Une étude en rouge - Sir Arthur Conan Doyle.
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Le signe des quatre. / Les aventures de Sherlock Holmes. / La vallée de la peur. / Le chien des Baskerville. / Souvenirs sur Sherlock Holmes. / Résurrection de Sherlock Holmes. / Le vampire du Sussex. / La pensionnaire voilée. / Son dernier coup d'archet. / Le monde perdu.
Lecture en ligne ici.
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Le signe des quatre. / Les aventures de Sherlock Holmes. / La vallée de la peur. / Le chien des Baskerville. / Souvenirs sur Sherlock Holmes. / Résurrection de Sherlock Holmes. / Le vampire du Sussex. / La pensionnaire voilée. / Son dernier coup d'archet. / Le monde perdu.
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Quatrième de couverture :
Au n° 3 de Lauriston Gardens près de Londres, dans une maison vide, un homme est trouvé mort. Assassiné ? Aucune blessure apparente ne permet de le dire, en dépit des taches de sang qui maculent la pièce. Sur le mur, griffonnée à la hâte, une inscription : " Rache ! ". Vengeance ! Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges de la Nevada, Jean Ferrier est exécuté par des mormons sanguinaires chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille, Lucie, est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien. Quel lien entre ces deux événements aussi insolites que tragiques ? Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dérouler. Une intrigue toute en subtilités où, pour la première fois, Watson découvre le maître...
Mon avis :
Je l'avais dit. Je l'ai fait. Après ma lecture du Chien des Baskerville, je ne me suis pas arrêtée là, j'ai voulu continuer de découvrir les aventures de Sherlock Holmes. En me documentant sur l'ordre des livres (bien qu'ils peuvent se lire séparément, je pense), j'ai choisi de lire cette fois-ci le premier livre, la toute première aventure : Une Etude en Rouge. Où le docteur Watson découvre le maître... l'excentrique mais futé Sherlock Holmes.
En 1888, un jeune médecin militaire nommé John H. Watson se voit retiré de ses fonctions pendant la guerre d'Afghanistan suite à de graves blessures. Rapatrié en Angleterre, il se remet de ses blessures en même temps que monte chez lui un ennui profond. N'ayant plus de famille et pas d'amis à Londres, Watson recherche un logement, si possible à partager avec un locataire. Mis au courant de sa situation, une connaissance de Watson, le jeune Stamfort, le met en relation avec une personne de l'hôpital où il travaille qui recherche un colocataire pour partager le bel appartement de Baker Street qu'il avait trouvé, un certain Sherlock Holmes. Stamfort prévient néanmoins Watson de l'excentricité de ce monsieur Holmes mais Watson décide de tenter l'expérience de vivre avec un personnage si singulier. Car ce Sherlock Holmes suscite beaucoup de curiosité de la part de Watson qui cherche à en apprendre plus sur ce mystérieux et étonnant personnage. Un jour enfin, Holmes lui apprend qu'il est détective privé, en relation avec Scotland Yard, et il invite même Watson à suivre avec lui son actuelle affaire concernant un meurtre où les seuls indices sont une alliance sur les lieux du crime et une inscription en allemand...
Cette aventure est peut-être moins bien que Le Chien des Baskerville, mais elle a le mérite d'être la première. J'ai bien aimé, ce livre a une bonne intrigue, l'enquête présentée était intéressante, moi qui d'habitude ne me fait pas une grande opinion du policier (autant dire, je découvre !), mais ce qui m'a le plus plu était l'installation du décors, des personnages... en effet, nous assistons en début de roman à THE big meeting : la rencontre entre Holmes et Watson, grâce à une connaissance commune, Stamfort, alors que l'un cherchait un logement et l'autre quelqu'un avec qui partager ce logement. J'ai adoré ce moment, ainsi que les autres où on les voit commençer à se connaître, à emménager ensemble, à se découvrir l'un l'autre. Watson qui est déjà intrigué face à son nouveau compagnon et qui cherche à en apprendre plus, il attise sa curiosité. C'était amusant à lire. Et Holmes qui, sans raison apparente, invite un jour Watson à l'accompagner durant une de ses enquêtes, marquant le début d'un duo combattant le crime et allant à la chasse aux indices, le début d'une longue amitié... le regard d'abord sceptique de Watson se transforme peu à peu dans une admiration qui flatte le détective.
Doyle nous offre une enquête très intéressante où, avec le peu d'indices, Holmes parviendra à trouver le coupable, j'ai beaucoup aimé sa logique, son intelligence, son sens de la déduction. Pendant toute la première partie du roman, l'histoire est consacrée à l'enquête, puis en seconde partie vient l'histoire du meurtrier, les raisons de son geste, partie peut-être moins intéressante surtout que Holmes n'y apparaît pas beaucoup, mais intéressant tout de même, quoiqu'un peu long, assez condensé sous toutes ces notes. Ce fut une rupture assez brutale cette séparation entre les deux parties du roman, à un moment on se demande si on est pas passé à une nouvelle histoire. C'est au lecteur de découvrir ce qui relie les deux intrigues ! C'était une démarche assez intéressante et originale, elle entretient le suspence.
On découvre aussi la logeuse, Mrs Hudson, qui en verra des vertes et des pas mûres, surtout avec Holmes. On découvre les inspecteurs Gregson et Lestrade incompétents et un peu gamins (entre eux deux) mais ils ont du potentiel, surtout Lestrade... bref, que de bons moments de lecture. Ce qui m'a juste déplu, ou bien alors destabilisée, c'est que la seconde partie du roman soit uniquement consacrée sur une partie de la vie du criminel, j'ai trouvé cette partie moins intéressante que l'autre. Enfin, ce n'est qu'un détail, puisque dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Holme est impressionnant ! Et, je l'affirme : Watson est bel et bien mon personnage favori <3
Extrait :
Les semaines se succédaient et je sentais ma curiosité devenir de jour en jour plus vive à l'endroit du but qu'il pouvait bien donner à son existence. (...) Quand bien même le lecteur devrait m'accuser d'avoir les instincts de curiosité d'une vieille portière, j'avouerai que cet homme, m'intriguait terriblement et que bien des fois j'ai essayé de percer le mystère dont il semblait vouloir s'entourer. Cependant avant de me juger trop sévèrement qu'on veuille bien se rappeler combien ma vie sans but était dépourvue de tout intérêt. Ma santé ne me permettait de sortir que par des temps exceptionnellement favorables et je ne possédais pas un ami à qui la pensée ait pu venir de passer quelques instants avec moi et de rompre ainsi la monotonie d'une existence qui me pesait tous les jours davantage. Aussi je saisis avidement cette occasion d'occuper la majeure partie de mon temps en cherchant à soulever les voiles mystérieux dont s'enveloppait mon compagnon.
Chapitre 2. Où l'on voit que la déduction peut devenir une vraie science.
Au n° 3 de Lauriston Gardens près de Londres, dans une maison vide, un homme est trouvé mort. Assassiné ? Aucune blessure apparente ne permet de le dire, en dépit des taches de sang qui maculent la pièce. Sur le mur, griffonnée à la hâte, une inscription : " Rache ! ". Vengeance ! Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges de la Nevada, Jean Ferrier est exécuté par des mormons sanguinaires chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille, Lucie, est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien. Quel lien entre ces deux événements aussi insolites que tragiques ? Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dérouler. Une intrigue toute en subtilités où, pour la première fois, Watson découvre le maître...
Mon avis :
Je l'avais dit. Je l'ai fait. Après ma lecture du Chien des Baskerville, je ne me suis pas arrêtée là, j'ai voulu continuer de découvrir les aventures de Sherlock Holmes. En me documentant sur l'ordre des livres (bien qu'ils peuvent se lire séparément, je pense), j'ai choisi de lire cette fois-ci le premier livre, la toute première aventure : Une Etude en Rouge. Où le docteur Watson découvre le maître... l'excentrique mais futé Sherlock Holmes.
En 1888, un jeune médecin militaire nommé John H. Watson se voit retiré de ses fonctions pendant la guerre d'Afghanistan suite à de graves blessures. Rapatrié en Angleterre, il se remet de ses blessures en même temps que monte chez lui un ennui profond. N'ayant plus de famille et pas d'amis à Londres, Watson recherche un logement, si possible à partager avec un locataire. Mis au courant de sa situation, une connaissance de Watson, le jeune Stamfort, le met en relation avec une personne de l'hôpital où il travaille qui recherche un colocataire pour partager le bel appartement de Baker Street qu'il avait trouvé, un certain Sherlock Holmes. Stamfort prévient néanmoins Watson de l'excentricité de ce monsieur Holmes mais Watson décide de tenter l'expérience de vivre avec un personnage si singulier. Car ce Sherlock Holmes suscite beaucoup de curiosité de la part de Watson qui cherche à en apprendre plus sur ce mystérieux et étonnant personnage. Un jour enfin, Holmes lui apprend qu'il est détective privé, en relation avec Scotland Yard, et il invite même Watson à suivre avec lui son actuelle affaire concernant un meurtre où les seuls indices sont une alliance sur les lieux du crime et une inscription en allemand...
Cette aventure est peut-être moins bien que Le Chien des Baskerville, mais elle a le mérite d'être la première. J'ai bien aimé, ce livre a une bonne intrigue, l'enquête présentée était intéressante, moi qui d'habitude ne me fait pas une grande opinion du policier (autant dire, je découvre !), mais ce qui m'a le plus plu était l'installation du décors, des personnages... en effet, nous assistons en début de roman à THE big meeting : la rencontre entre Holmes et Watson, grâce à une connaissance commune, Stamfort, alors que l'un cherchait un logement et l'autre quelqu'un avec qui partager ce logement. J'ai adoré ce moment, ainsi que les autres où on les voit commençer à se connaître, à emménager ensemble, à se découvrir l'un l'autre. Watson qui est déjà intrigué face à son nouveau compagnon et qui cherche à en apprendre plus, il attise sa curiosité. C'était amusant à lire. Et Holmes qui, sans raison apparente, invite un jour Watson à l'accompagner durant une de ses enquêtes, marquant le début d'un duo combattant le crime et allant à la chasse aux indices, le début d'une longue amitié... le regard d'abord sceptique de Watson se transforme peu à peu dans une admiration qui flatte le détective.
Doyle nous offre une enquête très intéressante où, avec le peu d'indices, Holmes parviendra à trouver le coupable, j'ai beaucoup aimé sa logique, son intelligence, son sens de la déduction. Pendant toute la première partie du roman, l'histoire est consacrée à l'enquête, puis en seconde partie vient l'histoire du meurtrier, les raisons de son geste, partie peut-être moins intéressante surtout que Holmes n'y apparaît pas beaucoup, mais intéressant tout de même, quoiqu'un peu long, assez condensé sous toutes ces notes. Ce fut une rupture assez brutale cette séparation entre les deux parties du roman, à un moment on se demande si on est pas passé à une nouvelle histoire. C'est au lecteur de découvrir ce qui relie les deux intrigues ! C'était une démarche assez intéressante et originale, elle entretient le suspence.
On découvre aussi la logeuse, Mrs Hudson, qui en verra des vertes et des pas mûres, surtout avec Holmes. On découvre les inspecteurs Gregson et Lestrade incompétents et un peu gamins (entre eux deux) mais ils ont du potentiel, surtout Lestrade... bref, que de bons moments de lecture. Ce qui m'a juste déplu, ou bien alors destabilisée, c'est que la seconde partie du roman soit uniquement consacrée sur une partie de la vie du criminel, j'ai trouvé cette partie moins intéressante que l'autre. Enfin, ce n'est qu'un détail, puisque dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Holme est impressionnant ! Et, je l'affirme : Watson est bel et bien mon personnage favori <3
Extrait :
Les semaines se succédaient et je sentais ma curiosité devenir de jour en jour plus vive à l'endroit du but qu'il pouvait bien donner à son existence. (...) Quand bien même le lecteur devrait m'accuser d'avoir les instincts de curiosité d'une vieille portière, j'avouerai que cet homme, m'intriguait terriblement et que bien des fois j'ai essayé de percer le mystère dont il semblait vouloir s'entourer. Cependant avant de me juger trop sévèrement qu'on veuille bien se rappeler combien ma vie sans but était dépourvue de tout intérêt. Ma santé ne me permettait de sortir que par des temps exceptionnellement favorables et je ne possédais pas un ami à qui la pensée ait pu venir de passer quelques instants avec moi et de rompre ainsi la monotonie d'une existence qui me pesait tous les jours davantage. Aussi je saisis avidement cette occasion d'occuper la majeure partie de mon temps en cherchant à soulever les voiles mystérieux dont s'enveloppait mon compagnon.
Chapitre 2. Où l'on voit que la déduction peut devenir une vraie science.