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Mercredi 13 mai 2009 à 14:31


 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/ContesbyPerrault.jpgContes - Charles Perrault.

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L'auteur :

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Charles Perrault, (12 janvier 1628 - 16 mai 1703), était un homme de lettres français. Il est resté célèbre pour ses contes : Les contes de ma mère l'Oye ou encore Histoires ou contes du temps passé avec des moralités comme, parmi les plus célèbres, ceux du petit chaperon rouge, le chat botté, peau d'âne...



Lecture en ligne des contes :

Contes en vers

* Griselidis.
* Peau d'Âne.
*
Les Souhaits Ridicules.

Histoires ou contes du temps passé

*
La Belle au Bois Dormant.
*
Le Petit Chaperon Rouge.
* La Barbe Bleue.
*
Le Maître Chat ou Le Chat Botté.
*
Les Fées.
* Cendrillon ou La Petite Pantouffle de Verre.
* Riquet La Houppe.
*
Le Petit Poucet.


Quatrième de couverture : 

"Il était une fois un roi et une reine...", " il était une fois une petite fille de village... "

Il suffit de cette clé magique pour que s'ouvre à nous le monde où paraissent tour à tour la belle au bois dormant, le petit chaperon rouge, la barbe bleue ou Cendrillon. Perrault puise dans le folklore ancien pour nous conter dans des récits courts et alertes des histoires qui nous éloignent délicieusement du monde, avant que la morale finale nous y reconduise. Des contes de fées ? Sans doute. Mais, autant que le merveilleux, ce qui nous enchante, c'est le naturel et la savante simplicité d'un art d'écrire, qui, à chaque page, séduit notre imagination.

D'abord parus séparément en 1694 et 1697, ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle que les contes en vers et en prose seront réunis en un même volume, signe que l'engouement qu'ils avaient suscité du vivant de Perrault ne se démentait pas, en dépit du jugement sévère des gens de lettres, à l'époque des Lumières, pour ces puériles bagatelles. Mais le public le plus large demeurait fidèle à ces contes - et ce public, c'est aujourd'hui nous dont l'esprit d'enfance ne s'est pas perdu.


Mon avis : 

C'est LE livre que chacun devrait avoir !

Bien-sûr, tout le monde connaît les contes de Perrault, mais qui les connaît suffisamment bien ? La preuve, même moi je suis tombée des nues en lisant des contes que je croyais bien connaître (par exemple, le conte de La belle au bois dormant ne se termine pas comme on le pense !). On est persuadé de bien connaître les contes de Perrault, parce qu'on en a entendu si souvent parler quand on était enfant, ou par les dessins-animés de Disney qui ont berçé bien des enfants, mais saviez-vous par exemple que Perrault a rédigé quelques-uns de ses contes en vers ? Certains sont en vers mais la plupart sont en prose, ses écrits sont riches en humour, en phrases à double-sens et sans oublier la morale à chaque fin de conte qui nous donnent un enseignement ou plusieurs à tirer de chaque lecture d'un conte. Les messages véhiculés par l'auteur sont d'autant plus encore d'actualité.

Bien-sûr, ces morales des contes ont un quelque chose d'un peu vieillot, rien que dans les contes quand on lit que les filles/femmes des contes sont souvent belles, coquettes, on leur enseigne la vertu, à ne pas succomber au vice, soyez gentilles, sages et pures, mais que voulez-vous, ces contes ont une portée éducative, ça peut être parfois pénible mais c'est payant. Alors, vieux jeu ou pas, ces contes sont un vrai petit bijou de notre patrimoine culturel, la plupart de ces histoires ont une renommée internationnale, et il est toujours bon de les lire et relire quand on est plus vieux, qu'on peut saisir, en plus de l'histoire, les enseignements que voulait faire passer Perrault à travers ses contes.

C'était vraiment agréable de lire et relire, redécouvrir les contes qui ont berçé notre enfance, des contes qu'on a vu adapté à la tv mais franchement, les contes originaux sont cent fois mieux ! Avec plusieurs annotations qui nous aident à comprendre le vieux français et les belles illustrations de Gustave Doré. Moi je dis qu'il faut prendre le temps de (re)lire ces petits bijoux, si possible un à la fois, vous ne serez pas déçus. Moi-même, il y avait des contes que je ne connaissais pas, d'autres que j'ai étudié au collège et en seconde (comme les fées) et ça m'a permit de relire mon conte favori : Le chat botté. Je conseille ce livre !

Extrait : 

Un meunier ne laissa pour tous biens, à trois enfants qu'il avait, que son moulin, son âne et son chat. Les partages furent bientôt faits : ni le notaire, ni le procureur n'y furent point appelés. Ils auraient eu bientôt mangé tout le pauvre patrimoine. L'aîné eut le moulin, le second eut l'âne, et le plus jeune n'eut que le chat. Ce dernier ne pouvait se consoler d'avoir un si pauvre lot : « Mes frères, disait-il, pourront gagner leur vie honnêtement en se mettant ensemble ; pour moi, lorsque j'aurai mangé mon chat, et que je me serai fait un manchon de sa peau, il faudra que je meure de faim. »

Le Chat, qui entendait ce discours, mais qui n'en fit pas semblant, lui dit d'un air posé et sérieux : « Ne vous affligez point, mon maître, vous n'avez qu'à me donner un sac et me faire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles, et vous verrez que vous n'êtes pas si mal partagé que vous croyez. »

Quoique le maître du Chat ne fît pas grand fond là-dessus, il lui avait vu faire tant de tours de souplesse pour prendre des rats et des souris, comme quand il se pendait par les pieds, ou qu'il se cachait dans la farine pour faire le mort, qu'il ne désespéra pas d'en être secouru dans la misère.

Le maître chat ou Le chat botté.

Vendredi 15 mai 2009 à 20:10

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/Candide.jpgCandide ou l'Optimisme - Voltaire.

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L'auteur :

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François Marie Arouet
, dit Voltaire, (21 novembre 1694 - 30 mai 1778) était un écrivain et philosophe français. Occupant une place particulière dans la mémoire collective des Français, il marqua grandement le XVIIIéme siècle. Symbole des
Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre "l'infâme". Parmi ses oeuvres, on retrouve Candide, Zadig, L'ingenu...

'On n'emprisonne pas Voltaire...'
- Charles de Gaulle -
1960.


Lecture en ligne ici.

L'ingenu.
Quatrième de couverture :  

"Maître, nous venons vous prier de nous dire pourquoi un aussi étrange animal que l'homme a été formé.
- De quoi te mêmes-tu ? lui dit le derviche ; est-celà ton affaire ?
- Mais, mon révérend père, dit Candide, il y a horriblement de mal sur la terre.
- Qu'importe, dit le derviche, qu'il y ait du mal ou du bien ? Quand Sa Hautesse envoie un vaisseau en Égypte, s'embarrasse-t-elle si les souris qui sont dans le vaisseau sont à l'aise ou non ?
- Que faut-il donc faire ? dit Pangloss.
- Te taire, dit le derviche."


Mon avis :  

Tout est bien dans le meilleur des mondes... vraiment ? Du jour au lendemain, pour avoir embrassé Cunégonde, la fille du baron Thunder-ten-tronckh, Candide est chassé du château à coups de pied. Le voilà maintenant confronté au monde réel, aux cataclysmes et à la férocité des gens... allant d'aventures en désastres... mais où est donc le monde merveilleux que son maître Pangloss décrivait ? N'est-ce, en fin de compte, qu'une illusion ?

J'ai commençé à connaître certaines oeuvres de Voltaire, et par conséquent un peu de l'auteur, lors de mon année de première au lycée quand j'ai dû lire Candide pour mes cours, puis L'Ingenu en complèment, puis autre chose parce que je commençais à bien aimer le style de l'auteur, et en particulier, son ironie. En même temps, l'étude de l'auteur et ses oeuvres m'ont aidé à mieux appréçier et comprendre les livres, dont Candide, conte philosophique connu, riche en rebondissement, parfois noir, souvent ironique, une lecture plaisante et sans doute l'un des ouvrages de Voltaire les plus connus. Un chef d'oeuvre d'ironie où Voltaire dénonce avec humour les horreurs du monde, les gens naïfs et trop optimistes, les faux philosophes qui ne font que philosopher mais qui ne connaissent rien de la vie. Ce texte n'a pas pris une ride et il est déroutant de constater que le "meilleur des mondes" que Voltaire décrit n'a pas vraiment changé.

Si l'histoire peut paraître trop facile aux yeux de certains lecteurs avec trop d'heureux hasards pour les personnages, je dirais que là n'est pas le plus important, l'ironie de Voltaire se savoure, il faut savoir qu'il a écrit ce conte en réponse à un dénommé Leidniz, un philosophe allemand, et je vous invite à vous renseigner d'avantage sur le sujet, le net vous expliquera sans doute bien mieux que moi.

Toujours est-il que Voltaire se moque littéralement de Leidniz en le carricaturant en le personnage de Pangloss. L'oeuvre a des élèments assez noirs comme la présence ou mention de viol, meurtre, cannibalisme ou encore de perfidie et cet imbécile heureux de Pangloss, malgrè tout cela, se tue à répeter que tout va bien dans le meilleur des mondes. Il prête à rire, quand on a pas envie de lui donner des baffes pour qu'il redescende sur terre et qu'il ait un tant soit peu de réalisme. Ici, Voltaire se fout littéralement de la gueule des optimistes, ceux qui ne sont pas assez réalistes, et donc de Pangloss et Candide avant que Candide lui-même ne finisse par se résigner en voyant que le meilleur des mondes n'est pas si merveilleux que ça. Certes, il ressemble, pour certains côtés, à un monde utopique où l'or, les bijoux et les pierres précieuses n'ont pas beaucoup de valeurs, où les personnages 'meurent' mais finissent par revenir au boût de trois semaines de guérison. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, chacun a ses propres malheurs, personne ne peut vivre une vie parfaite sans soucis et c'est en voyant les horreurs du monde que Candide acquiert la capacité de penser par soi-même, la capacité de raisonner et de voir la réalité en face. Candide qui était si naïf, aveugle (au sens figuré) et qui portait bien son nom va mûrir dans ce conte et même renverser sa situation avec Pangloss : c'est lui qui donne, à la toute fin, une leçon, un raisonnement à Pangloss. Le célèbre 'Il faut cultiver son jardin...'

En parallèle à Pangloss, il y a Martin, l'éternel pessimiste. Entre ces deux personnages, il y a comme un contraste et il nous est vite évident que le mieux est de voir la réalité en face. Même si j'avoue que comprendre la philosophie de l'auteur n'est pas toujours une chose évidente, je dois dire que les cours de français m'ont bien aidé à mieux comprendre l'oeuvre et à l'appréçier à sa juste valeur. Sinon, j'ai appréçié les voyages de Candide, notamment celui de Constentinople, de quoi dépayser le lecteur !

Extrait : 

Elle rencontra Candide en revenant au château, et rougit ; Candide rougit aussi ; elle lui dit bonjour d'une voix entrecoupée, et Candide lui parla sans savoir ce qu'il disait. Le lendemain après le dîner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se trouvèrent derrière un paravent ; Cunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa, elle lui prit innocemment la main, le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière ; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s'enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s'égarèrent. M. le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent, et voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière ; Cunégonde s'évanouit ; elle fut souffletée par madame la baronne dès qu'elle fut revenue à elle-même ; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles.

Chapitre Premier.

Dimanche 21 février 2010 à 20:43

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/ContesbyAnneFrank.jpgContes - Anne Frank.

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Journal d'Anne Frank.

Quelques liens utiles :

- Site web de la Maison d'Anne Frank.
- En savoir plus sur Anne Frank.
- Centre de ressources Anne Frank.











Quatrième de couverture :

L'auteur de ces Contes est une adolescente de 13 ans. Une jeune fille juive obligée de se cacher avec sa famille pour échapper aux rafles nazies. Tout en rédigeant le Journal qui va immortaliser son nom, Anne Frank échappe à son enfermement grâce à ces histoires qui témoignent d'une imagination moderne et de qualités d'écriture exceptionnelles.
Comme elle, ses personnages affichent, dans un contexte tragique, une incroyable fraîcheur de pensée et une vie intérieure rayonnante.


Mon avis :
 

J'ai eu une drôle de surprise en tombant sur ce livre, ou plutôt en découvrant son auteur. Ce n'est pas possible, ce livre ne peut être d'Anne Frank, mais je crois que peu porteraient le même nom et prénom qu'elle, disons que j'ai toujours cru qu'elle n'avait rien écrit d'autre que son célèbre Journal, bien que je me rappelle qu'elle avait évoqué dans son journal intime qu'elle écrivait quelques petites histoires et qu'elle s'amusait en faisant cela, mais cela ne m'est jamais, jamais, venu à l'esprit que ces dites-histoires seraient publiées un jour. Néanmoins, j'ai acheté et lu ce livre dans la même journée.

Je me sens assez coupable de lire ces contes probablement pas destinés au public à l'origine, n'étant, à l'époque où ils furent écrit, que de simples histoires écrites par une jeune fille qui voulait se divertir. Malgrè ma culpabilité, j'ai lu et pris plaisir à lire ces contes.
Le personnage central de chaque conte est une jeune fille à qui il arrive une aventure hors du commun ou forçément quelque chose de plus ou moins ordinaire qui bouleverse la vie de l'héroïne. On retrouve des thèmes du journal d'Anne Frank, ou de son quotidien comme la guerre, la question des parents et surtout de la mère, le besoin d'une "bonne" mère, l'enfermement, des infirmières, des soldats, des arrestations, des déportations, des accidents... un monde plein d'insécurité et de violence. En fin de compte, ce ne sont pas vraiment des contes, nous ne retrouvons aucune trace de merveilleux, de magie, de surnaturel car les histoires dépeignent le monde dans lequel Anne Frank vit.

Ce n'est que de la fiction, mais quiconque connaissant la vie d'Anne, notamment à travers son journal, s'aperçoit qu'elle s'inspire beaucoup de sa vie, de son quotidien pour raconter. Un accent de vérité qui va droit au coeur. Mais il y a une section dans ce livre qui permet de mieux comprendre, qui approfondit le texte en plus de quelques pages sur la vie , le monde de l'auteur avec des repères historiques et quelques photos. En quelques mots : quelques contes bouleversants qui apportent un peu d'espoir...

Extrait :  

« C'était terrible, la période que je traversais. La guerre se déchaînait autour de nous et personne ne savait si dans une heure il serait encore de ce monde. Mes parents, mes frères, mes soeurs et moi, nous habitions en ville, mais nous nous attendions soit à être évacués, soit à être obligés de nous enfuir par un autre moyen. Dans la journée, le son du canon et des coups de feu était presque continuel, les nuits étaient remplies mystérieusement d'étincelles et d'explosions soudaines qui semblaient provenir de quelque profondeur inconnue. »

La peur.

[ ! ] 19 ans aujourd'hui, ouhou, quelle émotion ~

Dimanche 21 février 2010 à 21:13

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LIngenu.jpgL'Ingenu - Voltaire.

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'Nous le baptiserons ! Nous le baptiserons !'


Emprunt bibliothèque.
Candide ou l'Optimisme.












Quatrième de couverture : 

Avec Zadig et Candide, L'Ingenu est l'un des trois meilleurs contes philosophiques de Voltaire. Tout juste débarqué du Nouveau Monde, l'Ingenu fait l'expérience de la civilisation. Il connaîtra l'amour, l'amitié, la prison, au gré d'une série d'épreuves qui aboutiront à sa transformation...

Mon avis : 

J'ai une certaine affection pour Voltaire. depuis ma lecture de Candide, et justement, j'avais lu cette oeuvre en complément de ce conte philosophique, histoire de comparer les similitudes et les différences. Ce fut une lecture rapide et plaisante.

Fraîchement débarqué en Europe et le monde Occidental, l'Ingenu se fait inviter à dîner par l'abbé Kerkabon et sa soeur. Quelle surprise, cet ingenu est leur neveu ! Il faut le convertir au catholicisme et de baptiser ! Mais voilà que l'Ingenu, le Huron, tombe amoureux de la soeur d'un abbé, Mademoiselle de Saint Yves. Celle-ci étant sa marraine, il ne peut l'épouser. Il est furieux, et voilà que sa belle est envoyée au couvent. Il faut demander l'autorisation du Pape pour se marier avec elle. Une invasion anglaise, un séjour à la Bastille, une rencontre avec un jansénite, beaucoup de péripéties... l'Ingenu n'aurait peut-être pas du quitter son pays natal...
 
J'aime le style de Voltaire, c'est légèrement moqueur, divertissant d'une manière, simple, agréable à lire. Je retrouve cette pointe d'ironie que j'aime, avec un humour certain. Ce classique est tout simplement formidable, et j'ai appréçié cette lecture, surtout au moment du baptême avec le curé, une scène plutôt marrante, des personnages tournés en dérision, j'en viens à plaindre le pauvre Ingenu qui n'a rien demandé et qui se retrouve face à ces individus qui veulent absolument changer sa religion pour qu'il soit chrétien, car il n'est pas acceptable de ne pas être actholique et d'adopter une autre religion à la place. Pauvre Ingenu qui va se retrouver dans bien des situations faute d'avoir une religion différente et d'autres modes de vie (il est Indien). Un conte philosophique made in Voltaire comme je les aime !

Citations : 

Dieu n’a créé les femmes que pour apprivoiser les hommes.
La lecture aggrandit l'âme, et un ami éclairé la console.
Chaque profession a un vice et un danger qui lui sont attachés.

Mardi 13 avril 2010 à 18:52

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LeFantomedeCanterville.jpgLe Fantôme de Canterville (et autres contes) - Oscar Wilde.

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L'auteur :

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Oscar Wilde, (1854 - 1900) était un écrivain et auteur britannique. Dandy appréçié de la plus haute noblesse anglaise, son élégance, la finesse de son humour et le raffinement de son esthétisme littéraire en ont fait un romancier de renommée internationale.

Salomé.
Le portrait de Dorian Gray.
L'importance d'être Constant.

Quatrième de couverture : 

"Lorsque Mr Hiram B. Otis, le ministre américain, acheta le domaine de Canterville Chase, tout le monde lui dit qu'il faisait une folie car il n'y avait pas le moindre doute que le manoir fût hanté."
Mais le ministre américain et sa famille n'ont pas vraiment peu des apparitions nocturnes du spectre des lieux. Les jumeaux Otis lui jouent de bien mauvais tours, et les parents ont l'outrecuidance de lui offrir de l'huile pour graisser ses chaînes. Pauvre de lui, jadis si redouté, et désormais dépourvu de toute crédibilité !

Oscar Wilde nous livre les secrets de l'humour anglais, chic et grinçant, à travers cinq contes fantastiques empreints de poésie.


Mon avis : 

Depuis le temps que je veux découvrir Oscar Wilde... j'ai commençé petit en lisant tout d'abord des nouvelles avant de lire, un jour, des romans. J'ai engloutis rapidement ces cinq nouvelles qui furent un plaisir à lire, on retrouve tout ce qui fait l'humour anglais que j'adooore. Le fantôme de Canterville étant l'une de mes préférées, pauvre fantôme ! On rit de lui ou on prend pitié, mais c'est toujours drôle. L'auteur introduit dans chaque nouvelle de l'ironie, du sarcasme, des élèments inattendus, des personnages tournés en dérision, il porte un jugement sarcastique sur les américains, leur incompréhension des valeurs et de la culture européenne, leur rationalisme dépourvu d'imagination et j'ai ris ce que j'ai lu sur ces américains en me disant "vrai... que c'est vrai..." car il faut avouer qu'entre européens et américains, il y a un énorme faussé qui nous séparent.


Il y a quatre autres nouvelles tout aussi divertissantes et qui m'ont fait garder un sourire idiot tout le long de ma lecture et qui m'a fait encore plus aimer l'humour anglais. Des nouvelles plein de fraîcheur, d'humour, d'esprit qui me donnent envie de découvrir d'autres oeuvres de Wilde si elles sont aussi bien que ces nouvelles !

Extrait :

[Mr Otis face au fantôme]

- Cher monsieur, dit Mr. Ortis, permettez-moi vraiment d'insister auprès de vous pour que vous huiliez ces chaînes : je vous ai apporté à cette fin un petit flacon de lubrifiant Soleil Levant Tammany. On le dit totalement efficace dès la première application, [...] Je le laisse ici pour vous, à côté des veilleuses, et je me ferai un plaisir de vous en fournir encore au cas où vous en auriez besoin.
Sur ces mots, le ministre des Etats-Unis posa le flacon sur une table à dessus de marbre et, fermant sa porte, se retira dans sa chambre pour se reposer.
Un instant, le fantôme de Canterville demeura absolument immobile, dans un accès d'indignation bien naturelle ; puis, ayant lancé violemment le flacon sur le parquet poli, il s'enfuit le long du couloir, en poussant des gémissement sourds et en émettant une lueur verdâtre et fantomatique.

Le fantôme de Canterville.

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