La fenêtre d'Orphée - Riyoko Ikeda.
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Très cher frère.
La Rose de Versailles.
Claudine.
Quelque(s) lien(s) utile(s) :
- Lecture en ligne des premiers chapitres.
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Très cher frère.
La Rose de Versailles.
Claudine.
Quelque(s) lien(s) utile(s) :
- Lecture en ligne des premiers chapitres.
Résumé :
Tout commence à partir de la légende d'Orphée, ce héros de la mythologie grecque qui enchantait toute créature, humain, animal ou divinité, du seul son de sa harpe. Le jour vînt où sa douce compagne, la nymphe Eurydice, mourût tragiquement. Fou de désespoir, Orphée descendit alors aux Enfers pour la retrouver. Emu par ses chants, Hadès, le seigneur des Enfers, accepta de lui rendre sa bien aimée, à la seule condition qu'il ne se retourne vers elle qu'une fois dans le monde des humains. Cependant Orphée ne pût s'en empêcher et perdit Eurydice pour toujours.
Au début du XXème siècle à Francfort, tout ce qu'il reste de cette histoire est la fenêtre d'Orphée, dont il est dit que si deux personnes s'y voient, elles seront liées par un amour éternel. C'est autour de cette fenêtre que se croiseront les destins de Julius, une jeune fille que sa mère travestie afin qu'elle hérite de la fortune de la famille Aleinsmeier dont elle est un enfant illégitime, de Klaus, dont les véritables origines sont mystérieuses, et Isaac, un étudiant boursier qui se consacre corps et âme à sa musique.
Paru en 1976, ce manga est composé de 18 volumes et marque la fin du style de dessin que l'on connaissait jusque là chez Riyoko Ikeda.
Résumé trouvé ici.
Mon avis :
J'ai découvert ce manga grâce à un commentaire de Cécilia sur mon article de Claudine, autre manga de l'auteur, merci à elle de m'avoir donné des infos sur ce manga plutôt méconnu (comme beaucoup de manga de Riyoko Ikeda) et de m'avoir donné le lien d'un site où l'on pouvait lire en ligne les premiers chapitres (en anglais), j'ai dévoré ces quelques pages en une journée.
Résumé, par moi, de l'histoire car j'adore écrire mes propres résumés :p : alors, dans l'Allemagne du nouveau XXe siècle, il y a une école de musique pour garçon, des étudiants talentueux. Mais ce qui fait aussi la renomée de cette école est la légende qui entoure l'une des tours, et plus particulièrement l'une de ses fenêtres si joliment nommée la fenêtre d'Orphée, d'après le mythe de ce légendaire héros grec dont la fin est tragique. On se chuchote entre élèves que si jamais par malheur un homme viendrait à croiser une femme depuis cette fameuse fenêtre, qu'il serait destiné à tomber amoureux d'elle... d'un amour aussi profond que l'avait Orphée pour Eurydice... mais aussi que leur amour sera destiné à finir aussi tragiquement que les deux amants mythologiques... Il se trouve que deux étudiants, le timide et studieux Isaac, et le sérieux et beau Klaus croisent la même journée une personne. Heureusement ! Ce n'est qu'un jeune homme, étudiant comme eux, nommé Julius. Et puis, aucune inquiètude à avoir : comment croiser une femme dans un institut pour garçons ? Pas besoin de prendre cette superstition au sérieux ! Mais personne ne sait ce qu'il se produira si deux hommes croisent la même femme depuis la fenêtre maudite... car il se trouve que Julius est en réalité une jeune femme, obligée de se faire garçon par ses parents pour qu'elle puisse accéder à l'héritage du père, gravement malade. Désolée de ne pouvoir être ce qu'elle est, elle endosse des vêtements de garçon et va à l'école de musique. Serait-ce la légende qui se met en place ou pas, toujours est-il que les vies de Julius, Isaac et Klaus se retrouveront sans cesse emmélées... fatalement... entre moment de bonheur ou de crise...
Comme toujours, je suis sous le charme des dessins et des d*histoires de Riyoko Ikeda et c'est bien dommage que ses mangas soient peu connus en dehors du Japon. Pour ne pas changer la bonne vieille habitude de l'auteur, nous avons en personnage central une jeune femme avec des cheveux ondulés ou en boucles blondes, grande taille, souvent avec un esprit torturé, et que beaucoup prennent pour un garçon ! A croire que l'auteur aime exploiter des personnages comme ça ? Rei Asaka dans Très cher frère, Oscar dans La Rose de Versailles, Claudine dans... et bien, Claudine, et ici, Julius. Non pas que ça me gêne, mais je trouve ça amusant de retrouver dans chaque manga ce type de personnage.
Bon, pour parler de ce manga... ce qui m'a d'abord plu, c'est ce rapport indirect avec la mythologie grecque (qui ma passionne), avec le mythe d'Orphée, ce héro grec tragique ayant pour mère la muse Calliope (si vous ne connaissez pas ce mythe, honte à vous !), le mystèrd d'une tour avec sa mystérieuse fenêtre où une sorte de malediction est posée on ne sait pas comment ni pourquoi, mais qui donne presque un sentiment de destin, de fatalité. Pas que ça me surprenne, les mangas de Riyoko Ikeda finissent rarement bien, elle préfère une bonne fin tragique à souhait. Sinon, pour les quelques chapitres que j'ai lu, j'ai été vite prise dans l'histoire, même si j'ai du relire plusieurs fois car je comprenais mal la situation familiale de Julius et sa famille. Mais j'ai adoré, même si bon, j'aurais voulu que certaines choses soient plus abordées, mais en même temps, je n'ai pas lu tout le manga, même si je sais en gros ce qu'il va se passer (n'ayant pas encore la suite en vue, je compense comme je peux, de toute façon, je sais que ça va mal se finir, habituée au style de l'auteur).
Les dessins, l'histoire, les personnages... que du bon, comme toujours, je n'ai pas encore été déçue d'un manga de l'auteur, et comme il y a plusieurs chapitres (18 tomes au Japon), l'histoire est plus développée, on a encore des personnages intéressants, ou torturés, ou les deux, d'autres qui sont "des empêcheurs de tourner en rond", des relations complexes, ou ambigües, ou non-réciproques, ou torturés... enfin, la recette habituelle de Riyoko Ikeda pour ses mangas. Non pas que ça me gêne de retrouver le même schéma, j'aime quand même et je recherche avidement la suite.
Tout commence à partir de la légende d'Orphée, ce héros de la mythologie grecque qui enchantait toute créature, humain, animal ou divinité, du seul son de sa harpe. Le jour vînt où sa douce compagne, la nymphe Eurydice, mourût tragiquement. Fou de désespoir, Orphée descendit alors aux Enfers pour la retrouver. Emu par ses chants, Hadès, le seigneur des Enfers, accepta de lui rendre sa bien aimée, à la seule condition qu'il ne se retourne vers elle qu'une fois dans le monde des humains. Cependant Orphée ne pût s'en empêcher et perdit Eurydice pour toujours.
Au début du XXème siècle à Francfort, tout ce qu'il reste de cette histoire est la fenêtre d'Orphée, dont il est dit que si deux personnes s'y voient, elles seront liées par un amour éternel. C'est autour de cette fenêtre que se croiseront les destins de Julius, une jeune fille que sa mère travestie afin qu'elle hérite de la fortune de la famille Aleinsmeier dont elle est un enfant illégitime, de Klaus, dont les véritables origines sont mystérieuses, et Isaac, un étudiant boursier qui se consacre corps et âme à sa musique.
Paru en 1976, ce manga est composé de 18 volumes et marque la fin du style de dessin que l'on connaissait jusque là chez Riyoko Ikeda.
Résumé trouvé ici.
Mon avis :
J'ai découvert ce manga grâce à un commentaire de Cécilia sur mon article de Claudine, autre manga de l'auteur, merci à elle de m'avoir donné des infos sur ce manga plutôt méconnu (comme beaucoup de manga de Riyoko Ikeda) et de m'avoir donné le lien d'un site où l'on pouvait lire en ligne les premiers chapitres (en anglais), j'ai dévoré ces quelques pages en une journée.
Résumé, par moi, de l'histoire car j'adore écrire mes propres résumés :p : alors, dans l'Allemagne du nouveau XXe siècle, il y a une école de musique pour garçon, des étudiants talentueux. Mais ce qui fait aussi la renomée de cette école est la légende qui entoure l'une des tours, et plus particulièrement l'une de ses fenêtres si joliment nommée la fenêtre d'Orphée, d'après le mythe de ce légendaire héros grec dont la fin est tragique. On se chuchote entre élèves que si jamais par malheur un homme viendrait à croiser une femme depuis cette fameuse fenêtre, qu'il serait destiné à tomber amoureux d'elle... d'un amour aussi profond que l'avait Orphée pour Eurydice... mais aussi que leur amour sera destiné à finir aussi tragiquement que les deux amants mythologiques... Il se trouve que deux étudiants, le timide et studieux Isaac, et le sérieux et beau Klaus croisent la même journée une personne. Heureusement ! Ce n'est qu'un jeune homme, étudiant comme eux, nommé Julius. Et puis, aucune inquiètude à avoir : comment croiser une femme dans un institut pour garçons ? Pas besoin de prendre cette superstition au sérieux ! Mais personne ne sait ce qu'il se produira si deux hommes croisent la même femme depuis la fenêtre maudite... car il se trouve que Julius est en réalité une jeune femme, obligée de se faire garçon par ses parents pour qu'elle puisse accéder à l'héritage du père, gravement malade. Désolée de ne pouvoir être ce qu'elle est, elle endosse des vêtements de garçon et va à l'école de musique. Serait-ce la légende qui se met en place ou pas, toujours est-il que les vies de Julius, Isaac et Klaus se retrouveront sans cesse emmélées... fatalement... entre moment de bonheur ou de crise...
Comme toujours, je suis sous le charme des dessins et des d*histoires de Riyoko Ikeda et c'est bien dommage que ses mangas soient peu connus en dehors du Japon. Pour ne pas changer la bonne vieille habitude de l'auteur, nous avons en personnage central une jeune femme avec des cheveux ondulés ou en boucles blondes, grande taille, souvent avec un esprit torturé, et que beaucoup prennent pour un garçon ! A croire que l'auteur aime exploiter des personnages comme ça ? Rei Asaka dans Très cher frère, Oscar dans La Rose de Versailles, Claudine dans... et bien, Claudine, et ici, Julius. Non pas que ça me gêne, mais je trouve ça amusant de retrouver dans chaque manga ce type de personnage.
Bon, pour parler de ce manga... ce qui m'a d'abord plu, c'est ce rapport indirect avec la mythologie grecque (qui ma passionne), avec le mythe d'Orphée, ce héro grec tragique ayant pour mère la muse Calliope (si vous ne connaissez pas ce mythe, honte à vous !), le mystèrd d'une tour avec sa mystérieuse fenêtre où une sorte de malediction est posée on ne sait pas comment ni pourquoi, mais qui donne presque un sentiment de destin, de fatalité. Pas que ça me surprenne, les mangas de Riyoko Ikeda finissent rarement bien, elle préfère une bonne fin tragique à souhait. Sinon, pour les quelques chapitres que j'ai lu, j'ai été vite prise dans l'histoire, même si j'ai du relire plusieurs fois car je comprenais mal la situation familiale de Julius et sa famille. Mais j'ai adoré, même si bon, j'aurais voulu que certaines choses soient plus abordées, mais en même temps, je n'ai pas lu tout le manga, même si je sais en gros ce qu'il va se passer (n'ayant pas encore la suite en vue, je compense comme je peux, de toute façon, je sais que ça va mal se finir, habituée au style de l'auteur).
Les dessins, l'histoire, les personnages... que du bon, comme toujours, je n'ai pas encore été déçue d'un manga de l'auteur, et comme il y a plusieurs chapitres (18 tomes au Japon), l'histoire est plus développée, on a encore des personnages intéressants, ou torturés, ou les deux, d'autres qui sont "des empêcheurs de tourner en rond", des relations complexes, ou ambigües, ou non-réciproques, ou torturés... enfin, la recette habituelle de Riyoko Ikeda pour ses mangas. Non pas que ça me gêne de retrouver le même schéma, j'aime quand même et je recherche avidement la suite.