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Vendredi 17 juillet 2009 à 20:45

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J'aimerais soliciter votre avis.

=> Avez-vous une position préférée ou plus confortable pour lire ?

Car moi, c'est simple, je n'arrive pas à trouver de position préférée pour lire ou une confortable.
C'est toujours la même chose : quand je lis, je ne reste jamais dans ma position très longtemps, j'en change souvent, je ne reste jamais où je suis.
Que je sois assise ou allongée, dans mon lit, sur une chaise, dans la balancelle, sur un banc, je tourne en rond !
Alors peut-être que vos conseils m'aideront... à moins que vous ayez le même problème que moi XD

Je vous laisse à vos claviers.
La parole est à vous !

Jeudi 23 juillet 2009 à 18:23

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LeCercleLitterairedesAmateursdEpluchuresdePatates.gifLe Cercle Littéraire des Amateurs d'Epluchures de Patates - Mary Ann Shaffer et Annie Barrows.

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Les auteurs :

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Mary Ann Shaffer, (1934 - 2008), était une libraire, bibliothécaire et écrivain américaine. Annie Barrows est sa nièce et une auteur de livres pour enfants, elle a co-écrit ce livre.



Quatrième de couverture :  

Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, un natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis – un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d’un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d’une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates…) délices bien évidemment strictement prohibés par l’occupant.

Jamais à court d’imagination, le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d’humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d’autres habitants de Guernesey , découvrant l’histoire de l’île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l’impact de l’Occupation allemande sur leurs vies… Jusqu’au jour où elle comprend qu’elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l’invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey.


Mon avis :

Livre dévoré en peu de temps, malgrè le nombre de pages, j'avoue que je n'ai jamais lu de livre aussi vite que ça ! (mis à part les tomes HP, les livres d'Anne Rice et le Dracula de Bram Stoker) Je cherchais un livre qui me fasse vibrer, un livre qui me fait accrocher à lui dès les premières pages, un bon livre quoi ! J'en avais marre des livres où mon avis se résumait à "bien mais sans plus", on peut dire que ce livre m'a comblé !

L'histoire : alors que Londres se remet doucement de la Seconde Guerre Mondiale, Juliet Ashton est une écrivaine en mal d'inspiration, à la recherche d'idées pour un prochain roman. Un jour, elle reçoit une lettre d'un habitant de Guernesey : un certain Dawsey Adams, qui a retrouvé son adrese dans un ouvrage de Charles Lamb, un auteur que les deux protagonistes appréçient. S'enchaîne alors une correspondance entre les deux personnes, mais aussi entre Juliet et son entourage, correspondance où Juliet découvrira l'existence d'un cercle littéraire des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates, crée grâce à la rapidité d'esprit d'une habitante de Guernesey, durant l'Occupation. Au fil des lettres, Juliet se lie d'amitié avec les différents habitants de l'île, et...

Sincèrement, je ne regrette vraiment pas cet achat ! Les personnages sont extrêmement attachants, surtout Juliet avec laquelle je m'identifie surtout par son amour des livres, j'aurais voulu rencontrer de tels personnages (et pas des idiots qui me demandent pourquoi je lis et où est l'interêt...), toute cette communauté si attachante. Ce livre est une  hymne à la lecture, ce doit-être pour ça qu'il m'a envoûté dès les premières pages. Un livre comme ça, on le savoure comme une bonne part de tarte et on regretterait presque qu'on ai fini de manger ! Mais ce que j'ai surtout appréçié, outre l'histoire et l'omniprésence des livres, ce sont les personnages ! On a une vague de personnages qui ont chacun leurs particularités, et qui dédramatisent l'histoire car c'est en 1946 qu'elle commençe, donc il y a toujours cette atmosphère d'après-guerre, et les Londoniens et habitants de Guernesey n'ont pas repris leur vie d'avant la guerre, mais les personnages ont assez de ressources et de malice pour ne pas s'effondrer et nous abattre avec eux. Et puis, cette touche oh so british, cet humour anglais si cher à mon coeur, que j'aime retrouver, l'histoire qui se met tranquillement en place, assez pour qu'on connaisse mieux les personnage, qu'on entre dans cet univers, pour mieux appréçier toute la beauté du livre, de l'écriture. Juste ce qu'il faut. Pas d'atmosphère déprimante, froide et grise de fin de guerre, mais pas non plus de "Don't worry, be happy" ou "La vie est belle !". Un peu d'optimisme et de réalisme dans ce monde d'après-guerre.

La plume des deux auteurs est un délice, elles sont vraiment habiles dans l'écriture, c'était vraiment une lecture très agréable bien que je ne pense pas me remettre de l'anecdote avec Oscar Wilde ! Mais on est vite emportée, ce livre est un bijou qui nous tient en haleine jusqu'au bout, un livre qu'on a du mal à lâcher. Ah oui ! Par contre, je LE savais pour Juliet et Dawsey Adams, dès le début ^.^

Extrait : 

"Tu te souviens de notre premier emploi à Londres à ta soeur et à moi ? Chez Mr. Hawke, ce bouquiniste grincheux ? Je l'adorais. Il ouvrait un carton de livres, nous en tendait un ou deux, et disait : "Pas de cendre de cigarette, mains propres et, pour l'amour de Dieu, Juliet, épargnez-nous vos notes dans les marges ! Sophie, très chère, ne la laissez pas boire de café quand elle lit." Et nous disparaissions avec nos nouvelles lectures."

Jeudi 23 juillet 2009 à 18:58

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/NuitsdEnferauParadis.jpgNuits d'Enfer au Paradis - Stephenie Meyer, Meg Cabot, Lauren Myracle, Kim Harrison et Michele Jaffe.

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Les auteurs :


Stephenie Meyer (née en 1973) est une romancière américaine, popularisée grace à la saga Twilight.

Meg Cabot (née en 1967) est une auteur américaine, connue pour la série du Journal d'une Princesse.

Lauren Myracle (née en 1969), Michele Jaffe (née en 1970), et Kim Harrison (née en 1966) sont elles aussi des romancières américaines.





Quatrième de couverture : 

Quelle fille n'a jamais rêvé d'être la reine du bal de fin d'année ? Une robe vaporeuse, un cavalier élégant et amoureux, une musique entêtante... Les histoires de ce recueil réunissent des héroïnes qui ont tout pour accéder au podium. Malheureusement, c'est sans compter sur les vampires, démons et autres morts-vivants qui s'invitent a la fête... Alors, prêtes à danser avec le Diable ? LES PLUS GRANDES AUTEURES AMÉRICAINES VOUS ENTRAÎNENT DANS UNE DANSE AUSSI ENVOÛTANTE QUE MACABRE !


Mon avis :  

J'ai voulu me réconcilier avec Stephenie Meyer, donc j'ai essayé de lire une de ses oeuvres, mais comme je n'étais pas attirée par Les Âmes Vagabondes, j'ai acheté ce livre qui réunis cinq histoires d'auteurs différents dont Stephenie Meyer. Au moins, si je n'étais pas emballée par son récit, il y en avait quatre autres d'autres auteurs... et ça n'a pas manqué !

J'ai été clairement déçue par l'histoire de Stephenie Meyer (comme beaucoup d'ailleur), pour les autres histoires, ça peut encore aller. Celle de Meg Cabot est celle que je préfère, je suis restée sur ma faim et j'aurais préféré que ce soit plus approfondit... un roman aurait été préférable. Il n'y a pas vraiment de fin pour chaque histoire mais c'est une des caractéristiques des nouvelles, non ?

La première nouvelle signée Stephenie Meyer, fut une deception donc. Le contraste entre le bien et le mal et la guerre entre anges et démons, c'est caricaturé à l'extrême. Cela rend l'histoire plate, sans relief. D'autre part, on a beaucoup de mal à ne pas s'ennuyer face aux échanges entre les protagonistes qui sont très longs, trop longs

S'ensuit « La Fille de l'Exterminateur » de Meg Cabot. Une histoire bien plus approfondie que les quatre autres dans très peu de pages. La nouvelle, vue par deux personnages différents : Adam et Marie, est une idée très intéressante et originale qui captive immédiatement le lecteur. La romance est bien plus imposante que le fond fantastique, mais personnellement, ça ne m'a pas gênée plus que ça. 

La troisième nouvelle est la plus angoissante. Se situant à mi-chemin entre l'horreur et le fantastique, même si Lauren Myracle n'a pas vraiment de mérite car elle s'est inspirée d'une histoire de W.W. Jacobs. Néanmoins le schéma de la nouvelle est scrupuleusement respecté, faisant celle-ci digne d'être lue !

Dans les deux dernières histoires de Kim Harrison et Michele Jaffe, sont plus des mini-romans que des nouvelles tant elles sont longues, mais les thèmes employés sont interessants... enfin, il fait aimer les histoires de vampires, de morts-vivants, et d'amour qui finissent bien ou mal.

En conclusion : un chouette recueil, idéal pour se divertir, mais pas un livre indispensable à ajouter à sa bibliothèque.

Extrait :

- Il est bien ce livre ?
L'homme lui prit l'ouvrage des mains pour lire le sous-titre :
- "Petit guide pour jeunes filles rangées souhaitant (parfois) s'encanailler", déchiffra-t-il à voix haute.
Oui mais voilà : dans la vraie vie, il n'y avait pas d'issue de secours.
- C'est pour une étude ! Un devoir sur, euh... les rituels d'accouplement !
- Tiens, j'te croyais plutôt branchée criminalité ?

Baisers Divins. 1.

Vendredi 24 juillet 2009 à 20:03

Quatrième de couverture : 

Vampire impie, ne croyant ni en Dieu, ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, Lestat a été pendant des siècles un prince courtisé dans le monde ténébreux et flamboyant des morts vivants. Mais aujourd'hui, à l'aube d'un nouveau millénaire, au coeur des jungles de néons de l'Amérique contemporaine ou dans l'immensité désolée du désert de Gobi, le doute le ronge, une obsession le tenaille : redevenir mortel. Regarder le soleil en face. Regarder la mort en face. Impossible ? Peut-être pas... C'est du moins ce que prétend le mystérieux inconnu qui se livre avec lui à un diabolique jeu de cache-cache, Miami à Amsterdam, de la Nouvelle-Orléans aux caraïbes.


Mon avis : 

J'ai trouvé ce tome un peu par hasard, dans une grande surface, et si ce tome ne faisait pas parti de ceux que je recherchais ou voulais lire, j'ai sauté sur l'occasion, d'autant plus que je savais que Lestat et Louis y apparaissaient, et que ce tome s'inscrivait dans la continuité de La Reine des Damnés que j'avais beaucoup aimé.

Ce tome est quelque peu différent des autres : en effet, ici le grand Lestat, vampire et fier de l'être, commençe à se lasser de sa vie vampirique et se laisse emporter dans la nostalgie, en pensant à sa jeunesse de mortel. Après une tentative de suicide râtée, un mystérieux inconnu lui offre la possibilité de redevenir un homme mortel en échangeant son corps contre le sien, et ce, pendant 48 heures. Une proposition que Lestat, malgrè les risques et les désapprobations de son ami et enfant-vampire Louis, décide d'accepter. Mais voilà, tout ne se passe pas comme prévu : après s'être émerveillé de se retrouver dans une enveloppe mortelle, Lestat fini par regretter son statut de vampire, et se fatigue bien vite de sa vie de mortel. Il souhaite retrouver son ancien corps, redevenir celui qu'il était, et voilà que ce mystérieux voleur de corps n'a pas l'intention de rendre à Lestat son enveloppe corporelle. Ses amis lui tournant le dos, Lestat ne peut que s'adresser au journaliste mortel, spécialisé dans le paranormal, David Talbot...

Ce tome est franchement différent des autres que j'ai pû lire même si globalement, ce ne fut pas une deception et que j'ai passé un bon moment. Enfin bon, après des perles telles que Entretien avec un vampire et La reine des damnés, je m'attendais à mieux, disons que ça parle un peu moins de vampires, ils sont toujours bien présents mais disons que ça m'a étonnée de voir le fier Lestat las de sa vie vampirique, lui qui aimait être vampire, et le voir fatigué de son être vampirique et regretter sa vie de mortel était surprenant, je n'aurais jamais cru cela de Lestat, c'est clair que c'est une autre facette de Lestat que nous découvrons. Lestat fait comme d'autres vampires avant lui et a du mal à supporter le poid du temps qui passe. Heureusement qu'il se rattrappe car un bon Lestat est un Lestat vampire (cela dit je n'ai pas lu le second tome consacré à la vie mortelle et vampirique de Lestat).

Mais sinon, si l'écriture a commençé à perdre de sa superbe, la plume d'Anne Rice reste toujours un délice à retrouver, on plonge au plus profond du psyché de Lestat, de ses démons intérieurs, à un point où l'on s'inquiète pour lui. A travers son regard de vampire, on redécouvre ce qu'est l'être humain. Ce livre est donc l'idéal pour les fans de Lestat, le Brat Prince en personne. Malgrè quelques longueurs, l'histoire peut s'avérer captivante, haletante, simple et rafraichissante même si c'est clair qu'on est loin de l'atmosphère des premiers tomes. On a quelques nouveaux personnages (secondaires), on fait mieux connaissance avec David Talbot, journaliste spécialisé dans le paranormal, et on retrouve les anciens personnages (aah Louis... dommage qu'on ne le voit pas souvent). L'idée de ramener Lestat à son état de mortel est originale, bien amenée, parfois comique (d'ailleurs, ce tome est sans aucun doute celui qui est le plus imprégné d'humour), même si j'aurais préféré que Lestat se calme un peu dans sa libido, je vais finir par le voir comme Armand : à chaque tome, il lui faut quelqu'un à aimer.

Sinon... ça parle beaucoup dans ce tome, l'ensemble a tendance à être un tout petit peu bavard, et on a tout à fait le droit d'être réfractaire aux débats théologiques, et la fin est quelque peu... convenue, mais émouvante. Donc si je m'attendais à mieux après les tomes un et trois et que ce tome est largement différent et bavard, ce ne fut pas vraiment une deception, j'ai quand même passé un bon moment.

Extrait : 

Chaque inspiration me faisait mal, je clignotais au milieu des flocons de neige qui me volaient dans les yeux et j'étais prisonnier de ce corps inconnu rembourré de poids de plomb et de toile à matelas, et l'air glacé me mordait le visage et les mains.
'Bonté divine, Mojo, soufflai-je dans son oreille rose et douce. Bonté divine, ça y est. Je suis un mortel.'

Chapitre 10.

Jeudi 30 juillet 2009 à 15:36

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/StarWarsOmbresdelEmpire.jpgLes Ombres de l'Empire - Steve Perry.

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L'auteur :

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Steve Perry est un auteur américain, né en 1947. Il dirige une rubrique littéraire Fantasy, SF et Horreur du journal The Oregonian. Il est aussi l'auteur de dizaines de nouvelles publiées, de scénarios, d'essais et d'articles. Il a également collaboré avec les créateurs de la première saison de la série Batman, a novélisé le film Men in Black et a écrit le best-seller Star Wars Les Ombres de l'Empire.

Autres livres Star Wars : La Guerre des Etoiles, de George Lucas. / L'Empire contre attaque, de Donald Glut. / Le retour du Jedi, de James Kahn.

Quatrième de couverture : 

Ce volet de la mythique saga de la Guerre des Etoiles s'insère entre L'Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi...

Dark Vador est toujours vivant. Et le Seigneur Noir des Sith va devoir affronter un adversaire aussi puissant et maléfique que lui : Xizor, le seigneur incontesté du Soleil Noir, une organisation criminelle dont les ramifications s'étendent jusqu'au fin fond de la galaxie. Son ambition ? Prouver que Dark Vador, bras droit de l'Empereur Palpatine, n'est plus digne de confiance. Pour ce faire, il concocte un plan machiavélique qui vise à discréditer Vador aux yeux de l'Empereur.

Mais, dans le même temps, le criminel doit participer aix côtés du Seigneur Noir, à une quête maléfique dont l'enjeu n'est autre que Luke Skywalker, le jeune héros de la Rebellion. Alors que Vador et Xizor tendent les rets qui leur permettront de pièger Luke, la princesse Leia met sur pied une expédition afin de libérer l'homme qu'elle aime : Han Solo est en effet toujours prisonnier de sa gangue de carbonite...



Mon avis :  

Je suis retombée dans ma période "Star Wars", j'ai donc revisionné les films et relu les livres qui reprenaient le scénario de la première trilogie, mais ça ne m'a visiblement pas suffit puisque j'ai été commander ce livre sur le net, j'ai cherché, trouvé, looooongement hésité puisque la plupart des auteurs s'attaquant à l'univers Star Wars ont tendance à tout dénaturer, puis je n'ai trouvé que de bonnes critiques sur ce livre. Il se situait entre l'épisode V et l'épisode VI en plus, moi qui ai toujours été curieuse sur ce qui avait bien pû se passer entre les deux films, notament pour Luke (comment a-t-il géré THE révélation, par exemple, puisqu'il a totalement accepté la vérité sur son parentage dans l'épisode VI).

Peu après le désastre de Bespin, Luke Skywalker et la princesse Leia pensent encore à l'expérience traumatisante qu'ils ont vécu à la cité des nuages. Piégés par leur ennemi mortel, Dark Vador, qui a vendu leur ami Han Solo au chasseur de prime Boba Fett ; et Luke a appris une terrible vérité qu'il cache à ses amis et à la Rebellion : Dark Vador serait son propre père. Luke et Leia ne doivent leur salut qu'à Lando Calrissian, ancien ami de Han Solo, qui a trahit Dark Vador et l'Empire pour les sauver. A présent, ce groupe met en place un stratagème visant à libérer Han, prisonnier dans de la carbonite et prêt à être livré à Jabba le Hutt. Et, de son côté, Dark Vador qui souhaite continuer la traque de son fils, voit un rival se dresser sur son chemin : le prince Xizor, assoiffé de vengeance envers Vador. Souhaitant s'attirer les bonnes grâces de l'Empereur et cherchant à prouver que Vador n'est plus digne de confiance et il se trouve que le jeune Rebelle Luke Skywalker est la meilleure cible qui soit pour mieux atteindre Vador. S'enchaîne alors un combat d'homme entre Xizor et Vador dont la récompense est la capture du jeune Skywalker...

J'ai dévoré ce livre en deux jours ! J'ai a-do-ré. Un bon livre Star Wars qu'on savoure comme on a savouré les films ! L'auteur reste fidèle à l'histoire, alors qu'un roman accolant les épisodes V et VI aurait aisément été source d'erreurs, il intégre même des éléments qui vont dans la continuité de l'épisode V et qui anticipent les évènements de l'épisode VI.

Mieux encore, le roman fait ressurgir en nous un peu de nostalgie, en vivant une aventure où se confrontent Luke, Vador et l'Empereur aux heures sombres de l'Empire. C’est un réel plaisir de suivre la complexité des relations qu’entretenait Vador avec son maître, à la fois obéissant et préparant sa chute, ou encore la relation entre Vador et Luke : Vador qui souhaite utiliser son fils pour renverser l'Empereur, qui souhaite le convertir au mauvais côté, et Vador qui est rempli de nostalgie en pensant à son fils, en pensant combien Luke lui ressemblait avant qu'il ne devienne Vador, en s'inquiètant de ce que pourrait faire Xizor à Luke, en devenant presque effrayant quand il apprend que Xizor s'en prend à son fils mais qui en même temps essaye de se persuader qu'il ne veut Luke que pour l'utiliser, bien qu'en ayant parfaitement conscience qu'il reste une part d'Anakin Skywalker en lui. Cette part que Luke va utiliser pour ramener son père à la raison à la fin de l'épisode VI.

Steve Perry nous sert aussi un vrai monstre de cruauté, froid et calculateur en la personne de Xizor, le Prince des Ténèbres. Un personnage complexe et retors qui entend bien devenir le nouveau maître de la Galaxie en obtenant les faveurs de l’Empereur au détriment de Vader. Le duel "politique" entre Xizor et Vader est à ce titre une réjouissance de fourberies et de coup bas.
Bien-sûr, l'absence de Han Solo se fait ressentir, mais l'auteur introduit le personnage de Dash Rendar, contrebandier comme Han et qui, comme lui, sait manier l'humour et le sarcasme sans pour autant tourner à la farce. D'ailleurs, le roman est parfois franchement drôle (comme les tentatives de Lando à cuisiner), ce qui est encore mieux !

L'histoire est palpitante, sans temps mort, et le livre se dévore rapidement. Le style est clair, sans lourdeurs et contribue à nous immerger pleinement dans cette nouvelle aventure. Bref, un vrai régal, à consommer sans modération. On en redemande !

Extrait :  

- Ca fait plaisir de te revoir, Luke. J'espère que tu nous mijotes quelque chose de bon parce que, pour nous, les affaires ont été plutôt calmes ces derniers temps.
- Si tu tiens à parler de choses qui mijotent, je te conseille de t'entretenir avec Lando...
- Je t'ai entendu, dit Lando dans son communicateur.
Luke adressa un sourire vers le Faucon qui volait sur sa gauche.
- Je plaisantais, Lando.
- Hé, Calrissian, ça fait une paye ! T'es pas en prison, toi ?
- Pas encore, Antilles. Pas encore.
- Suis-nous, Luke, dit Wedge. On a installé un campement sur une petite lune appelée Kile, elle est dans la zone d'ombre de Gall. Tu vas voir, on y est bien, on a de l'air, de l'eau, de la gravité. Tout le confort moderne.
- Montre-nous le chemin, dit Luke, on est juste derrière toi.

Chapitre 6.

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