dernier acte, avec son couvent et ses feuilles mortes, est aussi émouvant qu'un final de Verdi.


Mon avis : 

Un classique. En effet, qui n'a jamais entendu parler de Cyrano et de la célèbre phrase : "C'est un roc !... c'est un pic ! c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !". Provoqué ? Des moqueries sur lui et son nez ? Cyrano de Bergerac s'en moque, il va même jusqu'à se moquer lui-même de lui et de son nez, objet de sa disgrâce. Son secret ? Il est fou amoureux de sa cousine Roxane. Seulement, cette dernière aime un certain Christian, un cadet de Gascogne qui brille plus par son apparence que par ses reparties et qui aime Roxane. Cyrano est désespéré. Un jour, Christian lui avoue son amour pour Roxane et du fait qu'il ne sait pas comment s'y prendre avec la jeune femme, il lui demande son aide pour la conquérir. Cyrano accepte et se met en place un jeu étrange et dangereux. "Je serai ton esprit, tu seras ma beauté. Tu marcheras, j'irai dans l'ombre à ton côté." avait dit Cyrano à Christian. Cyrano écrit donc des lettres d'amour et les souffle à Christian qui les répète à sa belle. Roxane tombe sous le charme, oui, mais de l'esprit qui a composé ces mots, ignorant qu'ils viennent de Cyrano et non de Christian. A travers ce dernier, la dame en aime en fait un autre... Mais Cyrano, s'il entrevoit le bonheur un instant, ne peut oublier son physique ingrat... Un drame qui tourne au tragique... Et pourtant quel panache dans cet impossible amour...

Sérieusement, ce livre est un des classiques à lire et le fait de l'étudier de manière appronfondie en cours de français, lors de ma troisième m'a permis de l'apprécier à sa juste valeur. Je pense que tout le monde devrait le lire au moins une fois... Sans doute ma pièce de théâtre préférée jusqu'à aujourd'hui ! C'est une pièce de théâtre, oui, mais c'est fluide, ça se lit très bien et facilement, c'est un régal, pas d'alexandrins, donc, le langage passe tout seul. Une oeuvre avec un personnage de qualité, qui saura se faire aimer de ses lecteurs, de son public. C'est prenant, c'est magique, c'est... une réussite, ce livre. Duels à l'épée, une histoire d'amour presque inavouée, un personnage avec plein de qualités, un exercice de style. C'est beau. Il faut d'ailleurs savoir que cette pièce fut écrite par l'auteur pour sa patrie, pour cette pauvre chère France qui avait perdu contre la Prusse en 1870, et qui lui avait enlevée deux de ses régions : l'Alsace et la Lorraine, et encore plus mal alors que l'affaire Dreyfus commençait à l'époque. Dans l'espoir de lui redonner son moral perdu : ni les difficultés matérielles, ni l'hostilité des puissants, ni l'amour non partagé, pas même un nez disproportionné ! Et ce texte est d'autant plus vivant, car le personnage a été inspiré d'une personne réelle : le Gascon Savinien Cyrano de Bergerac, auteur de comédies et tragédies et de quelques faits d'armes. Bref, bref : lisez ce livre ! Vous ne le regretterez pas !

Extrait :

Christian - Je t'aime
Roxane - C'est le thème. Brodez, brodez.
Christian - Je vous...
Roxane - Brodez !
Christian - Je t'aime tant.
Roxane - Sans doute. Et puis ?
Christian - Et puis... je serais si content si vous m'aimiez ! - Dis-moi, Roxane, que tu m'aimes !
Roxane - Vous m'offrez du brouet quand j'espérais des crèmes ! Dites un peu comment vous m'aimez ?...
Christian - Mais... beaucoup.
Roxane - Oh !... Délabyrinthez vos sentiments !

Acte ?

Samedi 24 janvier 2009 à 16:34

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LesFourberiesdeScapin.jpgLes Fourberies de Scapin - Molière.

o0o

L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/moliere.jpg
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, (15 janvier 1622 - 17 février 1673) était un dramaturge et acteur de théâtre français. Considéré comme l'âme de la comédie française, il en est toujours l'auteur le plus joué. Son but ayant toujours été de "faire rire les honnêtes gens", dont il fait la devise "Castigat ridendo mores" (en riant, elle châtie les moeurs).
Il est considéré comme l'un des plus grands auteurs français, d'où la fameuse phrase qui fait que le français est 'la langue de Molière'.

Le Tartuffe.
Lecture en ligne ici.

Quatrième de couverture : 

Les Fourberies de Scapin est une comédie en 3 actes écrite par Molière. Les Fourberies de Scapin fut produite pour la première fois au Théâtre de la salle du Palais Royal en 1671. 


Mon avis : 

J'ai lu ce livre en cinquième, au collège, et bien que je pensais que je trouverais ce livre ennuyeux, je me suis au contraire bien amusée à lire cette pièce de théâtre.

Rapide résumé, comme la quatrième de couverture ne résumé pas vraiment la pièce : en l'absence de leurs parents respectifs partis en voyage, Octave et Hyacinte se marient en secret, Hyacinte étant une jeune fille pauvre au passé mystérieux, et Léandre est tombé amoureux de Zerbinette, une Egyptienne. Mais voici que les pères, Argante et Géronte, rentrent de voyage avec des projets de mariages pour leurs fils qui, eux, ne savent plus à qui se confier pour résoudre leur problème. Mais voilà que Scapin, valet de Léandre, s'engage à tout arranger à l'aide de ses mensonges et de ses manigances...

J'aime Scapin, ses tours, ses fourberies, c'était un agréable moment de divertissement. L'écriture est simple, mais efficace, Molière a encore réussi le pari de nous faire rire à coups de farces, de comique de situation, de jeux de mots, de quiproquo. Certes, ce n'est pas toujours subtil, à chacun son humour, on peut en rire ou rester de marbre, mais je trouve un certain réconfort et plaisir avec celui de Molière. La pièce est courte, facile à lire, je n'ai pas mis trop de temps à la terminer. C'est l'une des oeuvres de Molière que j'aime le plus. Une belle comédie. Je ne me lasse pas de la relire. Un classique qui fait rire, une comédie en trois actes, avec plein de rebondissements. Peut-être pas la meilleure oeuvre de Molière, mais une pièce de théâtre qui se laisse lire avec beaucoup de divertissement.

Extrait :

SILVESTRE
J'avoue que tu es un grand homme et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part, nous presse pour notre subsistance, et nous avons, de tous côtés, des gens qui aboient après nous.

SCAPIN
Laisse-moi faire, la machine est trouvée. Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. Attends. Tiens-toi un peu. Enfonce ton bonnet en méchant garçon. Campe-toi sur un pied. Mets la main au côté. Fais les yeux furibonds. Marche un peu en roi de théâtre. Voilà qui est bien. Suis-moi. J'ai des secrets pour déguiser ton visage et ta voix.

SILVESTRE
Je te conjure au moins de ne m'aller point brouiller avec la justice.

SCAPIN
Va, va, nous partagerons les périls en frères ; et trois ans de galère de plus ou de moins ne sont pas pour arrêter un noble coeur.


Acte I, scène V.

Mardi 28 avril 2009 à 17:39

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/EnAttendantGodot.jpgEn Attendant Godot - Samuel Beckett.

o0o

L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/SamuelBeckett.jpg
Samuel Beckett, (13 avril 1906 - 22 décembre 1989), était un écrivain, poète et dramaturge irlandais, d'expressions anglaise et française. On l'associe surtout au théâtre de l'absurbe, dont sa pièce En Attendant Godot est l'un des exemples les plus célèbres. On lui connaît aussi auteur de romans tels que Molloy, Malone meurt et l'Innommable.



Quatrième de couverture :  

Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre au seul arbre qui rompt la monotonie du paysage et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Ils attendent Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, Estragon ne connaît Godot. Liés par un étrange rapport de force et de tendresse, ils se haranguent l'un et l'autre et s'affublent de surnoms ridicules. Outre que ces diminutifs suggèrent que Godot pourrait bien être une synthèse qui ne se réalisera qu'au prix d'un anéantissement, Didi et Gogo portent en leur sein la répétition, tout comme le discours de Lucky, disque rayé qui figure le piétinement incessant auquel se réduit toute tentative de production de sens.


Mon avis : 

Cette pièce de théâtre, je l'ai découverte l'année dernière, je devais l'étudier pour mon programme de Première. C'est une oeuvre courte et bien déprimante qui met en scène deux personnages comiques quoique niais et étrangement, contrairement à tous ceux de ma classe, j'ai bien aimé xD J'ai aimé lire cette pièce de théâtre bien que ce ne soit pas la meilleure que j'ai lu, mais j'ai aimé.
 
Il n'y a pas forçément une histoire, on assiste juste aux discours de Vladimir et Estragon qui discutent alors qu'ils attendent un dénommé Godot (qui ne viendra jamais), entre deux, ils croiseront le chemin de Pozzo et Lucky, avec un Pozzo qui décide de mener l'histoire à sa manière. Résumé pas très clair, je le sais, mais je ne sais comment résumer cette oeuvre particulière. C'est souvent absurde, on ne comprend pas forçément le but de cette pièce mais là est l'intention de la pièce, il n'y a aucun but, aucune intrigue. Les discussions des personnages ne sont là que pour faire passer le temps pour eux, eux qui attendent Godot, et ces propos sont le plus souvent absurdes, dénués de sens, ou comique, il y a des fois où l'on se demande si l'un a vraiment suivit les paroles de l'autre. Nous avons quelques situations comique, surtout quand Pozzo et Lucky apparaissent. Pozzo, personnage pathétique, qui décide de tout, qui se croit supérieur aux personnages et qui fait subir à Lucky un véritable esclavage humain, le faisant conduire comme son propre chien, d'ailleurs jamais Lucky ne prononçera un seul mot, leur lien à tous les deux est étrange, on se demande comment ils ont pû en arriver là, surtout ce pauvre Lucky qui n'aura de chanceux que son nom.

Incompréhensif parfois, cynique, déroutante, absurde, drôle, étrange, cette pièce est unique en son genre. Bon, il y a des répétitions, certains passages assez loufoques mais moi, personnellement ça ne m'a pas gêné tant que ça. J'ai déjà vu la pièce jouée à la tv, et je pense que le réalisateur a bien restauré l'atmosphère déprimante, de solitude... la pièce est d'autant meilleure vue en spectacle.

Extrait :

ESTRAGON – Endroit délicieux. (Il se retourne, avance jusqu’à la rampe, regarde vers le public.) Aspects riants. (Il se tourne vers Vladimir.) Allons-nous-en.
VLADIMIR – On ne peut pas.
ESTRAGON – Pourquoi ?
VLADIMIR – On attend Godot.
ESTRAGON – C’est vrai. (Un temps.) Tu es sûr que c’est ici ?
VLADIMIR – Quoi ?
ESTRAGON – Qu’il faut attendre.
VLADIMIR – Il a dit devant l’arbre. (Ils regardent l’arbre.) Tu en vois d’autres ?
ESTRAGON – Qu’est-ce que c’est ?
VLADIMIR – On dirait un saule.
ESTRAGON – Où sont les feuilles ?
VLADIMIR – Il doit être mort.
ESTRAGON – Finis les pleurs.

Mardi 14 juillet 2009 à 18:01

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LeSongedUneNuitdEte.jpg Le Songe d'une Nuit d'Eté - William Shakespeare.

o0o



Roméo et Juliette.
Lecture en ligne
ici.










Quatrième de couverture :

"Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez-vous seulement que vous n'avez fait qu'un mauvais somme."

Les elfes s'éveillent quand les humains s'endorment. Comment ces deux mondes peuvent-ils alors communiquer ? Contre les lois irrationnelles des bois s'affrontent celles, anti-naturelles, de la cité d'Athènes. Hermia est une victime. Egée, son père, veut la marier à Démétrius, lui-même convoité par Hélène. Hermia se réfugie dans la forêt, royaume des esprits et des lutins...


Mon avis : 

Lu en complément de Roméo et Juliette pour mes cours de littérature.

L'histoire, la voici : alors que le duc de Thésée s'apprête à épouser la belle Hippolyte, il reçoit la visite d'Egée qui se plaint amèrement que sa fille, Hermia, refuse l'époux qu'il a choisi pour elle : Démétrius, et prétend épouser Lysandre qui est celui qu'elle aime. Lorsque Thésée ordonne à Hermia de se plier à la volonté de son père et lui accorde un délai de grâce, Hermia voit là une occasion de s'enfuir avec son aimé dans la forêt, sanctuaire des elfes, lutins, fées et esprits. Ils seront bientôt rejoints par Hélène, amoureuse de Démétrius, qui lui, cherche celle qui lui est destiné. Mais dans cette forêt enchantée, les surprises et enchantements sont à leur comble, et frappent mortels comme fées...

On retrouve, en effet, un petit arrière goût qui rappelle le destin tragique des deux amants célèbres de Shakespeare. Le livre se lit facilement, j'ai pas eu de déception, j'ai bien aimé même si l'oeuvre ne m'a pas spécialement marqué et que ce n'est pas l'une des pièces de théâtre que j'ai adoré parmi celles que j'ai pû lire jusqu'à présent. En même temps, même si j'aime parfois quelques oeuvres de théâtre, ce n'est pas le genre que je lis le plus, puisqu'il n'y a que du dialogue, peu de descriptions. Enfin, je n'ai pas été vraiment déçue, c'était plutôt sympa à lire, l'histoire enchante tout autant que l'atmosphère grecque, cet univers fantastique, avec les fées et lutins où se melangent humains et elfes, la "potion magique" qui sème un peu le désordre chez quelques personnes et couples.

Et puis, c'est une oeuvre plutôt connue de Shakespeare, que l'on peut rapidement et facilement appréçier, c'est une belle histoire emprunt de magie, d'amours complexes et de mythologie. Du bon Shakespeare. Pour résumer, c'était bien, suffisament intéressant pour qu'on puisse arriver jusqu'à la fin, divertissant, beau, mais sans plus pour moi, mais c'est juste moi, j'ai toujours du mal avec les pièces de théâtre, ce n'est pas assez développé comme pour un roman et on a pas le temps de s'attacher à l'histoire et aux personnages, mais je ne nie pas que c'est une belle histoire. Je retenterais des pièces de l'auteur un jour...

Extrait :

Les fées sortent. Titania s’endort.
Entre Obéron.

OBÉRON, pressant la fleur sur les paupières de Titania.

"Que l’être que tu verras à ton réveil Soit par toi pris pour amant ! Aime-le et languis pour lui ; Quel qu’il soit, once, chat, ours, Léopard ou sanglier au poil hérissé, Que celui qui apparaîtra à tes yeux, Quand tu t’éveilleras, soit ton chéri ! Réveille-toi, quand quelque être vil approchera."

Il sort.


Acte II. Scène 2.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast