petitelunesbooks

« There is more treasure in books than in all the pirate’s loot on Treasure Island. »

Dimanche 14 décembre 2008 à 16:40

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/QuelAmourdEnfant.jpgQuel amour d'enfant ! - La comtesse de Ségur.

o0o

L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/img2698.jpg
Sophie Rostopchine (19 juillet 1799 - 9 février 1874), née Sofia Fedorovna Rostoptchina, plus communément appellée la comtesse de Ségur, est une femme de lettres française, d'origine russe. S'étant mise à l'écriture des romans très tard, elle en publia néanmoins beaucoup et elle est l'auteur des célèbres Malheurs de Sophie ou des Petites filles modèles, elle écrivit également des contes de fées et des récits moraux en plus de livres pour les enfants.

Lecture en ligne ici.

Pauvre Blaise.
François le bossu.
Les malheurs de Sophie.
Nouveaux contes de fées.
L'auberge de l'Ange Gardien.
Après la pluie, le beau temps.

Quatrième de couverture : 

Selon M. et Mme de Gerville, leur fille Giselle est sans conteste une enfant délicieuse, un amour d'enfant. Selon M. Tocambel, selon son oncle Pierre, ses tantes Noémi et Laurence, ses cousins Georges et Isabelle, selon Mme de Monclair ou Mlle Rondet, bref selon tous ceux qui ne sont pas ses parents, Giselle fait plutôt figure de calamité familiale. On se dit que Giselle ne sera jamais autrement que méchante... Jamais, vraiment ?


Mon avis : 

Je ne pouvais pas parler de blog littéraire sans parler une seule fois de la comtesse de Ségur ! C'est une auteur qu'on m'a fait découvrir quand j'étais petite, j'ai lu plusieurs livres de la comtesse étant enfant (l'un des rares livres que je me rappelle avoir lu étant enfant, quand j'étais gamine j'étais surtout cantonnée aux bandes-dessinées et peu de romans), c'est ma mère qui m'a fait découvrir cette auteur mythique, elle-même l'ayant découverte et lu grâce à sa propre mère. Les livres de la comtesse sont passés de mère en fille et c'était mon tour, je n'ai pas encore tout lu mais de ce que j'ai déjà lu, c'était de belles histoires qui ont berçé mon enfance et aujourd'hui je choisi de parler d'un des livres.

Monsieur et Madame de Gerville ont une petite fille de six ans nommée Giselle, et selon ses parents, elle est sans conteste un ange, une enfant absolument délicieuse, vraiment un amour d'enfant ! ... et selon son oncle, ses tantes, ses cousins et cousines, les amis de la famille et les autres, Giselle est plus une calamité familiale qu'autre chose, une vraie petite diablesse ! On se dit que Giselle ne changera jamais et qu'elle demeurera cette peste de petite fille accumulant les bêtises et les mensonges, mais qui sait ? Peut-être qu'avec l'aide de la famille et de ce charmant garçon nommé Julien, que Giselle pourrait avoir une chance de venir sur le droit chemin...

C'est un livre divertissant qui prête à réfléchir sur l'éducation des enfants, si la façon dont les parents se comportent avec leur enfant peut influençer le caractère de l'enfant. Ici Giselle est une vraie peste, elle ment, elle fait des bêtises, elle insulte, n'a aucun respect, elle joue la comédie... on la plaint et on la deteste, on a de la pitié pour elle parfois ou on compati avec la famille et les amis qui supportent tant bien que mal Giselle car ses bêtises manquent parfois de faire déchirer les relations familiales. Mais on s'amuse aussi des différents caractères des personnages, de la naïveté des parents. Et si l'histoire peut paraître un peu longue et lourde à force avec toutes les bêtises de Giselle, ça reste divertissant, ça offre des leçons de morale, ça nous fait réfléchir, Giselle a quand même un happy-end, elle parvient à nous surprendre agréablement.

Extrait :

Léontine embrassa son frère, quoiqu'elle fût contrariée de son jugement sur sa charmante fille et revint s'asseoir dans son fauteuil ; elle réfléchit quelques instants : petit à petit son visage s'assombrit.

'C'est triste, pensa-t-elle, de voir toute ma famille tomber sur ma pauvre Giselle ! Parce que, mon mari et moi, nous l'avons peut-être un peu gâtée dans sa petite enfance, on se figure qu'elle doit être insupportable... Pauvre ange ! Elle est si gentille !'

Chapitre 1. Giselle est un ange.

Mercredi 17 décembre 2008 à 15:54

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/ApreslaPluieleBeauTemps.jpgAprès la pluie, le beau temps - La Comtesse de Ségur.

o0o


Lecture en ligne ici.


Pauvre Blaise.
François le bossu.
Quel amour d'enfant !.
Les malheurs de Sophie.
Nouveaux contes de fées.
L'auberge de l'Ange Gardien.






Quatrième de couverture : 

Geneviève est un coeur d'or : chacun trouve grâce à ses yeux. Même le cousin Georges, qui l'entraîne dans bien des bêtises, même M. Dormère, son oncle, qui a la faiblesse de trouver que Georges est le plus parfait des garçons. Car les coeurs sont aveugles parfois...


Mon avis : 

Voici un nouveau billet sur un roman de la comtesse de Ségur, l'un de mes préférés malgrè quelques élèments clichés et prévisibles, c'était une agréable lecture, comme toujours. 

Geneviève Dormère est une fille avec un coeur d'or et dotée d'une incroyable gentilesse. Malheureusement, ses qualités ne touchent pas son cousin Georges, et son oncle Mr Dormère, père de Georges, chez qui elle vit depuis la mort de ses parents. Georges accumule les bêtises et les méchancetées, et laisse accuser sa cousine, proftant de l'amour aveugle que Mr Dormère lui voût. Et ce dernier punit toujours sa nièce, sourd à ses explications, et place son fils sur un pied d'estale. Heureusement que Geneviève peut encore compter sur Pégalie, sa bonne ; Jacques, son ami d'enfance ainsi que d'autres amis. Puis, un brin d'espoir survient lorsque le dernier lien des parents de Geneviève : leur ancien domestique nègre Rame, la retrouve et décide de rester aux côtés de sa 'petite maîtresse' et lorsque Mlle Primerose décide de prendre en charge l'éducation de Geneviève et de la défendre contre toutes les injustices qu'elle subit, faisant en sorte que ses malheurs ne durent pas. Ne dit-on pas qu'après la pluie vient le beau temps ?

Fidèle à elle-même, la comtesse nous offre une histoire mettant en scène des enfants, soit pourris gâtés soit délaissés par certaines figures adultes, l'enfant délaissé vit une vie misérable mais il a des amis puis il rencontre des personnes qui vont l'aider à se sortir de cette situation malheureuse, les gentils triomphent, les méchants finissent par avoir une vie malheureuse, ils sont punis ou finissent par se repentir. Il y a des méchants et des gentils, la bonté des gentils est récompensé et la méchanceté des malhonnêtes est punie, c'est assez manichéen, tout est blanc ou noir. Ca peut être lassant ou agaçant si on a pas l'habitude, c'est stéréotypé. Geneviève est un peu trop bonne et sage pour être vraie mais elle est très humaine et sensible, attachante, trop bonne même, c'est sa faiblesse, heureusement qu'il y a Jacques et Primerose qui sont un peu plus rancunier et qu'ils savent quand trop c'est trop. Enfin, rappellons que les livres de la comtesse de Ségur prennent place au XIXème siècle, et que ses livres étaient aussi destinés à l'éducation des jeunes filles, on devait leur apprendre à être bonnes, sages, polies, de parfaites futures femmes et maman, les livres de Ségur montraient l'exemple : il faut être bon, sage, gentil ; la méchanceté et la bêtise sont punies.

Néanmoins, on a des personnages attachants, une sorte d'ôde à l'amitié et à la solidarité, une leçon de morale sur l'éducation des enfants, la faiblesse des parents. On maudit Georges et la faiblesse du père à l'égard du fils. Certains personnages sont drôles (Mlle Primerose est assez comique), attachants. Et de plus, c'est facile à lire, mais je conseillerai plutôt aux enfants de plus de neuf ans au cas-où.

Extrait : 

Mademoiselle Primerose : Je parie que M. Dormère va faire comme toujours ; il lui dira à la doucette : "Mon Georges, tu as eu tort. Tu me fais de la peine, mon ami. Je t'aime tant, mon petit Georges. Sois sage à l'avenir ; ne recommence pas, mon chéri". Et voilà la seule réprimande qu'il aura. Et moi je veux le punir. Je veux vous emmener chez Mme de Saint-Aimar pour qu'il ne nous trouve pas. Dépêchons-nous ; marchons un peu rondement ; il ne pourra pas nous trouver ; il n'osera pas aller chez les Saint-Aimar ; il cherchera, il pestera, il sera furieux ; ce sera une juste et trop légère punition de son horrible conduite.

Jacques trouva l'idée excellente et doubla le pas tout en encourageant Geneviève, qui s'apitoyait sur Georges. Mlle Primerose, enchantée de son invention pour punir Georges, marchait aussi vite qu'elle pouvait, et se retournait souvent pour voir si elle ne l'apercevait pas. Bientôt ils furent hors de vue et ils ne tardèrent pas à arriver à Saint-Aimar, où ils furent reçus avec des cris de joie : les enfants étaient très contents de voir Jacques et Geneviève.


Chapitre XIV. Seconde sortie de Georges et de Jacques.

Mercredi 17 décembre 2008 à 16:36

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/CharlieetlaChocolaterie.jpgCharlie et la Chocolaterie - Roald Dahl.

o0o

L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/roald20dahl.jpg
Roald Dahl
, (13 septembre 1916 - 23 novembre 1990), était un écrivain gallois, auteur de romans et de nouvelles s'adressant aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Parmi ses oeuvres les plus connues, on peut citer Charlie et la chocolaterie, Matilda, James et la pêche géante, ou encore Sacrées sorcières...



Quatrième de couverture : 

Le métier de visseur de capuchons de tubes de dentifrice ne permettait pas à Mr Bucket de subvenir aux besoins de sa nombreuse famille : Mrs Bucket son épouse, grand-maman Joséphine et grand-papa Joe, grand-papa Georges et grand-maman Georgina. Sans oublier son fils Charlie dont le rêve le plus fou était de manger du chocolat ! Aussi, quelle ne fut pas l'émotion du jeune garçon en apprenant que Willy Wonka invitait cinq enfants à visiter sa merveilleuse chocolaterie, la plus célèbre du monde entier. Les cinq enfants qui découvriraient un ticket d'or caché dans cinq bâtons de chocolat...


Mon avis : 

C'est en visionnant le film tiré du livre que j'ai eu la révélation : non seulement, j'avais découvert le réalisateur producteur Tim Burton qui est sans doute un véritable génie dans le monde du cinéma, mais ce film m'a aussi permi de découvrir le monde merveilleux de Roald Dahl, cet auteur de littérature jeunesse que je en connaissais que de nom depuis le collège. Fascinée par le film, j'ai décidé de connaître le livre tiré du film et si le film est assez infidèle sur certains côtés, ça reste un excellent film... tiré d'un livre tout aussi excellent.

Résumons un peu l'histoire ! Charlie Bucket est un petit garçon de neuf ans, d'une famille pauvre et nombreuse comprenant ses parents et ses quatre grands-parents et lui-même. Il aime le chocolat plus que tout mais ne peut s'en offrir, manque d'argent, ce qui est difficile car dans la ville où il vit se trouve la très célèbre et étonnante chocolaterie de Willy Wonka pour qui Grand Papa Joe avait déjà travaillé. Justement, Willy Wonka permet un jour de faire visiter sa chocolaterie à cinq enfants et leurs parents, un jour de premier février, avec lui pour guide mais la condition étant celle de trouver un ticket d'or caché dans des emballages de barres chocolatées Wonka. Les quatre premiers enfants à avoir eu la chance de trouver un de ces tickets ne sont rien d'autres que des 'sales gamins pourris gâtés' pour reprendre les termes des grands-parents Bucket. Mais par chance, il se trouve que Charlie est celui qui trouve le dernier ticket d'or et c'est en compagnie de son grand-papa Joe que Charlie se rend à la chocolaterie Wonka, ce premier février. Une visite qui changera sans doute sa vie à jamais ! Seulement, il y a un 'mais' : dans l'usine, les enfants mal élévés seront punis par où ils auront péché...

Charlie et la chocolaterie est sans doute un grand classique dans la littérature jeunesse, mais un classique qui a vraiment mérité sa place dans le palmarès. Cette histoire se dévore littéralement (sans jeu de mot), c'est un vrai délice et on y passe un merveilleux moment de lecture, on s'y plonge avec plaisir et on le termine avec regret. C'est un excellent livre pour enfants qui peut tout aussi bien fasciner les plus grands. Une pure merveille. Les personnages sont attachants, en particulier Willy Wonka, chocolatier génial et loufoque. Il est adorable avec ses airs de gamin, il a juste l'esprit qu'il faut pour créer des confiseries de rêve. Une véritable usine utopique avec la cascade tout en chocolat, de l'herbe en sucre, des ouvriers comme des écureuils ou encore des Oompa-Loompas, des petits bohommes venus tout droit des jungles profondes, vénérant la graine de cacao, qui aiment rire... et chanter des chansons dès que l'occasion se présente (surtout quand un des enfants a des ennuis). C'est un fabuleux voyage qu'offre l'auteur dans une chocolaterie pas comme les autres.

Certes, ça peut paraître un peu caricatural avec les méchants enfants pourris gâtés qui sont punis à cause de leurs défauts, et le gentil et sage Charlie qui a sa fin heureuse, c'est assez moralisateur en fin de compte, rien d'étonnant à ce que ce soit un livre jeunesse, mais ça ne m'a pas bien gêné. Donc, personnages caricaturaux pour pas, les problèmes des protagonistes de l'histoire sont des problèmes qui peuvent toucher tout le monde, les rêves de Charlie doivent être ce à quoi rêvent les enfants je pense. Ce fabuleux voyage dans la chocolaterie fait rêver et rire (surtout les Oompa-Loompas). Et je pense que Willy Wonka doit sans doute être le personnage de l'histoire : drôle, divertissant, bien travaillé, il fait rêver avec toutes ses inventions et son usine merveilleuse : toutes ces descriptions sont féeriques, difficile de ne pas avoir une tablette de chocolat sous la main tout au long de la lecture ! Ce monde fantastique, utopique et féerique reste pour moi l'atout majeur du roman en plus du personnage de Willy Wonka : un génie un peu foufou et drôle.

Oui, c'est un livre de jeunesse, mais honnêtement, on ne s'en lasse jamais. On reste toujours un grand enfant parfois. En bref, c'est une histoire drôle, distrayante, originale, créative, avec une leçon de morale qui nous concerne tous. Les illustrations de Quentin Blake, qui plus est, rendent bien, je trouve, l'humeur et l'atmosphère du roman, ainsu que le ton de l'auteur.

Extrait : 

Charlie serrait très fort la vieille main noueuse de son grand-père. La tête lui tournait, tant il était ému. Tout ce qu'il venait de découvrir - La grande rivière de chocolat, la cascade, les grands tuyaux aspirateurs, les pelouses de confiserie, les Oompa-Loompas, le joli bâteau rose, et surtout Mr. Wonka lui-même - tout cela était si étonnant qu'il commença à se demander si d'autres surprises pouvaient encore l'attendre. Où allaient-ils maintenant ? Qu'allaient-ils voir ? Que se passerait-il dans la salle suivante ?

" Merveilleux, n'est-ce pas ? " dit grand-papa Joe à Charlie, en souriant.

Charlie lui rendit son sourire.


Chapitre 18. En descendant la rivière de chocolat.

Samedi 20 décembre 2008 à 17:33

 







Quatrième de couverture :

À la suite d'une chute, François est devenu bossu. Depuis, tout le monde se moque de lui et le pauvre garçon n'a plus d'amis. Un jour, il rencontre la petite Christine des Ormes : négligée par ses parents, maltraitée par sa bonne, la fillette connaît elle aussi la souffrance. Ensemble, les deux enfants se consolent de leur malheur : ils deviennent inséparables. Mais voilà que l'odieuse Mme des Ormes décide de quitter la campagne pour s'installer à Paris. Aura-t-elle la cruauté d'éloigner Christine de son cher petit bossu ?


Mon avis : 

Je continue à vous présenter des livres de la comtesse, je risque de le faire souvent d'ailleurs, c'est une auteur que j'affectionne beaucoup. Aujourd'hui, je reviens avec l'un de mes livres préférés de la comtesse de Ségur.

Christine des Ormes est une petite fille qui n'a pas une vie facile avec une mère occupée par ses toilettes et la vie mondaine qui la laisse aux mauvais soins de sa bonne Mina qui la délaisse souvent, et si son père a quelques éclairs de tendresse envers sa fille, il est un homme faible qui se plie souvent à sa femme. Heureusement pour Christine qu'il lui reste l'amitié et l'affection chaleureuse de ses cousins, Gabrielle et Bernard, c'est d'ailleurs chez ces derniers que Christine rencontre Mr de Nancé qui est très paternel avec elle, et son fils François devenu bossu suite à une chute, qui lui-aussi n'a pas eu une vie facile, souvent rejeté par les autres à cause de sa bosse. Devenant très vite amie avec François et son père, Christine rencontrera aussi Paolo qui se propose de devenir son instructeur et ami dévoué. Ensemble, les deux enfants se consolent de leur malheur et deviennent inséparables, mais Mme des Ormes, désirant une vie plus mondaine à Paris, désire quitter la campagne pour aller s'installer à la capitale...

C'est un bon roman, bien que souvent jugé comme l'un des plus noirs de la comtesse car [ de nombreux événements dramatiques ponctuent la narration que beaucoup d'adultes jugent trop durs pour de jeunes lecteurs : le sort du jeune Maurice, le persécuteur de François ] . Comme bon nombre des romans de la comtesse, celui-ci est consacré à une critique de l'éducation, opposant d'un côté les enfants trop gâtés, délaissés ou maltraités aux enfants qui grandissent dans un milieu qui sait faire la part de l'affection et de la fermeté. Je dois avouer que les ouvrages de la comtesse m'ont bien aidé quand on a abordé la morale en philosophie ! Sinon, je dirais en somme que c'est un bon livre, touchant, moralisateur (avec le terme repris : l'apparence n'est rien). Ce livre est facile à lire. Mr de Nancé est le père qu'on voudrait tous avoir, une figure paternelle douce et chaleureuse, rassurante, forte. L'amitié entre François et Christine est adorable, si forte que... mais je vais me taire là-dessus ;) bien que le happy-end soit appréçiable, j'ai trouvé trop cliché le fait que [ François, devenu jeune homme, ait subi une opération chirurgicale pour se voir enlever sa bosse, certes c'est heureux pour lui mais ça aurait tout été bien que lui et Christine se marient malgrè la difformité du mari, ainsi ça renforçerait l'adage que les apparences ne sont rien, la vraie beauté vient du coeur. ] malgrè tout, j'ai beaucoup aimé ce roman plein de tendresse, d'amitiés, de leçons de vies et de morales, très abordable, fluide, agréable à lire.

Extrait : 

Enfin, Mme des Ormes fit son apparition au salon dans une toilette resplendissante qui surprit toute la société, elle provoqua les compliments, fit remarquer ses beaux bras (trop courts pour sa taille), sa peau blanche (blafarde et épaisse), sa taille parfaite (grâce à une épaule et à un côté rembourré), ses beaux cheveux (crépus et d'un noir indécis). Mr et Mme de Cémiane souffraient du ridicule qu'elle se donnait ; les autres s'en amusaient et s'extasiaient sur les beautés qu'elle leur signalait et qu'ils n'auraient pas aperçues sans son aide.
 
Chapitre V. Attaque et défense.

Mardi 23 décembre 2008 à 13:58

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LePetitNicolas.jpgLe Petit Nicolas - Sempé & Goscinny.

o0o



Le petit Nicolas voyage.
Le petit Nicolas : c'est Noël !.
Les vacances du petit Nicolas.











Les auteurs :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/PetitNicolasgoscinnySempe200.jpg

Jean-Jacques Sempé
, dit Sempé, est un illustrateur français né en 1932. Il est notamment l'illustrateur de la série Le Petit Nicolas et a sû imposer son style et son ton. Ses dessins font circuler l'air du temps.

René Goscinny, (14 août 1926 - 5 novembre 1977), fut un écrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français. Il est mondialement connu pour les albums d'Astérix (avec Albert Uderzo) et de Lucky Luke (avec Morris) en tant que scénariste. Il est aussi l'un des auteurs français les plus lus au monde.


Quatrième de couverture :  

Mon premier a un papa qui lui achète tout ce qu'il veut. Mon deuxième est le chouchou de la maîtresse. Mon troisième est le plus fort de la classe. Le papa de mon quatrième est agent de police. Mon cinquième est le dernier de la classe. Mon sixième qui est très gros aime manger. Mon tout est la plus chouette bande de copains qui ait existé : Geoffroy, Agnan, Eudes, Rufus, Clotaire, Maixent, Alceste, Joachim... et le petit Nicolas !


http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Illustrations/lepetitnicolas1.jpg


Mon
avis :
 


Hiiiiiii, attention, souvenirs de sixième !!

J'ai découvert ces livres grâce à ma professeur de français que j'ai eu en sixième, on devait lire et étudier le livre Le petit Nicolas, et comme j'avais accroché, je me suis procuré les autres livres. En fait, les histoires mettent en scène un petit garçon, Nicolas, dans un environnement urbain pendant les années 1950, où se mêlent l'humour et la tendresse de l'enfance. Le personnage, identifié par les illustrations de Sempé, nous livre ses pensées intimes grâce à un langage d'enfant créé par Goscinny (qu'est-ce que je le regrette, j'aime beaucoup son humour, ses jeux de mots... rappellez-vous, il a fait équipe avec Uderzo pour les BD d'Astérix.)

Les récits de ses aventures sont pleines de surprise, d'humour, accentué par le nombre de bêtises que lui et sa petite bande de copains déclenchent en permanence ! On pourrait croire que le petit Nicolas est a priori un livre pour jeunes mais je dois avouer que les adultes peuvent aussi goûter à l'humour de Goscinny que leurs enfants. Goscinny était un homme vraiment formidable, je suis ravie de retrouver son humour et sa plume. Je suis curieuse de voir l'interprétation cinématographique des aventures du petit Nicolas, j'espère que les scénaristes ne décevront pas les fans !


Extrait : 

On était en classe, en train de faire un problème d'arithmétique très difficile, où ça parlait d'un fermier qui vendait des tas d'oeufs et des pommes, et puis Rufus a levé la main.
-Oui, Rufus ? a dit la maîtresse.
- Je peux sortir, mademoiselle ? a demandé Rufus ; je suis malade.
La maîtresse a dit à Rufus de venir jusqu'à son bureau ; elle l'a regardé, elle lui a mis la main sur le front et elle lui a dit :
- Mais c'est vrai que tu n'as pas l'air bien. Tu peux sortir ; va à l'infirmerie et dis-leur qu'ils s'occupent de toi.
Et Rufus est parti tout content, sans finir son problème. Alors, Clotaire a levé la main et la maîtresse lui a donné à conjuger le verbe : "Je ne dois pas faire semblant d'être malade, pour essayer d'avoir une excuse afin d'être dispensé de faire mon problème d'arithmétique.". A tous les temps et à tous les modes.


Le petit Nicolas et les copains. Rufus est malade.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast