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Dimanche 31 juillet 2011 à 22:50

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[ Bilan SSHD : Edition de Juillet 2011 ]

Très cher compatriotes, bonsoir (toute ressemblance avec les propos d'un certain ex-président de la République Française est le fruit du hasard. Just sayin'), je reviens vers vous aujourd'hui pour apporter un petit cadeau de l'été. Sous le parasol sont tombés quelques articles par-ci par-là et s'il sont venus moins nombreux, cela ne veut pas dire que je suis venue bredouille. Malgrè les nombreux départs en vacances, quelques billets tous frais ont été postés ce mois-ci pour la Société Sherlock Holmes des Dilettantes. A noter aussi, pour ceux qui ont regardé, que France 2 a rediffusé les épisodes de BBC Sherlock, donc les fans ont pû retrouver avec plaisir les aventures d'un Sherlock Holmes moderne en attendant le jour béni où la seconde saison apparaitra sur les écrans (anglophones) vers l'automne. Une bonne raison pour vouloir être en septembre, non ?

Aux membres de la SSHD, surveillez bien les blogs des fondatrices car en plus du bilan mensuel, un article spécial anniversaire de la SSHD sera mis en ligne à partir de ce soir ou demain ! Oui, oui, je sais que l'anniversaire de notre petite société date du 18 juillet et que de ce fait, nous sommes légèrement en retard, mais mon dicton favori étant le suivant : Mieux vaut tard que jamais.

Téléchargement du bilan en route ! Here we go !

Matilda a continué sur sa lançée de la saga The Sherlock files en nous chroniquant le second tome The beast of Blackslope par Tracy Barrett. Quant à moi, j'ai dressé sur mon autre blog séance-cinéma un palmarès de mes cinq séries télévisées préférées où figurent la série BBC Sherlock mais aussi docteur House, série qui présente quelques points communs avec Sherlock Holmes et le docteur Watson.

Toujours dans les 'sagas', Niki a publié son avis sur le troisième tome de la série des Oscar Wilde de Gyles Brandrett : Oscar Wilde et le cadavre souriant. Roman où se mêlent Angleterre victorienne, Oscar Wilde, Conan Doyle et enquêtes. Elle a également publié une Enquête sur Sherlock Holmes de Bernard Oudin.

C'est tout pour les articles publiés en juillet. Si j'ai oublié quelqu'un, n'hésitez pas à m'en faire la remarque.

A part ça, niveau nouveautés et sorties holmesiennes pour le mois d'Août, je suis au regret de dire que je n'ai pas vu grand chose, pour ne pas dire rien. Seule Matilda a remarqué une réédition du Chien des Baskerville de Conan Doyle chez les petits classiques Larousse avec une couverture intéressante. Voyez plutôt :

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Ca donne pas envie de se replonger dans l'oeuvre du maître Doyle ?
(cliquez sur l'image pour plus d'informations sur le produit)

... et c'est tout pour ce bilan mensuel. Vous retrouverez pour le mois suivant notre très chère Matilda. Bonne journée à vous
:)

Dimanche 31 juillet 2011 à 22:56

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[ SSHD : Billet spécial anniversaire ]

Un joyeux non-anniversaire joyeux, joyeux ; un joyeux non-anniversaire heureux, heureux...

Cela n'aura sans doute pas échappé aux membres, du moins ceux avec une bonne mémoire, que le 18 juillet dernier fêtait l'anniversaire de notre Société Sherlock Holmes des Dilettantes. Il s'agit donc d'un anniversaire et non d'un non-anniversaire ! Et si les fondatrices n'ont pas pû poster l'article prévu pour l'occasion le jour-J, elles se reportent au diction mieux vaut tard que jamais pour excuser ce retard affreux, mais comment aurions-nous pû fêter un tel anniversaire ? Un an déjà, comment fêter l'occasion ? Auriez-vous été à notre place ? Les bonnes idées ne tombent pas du ciel et il nous a fallu du temps pour cogiter de bonnes idées pour pondre un article spécial anniversaire. Notre très cher Sherlock Holmes, ayant senti le danger arriver, nous a encore fui comme il l'avait fait pour son propre anniversaire, emmenant avec lui le docteur Watson et fermant à double tour le 221b Baker Street, disparaissant presque dans la nature, donc aucun moyen de mettre la main sur lui, le bougre ! Dire que Matilda avait réservé sa cave ou encore son placard pour cacher le détective en attendant le 18 juillet et que Cécile avait acheté des pièges exprès pour pièger le détective et que j'avais prévu l'appareil photo, mais il s'est révélé plus futé que nous, une fois de plus ! Imaginez donc notre frustration !

Alors on s'est consertées pour savoir comment fêter les un an de la SSHD, à défaut de ne pas avoir le détective et son docteur sous la main, nous avons décidé de créer une adresse mail pour la société que voici : signe.des.trois@mail.com où nous pourrons diffuser les newsletters tous les mois avec annonçe du bilan mensuel, ou possibles annonçe de concours futurs ou si les membres voudront nous contacter pour une raison quelconque.

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Pour cet article spécial anniversaire, donc, nous avons tout d'abord décidé dans un premier temps de présenter nos coups de coeur livresques/filmesques holmesiens. Vous pouvez, bien entendu, faire de même sur votre blog, nous serions curieuses de connaître vos coups de coeur à vous, et ce n'est pas du tout de l'espionnage, juste de la curiosité innocente. Pour ma part, même si depuis l'an passé j'avais tout lu du canon holmesien de Doyle, j'ai fait de bonnes découvertes bien sympathiques niveau pastiches, notamment grâce aux membres et fondatrices qui peuvent publier des avis très persuasifs. J'ai découvert les pastiches de Béatrice Nicodème et de Nancy Springer mais parmi les livres qui m'ont le plus plu, je mettrais dans ma liste :

- cet essai de June Thomson sur les personnages de Sherlock Holmes et du docteur Watson, leur amitié, leur personnalité : Watson et Holmes. Malgrè les quelques points noirs sur la perception de l'auteur sur Holmes, j'ai beaucoup aimé cet essai.
- Ce pastiche anglophone de William Seil qui raconte que Holmes et Watson auraient été sur le Titanic dans Sherlock Holmes and the Titanic Tragedy : A Case to Remember.
- ce roman de Conan Doyle Le monde perdu car même s'il ne parle pas exactement de Sherlock Holmes, on se refuse pas un écrit de Doyle, et on retrouve le style de l'auteur et quelques ressemblances des personnages avec ceux de l'univers Sherlock Holmes. Un délice où des aventuriers anglais découvrent une Amérique du sud infestées de créatures préhistoriques dont des dinosaures.
- Et enfin cette nouvelle série de la BBC : Sherlock, un Sherlock Holmes moderne dans le Londres d'aujourd'hui. Avec les acteurs Martin Freeman (John Watson) et Benedict Cumberbatch (Sherlock Holmes), une série excellente que je conseille. J'en parle ici mais aussi .

Allez aussi voir les articles de Cécile et Matilda qui parle aussi d'autres pastiches et films holmesiens. Je répète aussi que vous êtes libre de nous faire part de vos propres coups de coeur, que ce soit pour les livres ou même films/séries tv en rapport avec notre détective préféré.

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Pour l'anniversaire de la SSHD, nous avons aussi crée un tag Sherlock Holmes auquel vous pouvez répondre aujourd'hui, demain, un beau jour quoi. Les membres comme les fondatrices pourront y répondre. Ainsi, les membres apprendront à mieux se connaître et les fondatrices connaîtront un peu mieux leurs membres, et ce n'est pas de l'espionnage. Non, non. En ce qui me concerne, je ferais ça dans le mois, avec les photos à prendre, ça me prendra un peu de temps.

1) Comment avez-vous découvert Sherlock Holmes ?
2) Avez-lu tout le canon jusqu’ici (les 56 nouvelles et les 4 romans) ?
3) Quelle est votre aventure favorite ?
4) Lisez-vous des pastiches holmésiens ? BD, roman, fanfifction ?
5) Est-ce que vous aimez les adaptations qui sont faites du canon, les films qui en sont inspirés ? En avez-vous une favorite, une que vous aimez moins ?
6) Le meilleur interprète de Sherlock Holmes ? Laissez-vous aller tous les fantasmes sont permis.
7) Avez-vous ce une collection Sherlock Holmes ? Livres, DVD, objets dérivés ? (Vous pouvez mettre des photos)
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Après un an après sa création, je suis plutôt fière de la SSHD, elle a accentué mon attachement pour Sherlock Holmes et m'a rappellé à quel point j'aimais lire ses aventures et l'écriture de l'auteur. J'ai été honorée d'avoir été choisie par Matilda d'être l'une des fondatrices, ça m'a permi de mieux la connaître et de découvrir et connaître Cécile que je ne connaissais pas virtuellement avant la création de la SSHD. Et si pour le moment je suis une bien piètre fondatrice (avouez que je ne poste pas beaucoup pour la société, mais j'esaye de m'améliorer), j'ai pû découuvrir plein de films et livres/pastiches holmesiens par le biais des blogs des membres et de mes deux collègues, que ce soit en anglais ou en français. J'ai découvert des auteurs, des perles parmi les pastiches, j'ai pû partager mon amour pour les aventures de Sherlock Holmes et du docteur Watson, j'ai vu l'enthousiasme des fans/lecteurs, tous les billets publiés depuis l'an passé. Je connais Sherlock Holmes depuis 2008 à présent, et je continue encore à découvrir ce personnage formidable et c'est surtout grâce à vous. J'espère pouvoir passer encore une année supplémentaire avec vous tous et la SSHD.

Long live Sherlock Holmes !

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Jeudi 4 août 2011 à 16:00

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/HygienedelAssassin.jpg Hygiène de l'assassin - Amélie Nothomb.

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Emprunt médiathèque.



Mercure.
Antéchrista.
Cosmétique de l'ennemi.








Quatrième de couverture : 

Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Des journalistes du monde entier sollicitent des interviews de l'écrivain que sa misanthropie tient reclus depuis des années. Quatre seulement vont le rencontrer, dont il se jouera selon une dialectique où la mauvaise foi et la logique se télescopent. La cinquième lui tiendra tête, il se prendra au jeu. Si ce roman est presque entièrement dialogué, c'est qu'aucune forme ne s'apparente autant à la torture. Les échanges, de simples interviews, virent peu à peu à l'interrogatoire, à un duel sans merci où se dessine alors un homme différent, en proie aux secrets les plus sombres.


Mon avis : 

Toujours dans ma lançée de ma découverte des livres d'Amélie Nothomb, pour le moment, je ne suis pas vraiment déçue. La prochaine fois, je jette mon dévolu sur Mercure ou Antéchrista, tout dépendra de ce que je trouverais à la médiathèque, sinon je me fie à vos conseils.

Comme pour Cosmétique de l'ennemi, ce roman privilégie fortement les dialogues et les personnages peu nombreux mais originaux, je pense surtout à l'écrivain Prétextat Tach et à la journaliste Nina. Ce roman annonçe la mort prochaine du grand écrivain au prix nobel, Prétextat Tach, qui, atteint d'un cancer, n'a plus que deux mois à vivre. Les journalistes se bousculent devant la porte de l'écrivain, espérant décrocher l'ultime interview, sachant l'écrivain misantrophe et solitaire depuis des années. Quatre d'abord le rencontrent... puis déchantent assez vite ! Mais une personne, une seule, parviendra à lui tenir tête, se prendra au jeu de l'écrivain qui use de ruse pour faire fuir les journalistes, et un duel se formera entre les deux personnes, d'où ressortiront quelques révélations... troublantes et perturbantes !

Je ne ressors pas vraiment négative de ce roman, au contraire, j'ai beaucoup aimé en somme. Surtout les 100 premières pages où les journalistes apprennent que le grand écrivain n'a plus que deux mois à vivre, ils se précipitent tous à sa porte dans l'espoir de l'interviewer, ce Prétextat Tach qui a longtemps vécu solitaire et misantrophe. Mais voilà, à chaque fois qu'un journaliste le rencontre, enregistrant la conversation, il déchante vite et finit par fuir, considérant l'auteur comme un fou, ce qui n'est pas de l'avis des confrères qui, écoutant la cassette, se disent que Prétextat Tach n'est qu'un pauvre génie mécompris... jusqu'à ce qu'ils interviewent l'auteur en personne et finissent tous par fuir les uns après les autres ! Seulement, parmi ces journalistes traumatisés se trouve une personne qui sort du lot, une jeune femme nommée Nina qui ira à la rencontre de l'écrivain. Elle prouve qu'elle est loin derrière ses collègues en résistant au misantrophe, menant parfois elle-même la conversation, se prêtant au jeu de Tach qui utilise ruse et cie pour tenter de la faire fuir et de la dégoûter de sa personne, mais Nina est corriace et un duel de conversation d'installe entre les deux, duel qui offrira son lot de révélations sur le passé de l'écrivain...

Ca commençé quand même à traîner en longueur, j'ai commençé à m'ennuyer jusqu'à ce que Nina ne débute son récit de ses recherches sur le passé de Tach, ce qui n'était pas une mince affaire, et en racontant, Tach lui-même finira par confirmer et même par rajouter bien plus... volonté de faire fuir la journaliste, de lui faire peur ou peut-être parce qu'il finit par s'habituer à elle et qu'il se prend au jeu peut-être. Mais c'est un personnage vraiment très particulier, ce Prétextat Tach, il ne peut pas plaire à tout le monde, il faut dire qu'il est vraiment détestable. Tout d'abord cynique, voire même très. Moqueur et cynique, il finit par être franchement épouvantable. Désagréable, méchant, horripilant, de mauvaise foi et misogyne, comprenez donc qu'il n'a pas été ravi de voir cette femelle qui se dit journaliste, cette pauvre dinde, cette petite merdeuse ou tout simplement emmerdeuse pour citer ses propos, ose lui tenir tête, se croire supérieure à lui. Nina, c'est LA journaliste du roman. Quoi de mieux qu'une femme pour humilier un misogyne tel que Tach ? Car contrairement à ses collègues masculins, elle ne se laisse pas faire et c'est tant mieux. Pourtant je dirais qu'à part sa misogynie, Prétextat Tach ne m'a pas été aussi insupportable que ça, sans pour autant dire que j'aime le personnage, il est unique en son genre voilà tout et il permet d'offrir un perpétuel match entre les deux protagonistes... car c'est un livre brillant, intelligent et ingénieux. J'ai été épatée, moins que pour Cosmétique de l'ennemi, mais un bon roman dans l'ensemble.

C'est une histoire originale bien que je m'attendais bien [ que l'un des deux personnages allait mourir à la fin ], j'ai donc été moins surprise pour la fin, je m'attendais à un rebondissement quelconque, je m'attendais à une meilleure chute qui m'aurait plus surprise que la fin donnée par l'auteur mais bon... Sinon, je dirais que ce roman permet aussi de réflechir, l'auteur égratigne à sa façon les journalistes littéraires qui se permettent de porter des jugements sur des auteurs qu'ils n'ont pas forçément lu à part via quelques critiques littéraires. Le roman se divise aussi en cinq parties : les quatres premières interviews puis la cinquième entre Nina et Tach, la plus longue, c'était long et un peu ennuyeux à la longue mais l'auteur a plaçé quelques surprises, d'autant plus que le style est vif et précis, rythmé, avec plein de joutes verbales. Enfin bref, malgrè ma mini déception pour la fin et une longueur vers le milieu du roman, j'ai beaucoup aimé ce roman, j'attends de lire plus d'Amélie Nothomb.

Extrait : 

A dire vrai, que ce sédentaire [Prétextat Tach] adipeux ait survécu jusqu'à l'âge de quatre-vingt-trois ans rendait perplexe la médecine moderne. Cet homme était tellement gras que depuis des années il avouait ne plus être capable de marcher ; il avait envoyé paître les recommandations des diététiciens et se nourrissait abominablement. En outre, il fumait ses cingt havanes par jour. Mais il buvait modérément et pratiquait la chasteté depuis des temps immémoriaux : les médecins ne trouvaient pas d'autre explication au bon fonctionnement de son coeur étouffé par la graisse. Sa survie n'en demeurait pas moins mystérieuse, ainsi que l'origine du syndrôme qui allait y mettre fin.

Jeudi 4 août 2011 à 16:18

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De Gaulle : Un destin pour la France - Guy Lehideux, Jean-Marie Cuzin et Yves Guéna.

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Les auteurs :

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Yves Guéna, né le 6 juillet 1922, est un homme politique et écrivain français. Guy Lehideux, né le 23 avril 1944, est un scénariste et dessinateur français. Jean-Marie Cuzin (né le ?) est un graphiste et un peintre dont les tableaux ont déjà fait l'objet de nombreuses expositions.

Emprunt par un ami.
/ ! \ Challenge Histoire / ! \

Quatrième de couverture : 

A l'occasion des nombreuses commémorations consacrées à Charles de Gaulle (1890-1970) et à l'Appel du 18 juin 1940, les Editions du Signe ont voulu marquer cette année par la réalisation d'une bande dessinée historique retraçant la vie de cet homme hors du commun. Le scénariste Guy Lehideux nous raconte par petites touches l'homme, tout d'abord dans son univers familial, puis le militaire et enfin l'homme d'Etat. Les dessins de Jean-Marie Cuzin mettent en scène des épisodes et des personnages, connus ou inédits, nous replongeant, autour du Général, dans l'histoire de la France et de l'Europe de 1890 à 1970. L'ancien combattant des Forces Françaises Libres et ministre Yves Guéna a prêté son précieux concours à la réalisation de cette oeuvre historique qui se veut la plus fidèle possible sur l'homme privé et le personnage public.


Mon avis : 

Un ouvrage sur Charles de Gaulle, tadaaaaam !! Y'avait longtemps, hein ? Ce mois-ci est le dernier mois avant la fin du challenge Histoire, alors je m'applique à bien terminer le challenge, tout en espérant une seconde saison du challenge. Quand je dis que l'Histoire et moi, c'une grande histoire d'amour <3

Plus sérieusement, j'ai découvert cet album l'an dernier, ait eu du mal à le lâcher, mais heureusement, grâce à un prêt j'ai pû avoir la possibilité de lire cette bande-dessinée réalisée pour l'anniversaire de l'appel 18 juin. Comme pour toutes les BDs, cet album est court (au moins 46-48 pages) et relate en gros la vie du général de Gaulle : l'enfance, les premières années au combat, la vie politique, les deux guerres mondiales, la décolonisation, la guerre d'Algérie... tout plein d'évènements évoqués, bref, une biographie en bande-dessinée qui font revivre la vie de ce grand homme du XXè siècle grâce au scénariste Gyu Lehideux, le graphiste Jean-Marie Cuzin qui ont eu l'aide du ministre gaulliste Yves Guéna qui fut un combattant des Forces Françaises Libres. C'est un ouvrage court qui se lit d'une traite, sans difficultés. Bien-sûr, résumer la vie du Général en une quarantaine de pages n'est pas une mince affaire et il a fallu couper des moments de la vie de De Gaulle, en racourcir d'autres. Impossible de tout raconter en 46 pages donc il a dû y avoir quelques simplifications, c'était obligatoire, peut-être que cela aurait été préférable que Un destin pour la France soit en plusieurs tomes.

Cela dit, j'ai eu la surprise de voir que quelques anecdotes de la vie du Général étaient racontées dans cette BD comme l'indication comme quoi un ancêtre des De Gaulle a combattu auprès de Jeanne d'Arc, qu'il jouait au soldat et s'imaginait être général et sauver la France des Prussiens... cette bande-dessinée a eu l'occasion de m'apprendre certaines choses sur De Gaulle et ce qu'il a fait. Parmi les moments coupés sont les moments de doutes, seul dans son combat, la période difficile où il a dû s'affirmer dans sa représentativité française devant un président Roosevelt peu convaincu par ce général français qui se dit représenter la France. Que dire de plus... pour les amoureux de l'Histoire et en particulier Charles de Gaulle, cette BD ne peut que plaire, elle nous plonge dans l'histoire de la France et de l'Europe de 1890 à 1970 à travers le portrait de De Gaulle.

Cette bande-dessinée fait aussi office d'un bon vieux cours d'Histoire du lycée où la leçon du jour s'apprend avec plaisir, un cours d'Histoire à coup de crayon et de bulles. Concernant le graphisme, le style de dessin n'est pas forçément le style que je préfère en BD, mais au moins ça reste agréable à l'oeil, surtout avec les nuances de couleurs claires, dorées ; et les personnages sont ressemblants, on sait à qui on a affaire. Donc à ceux qui aiment l'Histoire ou aimeraient en savoir plus sur le grand Monsieur, cet ouvrage pourrait peut-être vous tenter... 

Lundi 15 août 2011 à 21:34

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/SHvsJacklEventreur.jpgSherlock Holmes contre Jack l'Eventreur - Ellery Queen.

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Les auteurs :

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Ellery Queen est un pseudonyme utilisé par deux écrivains américains nommés Manford (Emanuel) Lepofsky, alias Manfred Bennington Lee (1905 - 1971) et Daniel Nathan alias Frederic Dannay (1905 - 1982), deux cousins qui ont d'abord travaillé dans la publicité avant de se mettre à l'écriture après avoir participé et gagné un concours de romans policiers.

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Quatrième de couverture : 

Qu'est-ce que ce manuscrit inédit du docteur Watson, le fameux confident de Sherlock Holmes, parvenu un jour sur le bureau d'Ellery Queen ? Une énigme vieille de près d'un siècle ! En 1888, une trousse chirurgicale a mis Holmes sur la piste du plus grand criminel de tous les temps : l'ignoble Jack l'Éventreur. Aussi, suivi de son fidèle Watson, plongera-t-il dans les bas-fonds de Londres de cette fin de siècle où, dans l'épaisseur du fog, se dissimule la misère la plus noire. Mais les pièces du puzzle ne se trouvent pas que dans les taudis et l'insaisissable Jack l'Éventreur tiendra plus d'une fois le célèbre détective en échec.


Mon avis : 

Ca faisait un moment déjà que je voulais découvrir Ellery Queen. Ignare comme je suis, je pensais qu'Ellery Queen était une femme écrivain, et tout ce que je savais d'eux venait du manga Détective Conan quand les deux personnages Heiji Hattori et Conan Edogawa se disputaient à propos du meilleur écrivain policier : Conan Doyle ou Ellery Queen ? Et si j'aime beaucoup l'oeuvre de Conan Doyle, pour ce que j'ai lu du monsieur, je voulais tenter Ellery Queen, en particulier avec ce titre. J'avais hâte de connaître un Sherlock Holmes à la sauce Ellery Queen.

C'était assez différent de ce à quoi je m'attendais, sans pour autant être déçue, après tout ce livre se lit vite et bien. C'était ma première aventure Queen, je n'ai pas l'habitude. Ici Ellery Queen est aussi un détective et dans ce volume, il en veut à sa machine à écrire ! Et voilà qu'il reçoit un étrange colis où se trouve un vieux carnet cartonné portant le nom de Journal, l'ouvrant il constate qu'il a appartenu à un dénommé John Watson. Le même Watson qui fut le compagnon du détective Sherlock Holmes. Ellery Queen croit à une plaisanterie mais Ame Grant, lui, croit à l'authenticité du carnet et invite Ellery à lire le précieux manuscript. Peu convaincu, Ellery se met tout de même à lire un chapitre, puis un autre jusqu'à le dévorer jusqu'à la fin d'une enquête non-révélée au public où Sherlock Holmes se serait intéréssé à une affaire qui l'aurait rapporté indirectement à celle de Jack l'Eventreur. Mais qui donc a envoyé un tel colis à Ellery Queen ?

Ce récit alterne donc la lecture du manuscript par Ellery avec donc l'enquête de Sherlock Holmes lorsque lui-même reçu un étrange colis contenant une trousse de chirurgien à qui il manquerait un instrument : le scalpel ; et aussi les pauses d'Ellery et le mystère qui entoure l'identité de la personne lui ayant remis le journal du docteur Watson. Bien qu'un peu déconcertant au début, j'ai aimé ce jeu d'alternance, d'autant plus que ça ne dure jamais longtemps, on a pas le temps de s'ennuyer avec Ellery Queen ou d'être frustré d'avoir été coupé du récit de Watson, et on repart bien vite dans l'enquête de Sherlock Holmes. Les deux enquêtes sont bien menées et si je n'ai pas eu le temps de vraiment bien m'attacher à Ellery Queen, j'ai trouvé ce personnage fort sympathique tout de même, intéressant, de même qu'Ame Grant. Je serais tentée de découvrir une enquête de l'inspecteur Queen.

Le décors est bien posé, on passe d'une ambiance à une autre en même temps que les personnages. Le Londres de la fin du XIXe siècle est bien retranscrit, l'ambiance, l'atmosphère, les personnages, les rues de Londres sombres et malfamées d'autant plus que c'est la période où l'Eventreur attaque et Scotland Yard est bien dans la mouise, mais du récit du docteur Watson, nous voyons surtout Sherlock Holmes et son accolyte le docteur Watson, avec quelques apparitions de Mycroft Holmes, frère aîné du détective. J'ai été surprise mais ravie de le trouver dans ce roman, c'est un personnage secondaire absent de l'oeuvre de Doyle, mais que j'aime beaucoup. J'ai aimé cette taquinerie entre les deux frères et les petites plaisanteries qu'il pouvait dire à Watson au sujet de son frère.

J'ai aussi beaucoup appréçié que els auteurs aient rendu justice à Holmes et Watson. Sherlock Holmes est fidèle à lui-même, un vrai détective au sang froid indomptable, à l'intelligence aiguisée, aux déductions surprenantes, son calme et son flegme britannique ainsi que le docteur Watson, la touche humaine et chaleureuse du duo, la tête fonçée mais le coeur grand, il y a cette solidarité et ce respect mutuel entre les deux, l'un s'inquiète pour l'autre et aussi vice-versa et il y aura de quoi s'inquièter dans ce roman puisque le Maître finit par s'intéresser au grand criminel qui ait jamais hanté les ruelles de Londres : Jack l'Eventreur. Mais parfois Holmes est dur et froid avec Watson qui parfois lui en veut mais est incapable de garder sa ranceur bien longtemps. Leur amitié est bien rendue, vraiment.

J'ai d'ailleurs eu l'impression de lire du Doyle, Ellery Queen ont construit leur roman comme un roman holmesien de Doyle, un véritable plaisir, aucune infidélité à l'oeuvre de Doyle, les auteurs se sont voulus le plus fidèle possible. Ils posent bien le décors, l'ambiance de ce Londres assombri, inquiètant sous l'ombre de l'Eventreur. On passe du confort et de la chaleur de Baker Street aux rues menaçantes du Londres de l'ère victorienne, à la recherche de Jack l'Eventreur, avec une enquête bien ficelée et menée. J'ai bien aimé, et je serais tentée de découvrir plus d'Ellery Queen.

Extrait :

(...) - Cet après-midi, si vous êtes libre, nous irons voir mon frère Mycroft à son club. Je crois qu'une consultation nous serait salutaire. A certains points de vue, les talents analytiques de mon frère sont supérieurs aux miens.
- Je sais la grande estime que vous avez pour lui.
- Evidemment, il est ce qu'on pourrait  appeler un talent sédentaire, en ceci qu'il a horreur de se déplacer. Si l'on inventait une chaise roulante capable de transporter les gens de chez eux à leur bureau et de leur bureau chez eux, Mycroft en serait le tout premier acheteur
.

5
. Le club Diogène.

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