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Lundi 31 août 2009 à 17:57

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/NlleEncyclopedieduSavoirRelatifetAbsolu.jpgNouvelle Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu - Bernard Werber.

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Le livre du voyage.


Quatrième de couverture :
 
  Comment créer un Univers ? Réussir une mayonnaise ? Comment rêvent les dauphins ?
D'où viennent les légendes ? Les signes du Zodiaque ? Quel lien entre spiritualité et astrophysique ? Tarots et alchimie ?
Que représente réellement la forme des chiffres que nous utilisons ?
Que sont le paradoxe de la reine rouge ? La civilisation d'Harappa ? Les mytères d'Eleusis ?
Qui étaient réellement Archimède, Néron, Conan Doyle, Pythagore, la papesse Jeanne ? ...


Mon avis :   J'ai tout de suite pensé, en voyant le titre, que ce livre ne pouvait qu'être sérieux et ennuyeux. Maic comme c'était du Werber et que la quatrième de couverture m'intriguait, j'ai tout de même accordé le bénéfice du doute à ce livre, ce que je n'ai pas regretté.
Ce livre est assez spécial, il ne se lit pas en un ordre précis, par chapitres ou catégories, ce sont des articles n'ayant aucun rapport avec les autres, c'est comme si on tombait dans une revue spécial articles "insolites", il n'y a pas de triage. C'est comme si on tombait sur un article au hasard.
Les sujets abordés ne sont pas bien longs, ils tiennent dans une sorte d'article, la plupart sont interessants, instructifs, insolites, on apprend des choses parfois ahurissantes, captivantes... étranges (je crois que je ne me remettrais pas de l'article sur les couseuses de cul de rat), mais au final, on passe un bon moment de divertissement, et même de culture !

Extrait :
Le chien se dit : 'l'homme me nourrit donc il est mon dieu'
Le chat se dit : 'l'homme me nourrit donc je suis son dieu'.
Des Chats et des Chiens. 148.

Mercredi 23 septembre 2009 à 15:39

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/santur119.jpgLe fantôme de l'Opéra - Gaston Leroux.

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'The Phantom of the Opera is here... inside my mind...'
- The Phantom of the Opera, Nightwish -

L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/gastonleroux.jpg
Gaston Louis Alfred Leroux (6 mai 1868 - 15 avril 1927) était un romancier français, surtout connu pour ses romans policiers empreints de mystère et de fantastique. Ses romans les plus connus à ce jour sont sans conteste Le Mystère de la Chambre Jaune et Le Fantôme de l'Opéra.

Quatrième de couverture :

"Le fantôme de l'Opéra a existé.
J'ai été frappé dès l'abord que je commençais à compulser les archives de l'Académie nationale de musique par la coïncidence surprenante des phénomènes attribués au fantôme et du plus mystérieux, du plus fantastique des drames, et je devais bientôt être conduit à cette idée que l'on pourrait peut-être rationnellement expliquer celui-ci par celui-là."
Avec l'art de l'intrigue parfaitement nouée et l'inspiration diabolique qui ont fait le succès de Gaston Leroux, le père de Rouletabille, 'Le Fantôme de l'Opéra' nous entraîne dans une extraordinaire aventure qui nous tient en haleine de la première à la dernière ligne.


Mon avis :  

Je voulais lire ce livre depuis longtemps. Le film musical d'Andrew Lord Webber m'avait interessé, et j'ai trouvé le livre sur internet avec un prix bas. Ca fait des mois, mais c'est seulement maintenant que je le lis, je suis incorrigible...

Quel est donc ce fantôme de l'Opéra dont tout le monde parle, à l'opéra de Paris ? On rit de cette histoire, on la craint, on y croit ou on n'y croit pas. L'on prend vraiment l'existence de ce fantôme au sérieux lorsqu'une personne l'ayant croisé est retrouvé mort, assassiné. Peu préoccupé par cette affaire, le vicomte de Chagny, Raoul, a les yeux rivés sur la scène de l'opéra. C'est qu'il y retrouve en la personne d'une des chanteuses, une amie d'enfance dont il est amoureux : Christine Daéé. Seulement, il entend un homme parler à Christine, dans sa loge, il lui demande de l'aimer. Christine lui répond qu'elle ne chantait que pour lui. Autour de cet homme que Christine appelle son Ange de la Musique, envoyé par son père décédé pour qu'elle excelle dans le chant, un mystère gravite. Et Christine devient de plus en plus inaccessible pour Raoul. Prêt à tout pour remporter sa belle, il demande des réponses sur cet homme mystèrieux que Christine aime mais craint. Ce pourrait-il que cet homme, cet Erik, cet ange de la musique, soit le Fantôme de l'Opéra ? Celui qui tourmente tant l'opéra et qui est prêt à déclarer la guerre contre ses directeurs si l'on obéit pas à ses exigences ?

J'ai aimé cette première lecture, mais il faut à tout prix éloigner les souvenirs des films qu'on a pû faire sur le sujet, sous peine de déception, notamment au sujet du physique du fantôme. Il n'est pas défiguré à une partie du visage comme dans certains films, c'est lui-même qui ressemble à un cadavre, tout son corps ! Mais j'ai énormément aimé cette lecture. Gaston Leroux nous présente à la fois une enquête et nous raconte une histoire. Il prétend que cette histoire est vraie, que les élèments ont existé, qu'il y a bien eu un fantôme de l'opéra, mais je n'y crois pas trop. J'ai même fait des recherches pour ne rien trouver. Je ne sais pas ce que l'auteur cherchait à faire en disant que cette aventure s'est bien produite. J'ai été, sinon, vite prise dans le roman. Parfois l'auteur fait des réflexions, "parle" au lecteur... mais tout ça est bien mené.

On retrouve une atmosphère mystérieuse, fantastique (puisque le fantôme ne semble pas être humain et qu'il sait faire des choses normalement impossibles), et d'enquêtes policières. Enquêtes où, bien-sûr, enquêteurs et personnes de l'opéra ne peuvent s'empêcher de faire des réflexions parfois drôles ("ah mon dieu, il est mort !" / "Non, il est ivre mort, nuance" / "Mais non, il boit jamais !" / "Oh, ce doit être le narcotique"/ un moment après... "mais si, il buvait ! On l'avait déjà retrouvé inconscient près de la tabatière !" / "Oh..." bon, ce ne sont pas les répliques exactes mais cet extrait m'a bien marqué !) Et oh bon sang, à partir de l'enlèvement de Christine jusqu'à la fin... wouah ! Gé-ni-al ! Aussi savoureux qu'une bonne part de gâteau ! Avec l'action qui fait son entrée et tout... ^^ C'était intéressant, suivre l'enquête fut un délice, tout comme lire les remarques des personnages. J'aurais aimé plus lire sur Mame Giry, Le Persan, les deux directeurs et leurs deux autres compagnons sceptiques (l'histoire de l'argent volé... inoubliable... risible... enfin, pour moi).

Christine et Raoul m'ont un peu énervé, vraiment inbuvables la plupart du temps, surtout Raoul ; mais en même temps il faut les comprendre. Christine a la mentalité des femmes de l'époque, mais Raoul réagit vraiment comme une femme parfois, il y a eu des moments où j'avais envie de le secouer bien fort. Sinon, Erik, aka le fantôme, rien à dire, tout simplement mystérieux, horriblement fascinant à souhait. Les personnages sont attachants, l'intrigue bien menée... je n'ai pas eu un seul instant d'ennui, et j'ai donc été vite transporté dans cette incroyable aventure...

Extrait :

Et c'est vrai que, depuis quelques mois, il n'était question à l'Opéra que de ce fantôme en habit noir qui se promenait comme une ombre du haut en bas du bâtiment, qui n'adressait la parole à personne, à qui personne n'osait parler et qui s'évanouissait, du reste, aussitôt qu'on l'avait vu, sans qu'on pû savoir par où ni comment.

Il ne faisait pas de bruit en marchant, ainsi qu'il sied à un vrai fantôme. On avait commençé par en rire et par se moquer de ce revenant habillé comme un homme du monde ou comme un croque-mort, mais la légende du fantôme avait bientôt pris des proportions colossales dans le corps de ballet. Toutes prétendaient avoir rencontré plus ou moins cet être extra-naturel et avoir été victimes de ses maléfices. Et celles qui en riaient le plus n'étaient point les plus rassurées.

Quand il ne se laissait point voir, il signalait sa présence ou son passage par des évènements drolatiques ou funestes dont la superstition quasi générale le rendait responsable. Avait-on à déplorer un accident, une camarade avait-elle fait une niche à l'une de ces demoiselles du corps de ballet, une houppette à poudre de riz était-elle perdue ? Tout était de la faute du fantôme, du fantôme de l'Opéra !

Chapitre I. Est-ce le fantôme ?

Mercredi 23 septembre 2009 à 16:11

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LettresanosMeres.jpg
 Lettres à nos mères - Collectif et Jean-Pierre Guéno.

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'I want a mom that will last forever...'
- Chanson de Cyndi Lauper -


Paroles du Jour J.
Paroles de l'Ombre.
Paroles de Poilus.
Mon papa en guerre.
De Gaulle à Londres : Le souffle de la liberté.









Quatrième de couverture :

Librio vous propose une série de témoignages exceptionnels, receuillis par Jean-Pierre Guéno auprès des auditeurs de Radio France.

"Ma petite Maman
Vous êtes une adorable Maman. J'ai eu un plaisir de gosse à ouvrir le paquet. J'en ai sorti des trésors... "
Antoine de Saint-Exupéry à sa mère, Marie.

Quinze trésors, quinze lettres, quinze moments uniques d'amour et d'émotion, écrits avec leur coeur par des grands personnages de l'histoire ou par des anonymes. Un livre bijou dédié à toutes les mamans du monde, pour dire à celles qui nous ont donné le jour que nous continuons à vivre par elles et pour elles...


Mon avis :  

Je suis tombée sur ce livre un peu par hasard en flanant dans un magasin de ma ville. Dès le résumé, j'ai été conquise et je me suis permise de l'acheter au vu du nombre de pages et que cela ne fera pas de mal malgrè ma pile de livres à lire pour mes cours de la fac :-) *innocente* Ce livre, c'est une ôde à toutes les mamans du monde ! Je jure qu'un jour, je le ferais lire à ma mère.

C'est un livre beau comme tout, une vraie perle, un petit bijou, un véritable coffre d'émotion et d'amour entre une mère et son enfant. Chaque lettre est un trésor, un moment d'amour avec de jolies phrases pleines de tendresse. Avec des images, des photos, des dessins.

La présentation est belle, on a une image de la lettre originale d'un côté avec photos/dessins qui l'accompagnait, et la lettre retranscrite de l'autre, ou leur histoire. Qu'ils aient été célèbres (comme Honoré de Balzac, Saint Exupéry, Marie-Antoinette) ou des gens de tous les jours... J'ai été émue en lisant toutes ces belles lettres. Surtout que c'est triste de penser que des lettres comme ça, ça devient rare. Et la lettre qui est surtout remplaçée par le téléphone ou le mail. Une lecture agréable et pleine d'émotion, pour conclure !

Extrait : 

Maman,
Si je devais compter mon âge depuis que tu m'as quitté, j'aurais quatorze ans...
Tu es partie ; j'ai senti ce vide énorme que rien ne peut plus remplir, et que j'avais créé dans toi lorsque tu m'avais donné la vie. Tu m'as rendu le vide que je t'avais laissé : mais je ne peux rien en faire. A présent, je vais pieds nus sur un trottoir unique, sur un trottoir immense qui me sépare à jamais de la rue. Entre nous, il y a ce goudron noir qui colle aux orteils, qui fond sous le soleil, qui freine mes traces comme pour les empêcher de se reproduire. Je n'ai plus de racines. Un arbre peut-il vivre sans racines ? Il ne peut que dormir, couché, le pied posé sur un oreillé de sciure. Un arbre, c'est encore trop gros. La fleur est plus fragile.
Comme elle, je cherche une flaque à mes souvenirs pour y tremper mes pieds. Pour y survivre une semaine. Ma mémoire a besoin de cette eau tiède et de la boue, source de vie, qui s'y dépose.

De Jean-Pierre (anonyme) à sa mère Jeanne.
2006.

Samedi 17 octobre 2009 à 16:45

Quatrième de couverture : 

Que fait Sherlock Holmes toute la journée ? Il déduit et, de déduction en déduction, il découvre pourquoi les moutons boitent quand les chevaux de course disparaissent, pourquoi un homme en fait chanter un autre, et pourquoi le colonel Barclay s'effondre mort, dans son salon. C'est très clair, "élémentaire, mon cher Watson" ! Et onze énigmes deviennent de simples histoires d'amour, de vengeance et de mort. Dans ce volume de la série des Sherlock Holmes, le célèbre détective anglais affronte un adversaire aussi intelligent que lui, le professeur Moriarty, criminel génial et machiavélique. Le duel aura lieu dans les montagnes Suisses...

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Flamme d'Argent : Flamme d'Argent est un cheval de course appartenant au colonel Ross. Un jour, l'entraîneur du cheval est retrouvé mort. Sherlock Holmes et le docteur Watson se rendent donc dans le Wessex pour enquêter, à la demande du colonel Ross. Il s'avère que l'entraîner décédé menait une double vie... qui a causé sa perte...

La Figure Jaune : M. Grant Munro est désespéré par l'étrange comportement de sa femme : après lui avoir demandé de l'argent, elle se lève en pleine nuit pour se rendre chez les nouveaux voisins. Son inquiètude s'accroit lorsqu'il aperçoit un visage jaune en train de l'épier par une des fenêtres de la maison des dits-voisins. Sa femme refusant de s'expliquer, Grant Munro décide de demander conseil au détective Holmes...

L'employé de l'agent de change : Peu après son mariage, Watson reçoit subitement la visite de Holmes le priant de venir le rejoindre pour un voyage à Birmingham où une affaire les attendent. C'est l'histoire de Hall Pycroft qui, après avoir trouvé un nouveau travail, se retrouve dans une étrange situation...

Le Gloria Scott : Cette enquête se situe durant la jeunesse de Holmes, quand il étudiait encore au collège et qu'il avait fait connaissance avec son premier et unique ami à l'époque : Victor Trévor.  Un jour qu'il était invité à manger chez son ami, le don de déduction de Holmes étonne le père Trévor, mais Holmes aborde un sujet délicat qui rend inconfortable le père qui invente une excuse qui ne convainc pas Holmes. Il finit par prendre congé mais l'histoire ne s'arrête pas là...

Le Rituel des Musgrave : Sherlock Holmes raconte à son vieil ami Watson une enquête qu'il avait résolu avant leur rencontre : une connaissance de l'université, Reginald Musgrave, vient le voir après la disparition de deux de ses domestiques. Cette disparition remonte après que l'un d'entre eux ait secrètement lu un document de la famille : le rite des Musgrave, qui date du 17éme siècle...

Les Propriétaires de Reigate : Une vieille connaissance de Watson, qu'il avait soigné quand ils étaient en service en Afghanistan, l'invite lui et son compagnon Holmes, à passer quelques jours chez lui. La demeure du Colonel Hayter, où il s'est produit un vol dans les environs, puis quelques jours plus tard, un meurtre. Un seul indice : un bout de papier déchiré trouvé dans la main de la victime...

L'Homme Tordu : Sherlock Holmes invite son ami le docteur Watson sur une enquête qu'il travaille et qui concerne le meurtre violent du colonel James Barclay, et dont sa femme est la première suspecte. Or, ils étaient l'image du couple idéal. Mais le mari semblait bien plus attaché à sa femme qu'elle ne l'était, et que le pauvre colonel était parfois conduit à quelques depressions sans raison apparente...

Le Pensionnaire en Traitement : Le docteur Percy Trevelyan apporte à Holmes un problème particulier : ayant été un brillant étudiant mais pourtant un homme pauvre, il fut participant d'un arrangement plutôt inhabituel où un homme nommé Blessington loge Trevelyan dans un coin prestigieux, et lui paye ses dépenses. En retour, il lui demande trois quart du gagne pain du docteur. Tout se passe bien jusqu'à ce que quelque chose n'arrive à Blessington...

L'Interprète Grec : Dans cette aventure, Watson rencontre le frère aîné de Sherlock Holmes : Mycroft Holmes. Justement, celui-ci a une affaire pour son frère : M. Melas, un interprète grec, lui a raconté une étrange expérience...

Le Traité Naval : Le docteur Watson reçoit une lettre d'un ancien camarade de classe qui demande l'aide de Holmes : un important traité naval a été volé de son bureau. Lorsque Watson présente la lettre à son ami, il découvre que ce n'est pas l'écriture du vieil ami de Watson, mais bien celle d'une femme...

Le Dernier Problème : Les temps sont sombres pour Sherlock Holmes qui a dû éviter la mort à plusieurs reprises après que le professeur Moriarty, génie du mal, lui ai rendu visite à Baker Street. En effet, depuis plusieurs mois déjà, Holmes a réussit à contre-carrer les plans de son rival qui est bien décidé à se débarasser de Holmes. Celui-ci s'envole en Suisse avec Watson, où aura lieu une confrontation entre le détective et le professeur... un duel mortel, Watson l'apprendra dans de tristes circonstances...

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Mon avis : 

Ceci est un recueil et non un roman policier, mais ça ne gâche pas la lecture. J'ai beaucoup appréçié ma lecture, et les enquêtes que nous propose Conan Doyle. Sherlock Holmes se révèle, au fur et à mesure des nouvelles, un détective épatant à qui rien n'échappe. Personnellement, si je me retrouvais devant lui, je lui avouerais tout ! C'était donc 11 nouvelles toutes sympathiques les unes les autres, pas un seul moment d'ennui. Surtout que l'on rencontre Mycroft Holmes, grand frère du célèbre détective, et le professeur Moriarty, génie du mal qui prouve être un adversaire digne de Holmes. J'ai également aimé les moments d'amitié entre Holmes et Watson, amitié que j'aurais aimé voir plus développée mais bon, Conan Doyle se penche plus sur les enquêtes. J'ai aimé, en somme, même si l'affaire du Dernier problème fut celle que j'ai lu le moins... ceux qui s'y connaissent devraient savoir de quoi je parle ;)

Extrait :  

Holmes me conduisit dans un salon plus petit, m'y laissa une minute et revint accompagné d'un homme qui, je le savais, ne pouvait être que son frère.
Mycroft Holmes était bien plus large, bien plus fort que Sherlock. Sa corpulence ne pouvait guère passer inaperçue. Mais sa figure, quoique massive, avait gardé quelque chose de m'acuité d'expression qui caractérisait celle de son frère. Ses yeux avaient la couleur grise de l'eau, et pourtant le regard était pénétrant, profond, plein d'une vivacité d'introspection que je n'avais vu que chez Sherlock quand il exerçait à fond ses talents.

L'Interprète Grec.

Samedi 17 octobre 2009 à 18:17

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/TresCherFrere.jpg
Très cher frère - Riyoko Ikeda.

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L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/RiyokoIkeda.gif

Riyoko Ikeda (née le 18 décembre 1947), était une dessinatrice de manga japonais shojo (pour jeunes filles). Son plus célèbre manga reste La Rose de Versailles, alias Lady Oscar. La plupart de ses mangas portent sur la Révolution Française, ou la Révolution Russe. Depuis 1995, elle a été admise à l'Université Musicale de Tokyo et se consacre désormais au chant, elle est maintenant chanteuse professionnelle.

Lecture en ligne ici.

La fenêtre d'Orphée.
La Rose de Versailles.
Claudine.

Quatrième de couverture : 

Drame humain sensible, passionné et élégant, Très cher frère est l'un des chefs-d'oeuvre de Riyoko Ikeda. Cette série à l'esthétisme léché, écrite à la suite de La Rose de Versailles, nous entraîne dans un monde dominé par les violentes passions de jeunes filles en quête d'amour et de reconnaissance.

Misonoo Mnako fait son entrée à la prestigieuse école pour filles Seiran. Elle est admise, contre tout attente, dans un cercle privé réunissant les filles les plus belles et les plus belles et les plus riches du lycée. Ce club très fermé est dirigé par l'une des plus irréprochables élèves de l'établissement : " Ichinomiya Fukiko, dite Mlle Miya. Manako, tiraillée entre ses camarades qui la jalousent et l'ambiance idyllique qui règne au club, est bouleversée, mais elle trouve du réconfort en écrivant à un étudiant qu'elle a rencontré quelques mois auparavant et qu'elle considère comme le grand frère qu'elle n'a jamais eu. 


Mon avis : 

J'ai vraiment dû faire des pieds et des mains pour lire enfin ce manga. Il date des années 1970, je l'ai découvert cet été avant d'apprendre qu'il venait à peine de sortir en France. J'ai du batailler pour me procurer le manga et l'anime, mais voilà, j'ai réussi à les avoir et maintenant j'ai enfin tout le loisir de (re)découvrir l'histoire. Si l'anime et le manga sont différents par bien des côtés, les deux sont très agréables à lire/regarder mais je conseille d'abord lire le manga avant de s'attaquer aux DVD.

Nous suivons le quotidien de Nanako Misono, une jeune fille banale de 16 ans, qui rentre au lycée Seiran, l'une des plus prestigieuses écoles pour filles où l'on peut trouver un groupe très fermé qui se nomme Le Cercle de la Fraternité (Cercle de la Rose dans l'anime) où sont choisies comme membres de belles jeunes filles riches et irréprochables. Plusieurs jeunes filles rêvent d'être membres pour y mener la vie de lycéenne comblée qu'ont les membres. Contre toute attente, Nanako est choisie pour être membre, et c'est toute l'école qui est sous le choc : comment une fille au charme banal a pû être choisie ? Son père, le fameux professeur Misono n'est même pas son vrai père ! Choquées et étonnées, ses camarades deviennent bien vite jalouses et n'auront de cesse de mener la vie dure à Nanako dans le seul but de la faire quitter la Fraternité. Bouleversée et affectée par la cruauté dont elle est victime, Nanako parvient tout de même à garder la tête haute et trouve du soutient dans ses lettres à son 'grand frère', un étudiant plus âgé qu'elle, qu'elle a rencontré dans son ancienne école alors qu'il faisait des cours, elle le considère comme le grand frère qu'elle n'a jamais eu et, au fil de sa plume, Nanako lui raconte son quotidien, ses cours à l'école, ses amies, Mariko Shinobu, Tomoko, les filles du lycée notamment les trois plus célèbres : Kaoru, son Altesse Kaoru, fille sportive, débordant de vie mais cachant un mal profond en elle ; Rei Asaka alias Saint Just, jeune fille triste, désespérée et mélancolique pour qui Nanako sera irrévocablement attirée, tombant pour ce personnage insaisissable et torturé ; et Mlle Miya/Fukiko, patronne actuelle du Cercle, terriblement belle, à la fois douce et cruelle, capricieuse et autoritaire... et au fur et à mesure que le temps passe, Nanako se rend compte que le Cercle de la Fraternité ne porte pas très bien son nom, et qu'en réalité, c'est un monde froid et cruel, mais beau et utopique en apparence...

Très cher frère... ton univers impitoyable ! Un drame humain, plein de sensibilité, de passion, d'émotion... c'est... des larmes, de la dépressions, des sentiments à l'état pur ! Parfois étrange, choquant mais jamais trop. Il faut dire que certains thèmes abordés ne sont pas des plus joyeux : suicide, drogue, problèmes de famille, dépression, relations ambigües entre les filles du manga (ça, pour être ambigües, elles sont ambigües !), et pourtant, ça reste un manga attachant à mes yeux. Je ne me lasse pas de le relire. Et en plus, les dessins sont jolis malgrè le style très années 70/80's, mais ça, je ne m'en plains pas trop, ça a du charme ! J'ai beaucoup aimé les personnages, certains sont étranges pour ne pas dire dérangés, mais attachants. Comme Nanako, j'ai été attirée dès le début par Saint Just, sa douce folie, sa triste mélancolie... ainsi que la très vivante Kaoru, pleine de force et de vitalité ! C'est un univers froid et cruel qui est représenté, mais heureusement, il y a toujours des moments comiques, des moments d'amitié, de bonheur... bref, ce manga est un petit bijou, un bijou très particulier certes, mais une très bonne lecture, un bon manga, étrange mais attirant.

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