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Mardi 4 octobre 2011 à 17:29

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/AnitaBlakeT4.jpgAnita Blake (T.4) Lunatic Café - Laurell K. Hamilton.

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Anita Blake (T.1) Plaisirs coupables.
Anita Blake (T.2) Le cadavre rieur.
Anita Blake (T.3) Le cirque des damnés.
Anita Blake (T.5) Le squelette sanglant.


Emprunt médiathèque.
/ ! \  Fang's Addict Challenge / ! \





Quatrième de couverture : 

On dirait que je le fais exprès. Je suis tombée amoureuse du chef de meute local. Non, pas un louveteau. Un loup-garou, bien sûr ! Maintenant, il y a des tas de filles dans ma tranche d'âge qui n'arrivent pas à se dégotter un petit ami. Et c'était mon cas avant Richard. Certes, Jean-Claude, mon vampire préféré, ne demanderait pas mieux, mais son côté possessif a tendance à me démotiver. Même si c'était un homme ordinaire, j'aurais déjà du mal à imaginer une vie de couple avec lui. Côté sexe, ça oui : no problemo, je vois très bien, mais sortir... Aller au restaurant, au spectacle, fréquenter ses amis. Franchement non ! On a beau être dans une histoire d'horreur, il y a des limites !


Mon avis : 

Après ma lecture du troisième tome de Mercy Thompson, ma soif de bit-lit ne s'était pas calmée, j'en voulais plus et justement, j'avais emprunté le quatrième tome des aventures d'Anita Blake, et si ce n'est pas aussi génial que Mercy Thompson, la série Anita Blake m'est très sympathique pour le moment et j'avais hâte de me replonger dans ses aventures...

Dans ce quatrième optus, des loups-garous et des métamorphes ont disparus et le chef de la meute de Saint-Louis, Marcus, charge Anita de l'enquête pour tirer les choses au clair. Côté vie privée, Anita sort avec Richard [ loup-garou de son état ] et se rend compte qu'elle ne le connaît pas assez comme elle le voudrait après deux mois de relation amoureuse et chaste, et il y a ce cher Jean-Claude, maître vampire de la ville, jaloux de son état qui se refuse à laisser Anita roucouler dans les bras de Richard. Pas découragé par son rival, il continue de poursuivre la jeune réanimatrice. Dans ce tome, nous avons nous concentrons donc sur l'enquête surnaturelle et sur les amours d'Anita.

Quand je parle d'enquête... si enquête il y a eu car au niveau de l'intrigue, il y a eu trop de choses à la fois, trops d'élèments introduits qui ne se rejoignent pas vraiment, l'enquête a été négligée au profit des problèmes sentimentaux de l'héroïne, elle aurait pû être intéressante avec tous ces métamorphes (humains capables de se transformer en animal à cause d'un virus ou d'une malédiction) qui ont disparu sans savoir qui est le coupable révélé vers la fin. On part un peu dans tous les sens : un coup il y a ces disparitions, de l'autre côté il y a les problèmes de coeur d'Anita, et après il y a cette histoire de snuff movie qui bouleversent certains personnages, il y a Jean-Claude qui est toujours partant pour la chasse à la Anita, il y a cette femme qui souhaite écrire un livre sur les métamorphes, il y a le problème de Richard au niveau de la meute des loups-garous... bref, c'est trop touffus et tous ces élèments ne se rejoignent pas pour certains. Et on passe rapidement à ces scènes, on a pas de scènes de transition, résultat : Anita a à peine le temps de dormir ou manger ! On passe directement d'une scène à l'autre.

Donc l'enquête qui aurait pû être intéressante et prometteuse reste assez négligée et effacée face aux déboires amoureux de l'héroïne, au moins on a la certitude que sa vie sentimentale évolue. Et comme la vie d'Anita, sa vie amoureuse est assez compliquée : engagée avec Richard, elle ne sait pas tout de lui qui lui a caché certaines choses importantes, et Jean-Claude continue de la poursuivre, pas du tout découragé par l'amant d'Anita. Personnellement, même si j'ai trouvé le vampire un tantinet collant, ça ne m'a pas vraiment gêné. Car certes Richard il est tout beau, il est tout gentil, mais il ne me fait pas grande impression, il ne me fait ni chaud ni froid, et j'ai toujours eu un faible et un certain intérêt envers Jean-Claude depuis le tome un, alors qu'il bouscule le quotidien du couple ne m'a pas trop gêné, il apporte même un certain piment dans toute cette histoire et je serais bien triste de lire un tome sans Jean-Claude dedans. Anita aime Richard, oui, et elle est tolérante mais elle a parfois du mal à [ accepter le loup qui dort en Richard ], elle refuse aussi de coucher avant le mariage (c'était ridicule pour moi, surtout connaissant l'héroïne et son caractère car elle tue, elle dit des grossièretés... même si bon, l'explication d'Anita se tient... ça aurait surtout été ridicule si le problème était qu'Anita est chaste et prude, heureusement, le problème n'est pas de ce côté-là !) et elle laisse quand même Jean-Claude s'immiscer dans sa vie amoureuse... pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Bon après, je ne dis pas que c'était inintéressant mais au final, tout le long du roman, les déboires sentimentaux d'Anita étaient agaçants, j'aurais préféré plus de scènes au profit de l'enquête.

Après, j'ai remarqué quelques répétitions assez lourdes (beaucoup de 'Et merde !' et encore des répétitions sur les Nike... moins qu'avant mais je crois qu'on a compris qu'Anita adorait cette marque), sans compter la vulgarité encore plus présente dans ce tome que dans les précédents. Je ne suis pas contre à retrouver des insultes dans la littérature, mais là c'était un peu too much : 'salope/va te faire foutre/Ta gueule/Connard/Enculé', ça devient lourd et pesant à force... Autre truc où j'ai halluciné, c'était des scènes comme celle du visionnage du snuff-movie, je suis tolérante en littérature mais là c'était vraiment pervers et malsain. Sinon, pour terminer sur les points négatifs : à quoi ça sert d'introduire Larry dans le tome précédent si c'est pas pour le retrouver ? A moins qu'il refasse son apparition par la suite mais ça aurait été sympa de découvrir la raison de son absence dans ce tome. Ensuite... des personnages comme Jean-Claude, Dolph et Edward sont fidèles à eux-même et j'aime :D J'ai été ravie de retrouver Edward qui reste finalement un personnage très intéressant. N'allez pas croire que j'ai détesté ce tome, je l'ai lu très rapidement, sans m'ennuyer, c'était très sympa de se replonger dans l'univers d'Anita Blake qui reste un personnage très agréable à suivre malgrè ses ennuis sentimentaux qui devient lassants à la longue.

Certes, j'aurais voulu moins de vulgarité, que l'auteur insiste moins sur les déboires amoureux de l'héroïne au profit de l'enquête, moins d'élèments halucinants (comme le cygne garou ou le snuff-movie), l'intrigue était moins intéressante mais j'ai quand même aimé ce tome, c'était une lecture détente, fraîche, sympa, pas prise de tête et j'ai hâte de lire la suite. Anita Blake reste une série très agréable à suivre pour moi jusqu'à présent. J'ai vraiment passé un bon moment et j'ai déjà hâte d'emprunter le tome cinq.

Extrait : 

- Merci d'avoir veillé sur Richard, madame Pringle.
- De rien, c'est un jeune homme si charmant, répéta-t-elle sur un ton qui signifiait : 'Epousez-le.'
Ma belle-mère aurait été d'accord avec elle. Sauf qu'elle aurait été moins subtile, et qu'elle l'aurait dit à voix haute. Je souris et refermai la porte derrière nous
.

Chapitre 17.

Samedi 8 octobre 2011 à 19:50

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J'attendais cette semaine un emprunt proposé par Matilda. J'avais été si enthousiasmée par ma lecture du tome un de A comme Association qu'elle m'a proposé de m'envoyer la suite, j'étais d'accord à ce qu'elle m'envoie donc le second tome, il était convenu que les envois étaient un par un. Je m'attendais donc à recevoir le bouquin en question dans la semaine.

Pour la petite histoire, il est arrivé mardi matin mais il s'est avéré que le calmant que j'avais pris la veille au soir pour être assurée de passer une bonne nuit de sommeil avant mon passage à l'examen permis de conduire avait que trop bien fonctionné, au point où j'ai refusé catégoriquement de me lever vers 9-10h du matin lorsque le facteur a sonné (et il a bien insisté sur la sonnette, le bougre). J'ai appris plus tard qu'un colis m'attendait à la poste... j'avoue avoir été assez surprise car j'attendais un seul livre même pas épais du tout, alors un colis ?

Je savais aussi que Matilda m'avait dit qu'elle m'aurait fait une surprise par la même occasion et en effet, le colis venait de la demoiselle et WOUAH ! je jure que je n'avais jamais été aussi gâtée auparavant car en plus de m'envoyer la série A comme Association (du tome deux au tome cinq) et quelques surprises :) J'ignore encore la raison du pourquoi j'ai été autant gâtée puisqu'on est pas encore en Décembre donc pas encore Noël et que mon anniversaire ne tombe qu'en Février mais ça m'a rendu de bonne humeur toute la semaine et même le froid et le mauvais temps ne pouvaient changer ça. Matilda, je sais que je t'ai remercié je-ne-sais-pas-combien-de-fois par mail mais encore mercimercimercimercimercimerci !! Je suis vraiment heureuse de te connaître via internet (et pas seulement pour les cadeaux, hein xD) et de te compter parmi mes amies 8D Tu es incroyablement gentille et même ma mère était en admiration.

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La preuve de mon talent en photographie continue !! (remarquez l'ironie dans la phrase, please ~) Du colis sont donc sortis (en plus des A comme Association qui sont des emprunts je le répète) : Le Livre des Etoiles (T.1) Qadehar le sorcier, d'Erik L'Homme, Le char de Phaéton d'Ellery Queen, le coffret DVD d'un dessin-animé Sherlock Holmes que je vois comme un clin d'oeil à la SSHD et à notre amour commun pour le détective anglais, les trois premiers tomes du manga God Child de Kaori Yuki et une boîte contenant des biscuits au chocolat. J'essaye de les faire tenir un peu plus longtemps mais j'ai bien peur que la moitié a trépassé en peu de temps xD

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Avec un mot très gentil, des extraits de romans tels que Saba, ange de la mort ou Matched/Promise, et un magazine Neverland.
Encore une fois, pardonnez-moi de la mauvaise qualité des photographies :s

Mais cette semaine, je n'aurais pas eu des surprises que de la part de Matilda mais aussi de ma tante. J'avais bien entendu ma mère parler au téléphone à ma tante de mes goûts en littérature mais de là à m'imaginer qu'elle me prêterait quelques-uns de ses livres... et pourtant, lundi m'attendaient déjà deux romans que voici :

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Délivrez-nous du mal et Pardonnez nos offenses de Romain Sardou. J'avoue ne connaître l'écrivain que de nom et en me renseignant, ces deux romans sont en fait des thrillers médiévaux et assez religieux. Il est vrai que ça pourrait m'intéresser, en effet, j'irais en tester un très prochainement pour voir, ce sera une occasion pour moi de découvrir l'auteur...

Enfin voilà, cette semaine fut riche en surprise dans la boîte aux lettres et pour moi, j'ai vraiment été gâtée et j'aurais suffisament de lecture pour plusieurs mois, pas que je m'en plaigne d'ailleurs... Alors que ce soit ma tante ou Matilda : MERCI ! Merci, merci, merci, merci ! Je suis aux anges et j'ai vraiment passé une excellente semaine et c'est en partie grâce à vous 
:)

Samedi 8 octobre 2011 à 20:47

Quatrième de couverture : 

C'est une histoire à mille voix, écrite dans l'émotion du moment : elle nous raconte, vus de chaque camp, le débarquement, ses préparatifs, et la bataille de Normandie. Découvrez les lettres et les journaux intimes que les soldats alliés, les civils et leurs ennemis ont écrit au milieu des combats, sur les bateaux, sur les plages ou dans les haies du bocage. Confidences, dernières volontés, déclarations d'amour ou d'effroi…

Chacun de ces textes reflète le besoin vital de laisser une trace en cas de disparition. Au fil des pages, on s'aperçoit qu'il n'y a plus d'adversaires, de civils ou de militaires, mais seulement des hommes, des femmes et des enfants jetés dans la tourmente. Ils écrivent dans la fièvre de l'action, de la peur, de l'attente ou de la joie, pour nous faire vivre de l'intérieur l'un des plus grands séismes de l'histoire
.

Mon avis : 

Dans cet ouvrage, Librio et Jean-Pierre Guéno nous proposent une nouvelle série de témoignages recueillis auprès des auditeurs de Radio France, comme ses précédents titres tels que Paroles de l'Ombre, Paroles de Poilus ou encore Mon papa en guerre. Celui-ci se centre majoritairement sur les évènements qui ont fait 'le jour le plus long', divers témoignages sur le débarquement de Normandie le 6 Juin 1944.

Comme toujours, Jean-Pierre Guéno débute ce document avec deux-trois pages d'introduction où il nous rappelle que la guerre n'est pas toujours une affaire d'homme mais aussi d'adolescents. Aujourd'hui, les adolescents font des études, ils sortent, ils font la fête, ils s'amusent, on imaginerait pas de jeunes gens s'engager à la guerre comme autrefois. Encore à la seconde guerre mondiale, des garçons qui avaient à peine 17-18 ans participaient au combat, alors qu'ils n'étaient pas encore des hommes à proprement parler, mais la guerre oblige les gens à mûrir trop tôt et trop vite. De cette façon, l'auteur nous rappelle à quel point la guerre, ce n'était pas que combats et compagnie, mais qu'elle concernait aussi les hommes, les êtres humains. On connaît tous grosso modo l'histoire du Débarquement de Normandie, mais comment les gens de l'époque l'ont-ils vécu ? N'oublions pas non plus que le Débarquement s'est fait en un jour ! Il a nécessité des mois, voire plus, de préparation, de plans et a vu apparaître avant lui des années de conflits mondiaux. Il y a eu des occupations, des marchés noirs, des résistances un peu partout en Europe comme des collaborations, de l'antisémithisme, de la solidarité comme des magouilles, d'autres débarquements ailleurs (comme celui d'Afrique du Nord en 1942).

Tant de choses avant que ne naisse le projet et la réalisation du débarquement de Normandie, le courage et la résistance des soldats britanniques, canadiens, américains et français, la Résistance qui avait préparé le terrain, les diverses préparations pour rendre possible ce débarquement qui signerait l'accomplissement d'un élèment décisif pour la seconde guerre mondiale et aussi la France jusqu'alors occupée par l'ennemie et déchirée entre collaborateurs et résistants. L'auteur nous explique rapidement l'avant et l'après Débarquement avant de passer aux lettres, en nous avertissant qu'un pictogramme précisera la nationalité de son auteur de par le drapeau de son pays respectif. Dans ce document donc, des lettres d'Allemands, d'Américains, d'Anglais, de Canadiens et de Français (pour ceux qui avaient pû rejoindre l'Angleterre et/ou l'Amérique juste à temps, pour participer à la résistance extérieure). Le recueil est coupé en quatre parties : la première est celle des Semailles, où une rapide note d'introduction parle de Mai 1940 à 1944, le parcours entre ces années en Europe, où nous trouvons en plus des lettres des 'anonymes', des extraits de discours signés par Churchill et De Gaulle. En seconde partie, toujours dans les Moissons, nous passons au jour le plus long : le mardi 6 juin 1944 où l'introduction, sous un fond historique, se révèle poétique en racontant comment étaient les belles plages de Normandie en cette saison alors qu'elles allaient devenir le terrain où tout allait se faire. En troisième partie viennent les Vendanges, expliquant par l'introduction et les lettres la bataille de Normandie, puis dernière partie : l'épilogue.

Chaque lettre rapporte son lot d'émotion, elle nous raconte le débarquement et ses préparatifs, ainsi que la bataille de Normandie, vu par tous les camps, même par le camp ennemi car ennemi ou pas, chaque homme est humain. Lettres ou journaux intimes, confidences ou dernières volontés, déclarations d'amour, d'effroi... plus on avançe dans ces lettres et moins on voit ces hommes comme des ennemis car au fil des pages, il n'y a plus d'allemands ou d'alliés, ou de civils et militaires mais seulement des personnes jetées dans la tourmente qui écrivent dans la fièvre de l'action, dans l'attente du moment, dans la joie ou dans la peur. Ces lettres nous permettent de vivre au plus prêt de la réalité sur ce qui s'est passé ce fameux jour, avec des anecdotes et éclaircissements sur ces journées fatidiques du débarquement et de la bataille qui la suivie. Ce recueil est riche en information et en émotion, difficile de rester insensible à la lecture quand on lit ce qu'on vécu ces civils et ces soldats, alors qu'ils nous livrent leurs pensées les plus profondes, leurs peurs et joies. C'est encore un excellent document que nous offre Jean-Pierre Guéno, ce moment de lecture fut intéressant, instructif et à la fois déchirant et émouvant, de quoi passionner tout amoureux de l'Histoire et/ou ceux qui voudraient en apprendre plus sur le Débarquement de Normandie et sa bataille.

Extrait : 

Les plages de Normandie avaient la couleur du blé mûr, mais en réalité, les blés étaient en berhe ; ils avaient germé de l'autre côté de la mer ou de l'océan... Ils avaient poussé dans les prairies ou dans les villes d'Amérique, dans les forêts canadiennes ou dans les banlieues anglaises... Ils étaient beaucoup trop verts pour être moissonnés... Et la faux de l'Histoire allait bientôt griffer sur le sable tous les prénoms de ces enfants qui allaient s'endormir, et dont les noms s'effaceraient trop vite, balayés par l'écume des jours.

Moissons - Mardi 6 Juin 1944.

Lundi 17 octobre 2011 à 20:53

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Black Butler (T.8) - Yana Toboso.

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'Sweet dreams are made of this
Who am I to disagree ?
Travel the world and the seven seas
Everybody's looking for something.'

- Sweet dreams, Eurythmics -



Emprunt par une amie.


Black Butler (T.1). / Black Butler (T.2). / Black Butler (T.3). / Black Butler (T.4). / Black Butler (T.5). / Black Butler (T.6). / Black Butler (T.7). / Black Butler (T.9).




Quatrième de couverture : 

Des membres de la troupe du cirque Noah's Ark s'introduisent au manoir de Phantomhive en l'absence de Ciel et Sebastian... Pendant ce temps, sur ordre de son maître, le majordome Sebastian met un point final à cette histoire dramatique... Pareilles aux lotus pourpres des Enfers, les flammes brûlent les traces d'un Pierrot triste d'avoir tout perdu. Invoquez mon nom, mon maître....


Mon avis : 

Je devrais peut-être arrêter de faire des articles pour chaque tome de Black Butler sachant que je sais ce qu'il va se passer dans le tome (puisque je suis les scans :p) et ignorant combien de tomes le manga va avoir en tout. Mais Yana Toboso n'est pas prête de s'arrêter et en si bon chemin, ce serait bien dommage ! Finalement, ce tome sera sorti plus tôt que je ne pensais (je ne le voyais pas sorti avant novembre moi) mais je vais pas me plaindre :D Surtout que ce fut une relecture très agréable, comme toujours.

Au tome précédent, nous avons quitté Ciel et Sebastian dans la demeure de leur coupable tandis que les membres de la troupe du cirque Noah's Ark, alliés du comte Kelvin, s'introduisaient dans la demeure Phantomhive dans l'intention de tuer les occupants. Les occupants en question - dans ce cas-ci, les serviteurs - ne sont pas d'accord avec leur plan et comptent vite se débarrasser de ces intrus venus troubler le manoir de leur jeune maître. Quand à Ciel, cette petite aventure périlleuse réveillera en lui des souvenirs sinistres qu'il a tenté d'oublier...

Encore un tome intéressant et palpitant, bien que mon avis ne soit pas bien objectif car je suis devenue très attachée à ce manga qui est l'un de mes coups de coeur, niveau manga, depuis une bonne année. Toujours est-il que j'aime retrouver l'univers et les personnages de Black Butler, que ce soit pour une première lecture ou une relecture. Ce tome ne fut pas une exception, celui-ci nous offre quelques révélations intéressantes, une conclusion à l'affaire du cirque Noah's Ark, quelques scènes prenantes et un dernier chapitre qui se termine dans la légèreté et le divertissement, il le fallait bien pour détendre l'atmosphère après une telle fin pour l'enquête. Avis aux âmes sensibles quand même, ce tome est un peu plus dark que le précédent, plus dur et sombre mais à la fois intéressant et prenant. Au niveau des révélations, l'auteur nous offre plus de profondeur pour les serviteurs de la maison Phanthomhive : le jardinier Finni, la bonne à tout faire Maylene (ou Mei-Rin, tout dépend des versions), le cuisinier Bardroy et aussi le plus vieux et fidèle serviteur de Ciel, Tanaka. En effet, Yana Toboso nous montre que ces personnages n'endossent pas que le rôle de servants mais en ont un autre bien caché qui ne se révèle que lorsque le manoir, la famille de leur maître se retrouve menaçée. Ce qui nous ammène aussi à quelques brèves révélations (enfin, disons que ce n'est pas explicitement dit mais on peut deviner par des paroles ou par les images) sur le passé de ces serviteurs. Des laquais très spéciaux en leur genre mais très fidèle à leur maître, cela se voit qu'ils sont content de travailler pour Ciel, de le servir, ils sont heureux d'avoir trouvé un foyer et un travail (je parle surtout pour les trois premiers, Tanaka faisant parti du service depuis au moins Vincent Phantomhive, père de Ciel).

Des ennemis entrent donc dans la demeure Phantomhive et ça fait des étincelles lorsqu'ils rencontrent les serviteurs du manoir. Les scènes de combat sont toujours aussi spectaculaires, ça fait vraiment des dégâts, à se demander comment Lizzy (qui ne se doute de rien) peut dormir au vu du vacarme créée par les serviteurs ! Combats un peu trop spectaculaires pour être vrais, mais ce manga n'est que fiction. Autre initiative que j'ai appréçié, c'est que les 'méchants' - dans ce cas-ci, la troupe du cirque - ne sont pas forçément méchants. Ils ne sont les antagonistes que parce qu'ils suivent les ordres d'un patron qui les a recueillis alors que personne d'autre ne voulait d'eux. Ils forment une famille et s'inquiètent entre eux, il y a des liens et cet aspect plus les flash-back qui leur sont consacrés nous permettent de mieux connaître et de mieux s'attacher peut-être à cette troupe de cirque. Non en fait, je dirais que les antagonistes les plus dérangés dans l'affaire Noah's Ark étaient le baron Kelvin et le médecin qui suivait ses idées sombres, folles et dérangées dans leur conception du corps humain et comment le remodeler. Ces expériences rammenent d'ailleurs des mauvais souvenirs à Ciel qui finit par craquer et il se passe alors une scène avec son majordome démon, Sebastian, qui m'avait déconcertée lors de la première lecture mais qui finalement est intéressante et ambigüe, adjectifs qui peuvent très bien correspondre à la relation entre Ciel et 'son' démon. Mais c'était une scène prenante, surtout au niveau de Sebastian et son 'Invoquez mon nom, mon maître...'. Noir et prenant, tout comme le manga en lui-même.

Néanmoins, en dernier chapitre après la conclusion de l'enquête, nous avons un peu de drôlerie et de légèreté. L'enquête s'est terminée, Ciel s'est remis de son mini traumatisme et il est de retour chez lui. Mais les derniers évènements et le désir violent des serviteurs de protéger le manoir l'ont comme dit dirait... en partie détruit et Ciel se retrouve sans garde-robe et c'est là où sa cousine, Lizzy/Elisabeth, entre en scène en proposant d'engager leur couturière attitrée et les essayages sont assez chaotiques xD Surtout que le prince Soma et son gardien ont décidé de se pointer, et je dois dire que les tentatives de Sebastian [ à cacher la marque sur le dos de Ciel ] étaient divertissantes. C'était un dernier chapitre léger, drôle et divertissant, idéal pour relâcher toute la tension accumulée depuis l'enquête. Une jolie façon de clore ce tome en attendant le prochain qui apportera une nouvelle affaire ou un élèment rebondissement de l'intrigue. Bref, un tome aussi satisfaisant que les précédents
:D

Mardi 18 octobre 2011 à 23:21

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/MercyThompsonT4.jpgMercy Thompson (T.4) La Croix d'Ossements - Patricia Briggs.

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'You could say it's my instinct
Yes I still have one
There's no time to second guess it
Yes there are things that I'm still so afraid of
But my courage is roaring like the sound of the sun.'

- I'm an animal, Neko Case -


Alpha et Oméga : L'origine.
Mercy Thompson (T.1) L'appel de la lune.
Mercy Thompson (T.2) Les liens du sang.
Mercy Thompson (T.3) Le baiser du fer.

/ ! \ Fang's Addict Challenge / ! \



Quatrième de couverture : 

Marsilia, la Reine des vampires de la région, a appris que Mercy l'avait trompée en tuant l'un des membres de son clan... et elle n'acceptera que le prix du sang pour venger cette trahison. La jeune coyote-garou vient de tomber sur un os, car la sentence qui pèse sur elle en fait la cible de toutes les créatures à la botte des vampires. Heureusement que Mercy peut compter sur Stefan et sur Adam qui a juré de la protéger. Mais s'ils étaient menacés par sa simple présence ? Et si, pour les épargner, Mercy n'avait plus qu'un seul choix : partir ?


Mon avis :  

Pour fêter l'obtention de mon permis de conduire après tant d'années de souffrance (j'ironise... un peu), je me suis payée le quatrième tome de Mercy Thompson, c'est vraiment une saga à laquelle je suis très attachée, je n'aurais pas cru ça au premier tome, mais au fur et à mesure que j'avançe dans la série, je me régale de la lecture et n'ai qu'une hâte : découvrir la suite. Ce tome n'est pas une exception et j'attends vraiment le jour où je pourrais me payer le tome cinq. Mercy Thompson, c'est le bien \o/

Le troisième tome s'était terminé de façon difficile pour Mercy Thompson, la mécanicienne de trente ans et des brouettes qui a aussi la capacité de se changer en coyote quand bon lui semble. A peine une semaine après les évènements tragiques dont elle a été la victime, elle se remet peu à peu, remonte doucement mais sûrement la pente, ce n'est pas toujours évident et elle a quelques crises d'angoisse, elle s'est encore peu remise de son traumatisme mais heureusement, elle a tout le soutien de ses proches et en particulier celui d'Adam, dont elle a acceptée d'être la compagne. Mais la changeuse a à peine le temps de souffler que Stefan, son ami vampire, fait une arrivée remarquée et fracassante chez elle. Il a été, en effet, envoyé chez elle brûlé vif, torturé, affamé, agonisant par Marsilia. Un cadeau empoisonné envoyé par la reine des vampires qui a découvert l'implication de Mercy et Stefan dans la mort de l'un de ses lieutenants (rf : tome deux). Elle n'accepte pas cette trahison et ne désire que la mort de Mercy Thompson qui n'est pas au boût de ses peines. Marsilia veut se vengeance et le fait savoir, d'ailleurs Mercy le découvrira bien assez avec la vue d'un Stefan agonisant chez elle et la vision d'une croix d'ossement peinte sur sa porte de garage, signe censé attirer toutes les créatures démoniaques du coin. Et pour tenter d'échapper momentanément à la colère de Marsilia, Mercy Thompson profite de la visite d'une ancienne amie de fac - qui est venue à elle avec un problème - pour quitter les Tri-Cities pour Spokane, le temps que la reine des vampires se calme. Car en effet, son amie Amber, connaissant les capacités de Mercy, lui parle de sa maison qui serait hantée par un fantôme...

Il y a pas à dire, Mercy a vraiment le chic pour se fourrer dans les situations les plus improbables, c'est un vrai aimant à ennuis ! Je trouve que c'est encore plus flagrant dans ce tome. Alors que Mercy ne souhaite qu'à approfondir sa relation avec Adam, la voilà submergée par les problèmes que lui cause Marsilia et par son amie Amber dont la maison est hantée par un fantôme peu habituel. Mais s'il n'y avait que ça... même à Spokane, il y aurait un vampire très ancien et puissant qui est surnommé le 'Monstre' par les autres vampires, reste à savoir si Mercy parviendra à garder ses distances avec lui... Notre mécanicienne jongle entre les loups-garous, les vampires, les faes et les fantômes ! Nous retrouvons donc dans ce tome Mercy là où nous l'avions laissé à la fin du tome trois... avec Adam. Et je suis ravie de voir que la situation que je trouvais incohérente à la fin du tome trois s'est retrouvée expliquée et corrigée en ce début de tome quatre. Et nous avons affaire à une Mercy plus vulnérable, fragile, quelque peu traumatisée (ce qui est tout à fait normal et compréhensif quand on sait ce qu'il lui est arrivé dans le tome trois) mais pas pour autant une demoiselle en détresse, elle est toujours aussi débrouillarde, protectrice, loyale... et casse-cou ! Et dans ce tome, amoureuse... sans pour autant que ça tombe dans le niais, le rose bonbon et la fleur bleue [ même si c'est beurk beurk de manger un boût de quelqu'un, même si c'est pour la meute et renforcer des liens ].

Ayant choisi Adam, le triangle amoureux est bien moins exploité, et la relation Adam/Mercy un peu plus en avant sans que ça domine toute l'intrigue, il y a juste ce qu'il faut. Amoureuse mais non une possession d'Adam, Mercy se révèle encore plus attachante. Les moments entre eux sont tendres et drôles, sans tomber dans le gnan-gnan. Même si monsieur est tout muscle et possessif, il reste charmant et tendre envers sa bien-aimée. Et la romance n'empiète pas sur l'intrigue. L'intrigue présente deux affaires qui sont liées d'une certaine manière : la vengeance de Marsilia et le fantôme qui hante la maison d'Amber. L'histoire perd peut-être un peu de son intensité, mais tout reste aussi bien ordonné et prenant. Ces deux affaires sont centrées sur les vampires et les fantômes, mais surtout les vampires, nous avons de nouvelles informations sur eux, notamment les liens des vampires avec les humains avec qui ils se lient, leurs 'moutons', les humains que les vampires utilisent pour se nourrir. Comment se forment et se brisent ces liens. On en apprend un peu sur les fantômes (puisque Mercy doit découvrir si la maison de son amie et bel et bien hantée et comment faire sortir ce spectre) aussi et un peu plus sur les meutes de loups-garous puisque [ en tant que compagne d'Adam, celui-ci l'intègre à sa meute... ce qui n'est pas au goût de tous les membres de la meute car Mercy est une changeuse coyote et non une louve, certains loups voient d'un très mauvais oeil l'arrivée d'un coyote au sein d'une troupe de loups mais heureusement, Mercy n'est pas si perturbée que ça de leur attitude et le fait savoir ! ], les liens entre les membres de la meute, cette sorte de magie entre la meute et l'Alpha, c'est une grande famille et c'est agréable de voir les divers membres de la meute comme Darryl, Ben, Mary-Jo, Warren...

Tout plein de personnages que je prend plaisir à retrouver en plus de Mercy : le fae Zee, ami et mentor de Mercy ; la meute ; Samuel (et d'ailleurs j'ai appréçié les mentions et brèves apparitions des membres de sa famille comme le frère Charles) ; Stefan le vampire que j'ai trouvé encore plus attachant et intéressant, lui aussi est très protectif de ses humains, en particulier Mercy, il a évolué, il est seul et désorienté parfois, il a vraiment une personnalité intéressante, il a énormément de potentiel et de profondeur. Il y a une telle hierarchie avec les vampires, les liens forgés sont forts mais peuvent être brisés. Chaque personnage est intéressant, même secondaires, même Marsilia, avec elle je ne sais pas sur quel pied danser, comment la cerner, elle est étonnante et je serais curieuse de découvrir par la suite d'éventuelles confrontations entre elle et Mercy (ou d'autres) pouvant nous révéler plus du tempérament de ce personnage. C'est ça aussi qui me plaît dans cette saga, chaque personnage, même secondaire, est intéressant sous certains aspects et même attachants. Les méchants même ne sont pas méchants pour être méchants, ils ont des personnalités intriguantes et curieuses, j'ai beaucoup aimé le vampire Blackwood, nommé le Monstre, avec ses idées folles, ses expériences douteuses.

J'ai vraiment aimé ce tome, encore plus que le précédent, plus ça avançe et plus la série s'améliore, plus elle devient intéressante et palpitante, c'est un tome qui se dévore tout seul et qu'on quitte à regret. J'ai dévoré ce roman à un point où j'ai trouvé la lecture trop couuuurte -_- Je me régale à chaque tome et j'ai hâte de me procurer le tome cinq !

Extrait : 

Les malles étaient fermées à clé. Mais la visible déception de Chad m'incita à sortir mon couteau suisse et, après quelques tripatouillages du bout du cure-dents, dont je ne servais ordinairement jamais, et de la plus fine de mes lames, je pus ouvrir la première malle en moins de temps qu'il n'en fallait pour chanter trois couplets d'Une bouteille de bière sur le mur. J'en étais certaine, car j'avais tendance à fredonner lorsque je forcais une serrure. C'était une mauvaise habitude, mais comme je n'avais pas l'intention de me recycler dans le cambriolage, je n'avais jamais essayé de m'en débarrasser.

Chapitre 6.

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