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Dimanche 14 décembre 2008 à 15:16

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LeChiendesBaskerville.jpgLe chien des Baskerville - Sir Arthur Conan Doyle.

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Lecture en ligne ici.

Une étude en rouge. / Le signe des quatre. / Les aventures de Sherlock Holmes. / La vallée de la peur. / Souvenirs sur Sherlock Holmes. / Résurrection de Sherlock Holmes. / Le vampire du Sussex. / La pensionnaire voilée. / Son dernier coup d'archet. / Le monde perdu.







L'auteur :


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Sir Arthur Conan Doyle (22 mai 1859 - 7 juillet 1930), dont le nom est souvent abrégé en Conan Doyle, était un écrivain écossais, surtout célèbre pour ses romans mettant en scène le détective anglais Sherlock Holmes et le docteur Watson, récits considérés comme une innovation majeure du roman policier. Ami de James Matthew Barrie, auteur de Peter Pan, il a également écrit dans le domaine de la science-fiction, du théâtre, de la poésie et des romans historiques.


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Quatrième de couverture : 

Les circonstances dramatiques de la mort de Sir Charles ont réveillé le souvenir de la malediction qui pèse sur la famille des Baskerville : en effet, dès que l'heure de la mort a sonné pour l'un d'eux, un démon lui apparaît sous la forme d'un chien monstrueux. Sherlock Holmes, mis au courant de l'affaire, envoie son fidèle compagnon, le docteur Watson, veiller sur Sir Henry Baskerville, dernier héritier de la famille, tandis que lui-même, décidé à faire la lumière sur cette énigme, mène son enquête à l'insu de tous...

 

Mon avis : 

Laissez-moi vous parler d'un de mes grands amours dans le domaine du littéraire... Sherlock Holmes ! Je ne l'ai découvert que tardivement, pourtant ! Je connaissais que brièvement ce célèbre détective anglais de la littérature policière, mais sans jamais le lire. Puis, j'ai acheté un jour ce livre après avoir vu tard (très tard) le soir une version filmique de ce livre qui m'avait fichu les chocottes. Je l'ai acheté il y a longtemps, pourtant, je n'ai lu ce livre que depuis quelques mois. Quelle honte. Lu parce que j'avais une envie soudaine de lire du policier, alors que je ne l'avais jamais fait avant. C'est mon premier livre sur Sherlock Holmes que j'ai lu (mais je vais remédier à ça ^.^) et je ne l'ai pas regretté, je suis devenue une fidèle de ses aventures et j'ai appris à appréçier les personnages (surtout Watson et Lestrade) et l'univers.

Quelque part dans les landes, un homme, sir Charles Baskerville, trouve la mort de façon assez brutale, causée par une espèce de gros chien qui serait sorti des enfers, et ce décès rappelle douloureusement à la famille Baskerville le poid de la malediction qui hante chacun de ses membres depuis des générations ; il est dit que dès qu'un Baskerville est aux portes de la mort, un chien-démon lui apparaîtra sous une forme monstrueuse et terrifiante et qui causera la mort chez sa victime. Il n'y a plus qu'un héritier de la famille à présent, sir Henry Baskerville, qui est revenu d'Amérique pour aller s'installer dans l'ancienne demeure familiale de son oncle Charles et y refaire sa vie. Le médecin de feu Charles Baskerville, le docteur Mortimer, juge utile de mettre au courant le détective londonien Sherlock Holmes de l'affaire, et c'est avec son ami et associé le docteur Watson qu'il tentera de mettre de la lumière sur cette sombre enquête qui hante une famille depuis bien des années...

Je me suis plongée dans le roman pour ne plus en ressortir, pour une première tentative de Sherlock Holmes, j'ai beaucoup aimé cette première introduction, ce voyage dans les aventures du plus célèbre des détectives. Cette histoire m'a beaucoup fait penser à l'histoire de la bête du Gévaudan, de plus avec cette ambiance sombre presque gothique, fantastique dans les landes sombres et sauvages, ça change du Londres de la fin XIXe siècle, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégageait du roman. Le fait que ce ne soit pas le premier livre sur Sherlock Holmes ne gêne pas pour mieux connaître les personnages, ils sont bien introduits et on sait qui est qui et je suis complètement sous le charme du docteur Watson qui est devenu, je crois, mon personnage préféré. Je le trouve tellement humain, sensible, profondément attaché à son ami, Holmes, et prêt à tout pour lui. On découvre l'histoire à travers son point de vue, parfois naïf, son jugement, ses sentiments même, son regard, son éternelle affection et admiration pour Holmes. J'ai également beaucoup aimé le personnage de l'inspecteur Lestrade, et de Sir Henry, et Sherlock Holmes, bien-sûr, quel cerveau, quel génie !

L'intrigue est bien construite, il n'y a pas beaucoup de longues descriptions, pas de lenteur ou de style lourd, ça se lit bien, l'écriture de Doyle est plaisante, vivante, elle nous offre le point de vue de Watson qui est loin d'être l'imbécile, le bon gros toutou idiot décrit par certains films. Ici, Watson est plus présent que Holmes, il est aux premières lignes de l'enquête, il découvre en premier le décors des landes avec sir Henry et mène l'enquête pour aider Holmes qui reste d'abord à Londres dans un premier temps. Policier ou pas, ça reste très accessible, on comprend très bien les raisonnements, les trains de pensées, il n'y a pas de vocabulaire complexe.

Je ne suis pas déçue de ce livre qui est l'un des romans les plus connus et appréçiés dans les aventures du détective anglais. On a du suspense, et même, je dirais, un peu de fantastique. Face aux raisonnements de Holmes qui ne croit pas à ce genre de chose, c'est donc passionnant à découvrir ce qu'il va faire. L'histoire et le mystère sur la malediction et le chien des Baskerville m'ont intrigué. Parfois, j'ai trouvé certains passages effrayants et j'ai partagé la peur des personnages. Bon, peut-être qu'à certains passages, j'ai trouvé le récit long et ennuyeux par de trop grandes descriptions, mais sans plus. J'ai adoré !

Extrait :

- Dites, Watson, que dirait Holmes ? Nous en sommes à cette heure d'obscurité où s'exaltent les Puissances du Mal...
Comme pour répondre à sa phrase, de la sinistre nuit de la lande s'éleva soudain ce cri étrange que j'avais entendu aux abords du grand bourbier de Grimpen. Le vent le porta à travers le silence nocturne : ce fut d'abord un murmure long, grave ; puis un hurlement qui prit de l'ampleur avant de retromber dans le gémissement maussade où il s'éteignit. A nouveau il retentit, et tout l'air résonna de ses pulsations : strident, sauvage, menaçant. Le baronnet saisit ma manche ; son visage livide se détacha de la pénombre.
- Grands dieux, Watson, qu'est cela ?
- Je ne sais pas. C'est un bruit qu'on n'entend que sur la lande. Je l'ai déjà entendu une fois.
Un silence absolu, oppressant, lui succèda. Nous nous étions immobilisés, l'oreille aux aguets. Rien n'apparut.
- Watson, me chuchota le baronnet, c'était l'aboiement d'un chien.


Chapitre 9. Lumière sur la lande. Second rapport du docteur Watson.

Samedi 20 décembre 2008 à 16:32

 
Quatrième de couverture : 

Au n° 3 de Lauriston Gardens près de Londres, dans une maison vide, un homme est trouvé mort. Assassiné ? Aucune blessure apparente ne permet de le dire, en dépit des taches de sang qui maculent la pièce. Sur le mur, griffonnée à la hâte, une inscription : " Rache ! ". Vengeance ! Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges de la Nevada, Jean Ferrier est exécuté par des mormons sanguinaires chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille, Lucie, est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien. Quel lien entre ces deux événements aussi insolites que tragiques ? Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dérouler. Une intrigue toute en subtilités où, pour la première fois, Watson découvre le maître...


Mon avis :

Je l'avais dit. Je l'ai fait. Après ma lecture du Chien des Baskerville, je ne me suis pas arrêtée là, j'ai voulu continuer de découvrir les aventures de Sherlock Holmes. En me documentant sur l'ordre des livres (bien qu'ils peuvent se lire séparément, je pense), j'ai choisi de lire cette fois-ci le premier livre, la toute première aventure : Une Etude en Rouge. Où le docteur Watson découvre le maître... l'excentrique mais futé Sherlock Holmes.

En 1888, un jeune médecin militaire nommé John H. Watson se voit retiré de ses fonctions pendant la guerre d'Afghanistan suite à de graves blessures. Rapatrié en Angleterre, il se remet de ses blessures en même temps que monte chez lui un ennui profond. N'ayant plus de famille et pas d'amis à Londres, Watson recherche un logement, si possible à partager avec un locataire. Mis au courant de sa situation, une connaissance de Watson, le jeune Stamfort, le met en relation avec une personne de l'hôpital où il travaille qui recherche un colocataire pour partager le bel appartement de Baker Street qu'il avait trouvé, un certain Sherlock Holmes. Stamfort prévient néanmoins Watson de l'excentricité de ce monsieur Holmes mais Watson décide de tenter l'expérience de vivre avec un personnage si singulier. Car ce Sherlock Holmes suscite beaucoup de curiosité de la part de Watson qui cherche à en apprendre plus sur ce mystérieux et étonnant personnage. Un jour enfin, Holmes lui apprend qu'il est détective privé, en relation avec Scotland Yard, et il invite même Watson à suivre avec lui son actuelle affaire concernant un meurtre où les seuls indices sont une alliance sur les lieux du crime et une inscription en allemand...

Cette aventure est peut-être moins bien que Le Chien des Baskerville, mais elle a le mérite d'être la première. J'ai bien aimé, ce livre a une bonne intrigue, l'enquête présentée était intéressante, moi qui d'habitude ne me fait pas une grande opinion du policier (autant dire, je découvre !), mais ce qui m'a le plus plu était l'installation du décors, des personnages... en effet, nous assistons en début de roman à THE big meeting : la rencontre entre Holmes et Watson, grâce à une connaissance commune, Stamfort, alors que l'un cherchait un logement et l'autre quelqu'un avec qui partager ce logement. J'ai adoré ce moment, ainsi que les autres où on les voit commençer à se connaître, à emménager ensemble, à se découvrir l'un l'autre. Watson qui est déjà intrigué face à son nouveau compagnon et qui cherche à en apprendre plus, il attise sa curiosité. C'était amusant à lire. Et Holmes qui, sans raison apparente, invite un jour Watson à l'accompagner durant une de ses enquêtes, marquant le début d'un duo combattant le crime et allant à la chasse aux indices, le début d'une longue amitié... le regard d'abord sceptique de Watson se transforme peu à peu dans une admiration qui flatte le détective.

Doyle nous offre une enquête très intéressante où, avec le peu d'indices, Holmes parviendra à trouver le coupable, j'ai beaucoup aimé sa logique, son intelligence, son sens de la déduction. Pendant toute la première partie du roman, l'histoire est consacrée à l'enquête, puis en seconde partie vient l'histoire du meurtrier, les raisons de son geste, partie peut-être moins intéressante surtout que Holmes n'y apparaît pas beaucoup, mais intéressant tout de même, quoiqu'un peu long, assez condensé sous toutes ces notes. Ce fut une rupture assez brutale cette séparation entre les deux parties du roman, à un moment on se demande si on est pas passé à une nouvelle histoire. C'est au lecteur de découvrir ce qui relie les deux intrigues ! C'était une démarche assez intéressante et originale, elle entretient le suspence.

On découvre aussi la logeuse, Mrs Hudson, qui en verra des vertes et des pas mûres, surtout avec Holmes. On découvre les inspecteurs Gregson et Lestrade incompétents et un peu gamins (entre eux deux) mais ils ont du potentiel, surtout Lestrade... bref, que de bons moments de lecture. Ce qui m'a juste déplu, ou bien alors destabilisée, c'est que la seconde partie du roman soit uniquement consacrée sur une partie de la vie du criminel, j'ai trouvé cette partie moins intéressante que l'autre. Enfin, ce n'est qu'un détail, puisque dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Holme est impressionnant ! Et, je l'affirme : Watson est bel et bien mon personnage favori <3

Extrait : 

Les semaines se succédaient et je sentais ma curiosité devenir de jour en jour plus vive à l'endroit du but qu'il pouvait bien donner à son existence. (...) Quand bien même le lecteur devrait m'accuser d'avoir les instincts de curiosité d'une vieille portière, j'avouerai que cet homme, m'intriguait terriblement et que bien des fois j'ai essayé de percer le mystère dont il semblait vouloir s'entourer. Cependant avant de me juger trop sévèrement qu'on veuille bien se rappeler combien ma vie sans but était dépourvue de tout intérêt. Ma santé ne me permettait de sortir que par des temps exceptionnellement favorables et je ne possédais pas un ami à qui la pensée ait pu venir de passer quelques instants avec moi et de rompre ainsi la monotonie d'une existence qui me pesait tous les jours davantage. Aussi je saisis avidement cette occasion d'occuper la majeure partie de mon temps en cherchant à soulever les voiles mystérieux dont s'enveloppait mon compagnon.


Chapitre 2. Où l'on voit que la déduction peut devenir une vraie science.

Jeudi 25 décembre 2008 à 18:14

Quatrième de couverture : 

Chaque année, la jeune Mary Morstan, dont le père, officier dans l'armée des Indes, a disparu voilà longtemps, reçoit par la poste le présent d'une perle. Le jour où une lettre lui fixe un mystérieux rendez-vous, elle demande au célèbre Sherlock Holmes de l'y accompagner... Cependant que le bon Dr Watson est conquis par le charme de la jeune fille, nous nous enfonçons dans une des plus ténébreuses énigmes qui se soient offertes à la sagacité du détective. L'Inde des maharajahs, le fort d'Agra cerné par la rébellion des Cipayes, le bagne des îles Andaman sont les décors de l'extraordinaire aventure qu'il va reconstituer, et qui trouvera sa conclusion dans les brouillards de la Tamise... Une des plus inoubliables aventures de Sherlock Holmes, publiée pour la première fois en 1889.


Mon avis : 

Je continue sur ma lançée en lisant plus d'aventures du détective anglais de Conan Doyle, en continuant toujours dans l'ordre, cette fois-ci, me voici avec le second volume qui suit Une étude en rouge, plaçé sept ans après la première aventure de Holmes et Watson à deux.

Sept ans ont passé depuis la rencontre de Sherlock Holmes et du docteur Watson qui habitent toujours au 221b Baker Street et qui courent toujours après les criminels ou les indices. Un jour, une jeune femme du nom de Mary Morstan fait part au détective de son problème : chaque année, elle reçoit par la poste le présent d'une perle, le jour où enfin l'auteur de ces cadeaux lui fixe un rendez-vous, elle demande de l'aide à Sherlock Holmes qui décide de l'accompagner avec Watson, et il s'enfonçe dans une des plus ténébreuses enquêtes qui se soient offertes à lui... L'Inde des maharajahs, le fort d'Agra, le bagne des îles Andaman, les brouillards de la Tamise seront les décors de l'extraordinaire aventures que Holmes et Watson vont vivre...

Sans doute l'un de mes romans préférés ! Le suspence est fort, l'enquête passionnante, une sombre affaire de trésor perdu, un héritage à la clef et d'une vengeance de longue haleine. Meurtres, disparitions, coups de théâtre, suspence et intrigue avec une pointe de romance (la naissance d'un couple : John Watson et Mary Morstan) et aussi plus de révélations sur Holmes et Watson. On a l'impression que par rapport au tome un, l'auteur gagne en assurance et audace et qu'il déploit à ses personnages un bel avenir littéraire.
 
C'est plus sombre (notre très cher Sherlock prend de la drogue, de la cocaïne pour se stimuler) plus développé. Et comme dans la première aventure, une partie du roman consacrée au criminel. Mais ce petit détail ne m'a plus trop embêtée, car il y a d'autres choses, d'autres éléments du roman qui rattrappent tout ça. On croise l'Inde, le fort d'Agra, les îles Andaman, c'est très dépaysan ! Mais ce que j'ai aussi aimé était l'amitié entre Holmes et Watson que je trouve vraiment très intéressante, touchante bien qu'elle ne soit pas trop développée, mais qui sait ? Ce sont peut-être dans ces petits gestes d'amitié qui fait que celle-ci soit grande... L'intrigue, donc, m'a beaucoup plus, l'enquête était plus intéressante et prenante mais je dirais que je me suis surtout délectée des personnages. Nous en apprenons plur sur Holmes et les personnalités, surtout celle de Watson, sont approfondies, Watson est plus sensible, il a ses émois amoureux envers Mary Morstan et la romance ne tombait pas dans le niais ou le cliché, il y avait juste ce qu'il faut. Ce roman était une belle découverte, vraiment.

Extrait : 

« Mon esprit, dit-il, ne peut rester en repos. Fournissez-moi soit des problèmes à résoudre, soit un travail à faire, proposez-moi l'énigme la plus indéchiffrable ou l'analyse la plus subtile, je me sentirai aussitôt dans l'atmosphère qui me convient. C'est alors que les stimulants artificiels me deviennent inutiles. Mais j'abhorre la stupide monotonie de la vie courante. Je ne puis vivre sans excitation intellectuelle, voilà pourquoi j'ai choisi une carrière spéciale, ou plutôt pourquoi je l'ai créée ; car je suis le seul au monde de mon espèce. »

Chapitre 1. La science de la déduction.

Dimanche 11 janvier 2009 à 16:13

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/DixPetitsNegres.jpgDix Petits Nègres - Agatha Christie.

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L'auteur :

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Agatha Christie
, (15 septembre 1890 - 12 janvier 1976), était une femme de lettres britannique, auteur de nombreux romans policiers mettant, pour la plupart d'entre eux, en scène deux héros : le détective professionnel Hercule Poirot, et Miss Marple, détective amateur. Surnommée La Reine du Crime, elle est l'une des plus novatrices et importantes des écrivains. Elle écrivit aussi de nombreux romans sous le pseudonyme de Mary Westmacott.

Mort sur le Nil.
Le crime est notre affaire.
Le crime de l'Orient-Express.
La mystérieuse affaire de Styles.


Quatrième de couverture : 

Dix personnes apparemment sans point commun se retrouvent sur l'île du Nègre, invités par un mystérieux M. Owen, malheureusement absent. Un couple de domestiques, récemment engagé, veille au confort des invités. Sur une table du salon, dix statuettes de nègres. Dans les chambres, une comptine racontant l'élimination minutieuse de dix petits nègres. Après le premier repas, une voix mystérieuse s'élève dans la maison, reprochant à chacun un ou plusieurs crimes. Un des convives s'étrangle et meurt, comme la première victime de la comptine. Une statuette disparaît. Et les morts se succèdent, suivant le texte à la lettre. La psychose monte. Le coupable se cache-t-il dans l'île, parmi les convives ?


Mon avis : 

Ce livre, on m'en a beaucoup parlé, on m'en a dit du bien, j'ai vu des critiques élogieuses sur cet ouvrage dans des blogs... donc je me suis laissée tentée... et WOUHOUUU, je ne l'ai pas regretté ! Pour une fois que je me détâche un peu des aventures de Sherlock Holmes et des polars de Conan Doyle, je ne regrette pas ce choix de découvrir la reine du crime par excellence avec un de ses excellents ouvrages, Dix petits nègres. Le style d'Agatha Christie m'a envoûté tout le long du roman (même si au début, les descriptions des personnages m'ont ennuyé et que j'avais du mal à les différencier...) donc peut-être me laisserais-je tenter par un autre polar d'Agatha Christie mais on verra hein, il y a déjà tant de livres qui me tentent.

L'île du Nègre, elle fascine beaucoup de monde. Les rumeurs vont bon train sur l'identité de l'acheteur de cette île : est-ce une star d'Hollywood ? L'Amirauté britannique qui se livre à ses expériences ultra-secrètes ? Un milliardaire américain ? Personne ne sait vraiment. Et voilà qu'un jour, dix personnes, chacune ayant toutes quelque chose à se reprocher, sont invitées sur l'île du nègre par un mystérieux hôte, un certain Mr O'Nyme. Chacun de ces individus considère cette escapade hors du quotidien comme étant un repos bien mérité et c'est donc avec plaisir qu'ils acceptent l'invitation et qu'ils rejoignent l'île. Seulement à leur arrivée, ils découvrent leur hôte absent et le soir-même, les invités sont frappés d'horreur en entendant une voix venant de nulle part qui annonçe aux invités leur crime. Tout le monde prend peur, et cette peur augmente lorsque l'un des leurs vient à mourir subitement le même soir, s'enchaîne alors une série de meurtre où chaque figurine d'un nègre associée à un invité diminue en même temps que surviennent les morts. L'île étant déserte, il n'y a aucune trace et aucun indice, amenant les personnes à conclure que le meurtrier se cache parmi eux... mais qui d'entre eux est suffisament frappé par la folie au point de commettre tous ces meurtres dans un coin totalement retiré du monde ?

Le sujet intrigue immédiatement : des personnes qui ne se connaissent pas reçoivent toutes la proposition de venir passer quelques jours de vacances sur une île : un ancien juge, un aventurier, un policier à la retraite, un général qui s'est retiré de ses fonctions, un jeune flambeur, un médecin, un couple de domestiques, une vieille fille, une secrétaire. Piégés sans le savoir (au début) dans une sorte de huis-clos où chacun verra disparaître un des leurs un à un, peu à peu, en même temps que les dix figurines de nègres censées représenter chaque invité. Des meurtres censés punir chaque personnage qui ont tous quelque chose à se reprocher. Comment se sortir de ce huis-clos vivant ? Parviendront-ils à découvrir le meurtrier avant que tous les invités ne meurent ? Dans un huis-clos, sur une île déserte, dans un beau manoir, le meurtrier peut être l'un des leurs, chacun soupçonne son voisin, tout le monde s'espionne. Des hypothèses abracadabrantesques trottent dans la tête des personnages et du lecteur, sans venir à boût de l'enigle où le dernier chapitre donnera la révélation et montre l'histoire sous un autre angle et c'est une perspective intéressante !

La présence du huis-clos angoisse et offre une atmosphère très particulière au roman, c'est diaboliquement angoissant, merveilleusement bien trouvé et bien décrit. Agatha Christie a du talent, sa plume (traduction ?) est agréable, plaisanye, sans lenteur ni lourdeurs, accessible, ça se lit très bien, sans difficulté de vocabulaire. Sans être des détectives, les personnages tentent de résoudre l'enquête avant que tous ne meurent sous la folie de l'assassin, mais peu à peu les remords remontent, ces personnes finissent par être tourmentées par leur passé, par ce qu'ils auraient fait d'immoral car le meurtrier cherche à tous les tuer pour cette raison : ils ont commis un acte irréparable dans le passé et ils doivent payer. L'intrigue se met en place sans soucis, très vite et on sait rapidement pourquoi les personnages se retrouvent sur l'île.

J'ai aimé les personnages, même en sachant qu'ils sont auteurs de crimes tous différents des individus qui les a commis bien qu'ils soient présentés presque tous en même temps au début du polar, on a du mal à retenir au début qui est qui, qui fait quoi, mais ça finit par se retenir tout au long du roman où, une fois arrivés sur l'île, on se familiarise mieux avec eux. L'envie de connaître THE coupable est omniprésente ("Alors, c'est lui, elle ? Quoique lui pourrait être suspect. Raah, ça m'énerve de pas savoir -_-"). Les invités sont à la fois tous innocents à nos yeux puisqu'on connait leur histoire ainsi que leurs actes, mais ils sont à la fois coupable, puisqu'on pense comme eux que le meurtrier se trouve parmi eux. On est à la fois frustré et excité car on ne connaîtra son identité qu'à la fin et comment il s'y est pris pour commettre tous ces meurtres ! Le dénouement et la résolution de cette enigme est tellement incroyable et innatendue...

Sinon, que ce soit la traduction ou tout simplement la plume de l'auteur, je dirai que j'ai beaucoup aimé le style de Christie, la manière dont elle l'écrit. Le scénario parfait. Un cadre propice au crime : une île déserte, coupée du monde extérieur. Le suspense à son comble du début à la fin. Seul point négatif donc : la présentation des personnages au début. Pas ennuyante mais difficile. Ils nous sont tous présentés en même temps et il nous faut plusieurs chapitres avant de retenir tous les noms... Mais le tout est SUPERBE ! Vraiment, c'est un livre que je conseille.

Extrait : 

Il prit le verre de cognac que Blore avait apporté, y trempa un doigt, le goûta avec précaution. Son visage ne changea pas d'expression.
- Hum... le goût est normal, remarqua-t-il, perplexe.
- Si vous insinuez que je l'ai trafiqué, je vous casse la gueule ! vociféra Blore, hors de lui, en faisant un pas en avant.
Revigorée par le cognac, Vera fit diversion :
- Au fait, où est le juge ?
Les trois autres se regardèrent.
- Bizarre... J'étais persuadé qu'il nous avait suivis.

Chapitre 13.

Vendredi 13 mars 2009 à 14:38

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Quatrième de couverture : 

Sherlock Holmes vient à peine de déchiffrer un message codé le prévenant qu'un certain Douglas, de Birlstone Manor House, est en danger, qu'il apprend par l'inspecteur MacDonald de Scotland Yard que Douglas vient d'être affreusement assassiné. Par le signataire du message, Sherlock Holmes sait que, derrière cette affaire, se trouve son ennemi juré : le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique. Accompagné de son fidèle Watson, Holmes se précipite à Birlstone... Riche d'intrigues et d'action, La Vallée de la peur, où l'on voit Sherlock Holmes se mesurer avec Moriarty, adversaire en tous points à sa taille, est sans doute le meilleur roman de Conan Doyle.


Mon avis : 

Encore un autre livre sur Sherlock Holmes, comme quoi je serais incapable de m'en passer, je continue ma lançée sur les romans avant d'attaquer les nouvelles, j'ai hâte de voir ce que ça va donner.

Après plusieurs années de carrière dans son combat contre le crime, Sherlock Holmes semble avoir trouvé un adversaire à sa taille : le professeur James Moriarty, criminel génial, rusé et machiavélique, impossible à cerner. Un certain Douglas, de Birlstone Manor House et ayant vécu en Amérique dans ce qui est appellé 'la vallée de la peur', faisait parti d'un groupe proche du professeur et parvient à envoyer des messages codés à Sherlock Holmes, le renseignant sur le groupe et sur Moriarty lui-même. Mais voilà qu'un beau jour, alors que Holmes vient à peine de déchiffrer un des messages de Douglas, l'inspecteur McDonald l'interrompt pour lui apprendre l'affreux assassinat de Douglas. Sherlock Holmes, accompagné du docteur Watson et de l'inspecteur McDonald, décide de se rendre sur les lieux du crime...

Très bon livre, aussi bien que Le Signe des Quatre et Une Etude en Rouge. L'action et l'intrigue sont bien là, surtout que Sherlock Holmes se mesure au professeur Moriarty, un adversaire enfin à sa taille, bien qu'on ne le croise pas vraiment dans ce volume, mais il est mentionné et on sent son oeuvre derrière l'affaire dont Holmes s'occupe. J'ai beaucoup aimé, c'était vraiment interessant comme livre, Conan Doyle nous donne une introduction de Moriarty par rapport à l'aventure du Problème Final qui verra apparaître une confrontation Holmes/Moriarty !

On a du suspense du début à la fin, beaucoup de révélations auxquelles on ne s'attend pas du tout. Les seuls reproches que je peux faire sont : je trouve parfois le rôle de Watson effacé (oui mais ça, c'est parce que je suis fan de Watson. He need more love !) et aussi le fait que l'enquête touche à sa fin à la fin de la première partie et donc, on a le passé du personnage dans la deuxième partie (qu'on connaît déjà un peu) et ça ne m'a pas donné vraiment envie de lire la seconde partie, mais je l'ai fait, même si je me suis un peu ennuyée (faute d'Holmes, Watson ou d'enquêtes). Mais inconstestablement un bon livre !

Extrait : 

Il (Holmes) était bien trop absorbé par ses propres réflexions pour honorer mon reproche d'une réplique. Il n'avait pas touché à son petit déjeuner. Appuyé d'une main sur la table, il contemplait la feuille de papier qu'il venait de retirer de son enveloppe. Ensuite il prit l'enveloppe, l'exposa à la lumière et se mit à en étudier très attentivement l'extérieur et la patte.

Chapitre 1. L'avertissement.

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