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Mardi 28 avril 2009 à 16:37

 
Quatrième de couverture : 

'N'aie pas peur, murmurai-je. Nous sommes faits l'un pour l'autre.'
L'instant était si parfait, si juste qu'il était impossible d'en douter. Ses bras se refermèrent autour de moi, me pressant contre lui... 'A jamais', renchérit-il. Bella a fait son choix, et plus rien ne semble pouvoir l'empêcher de vivre ses rêves. Mais si ce choix s'avérait bien plus dangereux qu'il n'y paraît ? Et si Bella risquait d'y perdre la vie ?


Mon avis :  

Alors là, alors là... je suis muette ! Tellement que je ne sais pas comment qualifier ce livre. Ce livre devrait s'appeller Déception. Du gros n'importe quoi ! Ce livre est sans conteste celui que j'aime le moins parmi les quatres, il est bien oui, mais quant à certains élèments du livre qu'est-ce que j'en suis tombée des nues !

Voici mon résumé du quatrième tome [attention spoilers !] dès l'obtention de son diplôme, Bella épouse Edward, malgrè les réserves de son père. Le couple part en lune de miel sur une île appartenant à Esmée Cullen. A la surprise générale, Bella tombe enceinte et le foetus grandit à une vitesse record, pompant toute la force vitale de Bella. Soutenue par Rosalie dans sa démarche de garder l'enfant, Bella mène sa grossesse jusqu'au boût, mais les loups-garous ne sont pas ravis de cette future naissance et blâment les vampires...

Déjà, le résumé de la quatrième de couverture annonçe la couleur, j'ai éclaté de rire en le lisant, ça fait tellement... harlequin, tellement cliqué, niais. Tout ce que je n'aime pas. Pourtant j'ai tenu à terminer ce tome. Ce livre est sans doute le plus épais et le plus travaillé des quatre tomes, c'est déjà ça mais j'ai été déçue, je m'attendais à autre chose, une fin plus tragique, la fin est trop prévisible de plus, on sent arriver le happy-end à cent kilomètres.

Aussi, si vous ne voulez pas connaître l'intigue entière, je vous demanderais de ne pas lire ce qui va suivre.
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Comme diraient les anglais : WTF !! Expliquez-moi comment Bella peut-elle tomber enceinte si son vampire de mari est mort depuis belle lurette et que donc tout organisme de son corps a cessé de fonctionner ! Incompréhensible ! Même si l'auteur a dû penser que ce serait bien que le couple Bella/Edward ait un enfant, n'empêche c'est illogique. Mais le must dans tout ça (ou devrais-je dire le worst) est que Jacob s'imprègne du bébé de Bella et Edward (autrement dit qu'une sorte de charme s'opère faisant que les deux se retrouvent comme liés, des amants à venir) et là j'ai envie de dire : mais bordel, elle n'a même pas un an que Jacob tombe amoureux d'elle et qu'ils sont destinés à être mari et femme dans le futur !! C'est du gros n'importe quoi, d'après mon avis personnel. Là franchement, Jacob n'est plus dans mon estime. Et puis, honnêtement, je m'attendais à une bataille finale. On l'attendait tous... et.. et... où est-elle ? Sans compter ce fait suivant : d'après l'auteur, tous les vampires nouveaux nés (et je dis TOUS) ont du mal à se contrôller eux-même et la soif du sang : comment diable Bella semble-t-elle être l'exception ?? Parce que c'est l'héroïne ? Pff. Sans oublier que le bébé Renesmée semble être le super-bébé de l'année. Les personnages sont TROP parfaits, c'est irréel ! Et qu'est devenue la Bella drôle et maladroite qu'on connaît ? Transformée en vampire "super belle", "super puissante" qui réussit tout ce qu'elle fait ?! Non, là l'auteur a exagéré sur ces points-là... ]

C'était des pages et des pages de perplexité. Trop prévisible : tout est bien qui finit bien, c'est trop lisse, on tombe dans le convenu et la morale, je m'attendais à mieux. On lit 400 pages pour un truc vite expédié, la bataille finale n'était pas une bataille au final alors que c'était ce qu'on attendait tous, même pas de morts, c'est comme un soufflé qui glonfle encore et encore jusqu'à retomber lamentablement. Une fin plus tragique mais se finissant bien aurait été acceptable mais l'auteur voulait une fin heureuse pour tous... et je ne parle même pas des scènes invraisemblables. J'ai l'impression que ce tome a été saboté, il s'est terminé trop vite et trop facilement.

Mais bon, il y a quand même des choses que j'ai aimé... si ce n'était pas pour Jasper, Emmett, Carlisle et Charlie, je detesterais la saga. Surtout qu'on m'a appris des choses sur l'auteur, des choses qui ont fait énormément baissé mon respect et estime pour elle... mais là encore : ce n'est que mon avis, ne vous offensez donc pas, si vous avez un avis différent c'est ok et je le respecte. Pour ma part, la seule saga de livres chère à mon coeur sera toujours Harry Potter...

Extrait :

Charlie avait alors surgi du hall, en uniforme, son révolver à la ceinture ; en nous découvrant assis côte à côte sur le canapé, il avait contenu une grimace. Ces derniers temps, il avait déployé beaucoup d'efforts pour apprécier davantage Edward. Des efforts que réduirait aussitôt à néant ce que je m'apprêtais à lui révéler.
- Bonsoir, les enfants. Comment va ?
- Nous aimerions vous parler, avant annoncé Edward, toujours aussi serein. Nous avons quelque chose d'important à vous annoncer.
En un rien de temps, l'amabilité forcée de Charlie s'était transformée en suspicion.
- Ah ouais ? avait-il grommelé en vrillant son regard sur moi.
- Assieds-toi, papa.
Le sourcil haussé, il m'avait toisée pendant cinq secondes avant de gagner à pas lourds le fauteuil et de s'asseoir avec raideur.

Chapitre 1.

Mardi 28 avril 2009 à 17:15

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/ClaudeGueux.jpgClaude Gueux - Victor Hugo.

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L'auteur :

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Victor-Marie Hugo, (26 février 1802 - 22 mai 1885), était un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français.
Il est considéré comme le plus important des écrivains romantiques de la langue française et l'un des plus grands de la littérature française.
Ses oeuvres sont très diverses entre le roman, la poésie lyrique, les drames en vers et en proses et enfin les discours politiques et correspondance abondante.
Chef de file du mouvement romantique, il a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre.
Il eu aussi beaucoup d'engagements politiques, comme sur le sujet de la peine de mort, qui le condamneront à l'exil.
De ses oeuvres les plus célèbres, on retrouve Les Misérables, Les Contemplations, Notre Dame de Paris ou encore Le dernier jour d'un condamné.

Lecture en ligne ici

Le dernier jour d'un condamné

Quatrième de couverture :
 
Cinq ans de prison pour ne pas voir sa femme grelotter de froid, son enfant mourir de faim. Souffrir les humiliations imposées par un garde-chiourme sans scrupules. Puis, se révolter contre les vexations et le mépris. Est-ce un crime de vouloir défendre sa dignité, de vouloir rester homme, malgré tout ? Récit court, percutant, Claude Gueux a pour origine un fait divers réel que Victor Hugo transforme en plaidoyer universel. Les élèves trouveront dans cet ouvrage matière à réflexion sur la peine de mort, bien sûr, mais aussi sur les thèmes de la responsabilité, de la dignité, du châtiment. _ Ils pourront, grâce au questionnaire, varier leur point de vue et développer leur capacité d'analyse et de raisonnement. _ Cette étude apprend à s'interroger et prépare au travail sur l'argumentation.

Mon résumé :  Un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, vivait à Paris en 1831. Il vivait avec sa femme et sa petite fille. C'était un homme capable, habile, intelligent, fort mal traité par l'éducation, fort bien traité par la nature, ne sachant pas lire mais sachant penser. Un hiver, l'ouvrage manqua. L'homme, la fille et l'enfant eurent froid et faim. Donc, l'homme vola pour ne pas voir sa femme et sa fille mourir de froid et de faim. Il en résulta trois jours de pain et de feu pour la femme et pour l'enfant et cinq ans de prison pour l'homme. Il fut envoyé faire son temps à la Maison Centrale de Clairvaux. Malgrè tout, il est aimé des prisonniers et parvient à se faire un ami : Albin. Ami qu'on lui enlève en plus de souffrir des humiliations imposées par un garde-chiourme sans scrupules. Claude Gueux décide de se révolter contre toutes ces vexations et mépris... même si les conséquences seront lourdes. Est-ce un crime de vouloir défendre sa dignité, son honneur et de vouloir rester homme malgrè tout ?

Mon avis :  Court roman de Victor Hugo que j'ai découvert en classe, durant ma 1ere. Bien sympa, quoique court, mais franchement j'ai bien aimé ! On a cet arrière goût qui fait penser à un autre roman de Victor Hugo : Le dernier jour d'un condamné (lu en 2nde) où l'on retrouve aussi l'engagement politique de l'auteur contre la peine de mort ainsi que quelques enseignements des Lumières, cette morale pour tenter d'instaurer un monde plus juste, plus instruit... Honnêtement, lire ce livre ne ferait pas de tord, ça mène à la reflexion sur la peine de mort, la responsabilité, la justice, la discrimination... C'est court mais ça en vaut le détour, je pense. Ce fut une agréable surprise, j'ai aimé suivre cet homme, son devenir, sa personalité, je dirais même avoir plus aimé que Le Dernier Jour, et c'est d'autant plus intéressant, car c'est tiré d'un fait réel. Un pur régal, de la première à la dernière ligne ! Critique de la société du XIXe siècle, ce livre nous amène aussi à réfléchir sur notre société actuelle. Car au fond, il est peut-être un gueux, Claude est une victime de la société. On en peut que s'attacher à lui et à réfléchir, à relancer le débat sur la peine de mort...

Extrait :  Une heure après, il aborda un jeune condamné de seize ans qui bâillait dans le promenoir, et lui conseilla d'apprendre à lire. En ce moment, le détenu Faillette accosta Claude, et lui demanda ce que diable il cachait là dans son pantalon. Claude dit :
- C'est une hache pour tuer M.D ce soir.
Il ajouta :
- Est-ce que cela se voit ?
- Un peu, dit Faillette.

(je sais pas pourquoi mais j'aime bien ce passage ^^)

Mardi 28 avril 2009 à 17:39

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/EnAttendantGodot.jpgEn Attendant Godot - Samuel Beckett.

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L'auteur :

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Samuel Beckett, (13 avril 1906 - 22 décembre 1989), était un écrivain, poète et dramaturge irlandais, d'expressions anglaise et française. On l'associe surtout au théâtre de l'absurbe, dont sa pièce En Attendant Godot est l'un des exemples les plus célèbres. On lui connaît aussi auteur de romans tels que Molloy, Malone meurt et l'Innommable.



Quatrième de couverture :  

Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre au seul arbre qui rompt la monotonie du paysage et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Ils attendent Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, Estragon ne connaît Godot. Liés par un étrange rapport de force et de tendresse, ils se haranguent l'un et l'autre et s'affublent de surnoms ridicules. Outre que ces diminutifs suggèrent que Godot pourrait bien être une synthèse qui ne se réalisera qu'au prix d'un anéantissement, Didi et Gogo portent en leur sein la répétition, tout comme le discours de Lucky, disque rayé qui figure le piétinement incessant auquel se réduit toute tentative de production de sens.


Mon avis : 

Cette pièce de théâtre, je l'ai découverte l'année dernière, je devais l'étudier pour mon programme de Première. C'est une oeuvre courte et bien déprimante qui met en scène deux personnages comiques quoique niais et étrangement, contrairement à tous ceux de ma classe, j'ai bien aimé xD J'ai aimé lire cette pièce de théâtre bien que ce ne soit pas la meilleure que j'ai lu, mais j'ai aimé.
 
Il n'y a pas forçément une histoire, on assiste juste aux discours de Vladimir et Estragon qui discutent alors qu'ils attendent un dénommé Godot (qui ne viendra jamais), entre deux, ils croiseront le chemin de Pozzo et Lucky, avec un Pozzo qui décide de mener l'histoire à sa manière. Résumé pas très clair, je le sais, mais je ne sais comment résumer cette oeuvre particulière. C'est souvent absurde, on ne comprend pas forçément le but de cette pièce mais là est l'intention de la pièce, il n'y a aucun but, aucune intrigue. Les discussions des personnages ne sont là que pour faire passer le temps pour eux, eux qui attendent Godot, et ces propos sont le plus souvent absurdes, dénués de sens, ou comique, il y a des fois où l'on se demande si l'un a vraiment suivit les paroles de l'autre. Nous avons quelques situations comique, surtout quand Pozzo et Lucky apparaissent. Pozzo, personnage pathétique, qui décide de tout, qui se croit supérieur aux personnages et qui fait subir à Lucky un véritable esclavage humain, le faisant conduire comme son propre chien, d'ailleurs jamais Lucky ne prononçera un seul mot, leur lien à tous les deux est étrange, on se demande comment ils ont pû en arriver là, surtout ce pauvre Lucky qui n'aura de chanceux que son nom.

Incompréhensif parfois, cynique, déroutante, absurde, drôle, étrange, cette pièce est unique en son genre. Bon, il y a des répétitions, certains passages assez loufoques mais moi, personnellement ça ne m'a pas gêné tant que ça. J'ai déjà vu la pièce jouée à la tv, et je pense que le réalisateur a bien restauré l'atmosphère déprimante, de solitude... la pièce est d'autant meilleure vue en spectacle.

Extrait :

ESTRAGON – Endroit délicieux. (Il se retourne, avance jusqu’à la rampe, regarde vers le public.) Aspects riants. (Il se tourne vers Vladimir.) Allons-nous-en.
VLADIMIR – On ne peut pas.
ESTRAGON – Pourquoi ?
VLADIMIR – On attend Godot.
ESTRAGON – C’est vrai. (Un temps.) Tu es sûr que c’est ici ?
VLADIMIR – Quoi ?
ESTRAGON – Qu’il faut attendre.
VLADIMIR – Il a dit devant l’arbre. (Ils regardent l’arbre.) Tu en vois d’autres ?
ESTRAGON – Qu’est-ce que c’est ?
VLADIMIR – On dirait un saule.
ESTRAGON – Où sont les feuilles ?
VLADIMIR – Il doit être mort.
ESTRAGON – Finis les pleurs.

Mardi 28 avril 2009 à 19:23


Eh oui ! Petite Lune's Books a un an ! (... depuis le 10 avril, d'accord mais j'y pensais plus... honte à moi -_-) Ce modeste blog n'a pas beaucoup de visite et de commentaires mais il en a et c'est le principal. Je suis déjà heureuse avec ça ! Il a tout de même 64 articles, 13 pages et deux fans ! Esperons que ça continuera dans cette voie.

Je remercie ceux qui me visitent, ceux qui m'ont mis des commentaires et ceux qui m'ont mis dans leurs favoris. Merci !!

Vendredi 1er mai 2009 à 17:53

 
Quatrième de couverture : 

Les Aventures de Sherlock Holmes est un recueil de nouvelles policières écrit par Sir Arthur Conan Doyle et mettant en scène son célèbre détective privé. Le livre original a été illustré par Sidney Paget. Ce sont les premières aventures de Sherlock Holmes. Elles ont été publiées originellement dans Strand Magazine entre juillet 1891 et juin 1892. Le recueil a été publié en Angleterre le 14 octobre 1892 par l'éditeur George Newnes Ldt. Le tirage initial a été de 14 500 exemplaires.

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Un Scandale en Bohême : Le roi de Bohême a l'intention de se marier, seulement son ancienne maîtresse la cantatrice Irène Adler possède une photographie compromettante sur laquelle elle figure avec le souverain. Si jamais elle décide de rendre cette photographie publique, le mariage sera rompu et l'honneur du roi souillé. Il charge donc Sherlock Holmes de la récupérer... mais ce n'est pas facile, car Irène Adler, La Femme, se révèle avoir un esprit aussi brillant que celui de Holmes... Lecture en ligne indisponible en français, mais disponible en anglais : cliquez sur le titre pour la retrouver.

Les Hommes Roux : La ligue des rouquins, cette organisation philanthropique qui a engagé Jabez Wilson pour recopier l'Encyclopedia Britannica, se retrouve dissoute sans raison au bout de huit semaines. Décontenancé, Wilson se rend en consultation chez Sherlock Holmes...

Une Affaire d'Identité: Contre l'avis de son beau-père, Mary Sutherland se rend à un bal origanisé par la société de son beau-père et y rencontre un charmant jeune homme qui deviendra très vite son prétendent. Seulement, le beau prétendent vient à disparaître alors qu'il allait se marier avec Mary, celle-ci demande donc de l'aide au célèbre détective...

Le Mystère de la Vallée de Boscombe : Durant l'année 1888, Sherlock Holmes et le docteur Watson sont dépéchés au Val Boscombe afin d'enquêter sur la mort de Charles McCarthy. L'inspecteur Lestrade, de Scotland Yard, est persuadé que celui-ci a été tué par son fils James, tant les preuves contre lui sont accablantes. Cependant, Holmes n'est pas convaincu par l'enquête de Lestrade et parvient à une conclusion différente...

Les Cinq Pépins d'Orange : John Openshaw se rend au domicile de Sherlock Holmes afin de lui exposer les faits étranges entourant la mort de son père, et de son oncle Elias. Ce dernier ayant reçu une lettre contenant cinq pépins d'orange et qui mourut peu de temps après, par noyade. Lorsque le père de John Openshaw prit la propriété de l'oncle, il reçu la même lettre que le défunt avec une note étrange. Deux jours plus tard, il mourut suite à une chute. Confus et désespéré, John Openshaw s'adresse à Sherlock Holmes avant que le détective ne découvre que celui-ci ne s'était noyé, peu de temps après...

L'Homme à la Lèvre Tordue : Une nuit de l'année 1889, Madame de Saint Clair se rendit chez Mary Watson, désespérée car son mari n'est plus revenu au domicile conjugal depuis deux jours. Le docteur Watson finit par le retrouver dans une fumerie d'opium où il croisera son ami Sherlock Holmes, en pleine enquête, cherchant des informations qui le conduira vers un mendiant... le docteur Watson accepte de le suivre dans cette drôle d'aventure...

L'Escarboucle Bleue : Afin de lui présenter ses voeux, Watson se rend chez son ami Holmes le surlendemain de Noël. Celui-ci lui est vite contacté par le commissionnaire Peterson, qui a retrouvé dans la rue un chapeau et une oie dans le gosier de laquelle il a trouvé une escarboucle. Holmes et Watson se lancent à travers la ville pour retrouver le propriétaire du chapeau et de retrouver le vrai voleur de la pierre précieuse...

La Bande Tâchetée : La jeune Helen Stoner consulte Sherlock Holmes à propos d'évènements étranges ayant eu lieu dans son château. Sa soeur jumelle a trouvé la mort peu avant son mariage dans des circonstances mystérieuses auxquelles leur beau-père, le Dr. Roylott, ne semble pas étranger. Helen, dont le propre mariage est proche, se voit obligée par son beau-père d'occuper la chambre et le lit dans laquelle sa soeur a trouvé la mort. Holmes et Watson passent une nuit au château pour élucider ce problème...

Le Pouce de l'Ingénieur : Le jeune Victor Hatherley, ingénieur en hydraulique, arrive la main en sang et le pouce sectionné chez le Dr. Watson. Celui ci panse sa plaie et ils se rendent ensemble chez Holmes, qui tente se résoudre une affaire passablement étrange : Hatherley raconte qu'il a été engagé par un client, le colonel Lysander Stark, pour faire examiner une presse hydraulique défaillante. Curieusement, le rendez-vous a lieu en pleine nuit dans un endroit tenu secret. Le colonel explique que la presse est utilisée pour comprimer de la terre à foulon, et exige une discrétion absolue. Après un examen rapide du matériel, le jeune Hatherley comprend qu'on lui a menti et exige de connaître la véritable nature du l'activité du colonel...

L'Aristocrate Célibataire: Hatty Doran, fille d'un millionnaire américain, disparaît peu après son mariage avec Lord Robert St Simon, peu après qu'un étranger ait ramassé son bouquet de fleur. Lors Robert St Simon s'adresse donc à Sherlock Holmes. Plus tard, Scotland Yard retrouve la robe de mariée d'Hatty Doran dans une rivière... meurtre ? enlévement ? Où est-ce qu'Hatty est bel et bien en vie et en sécurité ?

Le Diadème de Beryls : Sherlock Holmes est contacté par un banquier dont le fils vient d'être arrêté pour le vol de trois pierres d'une pièce de joaillerie laissée chez un prêteur sur gage. Examinant le lieu du forfait, le détective va très vite orienter ses recherches dans une autre direction...

Les Hêtres Dorées: Plus une seule enquête n'est arrivée à Sherlock Holmes qui, "désespéré", finit par accepter la visite de la jeune Violet Hunter au sujet d'une situation de gouvernate qui lui est offerte. Watson tente de rassurer Holmes en avançant que cette affaire pourrait être plus interessante qu'il n'y parraît. Et le bon docteur avait raison : en effet, Violet Hunter est intriguée par le salaire considérable de 120 livres sterling qui lui est offert, à condition qu'elle coupe ses cheveux, qu'elle porte longs. Elle accepte néanmoins le poste, puis, après quelque temps, recontacte Holmes et lui révèle les étranges exigeances de la famille qui l'a engagé et les récents évènements qui sont survenus et qui surprennent la jeune femme...

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Mon avis : 

A la différence des autres oeuvres de Conan Doyle dont j'ai fait l'article sur ce blog, ce n'est pas un roman mais un recueil de nouvelles tout aussi sympathiques et agréables à lire. Après avoir lu les romans, je m'attaque aux nouvelles, et c'est toujours aussi satisfaisant. L'auteur a beaucoup d'imagination, son style est toujours très appréciable, simple, fluide, c'est un plaisir que de suivre les aventures du détective anglais amateur de cocaïne à travers les yeux du docteur Watson.

Sherlock Holmes étonne, surprend, fait rire, c'est un personnage complexe, intelligent, spécial, arrogant parfois, froid, imbu de sa personne de temps en temps mais on l'aime ! Surtout qu'il lui arrive d'avoir quelques moments rares d'affection, surtout envers Watson (avec comme exemple THE phrase mythique : 'Je suis perdu sans mon Boswell'), j'aime surtout ces moments d'amitié entre Holmes et Watson, parfois j'aimerais qu'elle soit plus développée mais bon, on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut.

J'ai adoré cette lecture, ces nouvelles étaient un régal et certaines m'ont surprises par son résultat, c'était un bon recueil, j'ai bien aimé même si étrangement j'ai moins aimé Un scandale en Bohême avec LA femme alias Irène Adler, qui est pourtant une nouvelle connue, là où Holmes trouve un égal en la personne... d'une femme ! Mais j'ai d'autres que j'ai préféré comme Les hêtres-dorés (ha ! je m'en doutais de ce que la famille tramait ^.^), L'aristocrate célibataire (et cette nouvelle me rapporte de sacrés souvenirs, j'ai lu Sherlock Holmes pour la première fois avec cette nouvelle en sixième, je l'ai étudié en français), L'homme à la lèvre tordue et La ligue des rouquins. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas aimé les autres non, elles étaient toutes bien et nous ont permis d'en savoir plus sur Holmes, Watson et autres. Certaines se situent à l'époque où Watson était encore célibataire et cohabitait toujours avec Holmes à Baker Street, d'autres se déroulent après le mariage de Watson avec Mary Morstan rencontrée dans Le signe des quatre. En tout cas, c'est une lecture très intéressante !

Extrait : 

Je sais, mon cher Watson, que vous partagez mon amour pour tout ce qui est bizarre et hors des conventions ou de la banalité de la routine quotidienne. Vous avez montré votre goût pour ces choses par l'enthousiasme qui vous a poussé à tenir la chronique et, si vous me le permettez, à embellir quelque peu tant de mes petites aventures.

La ligue des Rouquins.

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