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« There is more treasure in books than in all the pirate’s loot on Treasure Island. »

Samedi 4 juillet 2009 à 21:54

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LesPenseesdePascal.jpgLes Pensées - Blaise Pascal.

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L'auteur :

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Blaise Pascal, (19 juin 1623 - 19 août 1662), était un mathématicien, physicien, philosophe, moraliste et théologien français. Auteur des Pensées, il contribua également à la construction d'une calculatrice mécanique nommé la Pascaline. Il délaissa les sciences pour se consacrer à la réflexion philosophique et religieuse. Il fut le seul philosophe à croire en la religion.



Quatrième
de couverture : 

Cette édition des Pensées veut être aussi fidèle que possible aux intentions de Pascal, en particulier par l'établissement du texte entièrement relu sur le manuscrit et par les notes. Celles-ci présentent, en les citant in extenso, ce qui est une originalité de cette édition, l'ensemble des lectures sur lesquelles s'appuie la réflexion de Pascal. Les Pensées ne sont pas un livre posthume, ce sont les papiers d'un mort, d'un homme qui sait et qui croit au moment où la mort interrompt l'Apologie de la religion chrétienne. Dire ce qu'a été cet homme-là, tel est le sens de l'édition de Michel Le Guern qui a été couronnée par le Prix de l'édition critique.


Mon avis :  

Ce livre faisait partie du corpus de livres de mon programme de TL, et ce n'est pas un hasard que je l'ai présenté en dernier dans ce blog. Je ne dirais pas avoir gardé un mauvais souvenir de l'étude de l'oeuvre de Pascal, je ne l'ai juste pas vraiment trouvé interessante dans l'ensemble, je n'ai pas vraiment appréçié l'étude et la lecture, malgrè les explications qui m'ont peut-être aidé à mieux comprendre l'oeuvre, je n'ai pas tellement aimé et Pascal n'est vraiment pas optimiste dans sa représentation de l'Homme, un Homme miné dans sa misère, qui cherche à fuir l'ennui dans le divertissement, qui est grand dans son orgueil, sauvé dans sa grandeur même s'il ne croit pas en Dieu, ce qui est d'ailleurs l'un des objectifs de Pascal dans ses Pensées : apporter la preuve mathématique de l'existence de Dieu en nous peignant donc une image peu favorable de l'Homme.

Bien-sûr, il y a les goûts et les couleurs, mais personnellement, ce livre ne m'a franchement pas marqué, je n'ai pas trop aimé ni trouvé ça interessant... à part dans l'étude de la philosophie où j'ai bien dû utiliser Pascal et son oeuvre comme référence dans des dissertations (ce qui me rapelle que j'ai bien dû citer Pascal et les Pensées dans ma dissert' du BAC, on verra ce que ça donne aux résultats... XD) Cependant, il faut avouer que certains fragments sont pertinents...

Extrait :

"Divertissement.
La mort est plus aisée à supporter sans y penser que la pensée de la mort sans péril."

Fragment 128. Divertissement.

Mardi 14 juillet 2009 à 18:01

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LeSongedUneNuitdEte.jpg Le Songe d'une Nuit d'Eté - William Shakespeare.

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Roméo et Juliette.
Lecture en ligne
ici.










Quatrième de couverture :

"Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez-vous seulement que vous n'avez fait qu'un mauvais somme."

Les elfes s'éveillent quand les humains s'endorment. Comment ces deux mondes peuvent-ils alors communiquer ? Contre les lois irrationnelles des bois s'affrontent celles, anti-naturelles, de la cité d'Athènes. Hermia est une victime. Egée, son père, veut la marier à Démétrius, lui-même convoité par Hélène. Hermia se réfugie dans la forêt, royaume des esprits et des lutins...


Mon avis : 

Lu en complément de Roméo et Juliette pour mes cours de littérature.

L'histoire, la voici : alors que le duc de Thésée s'apprête à épouser la belle Hippolyte, il reçoit la visite d'Egée qui se plaint amèrement que sa fille, Hermia, refuse l'époux qu'il a choisi pour elle : Démétrius, et prétend épouser Lysandre qui est celui qu'elle aime. Lorsque Thésée ordonne à Hermia de se plier à la volonté de son père et lui accorde un délai de grâce, Hermia voit là une occasion de s'enfuir avec son aimé dans la forêt, sanctuaire des elfes, lutins, fées et esprits. Ils seront bientôt rejoints par Hélène, amoureuse de Démétrius, qui lui, cherche celle qui lui est destiné. Mais dans cette forêt enchantée, les surprises et enchantements sont à leur comble, et frappent mortels comme fées...

On retrouve, en effet, un petit arrière goût qui rappelle le destin tragique des deux amants célèbres de Shakespeare. Le livre se lit facilement, j'ai pas eu de déception, j'ai bien aimé même si l'oeuvre ne m'a pas spécialement marqué et que ce n'est pas l'une des pièces de théâtre que j'ai adoré parmi celles que j'ai pû lire jusqu'à présent. En même temps, même si j'aime parfois quelques oeuvres de théâtre, ce n'est pas le genre que je lis le plus, puisqu'il n'y a que du dialogue, peu de descriptions. Enfin, je n'ai pas été vraiment déçue, c'était plutôt sympa à lire, l'histoire enchante tout autant que l'atmosphère grecque, cet univers fantastique, avec les fées et lutins où se melangent humains et elfes, la "potion magique" qui sème un peu le désordre chez quelques personnes et couples.

Et puis, c'est une oeuvre plutôt connue de Shakespeare, que l'on peut rapidement et facilement appréçier, c'est une belle histoire emprunt de magie, d'amours complexes et de mythologie. Du bon Shakespeare. Pour résumer, c'était bien, suffisament intéressant pour qu'on puisse arriver jusqu'à la fin, divertissant, beau, mais sans plus pour moi, mais c'est juste moi, j'ai toujours du mal avec les pièces de théâtre, ce n'est pas assez développé comme pour un roman et on a pas le temps de s'attacher à l'histoire et aux personnages, mais je ne nie pas que c'est une belle histoire. Je retenterais des pièces de l'auteur un jour...

Extrait :

Les fées sortent. Titania s’endort.
Entre Obéron.

OBÉRON, pressant la fleur sur les paupières de Titania.

"Que l’être que tu verras à ton réveil Soit par toi pris pour amant ! Aime-le et languis pour lui ; Quel qu’il soit, once, chat, ours, Léopard ou sanglier au poil hérissé, Que celui qui apparaîtra à tes yeux, Quand tu t’éveilleras, soit ton chéri ! Réveille-toi, quand quelque être vil approchera."

Il sort.


Acte II. Scène 2.

Mardi 14 juillet 2009 à 19:09

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/PeterPan.jpg
Peter Pan - Sir James Matthew Barrie.

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'Tous les enfants grandissent... sauf un...'

L'auteur :

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Sir James Matthew Barrie, plus connu sous la signature de J.M. Barrie, (9 mai 1890 - 19 juin 1937), était un écrivain et dramaturge écossais.
Il est surtout connu pour avoir crée le personnage de Peter Pan.
Il était également un ami de Sir Arthur Conan Doyle, créateur de Sherlock Holmes.




Quatrième de couverture :
 
Peter Pan est bien étrange. Il est vêtu de feuilles, ne connaît pas son âge et ignore ce qu'est un baiser. Wendy est intriguée par ce garçon et la lumière tintinnabulante qui l'accompagne partout - la fée Clochette. D'où viennent-ils ?
« Je me suis enfui le jour de ma naissance, répond Peter Pan. Je ne veux pas devenir un adulte, alors depuis, je vis au pays des fées. Sais-tu d'où viennent les fées ? Lorsque le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en milliers de morceaux, et chaque morceau devint une fée. »
Wendy et ses deux frères, John et Michael, n'hésiteront pas bien longtemps à suivre Peter Pan et Clochette sur l'île merveilleuse, au pays de l'Imaginaire...


Mon résumé :   Les Darling ainsi que leur trois enfants : Wendy, John et Michael, et leur nurse : une chienne terre-neuve nommée Nana, vivent à Londres au XXéme siècle. C'était une famille tout ce qu'il y avait de normal et calme jusqu'à l'arrivée d'un petit garçon qui ne veut pas grandir : Peter Pan, dont les enfants parlent si souvent. Les parents refusent d'y croire jusqu'à ce que Nana n'attrappe une ombre... une ombre que Peter Pan vient récupérer une nuit, profitant de l'absence des parents et du fait que Nana soit attachée à l'extérieur. En essayant de recoler son ombre, il réveille la jeune Wendy...
Peter n'hésite pas à attirer Wendy jusqu'au Pays Imaginaire, ainsi que John et Michael. Le Pays Imaginaire où se trouvent les Garçons Perdus, les indiens, les fées, les sirènes, le crocodile qui a avalé un réveil, et surtout le capitaine Crochet et ses pirates !


Mon avis :  J'ai le livre dans ma bibliothèque depuis longtemps, et pourtant je l'ai lu il y a pas longtemps, honte sur moi ! Alors que Peter Pan est l'une des histoires qui a berçé mon enfance, l'une de mes histoires préférées, un conte qui m'aura marqué. Comment ne pas aimer ce monde plein de magie, de pirates, fées, indiens, des enfants qui ne grandissent pas ? Le livre est tout simplement magnifique, joliment raconté, parfois moqueur (mais pas trop) sur la société anglaise du XXéme siècle, surtout en la personne de Mr Darling qui est très à cheval sur ses comptes et son argent. C'est une hymne à l'enfance, une histoire qui fascine et enchante, on a aucun de mal à s'y plonger. C'est une belle histoire sortie tout droit de l'étonnante plume de James Barrie, un grand ami de Conan Doyle. Parfois triste et dramatique surtout à la fin du roman, où du personnage de Peter en lui-même.
On plonge dans cet univers, dans Le Monde Imaginaire, on y croit, comme si on était retombé en enfance. C'est amusant, aussi loufoque qu'Alice de Lewis Carroll, mais beaucoup plus dans le genre du fantastique. Un peu adulte (il y a beaucoup de combats où l'un trucide l'autre par exemple)
A noter que même si j'ai été enchantée de ce roman, j'ai été étonnée à certains points (notamment les combats réguliers, le caractère arrogant de Peter) c'est vraiment pas la version de Disney ! Mais personnellement, ça ne m'a pas plus gênée que ça car ce livre reste l'un des plus beaux que j'aie jamais lu ! Encore mieux que Alice au pays des merveilles. A lire !
A voir pour les amoureux de Peter Pan : Les films : Hook (ou La revanche du capitaine Crochet), Neverland et Peter Pan (film de 2004). Trois beaux films sur l'oeuvre de James Barrie qui valent la peine d'être vus !

Extrait :  Tous les enfants, hormis un seul, grandissent. Ils savent très tôt qu'ils doivent grandir. Voici comment Wendy l'apprit à son tour : elle avait deux ans et cueillait des fleurs dans un jardin ; elle en cueillit une autre encore et courut l'offrir à sa mère. Elle devait être bien adorable en cet instant, car Mme Darling, portant la main à son coeur, s'écria : "Si tu pouvais rester toujours ainsi !" Elle n'en dit pas plus long, mais dorénavant Wendy sut qu'il lui faudrait grandir. Dès qu'on a deux ans, on n'y échappe pas, on sait. Deux est le commençement de la fin.
Chapitre 1. Peter débarque.

Jeudi 16 juillet 2009 à 14:39

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/AliceauPaysdesMerveilles.jpgAlice au Pays des Merveilles - Lewis Carroll.

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'We're all mad here...'
- Chesire Cat -


L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/LewisCarroll.jpg

Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, (27 janvier 1832 - 14 janvier 1898), était un écrivain, photographe et mathématicien britannique.
Il connu la célébrité grâce à ses oeuvres mettant en scène la petite Alice, du pays des Merveilles...


Lecture en ligne
ici.

Quatrième de couverture : Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie. "
Pourquoi Alice s'étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C'est au pays des merveilles que l'a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.


Mon résumé :  
Un jour, Alice s'ennuyait, fatiguée d'être assise à ne rien faire, ne s'interessant pas au livre que lisait sa soeur car il ne comportait ni images ni dialogues. Dans son ennui, elle est stupéfaite de remarquer un lapin blanc avec une montre à gousset, s'écriant qu'il était en retard. Un lapin blanc qui parle, qui porte des habits et qui se dit en retard pour quelque chose, cela suffit pour une Alice dévorée par la curiosité de suivre le lapin blanc jusque dans le vaste terrier où il disparaît et qui mène dans le plus incroyable des mondes... un monde qui ne cesse de changer, un monde pour le moins étrange, un monde aux habitants bizarres et originaux... le pays des Merveilles !

Mon avis : Lu juste après Peter Pan, parce que j'étais nostalgique des histoires qui ont berçé mon enfance, pas inquiète du fait que ma mère me demandait si je n'étais pas retombée en enfance, lol. Il n'y a pas d'âge pour relire de vieux contes.
C'est un très grand classique que l'on doit lire au moins une fois dans sa vie, ça peut se lire à tout âge, je pense que le monde étrange et enchanteur de Lewis Carroll saura enchanter petits et grands. En plus, le livre et les chapitres sont courts et bref, donc ça passe très bien pour la lecture, le style de l'auteur est abordable pour tous, rempli d'humour et de 'private jokes' entre lui et les enfants/lecteurs.
C'est un conte agréable à lire, une histoire terriblement originale, avec des reflexions drôles et même absurbes, avec des jeux de mots (plus visibles dans la VO, parait-il), avec des élèments franchement drôles et originaux. Un conte qui nous remettent en question, mais pour savoir de quoi, je vous laisse lire le roman. C'est un univers dense libre à de nombreuses interprétations.
Une fabuleuse façon de retomber en enfance, un conte drôle et moqueur sur la société anglaise de l'époque, un monde loufoque et fascinant, de même pour les personnages, des personnages plutôt effrayants pour certains, égoïstes ou avec un petit quelque chose d'angoissant, c'est d'ailleurs un monde angoissant, gouverné par l'illogisme, l'incompréhension et le 'désordre', mais un monde pourtant intéressant, fascinant. Pour Alice... bon, j'avoue que parfois, elle peut- être agaçante, mais je l'aime bien quand même, et ouis, avouons-le : on aurait réagis comme elle à sa place.
En tout cas, c'était une histoire joliment racontée, et on dit "bravo" à Lewis Carroll pour son imagination, l'originalité de son monde loufoque !

[Edit 02/10] Je l'étudie en ce moment en Littérature de Jeunesse, et je dois avouer que c'est vraiment intéressant. Une histoire écrite pour une enfant en particulier, Alice Lidell, pour son anniversaire par un homme qui préférait la compagnie des enfants à celle des adultes qu'il craignait.

Extrait : 
Cela n'avait rien de si extraordinaire ; Alice ne trouva pas non plus si étrange de l'entendre (le lapin) parler tout seul : "Oh ! la la ! Oh ! la la ! je vais être en retard !" (lorsqu'elle y repensa, après coup, elle se dit qu'elle aurait dû s'en étonner, mais sur le moment, cela lui paru tout à fait naturel) ; mais quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond, car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie."
Chapitre I. Dans le terrier du Lapin.

Jeudi 16 juillet 2009 à 15:04

Quatrième de couverture : 

Quand Lestat, vampire impie, libertin et suicidaire, s'improvise chanteur de rock pour hurler à la face de l'humanité sa condition de mort vivant, les mortels lui font un triomphe, sans imaginer une seconde qu'il ne leur dit que la vérité. Mais, avec sa "musique à réveiller les morts", Lestat ne s'est pas seulement fait des ennemis parmi ses frères qui le considèrent comme un traître et se sont décidés à le détruire, il a aussi arraché à son sommeil millénaire Akasha, la Mère de tous les vampires, la reine des damnés. Akasha qui ne rêve que de régner à nouveau sur les mortels.


Mon avis : 

Je poursuis ma découverte des romans d'Anne Rice, même si ce n'est toujours pas dans le bon ordre, malheureusement. Mais je tenais absolument à découvrir ce titre qui était dans ma PAL. J'ai aimé retrouver les vampires d'Anne Rice, sa plume est vraiment un plaisir à redécouvrir.

Dans ce troisième tome de la saga, Lestat de Lioncourt, vampire, est devenu une star du rock et raconte son passé et sa vie de vampire dans ses chansons, ce qui est loin de plaire à tout le monde, notament des vampires furieux de découvrir leur secret dévoilé dans les chansons de Lestat, mais tel est bien le cadet de leur soucis puisque la musique de Lestat a sû faire réveiller de son sommeil comateux la plus terrible et puissante des vampires : la reine Akasha, souveraine des non-morts. Enlevant Lestat, elle projette de le séduire et entend accomplir son projet de dominer le monde, aussi bien celui des vampires que celui des mortels. Des proches de Lestat : sa mère Gabrielle, son enfant-vampirique Louis, son mentor Marius et son ancien disciple Armand, ainsi que le mortel Daniel, s'inquiètent sérieusement...

Ce tome entraîne ses lecteurs jusqu'aux sources même de l'Histoire, afin d'y découvrir les origines de la race des vampires, leurs agissements dans l'Histoire, l'espèce en général, un côté intéressant du roman. Déjà que Lestat, vampire libertin et provocateur qu'il est, s'improvisant dans le Rock'n Roll, a décidé de surprendre tout le monde et en particulier ses congénaires en montant sur scène et en dévoilant dans ses chansons de rock quelques petits secrets concernant les vampires, secrets bien entendu interdits de révéler. Mais cela ne stoppe pas Lestat, pas même les envies de meurtres des autres vampires, bien décidés à traquer et tuer Lestat pour avoir osé franchir l'interdit. Mais pire que tout, sa musique qu'on a décrite comme étant capable de réveiller les morts... a bel et bien réveillé les morts, et en particulier une personne : la reine des vampires, Akasha... l'une des plus vieilles vampires existant sur Terre, très secouée par la chanson et par le chanteur lui-même !

Anne Rice nous décrit une histoire prenante avec des mots très bien choisis, comme toujours. Avec un style harmonieux, quoiqu'un peu lourd par moments, mais le tout, les mots, sont bien choisis, assez pour bien rendre compte de le violence ou du romantismes des créatures de la nuits que sont les vampires, elle developpe bien les pensées de ses personnages, alternant les points de vue. Les personnages sont détaillés, avec une profusion des détails. Tout est bien maîtrisé, entre souvenirs des personnages, rappels, scènes d'amour et d'actions. Religion, voyage dans l'Egypte Ancienne, origines des vampires, scènes de combats, scènes d'amour... plus ou moins platoniques, concerts de rock... l'auteur nous décrit tout cela à merveille. Le plus intéressant était les révélations sur les origines des vampires dans l'Histoire, chose à peine effleurée dans Entretien avec un vampire.

Mais le style, si beau soit-il, je déconseillerais ce livre pour découvrir un premier Anne Rice, car le style pourrait alors paraître lourd, lassant, spécial. C'est un texte parfois complexe et développé, un peu plus que les autres romans de l'auteur. Pour ceux qui ont déjà lu les deux premiers tomes, on est habitué, et c'est alors un plaisir que de retrouver les personnages, et de découvrir des nouveaux. Si j'ai eu moins le loisir de retrouver Louis, mon préféré, j'ai savouré les scènes avec lui, notament lorsqu'il se retrouve seul avec Marius à parler de Lestat, ou les scènes entre lui et Lestat, surtout la fin, c'était formidable. Sinon, l'auteur nous fait mieux découvrir Daniel, le journaliste ayant interviewé Louis dans le premier tome, on lit alors ce qui est advenu de lui, ce journaliste mortel coutoyant les vampires et en particulier un Armand fasciné et curieux sur la technologie de la seconde moitié du XXe siècle [ au point de réveiller Daniel pour tester le téléphone x) ] j'ai donc aimé le choix d'Anne Rice d'alterner les points de vue, on découvre plein de personnages intéressants, bien que Lestat soit au coeur de l'histoire, nous avons une panoplie de vampires puis quelques mortels. Dans cette histoire, on voit des millénaires d'histoire sous les yeux des personnages. Ce tome doit être l'un des sommets des oeuvres de l'auteur : conciles vampiriques, noirceaur ambiante, meurtres par milliers, scènes d'amour à la façon vampire... l'auteur verse dans la démesure, dans ce fameux baroque qui lui sied si bien. Aussi maléfique que touchant, le personnage d'Akasha sert avant tout de révélateur des autres vampires, qui paraissent sous un autre jour dans leur contradiction...

C'est sans doute l'un des romans les plus réussis d'Anne Rice, l'un de mes préférés vraiment. Je n'en dirais pas autant de l'adaptation cinématographique qui est une véritable deception, beaucoup d'infidélités au roman, contrairement à l'adaptation du tome un...

Extrait : 

- Lestat !
- Louis ! fis-je en le singeant.
Je me levai et le hissai sur ses pieds, non pas parce qu'il avait besoin qu'on l'aide, mais parce qu'il restait là, à me résister et à se creuser les méninges pour savoir comment me contrer, ce qui constituait une perte de temps totale.
- Lestat, Marius sera furieux si tu fais ça ! me menaça-t-il, les traits tendus, les pommettes plus saillantes que jamais, ses yeux verts pénétrants, la physionomie brillant d'un feu admirable. La règle fondamentale est...
- Là, tu me mets l'eau à la bouche, Louis
.

Cinquième partie.

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