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Samedi 24 janvier 2009 à 16:34

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LesFourberiesdeScapin.jpgLes Fourberies de Scapin - Molière.

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L'auteur :

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Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, (15 janvier 1622 - 17 février 1673) était un dramaturge et acteur de théâtre français. Considéré comme l'âme de la comédie française, il en est toujours l'auteur le plus joué. Son but ayant toujours été de "faire rire les honnêtes gens", dont il fait la devise "Castigat ridendo mores" (en riant, elle châtie les moeurs).
Il est considéré comme l'un des plus grands auteurs français, d'où la fameuse phrase qui fait que le français est 'la langue de Molière'.

Le Tartuffe.
Lecture en ligne ici.

Quatrième de couverture : 

Les Fourberies de Scapin est une comédie en 3 actes écrite par Molière. Les Fourberies de Scapin fut produite pour la première fois au Théâtre de la salle du Palais Royal en 1671. 


Mon avis : 

J'ai lu ce livre en cinquième, au collège, et bien que je pensais que je trouverais ce livre ennuyeux, je me suis au contraire bien amusée à lire cette pièce de théâtre.

Rapide résumé, comme la quatrième de couverture ne résumé pas vraiment la pièce : en l'absence de leurs parents respectifs partis en voyage, Octave et Hyacinte se marient en secret, Hyacinte étant une jeune fille pauvre au passé mystérieux, et Léandre est tombé amoureux de Zerbinette, une Egyptienne. Mais voici que les pères, Argante et Géronte, rentrent de voyage avec des projets de mariages pour leurs fils qui, eux, ne savent plus à qui se confier pour résoudre leur problème. Mais voilà que Scapin, valet de Léandre, s'engage à tout arranger à l'aide de ses mensonges et de ses manigances...

J'aime Scapin, ses tours, ses fourberies, c'était un agréable moment de divertissement. L'écriture est simple, mais efficace, Molière a encore réussi le pari de nous faire rire à coups de farces, de comique de situation, de jeux de mots, de quiproquo. Certes, ce n'est pas toujours subtil, à chacun son humour, on peut en rire ou rester de marbre, mais je trouve un certain réconfort et plaisir avec celui de Molière. La pièce est courte, facile à lire, je n'ai pas mis trop de temps à la terminer. C'est l'une des oeuvres de Molière que j'aime le plus. Une belle comédie. Je ne me lasse pas de la relire. Un classique qui fait rire, une comédie en trois actes, avec plein de rebondissements. Peut-être pas la meilleure oeuvre de Molière, mais une pièce de théâtre qui se laisse lire avec beaucoup de divertissement.

Extrait :

SILVESTRE
J'avoue que tu es un grand homme et voilà l'affaire en bon train ; mais l'argent, d'autre part, nous presse pour notre subsistance, et nous avons, de tous côtés, des gens qui aboient après nous.

SCAPIN
Laisse-moi faire, la machine est trouvée. Je cherche seulement dans ma tête un homme qui nous soit affidé, pour jouer un personnage dont j'ai besoin. Attends. Tiens-toi un peu. Enfonce ton bonnet en méchant garçon. Campe-toi sur un pied. Mets la main au côté. Fais les yeux furibonds. Marche un peu en roi de théâtre. Voilà qui est bien. Suis-moi. J'ai des secrets pour déguiser ton visage et ta voix.

SILVESTRE
Je te conjure au moins de ne m'aller point brouiller avec la justice.

SCAPIN
Va, va, nous partagerons les périls en frères ; et trois ans de galère de plus ou de moins ne sont pas pour arrêter un noble coeur.


Acte I, scène V.

Samedi 31 janvier 2009 à 13:12

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LaJeuneFillealaPerle.jpgLa Jeune Fille à la Perle - Tracy Chevalier.


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L'auteur :

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Tracy Chevalier est une écrivaine américaine, née en 1962. Elle s'est surtout spécialisée dans les romans historiques. D'origine américaine, elle habite à Londres avec son mari et son fils depuis 1984.




Quatrième de couverture : 

La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...


Mon avis :

On m'en a parlé de ce livre, j'ai même vu le film il y a quelques mois, mais je ne pensais pas que je lirais le livre un jour. Et puis, je l'ai découvert cette semaine au CDI de mon lycée, et je me suis laissée tentée. Et je ne l'ai pas regretté ^^

Nous sommes au XVIIe siècle, l'âge d'or de la peinture Hollandaise, et depuis l'accident qui a fait perdre la vue à son père, la jeune Griet est engagée comme servante au coin des Papistes, le coin catholique de la ville de Delft, chez le peintre Vermeer et sa famille, elle espère ainsi gagner suffisament d'argent pour mettre sa famille à l'abri du besoin. Griet est chargée de s'occuper du ménage, de la lessive, de faire les courses, de nettoyer l'atelier du mari et de s'occuper des six enfants d'une famille qui va lui en faire voir de toutes les couleurs, en particulier Tanneke, la servante de la famille, l'épouse Catharina, la belle-mère Maria Thins, et l'une des filles, Cornelia. Au fur et à mesure que Griet s'habitue à sa vie de servante et qu'elle s'est familiarisée avec l'atelier et le monde artistique de Vermeer, l'intimité entre Griet et son maître s'affirmera peu à peu, notamment grâce à ce dernier qui va lui faire découvrir de nombreuses choses, dont son domaine de prédilection : la peinture, que Griet appréçie au fil du temps... Seulement, beaucoup se méfient de cette étrange relation. Jamais nous n'avons eu autant d'ennuis avec une servante, comme le dira Maria Thins. Et les choses se compliquent lorsque le maître de Vermeer, Van Ruijven, lui propose de peindre la jeune Griet...

C'est vraiment un bon roman, j'aime beaucoup le style d'écriture de Tracy Chevalier. Pas étonnant que son roman ai été un succès ! Elle parvient très bien à se placer dans la peau d'une adolescente qui réfléchit, pense, et se pose beaucoup de questions. Un livre plein de créativité, plein de charme, attachant comme les personnages (j'aime beaucoup Maria Thins, Vermeer, Van Leeuwenhoek, Maertge et Griet bien-sûr) qui sont très bien représentés. On s'attache facilement à Griet, car elle n'est pas seulement une servante mais une jeune fille, qui pourtant sans éducation, est vive, douce, sensible, doté d'une certaine intelligence et de subtilité et l'amour qu'elle porte à sa famille et son sens de l'honneur. Des qualités qui charmeront Vermeer qui n'aura pas de mal à la faire introduire dans son univers. J'ai vraiment adoré ce livre. Aucun défaut !

Extrait : 

"Votre maître est un homme exceptionnel, poursuivit Van Leeuwenhoek. Ses yeux valent des monceaux d'or, mais parfois il voit ce monde tel qu'il voudrait qu'il soit, et non tel qu'il est vraiment. Il ne comprend pas que son idéalisme puisse affecter son entourage. Il ne pense qu'à lui-même et à son travail, et non pas à vous. Vous devez donc veiller à..."
Il s'interompit, les pas de mon maître résonnaient dans l'escalier.
"Veiller à quoi, Monsieur ? chuchotai-je
- A rester vous-même."

Lundi 9 février 2009 à 11:08

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/Fascination.jpgSaga Twilight (T.1) Fascination - Stephenie Meyer.

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L'auteur :

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Stephenie Meyer est une romancière américaine, née en 1973. Elle est l'auteur de la série à succès Twilight (Fascination), mais aussi du roman de science-fiction Les Âmes Vagabondes. Elle a connu le succès avec Twilight qui s'est vendu à plus de 18 million d'exemplaires dans 37 pays.

Twilight (T.2) Tentation. / Twilight (T.3) Hésitation. / Twilight (T.4) Révélation. / Nuits d'Enfer au Paradis.

Quatrième de couverture : 

Bella, seize ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, délurée et amoureuse, pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire. Elle croit renoncer à tout ce qu'elle aime, certaine qu'elle ne s'habituera jamais ni à la pluie ni à Forks où l'anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d'une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d'atteinte, au regard tantôt noir et terrifiant comme l'Enfer, tantôt doré et chaud comme le miel, Edward Cullen n'est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine.


Mon avis : 

Si j'ai lu ce livre, c'était pour faire comme tout le monde qui a eu sa Twilight-mania surtout la semaine où est sorti le film. Tout le monde en disait du bien de ce livre, allant même jusqu'à dire que ça pouvait remporter un succès aussi grand que les Harry Potter, allant jusqu'à clamer que Stephenie Meyer était la nouvelle JK Rowling. Presque toute ma classe l'a lu, et l'ont adoré, alors j'ai tenté l'expérience, je voulais savoir si cette nouvelle saga 'méritait' son succès international.

L'histoire, si vous ne la connaissez pas (bien que j'en doute pour la plupart d'entre vous parce qu'avec tout ce ram-dam médiathique, s'il y a bien une histoire d'amour avec des vampires que tout le monde connaît, c'est celle de Bella et Edward), la voici : Parce que sa mère, Renée, délurée et amoureuse, s'est remariée, Isabella Swan - dite Bella - décide de quitter l'Arizona où elle vivait pour aller s'installer dans la pluvieuse ville de Forks, chez son père, Charlie, commissaire de police. Bien qu'elle soit persuadée de ne pas pouvoir s'habituer à son nouveau quotidien, Bella tente tout de même de se faire une place et rencontre ses camarades de lycée ainsi que la mystérieuse famille Cullen, aux yeux couleur or, à la peau blanche, qui reste en groupe fermé entre eux. Cette famille, justement, intéresse beaucoup Bella, en particulier le plus jeune de la fratrie : Edward Cullen, 17 ans, semblant être victime de changements d'humeurs fréquents et inexpliqués depuis qu'il a rencontré Bella pour qui Edward est un mystère, à la fois attirant et hors d'atteinte, d'une beauté inquiètante. Pour Bella, Edward est plus qu'un simple être humain, et il cache quelque chose... quelque chose que Bella est déterminée à découvrir !

 Alors, que penser de ce livre ? Je dirais que c'était assez satisfaisant dans l'ensemble... mais j'ai répéré quelques points noirs et des choses que je n'ai pas trop aimé, donc ce ne fut pas un coup de coeur (et c'est là ou on va m'assassiner du regard xD) Bon, il est vrai que c'est un livre qui se laisse lire, on s'embarque rapidement dans l'histoire et certains personnages sont attachants (après tout, j'aime bien Carlisle, Charlie et je trouve Emmett plutôt drôle). Ca se lit très bien et très vite. Le livre doit surtout son succès au fait que beaucoup de filles voudraient vivre une histoire d'amour, interdite et romantique, similaire à celle d'Edward et Bella, et que toute fille voudrait un Edward comme petit-ami, ce qui explique ce tel enthousiasme chez beaucoup d'adolescentes (pas moi en tout cas... je trouve l'histoire d'amour plutôt niaise, et Edward un peu inquiètant sous certains aspects que l'on pourrait qualifier de... malsain [ s'introduire dans la chambre de Bella la nuit pour l'observer dormir, la suivre partout sans qu'elle le sache... excusez-moi mais moi je trouve pas ça romantique, juste dérangeant ! ] donc... pas taper les fans !).

Concernant le style, je ne m'attendais certainement pas à retrouver la richesse de Harry Potter, mais je m'attendais quand même à une certaine qualité... enfin, remarquez quand moi j'écris des histoires, je ne dis pas que mon style est parfait, j'ai beaucoup de lacunes et il me faudra du temps pour le parfaire (si la perfection existe) ou du moins qu'il s'améliore, mais je trouve le style d'écriture de Stephenie Meyer pas terrible, pas de très bonne qualité comparé aux autres livres que j'ai pû lire d'auteurs différents, je veux bien croire qu'elle est débutante et qu'elle a toujours été femme au foyer et que rien ne l'envisagait à une carrière d'écrivain (Twilight est né d'un rêve après tout), mais quand on sait que Twilight a été écrit en six mois alors que des auteurs travaillent sur leur livre pendant des années... je m'excuse auprès des fans, mais le style aurait pû être amélioré avec l'aide des éditeurs ou autres. Après on dit que le style déployant vient de la traduction qui est pas terrible, donc je veux bien accorder à l'auteur le bénéfice du doute, mais après, des lecteurs anglophones se plaignent bien du style dans sa version originale... j'essayerai de lire en anglais pour voir, un jour.

Après, je me demande comment fans et critiques littéraires peuvent comparer Twilight, de près ou de loin, à Harry Potter, les deux séries n'ont aucun rapport ! Harry Potter est un univers vaste, riche, très littéraire, divertissant, offrant parfois même quelques leçons de vie, et les mythes sont respectés, JK Rowling a fait beaucoup de recherches pour respecter le monde de la magie et les créatures imaginaires, dans Twilight... euh... le mythe du vampire se prend un sacré coup dans la figure. Désolée mais je suis assez sévère sur les vampires dans la littérature, et si je découvre à peine les vampires dans la littérature (Dracula, Carmilla, Chronique des vampires...), je suis quand même exigeante. Stephenie Meyer a pris beaucoup de liberté dans le mythe du vampire, à un point où pour certains aspects de ses vampires, j'ai halluciné [ des vampires qui scintillent... au soleil ! excusez-moi, mais ce sont les fées qui scintillent, pas les vampires. ], néanmoins j'attends d'en savoir plus, ce que l'auteur a encore à nous offrir sur sa version des vampires car les trois méchants (Laurent, James et Victoria) m'ont paru plutôt convaincants comme vampires.

Au niveau de l'histoire d'amour, c'est sûr que ça peut plaire aux jeunes adolescentes, avec le trop grand romantisme d'Edward, sa stature de personne damnée, tourmentée, ténébreuse et Bella est décrite telle que les lectrices peuvent se voir en elle facilement, s'imaginer à sa place. L'histoire d'amour s'installe peut être un peu trop rapidement à mon goût (ils se connaissent à peine et hop, l'un ne peut vivre sans l'autre et Bella veut absolument devenir vampire pour pouvoir roucouler pour toute l'éternité avec son chéri... et elle en fait quoi de sa famille, ses amis, ses études ? Elle serait donc prête à tout abandonner pour un garçon qu'elle ne connaît que depuis quelques mois ?), donc si Bella est quand même une figure sympathique, agréable à suivre, je la trouve quand même assez inconsciente, trop amoureuse et pas assez réfléchie. En admettant qu'Edward soit le bon, son grand amour, il y a plusieurs choses à reconsidérer avant de vouloir être vampirette pour mieux vivre son histoire avec Edward. Le monde dangereux des vampires, l'importance de ses études, ses liens avec sa famille et ses amis, quoi... et puis, n'étant pas une fan des histoires d'amour, je suis plutôt restée insensible aux scènes romantiques, je préfère encore quand la romance est en second plan et qu'il y a une certaine alchimie possible entre les deux protagonistes, qu'il y a des aspects de leur histoire/personnalité/relation qui soit intéressante, qui donne assez d'élèment pour prouver qu'ils sont faits l'un pour l'autre ou qu'entre eux deux, ça peut marcher et que ça fasse vibrer le lecteur. Je n'ai pas trop eu cette impression avec Edward et Bella...

Heureusement que c'est fluide, que ça se lit vite et bien, qu'on n'a pas vraiment un seul moment d'ennui (même si l'action n'arrive qu'en même temps que les trois méchants vampires), il y a quelques personnages prometteurs, j'ai aimé découvrir la ville verte et pluvieuse de Forks, l'histoire des Quileutes. Mais il est clair que Twilight n'est pas un coup de coeur pour moi comme ce fut le cas pour 90% des lectrices, ce n'est qu'un bon divertissement, un moment de détente et pas la Bible, la perle littéraire qu'on m'a dit que c'était, ni que ça dépassera les Harry Potter à mes yeux (sacrilèèèèège). En même temps, on m'avait parlé de cette saga avec tant de frénésie, que je n'ai pas eu le même enthousiasme qu'eux. Mais enfin, ce n'est pas vraiment une deception, et je tenterais sans doute le second tome qualifié de meilleur que le premier. Je suis optimiste, je veux donner une seconde chance à cette saga !

Extrait :

- A quoi penses-tu ? s'enquit-il.
(...) - Je m'efforçais de deviner qui tu es.
Il serra les mâchoires mais parvint, non sans effort, à conserver son sourire.
- Ca donne des résultats ? lança-t-il de but en blanc.
- Pas vraiment.
- Tu as des théories ?
Je piquai un fard. Ce dernier mois, j'avais balançé entre Bruce Wayne et Peter Parker. Pas question de l'admettre.


(N/A : Bruce Wayne : le séduisant milliardaire qui se transforme en Batman / Peter Parker : l'étudiant maladroit qui devient Spiderman)

Chapitre 5. Groupe sanguin.

Vendredi 13 mars 2009 à 14:38

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Quatrième de couverture : 

Sherlock Holmes vient à peine de déchiffrer un message codé le prévenant qu'un certain Douglas, de Birlstone Manor House, est en danger, qu'il apprend par l'inspecteur MacDonald de Scotland Yard que Douglas vient d'être affreusement assassiné. Par le signataire du message, Sherlock Holmes sait que, derrière cette affaire, se trouve son ennemi juré : le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique. Accompagné de son fidèle Watson, Holmes se précipite à Birlstone... Riche d'intrigues et d'action, La Vallée de la peur, où l'on voit Sherlock Holmes se mesurer avec Moriarty, adversaire en tous points à sa taille, est sans doute le meilleur roman de Conan Doyle.


Mon avis : 

Encore un autre livre sur Sherlock Holmes, comme quoi je serais incapable de m'en passer, je continue ma lançée sur les romans avant d'attaquer les nouvelles, j'ai hâte de voir ce que ça va donner.

Après plusieurs années de carrière dans son combat contre le crime, Sherlock Holmes semble avoir trouvé un adversaire à sa taille : le professeur James Moriarty, criminel génial, rusé et machiavélique, impossible à cerner. Un certain Douglas, de Birlstone Manor House et ayant vécu en Amérique dans ce qui est appellé 'la vallée de la peur', faisait parti d'un groupe proche du professeur et parvient à envoyer des messages codés à Sherlock Holmes, le renseignant sur le groupe et sur Moriarty lui-même. Mais voilà qu'un beau jour, alors que Holmes vient à peine de déchiffrer un des messages de Douglas, l'inspecteur McDonald l'interrompt pour lui apprendre l'affreux assassinat de Douglas. Sherlock Holmes, accompagné du docteur Watson et de l'inspecteur McDonald, décide de se rendre sur les lieux du crime...

Très bon livre, aussi bien que Le Signe des Quatre et Une Etude en Rouge. L'action et l'intrigue sont bien là, surtout que Sherlock Holmes se mesure au professeur Moriarty, un adversaire enfin à sa taille, bien qu'on ne le croise pas vraiment dans ce volume, mais il est mentionné et on sent son oeuvre derrière l'affaire dont Holmes s'occupe. J'ai beaucoup aimé, c'était vraiment interessant comme livre, Conan Doyle nous donne une introduction de Moriarty par rapport à l'aventure du Problème Final qui verra apparaître une confrontation Holmes/Moriarty !

On a du suspense du début à la fin, beaucoup de révélations auxquelles on ne s'attend pas du tout. Les seuls reproches que je peux faire sont : je trouve parfois le rôle de Watson effacé (oui mais ça, c'est parce que je suis fan de Watson. He need more love !) et aussi le fait que l'enquête touche à sa fin à la fin de la première partie et donc, on a le passé du personnage dans la deuxième partie (qu'on connaît déjà un peu) et ça ne m'a pas donné vraiment envie de lire la seconde partie, mais je l'ai fait, même si je me suis un peu ennuyée (faute d'Holmes, Watson ou d'enquêtes). Mais inconstestablement un bon livre !

Extrait : 

Il (Holmes) était bien trop absorbé par ses propres réflexions pour honorer mon reproche d'une réplique. Il n'avait pas touché à son petit déjeuner. Appuyé d'une main sur la table, il contemplait la feuille de papier qu'il venait de retirer de son enveloppe. Ensuite il prit l'enveloppe, l'exposa à la lumière et se mit à en étudier très attentivement l'extérieur et la patte.

Chapitre 1. L'avertissement.

Dimanche 22 mars 2009 à 14:24

 
Quatrième de couverture : 

'Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, je ne m'en mêlerai plus. Ce sera comme si je n'avais jamais existé.'
Rejetée par celui qu'elle aime passionnément, Bella ne s'en relève pas. Fascinée par un vampire, comment pourrait-elle retrouver goût à la pâle existence humaine ? Pourtant il faut vivre. Mais Bella n'a de goût pour rien, sinon le danger : alors elle entend la voix d'Edward, et éprouve l'illusion de sa présence. Comme s'il ne l'avait pas abandonnée, comme s'il tenait encore à elle. Bella échappera-t-elle à cette obsession amoureuse qui la hante ? A quel prix ?



Mon avis : 

Après mon avis mitigé sur le tome un, j'ai voulu tenter ce second tome qu'on disait bien meilleur, alors optimiste, je me suis lançée dans l'aventure Twilight, second volet. Verdict... ?

Dans ce second tome d'abord, les Cullen décident d'organiser une fête pour l'anniversaire d'une Bella pas particulièrement ravie, néanmoins, ne voulant pas les decevoir, elle se rend chez eux pour sa fête. Mais lorsqu'elle se coupe accidentellement à cause de l'emballage d'un de ses cadeaux et que l'odeur du sang rend fou un Jasper particulièrement assoiffé, la soirée vire au cauchemar. Edward prend la décision de quitter Forks avec sa famille pour protéger Bella qui, bouleversée, n'a plus aucun goût à la vie. Après plusieurs mois de déprime, elle décide de passer du temps avec Jacob Black, un ami d'enfance, fils d'un ami de son père. Puis, Bella s'aperçoit qu'elle entend la voix d'Edward dès qu'elle est dans une situation dangereuse, dès lors, elle recherche l'adrénaline à tout prix...

Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai pas vécu d'histoire d'amour pareille à celle de Bella et Edward, ou si importante et 'intense', mais je me suis franchement ennuyée pendant les longs chapitres de lamentations de Bella depuis le départ d'Edward. Je n'ai pas vécu que qu'a vécu Bella : la séparation avec l'homme de sa vie, donc je ne peux pas comprendre ce qu'elle ressent, et je suis restée inconnue à sa tristesse, à sa déprime. D'autant plus que ce tome est long et son développement met du temps à se mettre en place, dommage car le début était accrocheur et bien trouvé, il nous plongeait directement dans le récit. Tout s'est déroulé tranquillement, ça se lisait bien et avec intérêt jusqu'au départ d'Edward, mais n'allez pas croire que j'ai regretté son absence et que j'ai supplié et attendu son retour, disons juste que depuis son départ, on va de lamentation en lamentation. Bella ne devient plus qu'une loque, elle n'a plus goût à rien, les pages se tournent lentement. Pourtant son chagrin rend Bella très humaine et attachante, mais ce qui m'a déplu chez elle est son insconscience de plus en plus exaspérante au fil des pages. Elle croit entendre la voix d'Edward dans sa tête dès qu'elle est en situation de danger et pour entendre de nouveau sonchérisonamoursaviesonadonis, elle fera tout pour se causer des ennuis, trouver le danger et en être exposée pour entendre de nouveau Edward. Elle est totalement irrésponsable durant ces scènes, elle ne pense absolument pas à ses proches !

Le point positif de l'absence d'Edward est que le personnage de Jacob Black devient plus important et plus présent, c'est une figure qui a beaucoup de potentiel, il a une bonne image d'ami protecteur et inquiet, d'autant plus qu'il appartient au Quileute qui a sa propre histoire et qui est liée aux loups-garous (enfin la version de Stephenie Meyer du moins, là-aussi elle a pris quelques libertés sur le mythe des lycantrophes, et malheureusement je n'adhère pas trop à ses loups-garous), ces révélations restent néanmoins accrocheuses et donnent du punch au récit, surtout qu'on rencontre d'autres membres de la meute, sans compter que le lien Jacob/Bella est intéressant et offre plus de promesses que le Edward/Bella. Les moments entre Bella et Jacob sont attendrissants, j'ai aimé lie leurs moments ensemble.

Le style ne change pas : simple, sans prise de tête ; j'éclate de rire à chaque fois aux descriptions d'Edward vraiment surréalistes et mièvres, on voit bien que c'est Bella qui narre : selon elle, Edward est la perfection même, beau, parfait, même l'haleine est enivrante, c'est Adonis lui-même, un dieu grec, il est sublime, et il y a pratiquement chaque partie de son corps décrite ! Moui, Edward est trop parfait pour être réel, et il ne m'attire toujours pas plus que ça, dommage, j'aurais aimé une évolution du personnage... néanmoins, concernant les nouveaux personnages, le clan des vampires Volturi, ils ont attisé ma curiosité même s'ils ne sont pas des méchants très convaincants, à la limite Marcus et Caius, mais Aro fait plus figure un peu fofolle qu'autre chose même si je l'aime bien, surtout son enthousiasme très particulier. L'histoire est toujours aussi romancée mais je passerai là-dessus. Avis toujours mitigé donc, mais un brin meilleur que le premier.


Extrait :

Après le choc initial vint la douleur. Je m'étais affalée près du piano et, d'instinct, avait tendu les mains pour amortir ma chute. De ce fait, elles avaient plongé droit dans les débris de verre. Tout à coup, je sentis une souffrance irradiant mon avant-bras, du poignet au coude. Désorientée, ahurie, je me détournai du sang rouge vif qui dégoulinait. Je découvris alors le regard fiévreux de six vampires brusquement assoiffés.

Chapitre 1. Une fête.

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