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« There is more treasure in books than in all the pirate’s loot on Treasure Island. »

Vendredi 1er mai 2009 à 17:53

 
Quatrième de couverture : 

Les Aventures de Sherlock Holmes est un recueil de nouvelles policières écrit par Sir Arthur Conan Doyle et mettant en scène son célèbre détective privé. Le livre original a été illustré par Sidney Paget. Ce sont les premières aventures de Sherlock Holmes. Elles ont été publiées originellement dans Strand Magazine entre juillet 1891 et juin 1892. Le recueil a été publié en Angleterre le 14 octobre 1892 par l'éditeur George Newnes Ldt. Le tirage initial a été de 14 500 exemplaires.

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Un Scandale en Bohême : Le roi de Bohême a l'intention de se marier, seulement son ancienne maîtresse la cantatrice Irène Adler possède une photographie compromettante sur laquelle elle figure avec le souverain. Si jamais elle décide de rendre cette photographie publique, le mariage sera rompu et l'honneur du roi souillé. Il charge donc Sherlock Holmes de la récupérer... mais ce n'est pas facile, car Irène Adler, La Femme, se révèle avoir un esprit aussi brillant que celui de Holmes... Lecture en ligne indisponible en français, mais disponible en anglais : cliquez sur le titre pour la retrouver.

Les Hommes Roux : La ligue des rouquins, cette organisation philanthropique qui a engagé Jabez Wilson pour recopier l'Encyclopedia Britannica, se retrouve dissoute sans raison au bout de huit semaines. Décontenancé, Wilson se rend en consultation chez Sherlock Holmes...

Une Affaire d'Identité: Contre l'avis de son beau-père, Mary Sutherland se rend à un bal origanisé par la société de son beau-père et y rencontre un charmant jeune homme qui deviendra très vite son prétendent. Seulement, le beau prétendent vient à disparaître alors qu'il allait se marier avec Mary, celle-ci demande donc de l'aide au célèbre détective...

Le Mystère de la Vallée de Boscombe : Durant l'année 1888, Sherlock Holmes et le docteur Watson sont dépéchés au Val Boscombe afin d'enquêter sur la mort de Charles McCarthy. L'inspecteur Lestrade, de Scotland Yard, est persuadé que celui-ci a été tué par son fils James, tant les preuves contre lui sont accablantes. Cependant, Holmes n'est pas convaincu par l'enquête de Lestrade et parvient à une conclusion différente...

Les Cinq Pépins d'Orange : John Openshaw se rend au domicile de Sherlock Holmes afin de lui exposer les faits étranges entourant la mort de son père, et de son oncle Elias. Ce dernier ayant reçu une lettre contenant cinq pépins d'orange et qui mourut peu de temps après, par noyade. Lorsque le père de John Openshaw prit la propriété de l'oncle, il reçu la même lettre que le défunt avec une note étrange. Deux jours plus tard, il mourut suite à une chute. Confus et désespéré, John Openshaw s'adresse à Sherlock Holmes avant que le détective ne découvre que celui-ci ne s'était noyé, peu de temps après...

L'Homme à la Lèvre Tordue : Une nuit de l'année 1889, Madame de Saint Clair se rendit chez Mary Watson, désespérée car son mari n'est plus revenu au domicile conjugal depuis deux jours. Le docteur Watson finit par le retrouver dans une fumerie d'opium où il croisera son ami Sherlock Holmes, en pleine enquête, cherchant des informations qui le conduira vers un mendiant... le docteur Watson accepte de le suivre dans cette drôle d'aventure...

L'Escarboucle Bleue : Afin de lui présenter ses voeux, Watson se rend chez son ami Holmes le surlendemain de Noël. Celui-ci lui est vite contacté par le commissionnaire Peterson, qui a retrouvé dans la rue un chapeau et une oie dans le gosier de laquelle il a trouvé une escarboucle. Holmes et Watson se lancent à travers la ville pour retrouver le propriétaire du chapeau et de retrouver le vrai voleur de la pierre précieuse...

La Bande Tâchetée : La jeune Helen Stoner consulte Sherlock Holmes à propos d'évènements étranges ayant eu lieu dans son château. Sa soeur jumelle a trouvé la mort peu avant son mariage dans des circonstances mystérieuses auxquelles leur beau-père, le Dr. Roylott, ne semble pas étranger. Helen, dont le propre mariage est proche, se voit obligée par son beau-père d'occuper la chambre et le lit dans laquelle sa soeur a trouvé la mort. Holmes et Watson passent une nuit au château pour élucider ce problème...

Le Pouce de l'Ingénieur : Le jeune Victor Hatherley, ingénieur en hydraulique, arrive la main en sang et le pouce sectionné chez le Dr. Watson. Celui ci panse sa plaie et ils se rendent ensemble chez Holmes, qui tente se résoudre une affaire passablement étrange : Hatherley raconte qu'il a été engagé par un client, le colonel Lysander Stark, pour faire examiner une presse hydraulique défaillante. Curieusement, le rendez-vous a lieu en pleine nuit dans un endroit tenu secret. Le colonel explique que la presse est utilisée pour comprimer de la terre à foulon, et exige une discrétion absolue. Après un examen rapide du matériel, le jeune Hatherley comprend qu'on lui a menti et exige de connaître la véritable nature du l'activité du colonel...

L'Aristocrate Célibataire: Hatty Doran, fille d'un millionnaire américain, disparaît peu après son mariage avec Lord Robert St Simon, peu après qu'un étranger ait ramassé son bouquet de fleur. Lors Robert St Simon s'adresse donc à Sherlock Holmes. Plus tard, Scotland Yard retrouve la robe de mariée d'Hatty Doran dans une rivière... meurtre ? enlévement ? Où est-ce qu'Hatty est bel et bien en vie et en sécurité ?

Le Diadème de Beryls : Sherlock Holmes est contacté par un banquier dont le fils vient d'être arrêté pour le vol de trois pierres d'une pièce de joaillerie laissée chez un prêteur sur gage. Examinant le lieu du forfait, le détective va très vite orienter ses recherches dans une autre direction...

Les Hêtres Dorées: Plus une seule enquête n'est arrivée à Sherlock Holmes qui, "désespéré", finit par accepter la visite de la jeune Violet Hunter au sujet d'une situation de gouvernate qui lui est offerte. Watson tente de rassurer Holmes en avançant que cette affaire pourrait être plus interessante qu'il n'y parraît. Et le bon docteur avait raison : en effet, Violet Hunter est intriguée par le salaire considérable de 120 livres sterling qui lui est offert, à condition qu'elle coupe ses cheveux, qu'elle porte longs. Elle accepte néanmoins le poste, puis, après quelque temps, recontacte Holmes et lui révèle les étranges exigeances de la famille qui l'a engagé et les récents évènements qui sont survenus et qui surprennent la jeune femme...

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Mon avis : 

A la différence des autres oeuvres de Conan Doyle dont j'ai fait l'article sur ce blog, ce n'est pas un roman mais un recueil de nouvelles tout aussi sympathiques et agréables à lire. Après avoir lu les romans, je m'attaque aux nouvelles, et c'est toujours aussi satisfaisant. L'auteur a beaucoup d'imagination, son style est toujours très appréciable, simple, fluide, c'est un plaisir que de suivre les aventures du détective anglais amateur de cocaïne à travers les yeux du docteur Watson.

Sherlock Holmes étonne, surprend, fait rire, c'est un personnage complexe, intelligent, spécial, arrogant parfois, froid, imbu de sa personne de temps en temps mais on l'aime ! Surtout qu'il lui arrive d'avoir quelques moments rares d'affection, surtout envers Watson (avec comme exemple THE phrase mythique : 'Je suis perdu sans mon Boswell'), j'aime surtout ces moments d'amitié entre Holmes et Watson, parfois j'aimerais qu'elle soit plus développée mais bon, on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut.

J'ai adoré cette lecture, ces nouvelles étaient un régal et certaines m'ont surprises par son résultat, c'était un bon recueil, j'ai bien aimé même si étrangement j'ai moins aimé Un scandale en Bohême avec LA femme alias Irène Adler, qui est pourtant une nouvelle connue, là où Holmes trouve un égal en la personne... d'une femme ! Mais j'ai d'autres que j'ai préféré comme Les hêtres-dorés (ha ! je m'en doutais de ce que la famille tramait ^.^), L'aristocrate célibataire (et cette nouvelle me rapporte de sacrés souvenirs, j'ai lu Sherlock Holmes pour la première fois avec cette nouvelle en sixième, je l'ai étudié en français), L'homme à la lèvre tordue et La ligue des rouquins. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas aimé les autres non, elles étaient toutes bien et nous ont permis d'en savoir plus sur Holmes, Watson et autres. Certaines se situent à l'époque où Watson était encore célibataire et cohabitait toujours avec Holmes à Baker Street, d'autres se déroulent après le mariage de Watson avec Mary Morstan rencontrée dans Le signe des quatre. En tout cas, c'est une lecture très intéressante !

Extrait : 

Je sais, mon cher Watson, que vous partagez mon amour pour tout ce qui est bizarre et hors des conventions ou de la banalité de la routine quotidienne. Vous avez montré votre goût pour ces choses par l'enthousiasme qui vous a poussé à tenir la chronique et, si vous me le permettez, à embellir quelque peu tant de mes petites aventures.

La ligue des Rouquins.

Mercredi 13 mai 2009 à 13:48

 









Quatrième de couverture :
 

Par le plus grand des hasards, Hercule Poirot se trouve dans la voiture de l'Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l'Europe, où un crime féroce a été commis. Une des plus difficiles et des plus délicates enquêtes commence pour le fameux détective belge. Autour de ce cadavre, trop de suspects, trop d'alibis.


Mon avis : 

Je retente un policier d'Agatha Christie, cette fois-ci avec un autre roman célèbre de la dame, Le crime de l'Orient-Express. Avec ce roman, je continue doucement mais sûrement ma découverte des oeuvres d'Agatha Christie, la reine du crime, et cette fois-ci, je fais la connaissance de son détective à moustache belge, j'ai nommé Hercule Poirot.

Hercule Poirot, célèbre et talentueux détective belge, rentre tout juste de mission et compte prendre quelques jours de repos à Istanbul. Mais voilà qu'il est rappellé d'urgence à Londres, il doit prendre le train de l'Orient-Express qui doit être normalement vide à cette époque de l'année berçée par la saison hivernale. pourtant, le train est bondé comme si tous les voyageurs s'étaient donnés rendez-vous, et Hercule Poirot doit sa place dans le train grâce au directeur de compagnie. La première journée à bord du train se déroule normalement, mais hélas, la première nuit voit venir avec elle l'assassinat d'un homme dans son compartiment. Au matin, le train est immobilisé par la masse de neige qui bloque le passage, l'assassin n'a donc pas pû quitter le train. Poussé par une connaissance, Hercule Poirot mène l'enquête, les pistes ne manquent pas mais il y a trop de suspects et trop d'alibis...

Si ma préférance va à Dix petits nègres, ce roman était très bon, un incontournable où l'auteur sait nous garder en haleine pendant tout le livre et on ne peut s'empêcher de suivre l'enquête avec Hercule Poirot, avec attention. On retrouve ce même suspence, assassin improbable, crime commis dans un lieu enfermé propice à un meurtre... et toujours ces personnages présentés en même temps qu'on a du mal à mémoriser au début ce qui donne une impression de lenteur ! on a toute une panoplie de personnages qui arrivent à peu près tous en même temps au début et il est difficile de tous les mémoriser. Néanmoins, la grande force de ce roman est le contexte particulier du huis-clos, le meurtre qui se produit dans un endroit fermé au monde extérieur où personne ne peut en pénétrer ou en sortir, ici l'Orient-Express des années 1930, lieu mythique ! Ajoutez à cela ce train arrêté au milieu de nulle part, coincé par la neige pendant des heures, voire des jours. Le meurtrier ne peut quitter le lieu où le crime a été commis et l'enquête se déroule aussi dans le train où elle trouvera son résultat final. Impossible de découvrir le coupable immédiatement, on découvre tout en même temps que Poirot. Qui est l'assassin ? Comment a-t-il procédé ? Quel est son 'alibi' ? Risque-t-il de recommençer ? Que de questions et de suspence...

Je parlais de la panoplie de personnages, ils arrivent tous immédiatement en grand nombre et il est souvent difficile de se souvenir de qui est qui et qui fait quoi, ce qui rend les premiers chapitres assez délicats et c'est ce même problème que j'ai déjà rencontré dans Dix petits nègres, difficile dans un premier temps de se familiariser avec ces protagonistes différents. Mais l'auteur jongle avec ces différentes figures et finit par nous révéler certaines choses sur eux petit à petit, leur histoire, leurs secrets mais jamais je n'ai réussi à m'attacher à eux. C'est assez scientifique dans leur histoire et leurs secrets et il y a peu de place pour le côté sentimental. Dommage.

Mais l'enquête est très bien menée, l'auteur nous tient en haleine jusqu'au boût, ce n'est qu'au boût des derniers chapitres qu'on commençe à y voir clair, à découvrir la solution que Poirot avait découvert dès le début. L'auteur joue avec les lecteurs, les fait patienter jusqu'à la fin. La plume/traduction est aussi un bon point, ça se lit bien, il y a un côté scientifique dans le récit qui rend l'histoire intéressante, on se place parfaitement dans la peau du détective, on sait tout ce que l'enquêteur sait, on découvre en même temps que lui. C'est une enigme diabolique qui se met lentement en place, ce qui nous donne tout le temps de nous imprégner de l'atmosphère du roman. Chaque élèment est d'une importance cruciale, Poirot excelle dans l'analyse des comportements et des psychologies des personnages, juste parfait.

Malgrè les petites deceptions donc et que je préfère largement Dix petits nègres, Le crime de l'Orient-Express est incontestablement un bon polar très plaisant à découvrir. Pour de tels polars de la reine du crime, cela ne me gêne qu'à moitier de 'tromper' Sherlock Holmes et Conan Doyle.

Extrait : 

L'expression de M. Bouc lui parut significative. De toute évidence, il s'agissait d'une affaire grave.
- Que se passe-t-il ? demanda Poirot.
- Bien des choses. D'abord cette neige... cet arrêt... et...
Il fit une pause. Le conducteur du wagon-lit poussa un soupir.
- Eh bien... et après ?
- Un voyageur a été assassiné cette nuit, acheva M. Bouc.

Chapitre V. Le crime.

Samedi 17 octobre 2009 à 16:45

Quatrième de couverture : 

Que fait Sherlock Holmes toute la journée ? Il déduit et, de déduction en déduction, il découvre pourquoi les moutons boitent quand les chevaux de course disparaissent, pourquoi un homme en fait chanter un autre, et pourquoi le colonel Barclay s'effondre mort, dans son salon. C'est très clair, "élémentaire, mon cher Watson" ! Et onze énigmes deviennent de simples histoires d'amour, de vengeance et de mort. Dans ce volume de la série des Sherlock Holmes, le célèbre détective anglais affronte un adversaire aussi intelligent que lui, le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique. Le duel aura lieu dans les montagnes Suisses...

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Flamme d'Argent : Flamme d'Argent est un cheval de course appartenant au colonel Ross. Un jour, l'entraîneur du cheval est retrouvé mort. Sherlock Holmes et le docteur Watson se rendent donc dans le Wessex pour enquêter, à la demande du colonel Ross. Il s'avère que l'entraîner décédé menait une double vie... qui a causé sa perte...

La Figure Jaune : M. Grant Munro est désespéré par l'étrange comportement de sa femme : après lui avoir demandé de l'argent, elle se lève en pleine nuit pour se rendre chez les nouveaux voisins. Son inquiètude s'accroit lorsqu'il aperçoit un visage jaune en train de l'épier par une des fenêtres de la maison des dits-voisins. Sa femme refusant de s'expliquer, Grant Munro décide de demander conseil au détective Holmes...

L'employé de l'agent de change : Peu après son mariage, Watson reçoit subitement la visite de Holmes le priant de venir le rejoindre pour un voyage à Birmingham où une affaire les attendent. C'est l'histoire de Hall Pycroft qui, après avoir trouvé un nouveau travail, se retrouve dans une étrange situation...

Le Gloria Scott : Cette enquête se situe durant la jeunesse de Holmes, quand il étudiait encore au collège et qu'il avait fait connaissance avec son premier et unique ami à l'époque : Victor Trévor.  Un jour qu'il était invité à manger chez son ami, le don de déduction de Holmes étonne le père Trévor, mais Holmes aborde un sujet délicat qui rend inconfortable le père qui invente une excuse qui ne convainc pas Holmes. Il finit par prendre congé mais l'histoire ne s'arrête pas là...

Le Rituel des Musgrave : Sherlock Holmes raconte à son vieil ami Watson une enquête qu'il avait résolu avant leur rencontre : une connaissance de l'université, Reginald Musgrave, vient le voir après la disparition de deux de ses domestiques. Cette disparition remonte après que l'un d'entre eux ait secrètement lu un document de la famille : le rite des Musgrave, qui date du 17éme siècle...

Les Propriétaires de Reigate : Une vieille connaissance de Watson, qu'il avait soigné quand ils étaient en service en Afghanistan, l'invite lui et son compagnon Holmes, à passer quelques jours chez lui. La demeure du Colonel Hayter, où il s'est produit un vol dans les environs, puis quelques jours plus tard, un meurtre. Un seul indice : un bout de papier déchiré trouvé dans la main de la victime...

L'Homme Tordu : Sherlock Holmes invite son ami le docteur Watson sur une enquête qu'il travaille et qui concerne le meurtre violent du colonel James Barclay, et dont sa femme est la première suspecte. Or, ils étaient l'image du couple idéal. Mais le mari semblait bien plus attaché à sa femme qu'elle ne l'était, et que le pauvre colonel était parfois conduit à quelques depressions sans raison apparente...

Le Pensionnaire en Traitement : Le docteur Percy Trevelyan apporte à Holmes un problème particulier : ayant été un brillant étudiant mais pourtant un homme pauvre, il fut participant d'un arrangement plutôt inhabituel où un homme nommé Blessington loge Trevelyan dans un coin prestigieux, et lui paye ses dépenses. En retour, il lui demande trois quart du gagne pain du docteur. Tout se passe bien jusqu'à ce que quelque chose n'arrive à Blessington...

L'Interprète Grec : Dans cette aventure, Watson rencontre le frère aîné de Sherlock Holmes : Mycroft Holmes. Justement, celui-ci a une affaire pour son frère : M. Melas, un interprète grec, lui a raconté une étrange expérience...

Le Traité Naval : Le docteur Watson reçoit une lettre d'un ancien camarade de classe qui demande l'aide de Holmes : un important traité naval a été volé de son bureau. Lorsque Watson présente la lettre à son ami, il découvre que ce n'est pas l'écriture du vieil ami de Watson, mais bien celle d'une femme...

Le Dernier Problème : Les temps sont sombres pour Sherlock Holmes qui a dû éviter la mort à plusieurs reprises après que le professeur Moriarty, génie du mal, lui ai rendu visite à Baker Street. En effet, depuis plusieurs mois déjà, Holmes a réussit à contre-carrer les plans de son rival qui est bien décidé à se débarasser de Holmes. Celui-ci s'envole en Suisse avec Watson, où aura lieu une confrontation entre le détective et le professeur... un duel mortel, Watson l'apprendra dans de tristes circonstances...

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Mon avis : 

Ceci est un recueil et non un roman policier, mais ça ne gâche pas la lecture. J'ai beaucoup appréçié ma lecture, et les enquêtes que nous propose Conan Doyle. Sherlock Holmes se révèle, au fur et à mesure des nouvelles, un détective épatant à qui rien n'échappe. Personnellement, si je me retrouvais devant lui, je lui avouerais tout ! C'était donc 11 nouvelles toutes sympathiques les unes les autres, pas un seul moment d'ennui. Surtout que l'on rencontre Mycroft Holmes, grand frère du célèbre détective, et le professeur Moriarty, génie du mal qui prouve être un adversaire digne de Holmes. J'ai également aimé les moments d'amitié entre Holmes et Watson, amitié que j'aurais aimé voir plus développée mais bon, Conan Doyle se penche plus sur les enquêtes. J'ai aimé, en somme, même si l'affaire du Dernier problème fut celle que j'ai lu le moins... ceux qui s'y connaissent devraient savoir de quoi je parle ;)

Extrait :  

Holmes me conduisit dans un salon plus petit, m'y laissa une minute et revint accompagné d'un homme qui, je le savais, ne pouvait être que son frère.
Mycroft Holmes était bien plus large, bien plus fort que Sherlock. Sa corpulence ne pouvait guère passer inaperçue. Mais sa figure, quoique massive, avait gardé quelque chose de m'acuité d'expression qui caractérisait celle de son frère. Ses yeux avaient la couleur grise de l'eau, et pourtant le regard était pénétrant, profond, plein d'une vivacité d'introspection que je n'avais vu que chez Sherlock quand il exerçait à fond ses talents.

L'Interprète Grec.

Mercredi 21 octobre 2009 à 22:42

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/ResurrectiondeSH.jpgRésurrection de Sherlock Holmes - Sir Arthur Conan Doyle.

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Une étude en rouge. / Le signe des quatre. / Les aventures de Sherlock Holmes. / La vallée de la peur. / Le chien des Baskerville. / Souvenirs sur Sherlock Holmes. / Le vampire du Sussex. / La pensionnaire voilée. / Son dernier coup d'archet. / Le monde perdu.
 


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Quatrième de couverture :
 

Choisies parmi les enquêtes les plus remarquables de Sherlock Holmes par le fidèle Watson qui a été personnellement mêlé à la plupart d'entre elles, voici treize « affaires » captivantes qui mettent en lumière les facultés étonnantes du célèbre détective : La Maison vide, L'Entrepreneur de Norwood, Les Hommes dansants, La Cycliste solitaire, L'École du prieuré, Peter le noir, Charles-Auguste Milverton, Les Six Napoléons, Les Trois Étudiants, Le Pince-nez en or, Un trois-quarts a été perdu !, Le Manoir de l'abbaye, La Deuxième Tache.

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La maison vide : Trois ans après la tragédie de Reichenbach, Sherlock Holmes réapparaît à Londres, surprenant beaucoup de monde face à cette résurrection, et en particulier son ami John Watson. Mais le temps n'est pas encore aux retrouvailles puisque Holmes, entraînant Watson avec lui, va tenter son ultime chance de capturer le bras droit de feu professeur Moriarty : le colonel Moran, bien décidé à se venger du meurtre du professeur...

L'entrepreneur de Norwood : John Hector McFarlan est un jeune avocat, accusé d'avoir assassiné l'un de ses clients. Il demande de l'aide à Holmes, avant que l'inspecteur Lestrade n'intervienne et ordonne son arrestation. Il se dit innocent, et n'avoir appris la mort de son client que dans les journaux, et pourtant, les évidences contre lui sont frappantes...

Les hommes dansants : M. Hilton Cubitt fait appel à Sherlock Holmes, inquiet du comportement de sa jeune épouse, Elsie, qu'il a connu en Amérique. Mariés depuis un an à peine, elle lui a fait juré de ne pas lui poser de question sur son passé, en tant que gentlemen, Cubitt accepte. Mais voilà que depuis quelques temps, Elsie brûle une lettre qu'elle reçoit des Etats Unis sans l'avoir lue, et devient sincèrement bouleversée quand elle voit d'étranges petits gribouillages d'aspect enfantin représentant des petits bonhommes fait à la craie, apparaissant un peu partout dans la propriété Cubitt. Holmes découvre vite qu'il s'agirait d'un code secret qu'il parvient à déchiffrer rapidement, mais voilà qu'apparaissent d'affreuses nouvelles assombrissant l'enquête...

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La cycliste solitaire : Miss Violet Smith se voit offrir un travail en tant que professeur de musique d'une fille d'une de ses connaissances : Mr. Carruthers. Tout se passe bien jusqu'à ce que l'ami de Carruthers : Mr. Woodley vienne s'installer dans la demeure pendant une semaine et qu'il ne fasse des avances à Violet. Sauvée par son hote, Woodley fuit mais elle cherche les conseils de Holmes depuis qu'un étrange personnage ne la suive dès qu'elle voyage sur sa bicyclette...

L'école du Prieuré : Sherlock Holmes reçoit la visite du principal d'une l'école préparatoire du Nord de l'Angleterre : en effet, un de ses élèves a été kidnappé, et pas n'importe quel élève : le fils d'un Doc qui est prêt à offrir une récompense de 5 000 £ si on retrouve son fils et le kidnappeur. Mais voilà que son secrétaire avoue que le jeune garçon vivait une vie malheureuse avec son père, séparé de sa mère qui a déménagé. Le fils préfère la mère, pourtant, il est heureux dans son école... jusqu'à ce qu'il reçoive une lettre et qu'il disparaisse le soir même...

Peter le noir : Le jeune inspecteur Hopkins admire profondément Holmes qu'il considère comme son mentor et lui demande de l'aide à propos d'un certain Peter Carey, victime de 50 ans et ancien commandant du Sea Unicorn. Il a pourtant une mauvaise réputation : buveur et violent. Sa fille et sa mère sont heureuses de son décès. Et pourtant, dans cette affaire, il y a quelque chose qui cloche...

Charles Auguste Milverton : Sherlock Holmes est engagé par Lady Eva Blackwell pour essayer de détruire des lettres compromettantes d'un certain maître chanteur nommé Charles Auguste Milverton, un homme qui cause bien des soucis et de revulsion chez Holmes qui tente de le coincer. Cet individu visite justement le détective et demande 7 000 £ pour le retour de ces fameuses lettres, qui si elles sont révélées causeraient un scandale qui mettrait fin au mariage d'Eva Blackwell. Pour tenter de stopper le scélérat et de récuperer les lettres, Holmes laisse derrière lui le détective pour jouer, le temps d'une nuit, un voleur...

Les six Napoléons : L'inspecteur Lestrade est troublé. Il part consulter Holmes et Watson à cause de l'étrange cas qui se présente à lui : un individu a si prit en haine Napoléon Bonaparte qu'il s'introduit chez les gens possèdant un buste de l'Empereur et les détruit...

Les trois étudiants : Holmes se retrouve lui-même dans une célèbre université quand un tuteur de St Luke's College, Mr Hilton Soames, lui apporte une affaire intéressante qui risque de créer le scandale si elle est montrée au grand jour...

Le pince-nez en or 
: L'inspecteur Stanley Hopkins raconte à Holmes l'affaire d'un meurtre auquel il ne trouve aucune réponse : la victime n'avait rien à se reprocher, le meurtre n'a aucun motif, et l'arme du crime appartient au professeur dont la victime était le secrétaire...

Un trois-quarts a été perdu ! : Mr Cyril Overton du Trininty College vient demander l'aide de Holmes quand Stauton, homme important dans son équipe de rugby, disparait alors qu'un match important contre Oxfort approche. Celui-ci avait un comportement étrange ces derniers temps...

Le manoir de l'abbaye : Holmes réveille Watson, tôt au matin, répondant à l'appel d'une nouvelle enquête : un meurtre, à l'Abbey Grange. Sir Eustace Brackenstall a été tué, apparement par des cambrioleurs. Hopkins pense au gang Randall composé d'un père et ses deux fils. L'épouse du défunt révèle que son mariage n'était pas heureux et que son mari était violent, abusif et alcolique. Elle vient d'Australie et a le mal du pays. Elle révèle aussi avoir été victime d'une agression qui aurait été fatal à son mari...

La deuxième tache : D'importants documents venant du secrétériat de l'Etat pour les Affaires Européenes ont été volés, s'ils sont découverts, le pays risque une guerre. C'est pourquoi le premier ministre et le secrétaire d'état se tournent vers Holmes...


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Mon avis : 

Voici un recueil assez particulier dans le sens où l'auteur, Arthur Conan Doyle, jaloux du succès que remportait son personnage, le détective Sherlock Holmes, le fit mourir dans la nouvelle du Dernier Problème ; seulement voilà, cette décision ne fut pas acceptée par tout le monde !

Car oui, les fans du détective fictif dont la propre mère de Conan Doyle, n'ont pas aimé le choix de l'écrivain, ils étaient en colère et portaient même le deuil de Sherlock Holmes en s'habillant en noir, et faisaient pression sur Doyle pour qu'il fasse revivre son personnage. Afin de calmer les fans, il écrivit le roman Le chien des Baskerville qui se situe un peu avant la mort de Holmes, et le livre fut un succès tel que ça n'arrangea pas la jalousie et la colère de Doyle. Et après de nouvelles et encore nombreuses demandes de fans insistants, Conan Doyle céda et fit revivre Sherlock Holmes dans la nouvelle de La maison vide, ainsi les aventures du détective avec le docteur Watson recommençèrent. C'était pour la 'petite' information.

Le fait de savoir que l'auteur ait été comme forçé de continuer à écrire sur Sherlock Holmes parce qu'il en était jaloux (il n'avait pas de quoi, après tout l'auteur lui-même a réussi à résoudre pas mal d'enquêtes lui-aussi, il n'avait rien à envier à Holmes) a quelque peu gâché ma lecture, et pourtant, quel plaisir de replonger dans les aventures de Sherlock Holmes, d'autant plus que dans ces nouvelles, Conan Doyle revient en coup de maître ! Plusieurs de ces récits sont mes préférés, et on retrouve des enquêtes intéressantes et d'agréables moments d'amitié entre Holmes et Watson, ce qui prouve que Holmes n'est pas si insensible et sans coeur qu'il le dit, bien que j'avoue qu'à la place de Watson, j'aurais été plus rancunière que ça. Holmes s'est délibérément fait passé pour mort pendant trois ans, ne mettant personne au courant à part son frère aîné, Mycroft Holmes. Watson a donc porté le deuil d'une personne qui n'était même pas morte ! Cela dit, l'argument de sa survie après sa confrontation avec le professeur Moriarty dans le Dernier Problème se tient, et l'enquête visant à capturer Moran, le bras droit de Moriarty, dans La maison vide, est intéressante et prenante.

J'ai particulièrement aimé l'affaire de Charles Auguste Milverton où l'on apprend que Holmes aurait pû être un voleur très afficace, et la scène où lui et Watson doivent s'introduire en secret chez le bonhomme, qui a récolté des informations gênantes pour un client de Holmes, afin de voler des documents comprométants et qu'ils doivent se cacher derrière le rideau quand Milverton et que Holmes aggrippe la main de Watson pour le rassurer était... magique ! Sinon, l'affaire des Six Napoléons est tout aussi bien, l'inspecteur Lestrade y est très présent, ça m'a fait plaisir de le voir autrement que dans le rôle de l'inspecteur de Scotland Yard idiot, juste bon à rivaliser avec son collègue, Tobias Gregson, car j'aime beaucoup Lestrade. Sinon que dire d'autres des nouvelles ? Un pur délice, tout simplement...

Extrait : 

Je sentis la main de Holmes se glisser contre la mienne et il me la serra d'une manière rassurante, comme pour m'indiquer qu'il dominait la situation et qu'il était tranquille. Je n'étais pas sûr qu'il eût remarqué ce que je ne voyais que trop de ma place : la porte du coffre-fort était imparfaitement refermée ; à tout moment Milverton pouvait s'en apercevoir. J'étais résolu, si la fixité d'un regard m'avertissait qu'il l'avait observé, à bondir, à l'étouffer sous mon manteau, à le ligoter, et à laisser Holmes s'occuper du reste. Mais Milverton ne levait pas les yeux. Il était nonchalamment intéressé par les papiers qu'il lisait : page après page il suivait le législateur dans son argumentation. Au moins, pensai-je, quand il aura terminé sa lecture et son cigare, il ira dans sa chambre. Mais avant qu'il eût achevé l'un ou l'autre, il se produisit un évènement inattendu qui modifia le cours de nos pensées.

Charles Auguste Milverton.

Jeudi 28 janvier 2010 à 17:29

Quatrième de couverture : 

Une mère vampire s'attaquant à son propre enfant : qui voudrait croire à une telle horreur ? Tel est pourtant, en apparence, le drame que Sherlock Holmes et son inséparable Watson doivent tenter d'éclaircir. Le détective de Baker Street en fera surgir une vérité bien différente... et accablante.

Cinq autres énigmes sont résolues ici, révélant la diversité d'inspiration de Conan Doyle : faux monnayage dans 'L'aventure des trois Garrideb', scandale mondain des 'Trois pignons', perversité amoureuse du baron Gruner d' 'Un client célèbre', exotisme colonial du 'Soldat blanchi', disparition dans 'La pierre de Mazarin'.

Avec la plus impeccable rigueur logique et un sens aigu de la mise en scène, Conan Doyle nous emmène en quelques pages aux frontières du fantastique ou de l'épouvante. Respectant un immuable protocole en trois temps : l'enigme, l'enquête, la solution, chacun de ses récits lève le voile sur un univers d'ombres, de violences, de secrets.

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Le vampire du Sussex : Sherlock Holmes reçoit deux étranges lettres... en effet, elles mentionnent des actes de vampirisme ! Impossible à croire pour un homme de logique tel que lui, mais il décide de prêter attention à cette étrange affaire impliquant une mère d'origine Péruvienne qui attaquerait son enfant en buvant son sang...

Le client célèbre : Sir James Damery vient voir monsieur Holmes à propos du problème de son 'célèbre client', bien que son identité ne soit pas révélée au lecteur. Il semblerait que la plus jeune fille du vieux général de Mervilles soit follement tombée amoureuse d'un baron autrichien peu recommandable : Adelbert Gruner, qui est suspecté de meurtre par Holmes et Damery. La victime étant sa dernière femme, et son meurtre lui ayant permi de gagner beaucoup en guise d'héritage, et de plus, le témoin est mort...

L'aventure du soldat blanchi : Sherlock Holmes nous raconte une enquête où il fut sollicité par James Dodd à propos de la disparition d'un ami, Godfrey Emsworth, vollatilisé après s'être blessé dans le sud de l'Afrique. Ne recevant plus aucune nouvelle de son ami depuis six mois, Dodd va à la rencontre de sa famille qui se conduit comme si Dodd mentait et qu'il ne connaissait pas leur fils, mais le majordome lui mentionne plus tard que son ami est dans une mauvaise passe et la nuit que Dodd a passé dans la demeure de la famille se déroule de manière étrange : il aurait vu une drôle de silhouette l'observer depuis la fenêtre de sa chambre...

La pierre de Mazarin : Le docteur Watson arrive au 221b Baker Street pour trouver son ami Holmes endormi. Billy, un employé, lui explique que le détective pourchasse un voleur, ayant été jusqu'à se déguiser en vieille femme pour le traquer. Maintenant, Holmes s'attend à ce qu'on attente à sa vie et donne même l'adresse et le nom du voleur à Watson si jamais le criminel arrivait à ses fins.

Les trois pignons : Steve Dixie faitune entrée fracassante et remarquée dans le salon du docteur Watson et de Sherlock Holmes en avertissant le détective de manière assez brutale de garder ses distances auprès d'un certain Harrow. Si Watson n'a aucune idée des paroles de l'individu, Holmes lui, si, et intimide à son tour Dixie à propos de la mort d'un certain Perkins où Dixie est inculqué. Le patron de Dixie doit justement contacter ce Harrow...

Les trois Garridebs : Nathan Garrideb recherche deux personnes portant le même nom de famille que lui et c'est à Sherlock Holmes qu'il fait la demande. La raison d'une telle recherche est le testament d'Alexander Hamilton Garrideb qui promet une somme de sinq millins de dollar à partager avec trois personnes mâles portant son nom et pour le moment, seuls Nathan et un certain John se sont réunis pour rechercher la troisième personne manquante mais cela cache quelque chose selon Holmes qui ne fait pas confiance à John Garrideb, ne croyant pas un mot de son histoire surtout que John Garrideb n'est pas ravi de la décision de Nathan de demander de l'aide à un détective...

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Mon avis :

Cela fait un petit boût de temps que j'avais envie de relire du Sherlock Holmes, ainsi en ai-je profité pour vous présenter un autre recueil de nouvelles holmesiennes que je n'avais pas encore eu l'occasion de parler sur ce blog.

Ces petites nouvelles sont tirées du recueil intitulé Les archives de Sherlock Holmes, et elles se dévorent assez rapidement, sans longueur ni ennui, toutes brillant du génie de Holmes... et de Conan Doyle qui parvient à nous émouvoir, nous révolter, nous offrir des textes machiavéliques, plein d'imagination qui nous tiennent en haleine jusqu'au boût pour quelques-uns d'entre eux. Sherlock Holmes est toujours aussi brillant, intelligent, sublime. C'est toujours un plaisir de le retrouver, ainsi que son éternel compagnon qui ne le quitte jamais (quoique dans l'affaire du Soldat blanchi, Watson est absent et c'est Holmes qui raconte l'histoire, une perspective originale qui nous offre le point de vue direct de Holmes. Puis le récit de La pierre de Mazarin est à la troisième personne pour changer).

Holmes a beau être froid et logique, Watson est là pour apporter une petite touche chaleureuse, humaine, sensible et sympathique au récit, c'est pourquoi c'est souvent lui mon narrateur préféré, il apporte ce qu'il manque à Holmes. Je crois d'ailleurs que ma nouvelle préférée est celle des Trois Garrideb, que ce soit pour l'enquête qui m'a tenue en haleine jusqu'au boût, ou pour
LA scène : celle où le criminel parvient à blesser Watson et où l'on voit que Holmes n'est pas si insensible que ça, c'est une belle scène d'amitié bouleversante et magnifique entre Holmes et Watson qui m'a émue, je ne sais pas combien de fois j'ai pû la relire. Conan Doyle dit tout sans rien dire... enfin, je me comprends ! Je suis tellement fan de ce duo mythique ! Tout est dans le regard, l'angoisse, l'émotion que les deux ont pû partager en cet instant magique ! Ces nouvelles étaient vraiment captivantes, on ne peut que s'incliner face à l'auteur.

Extrait : 

Cela valait bien une blessure, beaucoup de blessures, de mesurer enfin la profondeur de la loyauté et de l'affection qui se cachaient derrière ce masque impassible ! Pendant un moment, je vis s'embuer les yeux durs, et frémir les lèvres fermes. Pour la première fois de ma vie, je sentis battre le grand coeur digne du grand cerveau. Cette révélation me paya de toutes mes années de service humble et désintéressé.

Les Trois Garrideb.

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