Cosmétique de l'ennemi - Amélie Nothomb.
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L'auteur :
Amélie Nothomb, de son vrai nom Fabienne Nothomb, née le 13 août 1967 à Kobe au Japon, est une écrivain belge de langue française qui vit entre Paris et la Belgique, elle est l'auteur de nombreux romans et pièce de théâtre à succès.
Mercure.
Antéchrista.
Hygiène de l'assassin.
Emprunt médiathèque.
Mercure.
Antéchrista.
Hygiène de l'assassin.
Emprunt médiathèque.
Quatrième de couverture :
Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté. C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toute façon, le hasard n'existe pas.
Mon avis :
Dans ma tête, j'ai une liste des auteurs que je veux découvrir un jour, et j'avais toujours dans l'idée de découvrir un jour Amélie Nothomb. Beaucoup critiquent la dame, ne serait-ce que par son look, mais personnellement, il y a un je-ne-sais-quoi chez elle qui attire et j'ai toujours voulu essayer un ou même plusieurs de ses écrits sans jamais le faire, néanmoins j'ai refait le plein il y a une semaine à la médiathèque, et j'ai eu la chance d'avoir l'ambarras du choix, finalement mon choix s'est porté sur ce titre pour ma première lecture d'un Nothomb.
Pour une première expérience, c'était réussi. J'ai beaucoup aimé ce titre, c'était... wouah, quoi. L'auteur m'a bluffé, pourtant, rien ne le laissait présager au départ. C'est en avançant dans la lecture petit à petit pour arriver à la fin qui m'a époustouflé littéralement. Ce petit livre sans prétention m'a convaincu, maintenant reste à voir ce que je dirais des autres car je voudrais retenter un livre de l'auteur mais je ne sais encore lequel, il y a tant de titres... mais je crois, pour le moment, juste m'attaquer à ses oeuvres de fiction et non ses oeuvres se basant sur une partie de sa vie. Pour en revenir à Cosmétique de l'ennemi, ce fut donc une bonne surprise. Un livre littéralement machiavélique, diabolique, un vrai casse-tête avec une longue conversation entre deux êtres opposés entre répliques cyniques et citations de personnalités célèbres, puis la peur finit par grimper, on tourne les pages sans s'en rendre compte pour enfin connaître le dénouement final. Ca risque d'être difficile de parler de ce livre sans révéler quoi que ce soit !
Dans un aéroport à Paris, Jérôme August, veuf, attend son vol direction Barcelone pour un voyage qu'il doit effectuer pour son travail. La voix sonore dans les micros annonçe un retard pour son vol et c'est non sans un quelque agaçement que Jérôme décide d'attendre, en lisant. Puis il est accosté par un étranger, un inconnu nommé Textor Texel qui vient faire la conversation, seulement Jerôme n'est pas d'humeur mais jamais son étrange voisin ne s'en formalisera, il lui parle encore et encore, de choses et d'autres, de sa vie puis s'installe une conversation quelque peu 'forçée' entre les deux hommes, une conversation... mortelle, étrange, dérangée. Un dialogue plein de répliques cyniques, un humour noir ou ironique, des paroles vives, des citations. Cela peut paraître si simple mais cette écriture si simple a donné un roman brillant et surprenant, l'écriture devient originale, palpitante et entraînante.
Ces deux personnages sont entourés d'inconnus mais qui semblent ne pas exister car il n'y a que Jérôme August et Textor Texel qui dominent le roman, eux-mêmes sont des étrangers mais au fil des pages on apprendra bien plus, les deux personnages ne sont pas si éloignés qu'on pourrait le croire. Textor Texel se présente d'abord comme un inconnu bien gentil voulant faire la conversation même si son interlocuteur ne veut pas l'écouter, puis il finit par lui raconter une drôle d'histoire, une histoire dérangée, presque noire. Difficile vraiment d'aller plus loin sans tout révéler ! Cette conversation est comme un piège qui, doucement, se referme. Ce livre m'a rappellé des histoires de [ doubles maléfiques car Textor étant Jérôme est comme son autre lui, son alter ego maléfique qui a tué et tuera même son autre lui, c'est comme une douce folie, c'est comme les réflexions de Freud sur l'inconscient et ses désirs refoulés ], j'ai souvent pensé à mes cours de philosophie, surtout quand on parlait de Freud.
Bien-sûr, l'un des désavantages du roman serait qu'on doit le lire d'une traite car il n'y a pas de pause, pas de chapitres, juste une conversation du début à sa fin, heureusement le livre étant court, on ne passe pas plus d'une heure (environ) sur le bouquin. Le récit étant majoritairement composé de dialogues entre les deux personnages. C'est tordu, c'est dérangé puisque Textor Texel fait de sombres révélations à Jérôme August alors qu'il avançe dans le dialogue. Il y a une maîtrise de l'auteur entre ironie et humour sadique tout en amenant les lecteurs à des reflexions sur l'être, le conscient et l'inconscient et c'est pourquoi j'ai repensé à Freud, de tous les sujets durant mes cours de philosophie de mon année de Terminale L, j'ai surtout retenu Freud (si Monsieur R. me lisait, il serait exaspéré), et la fin était renversante bien que je finissais par m'en douter un peu, et d'un côté j'aurais aimé [ un vrai meurtrier de chair et d'os qui aurait choisi sa victime à l'avançe, et non pas une partie de l'inconscient de la victime ] et d'un côté non, étrange mais c'est comme ça, j'aime les deux idées après tout. Sans m'être attachée aux personnages, j'ai surtout aimé ce côté de l'histoire où l'on cherche la vérité sans jamais savoir où elle se trouve, le dialogue étrange mais prenant, les révélations sombres de la vie de Textor, les caractères forts et les références philosophiques (pourtant, la philo et moi on est pas copines du tout).
Vraiment, pour un premier Nothomb, c'était pas si mal, bien-sûr je me rends bien compte qu'elle a un style spécial qu'on ne peut pas retrouver dans tous les romans qu'elle a écrit, que certains ont plu mais d'autres pas, mais je suis prête à renouveler l'expérience, avec quel titre, je l'ignore, je verrais bien mais personnellement, je pensais à Hygiène de l'assassin... bref, un bon livre court mais prenant et surprenant !
Extrait :
Cosmétique, l'homme se lissa les cheveux avec le plat de la main. Il fallait qu'il fût présentable afin de rencontrer sa victime dans les règles de l'art.
Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté. C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toute façon, le hasard n'existe pas.
Mon avis :
Dans ma tête, j'ai une liste des auteurs que je veux découvrir un jour, et j'avais toujours dans l'idée de découvrir un jour Amélie Nothomb. Beaucoup critiquent la dame, ne serait-ce que par son look, mais personnellement, il y a un je-ne-sais-quoi chez elle qui attire et j'ai toujours voulu essayer un ou même plusieurs de ses écrits sans jamais le faire, néanmoins j'ai refait le plein il y a une semaine à la médiathèque, et j'ai eu la chance d'avoir l'ambarras du choix, finalement mon choix s'est porté sur ce titre pour ma première lecture d'un Nothomb.
Pour une première expérience, c'était réussi. J'ai beaucoup aimé ce titre, c'était... wouah, quoi. L'auteur m'a bluffé, pourtant, rien ne le laissait présager au départ. C'est en avançant dans la lecture petit à petit pour arriver à la fin qui m'a époustouflé littéralement. Ce petit livre sans prétention m'a convaincu, maintenant reste à voir ce que je dirais des autres car je voudrais retenter un livre de l'auteur mais je ne sais encore lequel, il y a tant de titres... mais je crois, pour le moment, juste m'attaquer à ses oeuvres de fiction et non ses oeuvres se basant sur une partie de sa vie. Pour en revenir à Cosmétique de l'ennemi, ce fut donc une bonne surprise. Un livre littéralement machiavélique, diabolique, un vrai casse-tête avec une longue conversation entre deux êtres opposés entre répliques cyniques et citations de personnalités célèbres, puis la peur finit par grimper, on tourne les pages sans s'en rendre compte pour enfin connaître le dénouement final. Ca risque d'être difficile de parler de ce livre sans révéler quoi que ce soit !
Dans un aéroport à Paris, Jérôme August, veuf, attend son vol direction Barcelone pour un voyage qu'il doit effectuer pour son travail. La voix sonore dans les micros annonçe un retard pour son vol et c'est non sans un quelque agaçement que Jérôme décide d'attendre, en lisant. Puis il est accosté par un étranger, un inconnu nommé Textor Texel qui vient faire la conversation, seulement Jerôme n'est pas d'humeur mais jamais son étrange voisin ne s'en formalisera, il lui parle encore et encore, de choses et d'autres, de sa vie puis s'installe une conversation quelque peu 'forçée' entre les deux hommes, une conversation... mortelle, étrange, dérangée. Un dialogue plein de répliques cyniques, un humour noir ou ironique, des paroles vives, des citations. Cela peut paraître si simple mais cette écriture si simple a donné un roman brillant et surprenant, l'écriture devient originale, palpitante et entraînante.
Ces deux personnages sont entourés d'inconnus mais qui semblent ne pas exister car il n'y a que Jérôme August et Textor Texel qui dominent le roman, eux-mêmes sont des étrangers mais au fil des pages on apprendra bien plus, les deux personnages ne sont pas si éloignés qu'on pourrait le croire. Textor Texel se présente d'abord comme un inconnu bien gentil voulant faire la conversation même si son interlocuteur ne veut pas l'écouter, puis il finit par lui raconter une drôle d'histoire, une histoire dérangée, presque noire. Difficile vraiment d'aller plus loin sans tout révéler ! Cette conversation est comme un piège qui, doucement, se referme. Ce livre m'a rappellé des histoires de [ doubles maléfiques car Textor étant Jérôme est comme son autre lui, son alter ego maléfique qui a tué et tuera même son autre lui, c'est comme une douce folie, c'est comme les réflexions de Freud sur l'inconscient et ses désirs refoulés ], j'ai souvent pensé à mes cours de philosophie, surtout quand on parlait de Freud.
Bien-sûr, l'un des désavantages du roman serait qu'on doit le lire d'une traite car il n'y a pas de pause, pas de chapitres, juste une conversation du début à sa fin, heureusement le livre étant court, on ne passe pas plus d'une heure (environ) sur le bouquin. Le récit étant majoritairement composé de dialogues entre les deux personnages. C'est tordu, c'est dérangé puisque Textor Texel fait de sombres révélations à Jérôme August alors qu'il avançe dans le dialogue. Il y a une maîtrise de l'auteur entre ironie et humour sadique tout en amenant les lecteurs à des reflexions sur l'être, le conscient et l'inconscient et c'est pourquoi j'ai repensé à Freud, de tous les sujets durant mes cours de philosophie de mon année de Terminale L, j'ai surtout retenu Freud (si Monsieur R. me lisait, il serait exaspéré), et la fin était renversante bien que je finissais par m'en douter un peu, et d'un côté j'aurais aimé [ un vrai meurtrier de chair et d'os qui aurait choisi sa victime à l'avançe, et non pas une partie de l'inconscient de la victime ] et d'un côté non, étrange mais c'est comme ça, j'aime les deux idées après tout. Sans m'être attachée aux personnages, j'ai surtout aimé ce côté de l'histoire où l'on cherche la vérité sans jamais savoir où elle se trouve, le dialogue étrange mais prenant, les révélations sombres de la vie de Textor, les caractères forts et les références philosophiques (pourtant, la philo et moi on est pas copines du tout).
Vraiment, pour un premier Nothomb, c'était pas si mal, bien-sûr je me rends bien compte qu'elle a un style spécial qu'on ne peut pas retrouver dans tous les romans qu'elle a écrit, que certains ont plu mais d'autres pas, mais je suis prête à renouveler l'expérience, avec quel titre, je l'ignore, je verrais bien mais personnellement, je pensais à Hygiène de l'assassin... bref, un bon livre court mais prenant et surprenant !
Extrait :
Cosmétique, l'homme se lissa les cheveux avec le plat de la main. Il fallait qu'il fût présentable afin de rencontrer sa victime dans les règles de l'art.
Je suis ravie que ce titre t'ait plu, c'est également l'un de mes favoris ! Tu me donnes d'ailleurs envie de le relire ...
Pour ton titre suivant tu fais un bon choix, Hygiène de l'assassin est vraiment particulier mais personnellement je l'ai doré et j'ai relu de nombreuses fois ; sinon tu peux toujours porter ton choix sur Les catalinaires ou encore Mercure.
Pour ce qui est de ses livres dit autobiographiques ; ils ne le sont pas vraiment. Amélie Nothomb n'est pas née ni n'a grandi au Japon ; elle intercale surement des vrais souvenirs d'enfance, mais pour le reste il s'agit d'invention ^^ Je trouve ça encore mieux que ce ne soit pas simplement des souvenirs personnellement.