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Mercredi 20 juillet 2011 à 18:57

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Black Butler (T.7) - Yana Toboso.

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'Double, double, toil and trouble
Something wicked this way comes.'

- Double Trouble, HP3 soundtrack -


Emprunt médiathèque.


Black Butler (T.1). / Black Butler (T.2). / Black Butler (T.3). / Black Butler (T.4). / Black Butler (T.5). / Black Butler (T.6). / Black Butler (T.8). / Black Butler (T.9).







Quatrième de couverture : 

Ciel et son majordome sont entrés dans la troupe du cirque Noah's Ark en dissimulant leur identité. Afin d'en apprendre plus sur leur bienfaiteur qui reste dans l'ombre. Sébastien s'approche furtivement d'une jeune femme de la troupe afin de la séduire... Les extrémités de ses doigts, pareilles à des plumes noires, dansent sur la peau de la dompteuse de fauve désarmée. Exécuter loyalement les ordres de son maître uniquement...


Mon avis : 

J'avais presque oublié que ce tome-là sortait ! J'avais tellement la tête avec Harry Potter ces derniers temps (c'est la fiiiiiiiiiiiiin ;_;), mais j'ai été plus qu'agréablement surprise de le trouver en magasin, j'ai eu tout le loisir de le (re)lire et de tout redécouvrir, car les lectures entre chaque tome sont espacées comme un tome prend environ quatre-cinq mois à sortir, il m'a donc fallu relire le tome six avant de relire celui-ci car une enquête avait débuté dans le tome six et continue dans ce tome et prendra, apparemment, encore un bon tome. Alors, alors, c'était encore un tome satisfaisant, je ne suis pas encore déçue par Black Butler (si on oublie l'anime), et si ce tome n'est pas le plus passionnant, il nous révèle des choses et d'autres...

Toujours sous leurs couvertures de membres du cirque, Ciel et Sebastian continuent leur enquête dans l'affaire des enfants disparus. Ciel a découvert un nom enigmatique pour cette sombre histoire, mais peu habituer à quitter longtemps son manoir, la vie au cirque, le froid et la fraîcheur des nuits eurent raison de Ciel qui se retrouve victime d'asthme. Le voilà donc condamné à garder le lit pendant quelques jours, c'est pourquoi il charge son majordome démoniaque de continuer d'enquêter, et celui-ci utilisera toutes les ruses de démon pour récolter des informations, y compris séduire des âmes malheureuses. Seulement, malade ou pas, Ciel Phantomhive a tout de même l'intention de rencontrer le mystérieux personnage responsable du Cirque, et apparemment des enlèvements. C'est toujours avec Sebastian qu'il va à la rencontre du baron Kelvin donc, sans savoir que celui-ci attendait avec impatience le jeune garçon, objet de son obsession, qui lui reserve bien des surprises...

Nous sommes donc toujours dans le cadre du Cirque où Ciel et Sebastian continuent leur enquête. En fouillant dans les tentes des divers membres de la troupe, Ciel est parvenu à retenir un nom, celui du baron Kelvin qui lui est familier sans pour autant se rappeller de l'individu en question. Dans sa quête, il se fait presque démasquer par l'un des membres du cirque, Tâche de Rousseur, la jeune fille avec qui il partage une tente. Si Ciel parvient à se sortir de ce mauvais pas en mentant, il ne peut échapper à la crise d'asthme qui l'attaque depuis qu'il est sujet au froid. Ce n'est pourtant pas la maladie qui empêche Ciel de continuer son travail : dans un premier temps, il charge Sebastian de continuer à récolter des informations. Ici, le majordome est dans son élèment car si le shinigami (dieu de la mort) William reste méfiant au sujet du démon et veut l'empêcher de rôder dans les parages pour ne pas hanter les âmes humaines, il use de ruse et de séduction pour tirer des informations des membres de la troupe du cirque. La séduction, l'une des armes du démon pour mieux tenter les âmes humaines, en tant qu'acte, ce n'est pas explicite, on le devine par quelques paroles ou dessins. Sebastian dévoile donc un peu sa nature démoniaque ; mais il est étrange pour un démon tel que lui de recevoir des leçons de morale de la part d'Aghni, serviteur du prince Soma toujours sous le toit du manoir Phantomhive, qui conseille à Sebastian de mieux s'occuper de son maître malade et puisque Ciel est encore un enfant, un jeune adolescent, il faut savoir s'occuper de lui. Là j'ignore si Sebastian a vraiment pris considération de la lecture d'Aghni où s'il s'en moquait mais c'était un aspect de l'histoire intéressant à découvrir, on voit bien qu'Aghni et Soma s'inquiètent pour Ciel qu'ils ont pris en affection.

Ce tome a moins d'humour que les précents, c'est un tome plus sombre, plus 'tordu' et 'dérangé', surtout quand on fait la connaissance du baron Kelvin. C'est un personnage de classe modeste qui fait quelques révélations sur le passé de Ciel. Il est littéralement obsedé par le jeune Ciel, une attention tordue et malade [ il va jusqu'à reconstituer la scène du rituel sanglant où Ciel a failli être sacrifié lorsqu'il a été kidnappé après le meurtre de sa famille ], qui a une version mordibe et dérangeante de l'amusement [ il entraîne dans son domaine des enfants non entraînés à faire des numéros de cirque où ils finissent par mourir inéxorablement et il en rit ] dans un sens, je ne pense pas qu'il sache que ce qu'il fait est mal, il n'en a pas conscience, pour lui c'est normal et Ciel est quelque peu déconcerté et dégoûté par ce personnage, c'est l'une des occasions de voir que Ciel n'est pas si froid et insensible qu'il le dit. Il reste jeune, et humain malgrè tout, j'aurais été surprise qu'il reste de marbre devant le spectacle que lui offre Kelvin. Et la confrontation entre les deux nobles finira dans le sang, Sebastian s'en amuse presque à un moment : le désespoir, la peur, le sang, j'imagine qu'il est dans son élèment.

Ce tome est aussi intéressant dans le sens où nous plongeons, l'espace de quelques pages, dans le passé de Ciel avant et après le massacre de sa famille. Le contraste entre un Ciel heureux, souriant et aimé et entre un Ciel orphelin et endurcit. Kelvin lui fait un peu revivre les pires moments de sa vie. On voit un bref aperçu, aussi, de la fonction de son père, Vincent Phantomhive. Donc, en matière de révélations, ce tome est intéressant. Plus sombre aussi, l'auteur prend de l'assurance et s'est encore plus améliorée dans ses dessins quand on compare au premier tome. Sebastian révèle un chouilla plus sa nature démoniaque, tout en conservant sa stature parfaite du parfait majordome. On voit aussi un peu plus les membres de la troupe du cirque, surtout Joker, et leurs relations avec le baron. Et comme la plupart des tomes de Black Butler, celui-ci se finit en cliffhanger, en fin à suspence alors qu'on découvre à peine un nouvel aspect des autres serviteurs du manoir Phantomhive. Un bon tome, comme toujours, un peu dommage que l'attente pour le prochain soit longue tout de même...

Mercredi 24 août 2011 à 22:36

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/SekaiichiSetsukoi.jpgSekaiichi Hatsukoi - Shungiku Nakamura.

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'When you were lonely, you needed a man
Someone to lean on, well I understand
It's only natural
But why did it have to be me ?'

- Why did it have to be me, ABBA -


Junjou Romantica.
Lecture en ligne (en anglais) ici.


/ ! \ Pour public averti ! Lecture déconseillée aux plus jeunes / ! \




Résumé général : 

Ce manga concentre à lui-seul trois relations amoureuses plus ou moins liées entre elles. L'histoire principale concerne Ritsu Onodera, un jeune homme provenant d'une famille aisée, qui décide de quitter la maison d'édition de son père pour les éditions Marukawa Shoten. Mais lui qui croyait s'occuper du département de la littérature, le voilà assigné au département des mangas shojo dont il ne connaît absolument rien ; et son patron, Takano Masamune, n'arrange pas les choses. Cependant, il semblerait qu'entre l'employé et l'employeur, il existe déjà un lien très particulier...

La seconde histoire est celle de Chiaki Yoshino, un auteur de manga shojo qui écrit sous pseudonyme et dont l'éditeur est son meilleur ami depuis la fac. Ce que Chiaki ignore est qu'il fait battre le coeur de son éditeur... et d'un collègue de travail !

La troisième et dernière histoire, enfin, est celle de Kisa Shôta, un employé des éditions mangas Marukawa qui a la petite trentaine... et un coup de foudre pour le jeune employé de la librairie Book's Marimo, Yukina Kô. Mais Kisa étant habitué à tomber amoureux des personnes qu'il ne faut pas, préfère taire son amour et se contenter de l'observer de loin. Mais peut-être Yukina parviendra-t-il à prouver qu'il est une exception ?


Mon avis : 

J'ai l'impression qu'avec les cours, la lecture est l'une des choses qui s'en va chez moi pendant les vacances d'été où je perds toute motivation pour lire un roman, parfois j'essaye de faire des efforts, ça fonctionne quelques fois, quelques fois pas, alors je me tourne vers l'écran à visionner séries télévisées ou films, ou alors je lis des mangas, forme de lecture dont la motivation ne me manque jamais pour ça, allez savoir pourquoi. C'est plus rapide à lire et les dessins facilitent la tâche, j'imagine. Toujours est-il que cet été j'ai beaucoup relu le manga Junjou Romantica, dévorant plus particulièrement les chapitres sur le couple Egoist, mais même après avoir lu et rerelu Junjou Romantica, je voulais découvrir plus de l'auteur, alors j'ai opté pour ce manga qui s'annonçait dans la même veine que Romantica. Au risque de me répéter, ceci est un manga shonen-ai/yaoi/slash, bref un manga mettant en scène des relations homosexuelles entre hommes, si cela vous gêne ou ne vous plaît pas, il suffit de passer votre chemin et de ne pas prendre la peine de lire cet article.

Comme pour Romantica, j'ai d'abord découvert l'anime avant de me mettre au manga et le manga est souvent préférable car il y a encore plein de chapitres inédits et des scènes coupées, non adaptées dans le manga. Le dessin reste assez net et précis, agréable malgrè le fait que les mains sont immenses et que la plupart des personnages masculins (en particulier ceux qui ont le statut de 'dominant' dans le couple) sont presque des géants et sourient rarement, mais on a quelques exceptions. Et si Sekaiichi Hatsukoi n'est pas le coup de coeur que j'ai eu avec Junjou Romantica, ça reste un manga très appréciable même si comme dans beaucoup de couples yaoi, on retrouve souvent le schéma classique seme/uke aka dominant/dominé et les stéréotypes qui vont avec : le uke se comporte comme une femme et est même menu comme une femme : taille fine et petite, alors que le seme est grand, fait plus masculin. Je veux bien que dans chaque couple, il faut bien que l'un des partenaires fasse la femme, soit plus éffeminé mais revoir sans cesse le même schéma peut être lassant, surtout quand on retrouve le classique : 'mais nous sommes deux hommes ! on ne peut pas être ensemble !' comme le dit Ritsu Onodera à son patron, ce qui est hypocrite de sa part puisqu'il a eu une relation homosexuelle avec l'un de ses camarades de classe au lycée, et qu'il joue encore les vierges effarouchées au lit avec son partenaire. Ce que je retrouve souvent dans les chapitres Romantica de Junjou Romantica. Heureusement que tous les couples de ces deux mangas ne sont pas comme ça.

Néanmoins, je dois dire que les chapitres sur le couple Ritsu/Takano sont un poil plus intéressants que ceux de Romantica avec Akihiko et Misaki dans le sens où [ Ritsu et Takano ont vécu une amourette d'adolescent puis suite à un malentendu, Ritsu quitte Takano qui l'aime encore et ne comprend pas au début les raisons du geste de Ritsu. Des années plus tard, ils se revoient en tant qu'adultes et ne se reconnaissent pas tout de suite mais une fois que c'est le cas, Takano veut récupérer Ritsu qui reste rancunier même des années après leur rupture ], j'attends de voir comment leur histoire va évoluer car ce côté de leur relation est intéressante même si au début, elle s'est rompu sous le coup d'un malentendu plutôt stupide je dois dire, et Ritsu en lui-même est assez têtu et obstiné, je me demande même comment leur relation dans le privé va influencer leurs rapports au travail. Donc c'est surtout pour la relation que pour les personnages en eux-même que je suivrais les chapitres sur Ritsu et Takano bien que ces personnages soient sympathiques et attachants. Takano, même s'il est souvent stoïque, laisse parfois tomber son visage de marbre pour montrer celui d'un homme concerné, fragile et chaleureux. La relation parvient à garder son côté sérieux et attachant malgrè les monologues de Ritsu dignes des préoccupations d'adolescentes amoureuses. mais je dois dire que sur les trois couples, ma préférence va au couple de Kisa et Yukina.

Certes, Kisa ressemble à un jeune adolescent malgrè ses 30 ans mais il est pour moi un personnage très sympathique, amusant, plus adulte, enthousiaste même s'il céde à la panique assez facilement. Sa relation avec Yukina me rappelle un peu celle d'Hiroki et Nowaki (Junjou Romantica toujours), dans le sens où la relation y est plus mûre, plus adulte et où le schéma seme/uke n'opère pas toujours. Kisa peut être en charge lors de leurs ébats amoureux, car il est le plus âgé du couple. Yukina n'ayant que 21 ans est encore un jeunôt, donc Kisa doit parfois prendre en charge leur couple et Yukina est bien le seul 'seme' a être gai, enthousiaste et souriant comparé à Takano et Hatori qui sont souvent impassibles et peu souriant. C'est un changement agréable. Marre des semes stoïques ! Pour la relation Chiaki/Hatori, je n'aime pas vraiment. Chiaki me fait plus penser à un adolescent qu'à un jeune adulte et même sa relation avec Hatori ressemble plus à mes yeux à une relation qu'ont un grand frère et son cadet exaspérant ou celle d'un parent fatigué de son gamin immature s'il n'y avait pas les scènes de sexe, donc ça ne m'attire pas du tout. Je prêterais plus d'attention aux chapitres consacrés aux couples Ritsu/Takano et Kisa/Yukina qui sont plus intéressants et attachants à mes yeux. En même temps, peut-être est-ce aussi dû au fait que la relation Chiaki/Hatori est la moins développée par rapport aux deux autres ? Et aussi le fait que ce n'est pas Shungiku Nakamura qui a écrit l'histoire mais un autre auteur et qu'elle se contente juste de concrétiser ça par dessins ?

Pour ne plus parler des couples, bien que ça occupe 95% du manga, l'auteur nous offre une vision bien particulière des maisons d'éditions, en particulier celles des mangas. La plupart des protagonistes travaillant dans l'équipe Emerald des éditions Marukawa Shoten. C'est une intéressante perspéctive que de nous montrer le monde de l'édition du manga, comment sont fait les mangas, comment l'auteur en discute avec les éditeurs, la masse de travail que ça donne et si l'auteur a dû exagérer, la touche comique du manga était de voir les éditeurs paniquer quand un manuscript n'était pas rendu à temps, et qu'ils entraient en phase mort-vivant/zombie quand ils devaient rattrapper l'énorme masse de travail des auteurs. Et quand cette période est terminée, les éditeurs redeviennent, comme par magie, comme avant : souriants et de bonne humeur. Autant dire que le nouveau de l'équipe, Ritsu, est déconcerté par ça pendant ses premières semaines. C'était vraiment le côté comique du manga, l'un des points forts du manga en plus des personnages, c'est même agréable de voir que les personnages principaux ont leur importance et ne sont pas que là pour faire décors ou être un rival amoureux. Sinon, ce que je trouve dommage est que, comme dans Junjou Romantica, la relation se met rapidement en place, les premiers baisers ou la première nuit arrive rapidement et facilement alors que la relation est encore en train de se construire et de se solidifier, pourquoi précipiter les choses ?

Mais sinon, ce manga est comme une chouette comédie romantique agréable à suivre, peut-être niais, les relations sexuelles sont moins nombreuses que dans Romantica, c'est frais, drôle et divertissant, mais mieux vaut avoir 16 ans ou plus pour se mettre à une lecture pareille.

 
(*) Le résumé général a été à la fois inspiré de celui de Wikipédia,
tout en ayant coupés certaines lignes et écris le résumé avec mes mots
.

Lundi 17 octobre 2011 à 20:53

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/BlackButlerT8.jpg
Black Butler (T.8) - Yana Toboso.

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'Sweet dreams are made of this
Who am I to disagree ?
Travel the world and the seven seas
Everybody's looking for something.'

- Sweet dreams, Eurythmics -



Emprunt par une amie.


Black Butler (T.1). / Black Butler (T.2). / Black Butler (T.3). / Black Butler (T.4). / Black Butler (T.5). / Black Butler (T.6). / Black Butler (T.7). / Black Butler (T.9).




Quatrième de couverture : 

Des membres de la troupe du cirque Noah's Ark s'introduisent au manoir de Phantomhive en l'absence de Ciel et Sebastian... Pendant ce temps, sur ordre de son maître, le majordome Sebastian met un point final à cette histoire dramatique... Pareilles aux lotus pourpres des Enfers, les flammes brûlent les traces d'un Pierrot triste d'avoir tout perdu. Invoquez mon nom, mon maître....


Mon avis : 

Je devrais peut-être arrêter de faire des articles pour chaque tome de Black Butler sachant que je sais ce qu'il va se passer dans le tome (puisque je suis les scans :p) et ignorant combien de tomes le manga va avoir en tout. Mais Yana Toboso n'est pas prête de s'arrêter et en si bon chemin, ce serait bien dommage ! Finalement, ce tome sera sorti plus tôt que je ne pensais (je ne le voyais pas sorti avant novembre moi) mais je vais pas me plaindre :D Surtout que ce fut une relecture très agréable, comme toujours.

Au tome précédent, nous avons quitté Ciel et Sebastian dans la demeure de leur coupable tandis que les membres de la troupe du cirque Noah's Ark, alliés du comte Kelvin, s'introduisaient dans la demeure Phantomhive dans l'intention de tuer les occupants. Les occupants en question - dans ce cas-ci, les serviteurs - ne sont pas d'accord avec leur plan et comptent vite se débarrasser de ces intrus venus troubler le manoir de leur jeune maître. Quand à Ciel, cette petite aventure périlleuse réveillera en lui des souvenirs sinistres qu'il a tenté d'oublier...

Encore un tome intéressant et palpitant, bien que mon avis ne soit pas bien objectif car je suis devenue très attachée à ce manga qui est l'un de mes coups de coeur, niveau manga, depuis une bonne année. Toujours est-il que j'aime retrouver l'univers et les personnages de Black Butler, que ce soit pour une première lecture ou une relecture. Ce tome ne fut pas une exception, celui-ci nous offre quelques révélations intéressantes, une conclusion à l'affaire du cirque Noah's Ark, quelques scènes prenantes et un dernier chapitre qui se termine dans la légèreté et le divertissement, il le fallait bien pour détendre l'atmosphère après une telle fin pour l'enquête. Avis aux âmes sensibles quand même, ce tome est un peu plus dark que le précédent, plus dur et sombre mais à la fois intéressant et prenant. Au niveau des révélations, l'auteur nous offre plus de profondeur pour les serviteurs de la maison Phanthomhive : le jardinier Finni, la bonne à tout faire Maylene (ou Mei-Rin, tout dépend des versions), le cuisinier Bardroy et aussi le plus vieux et fidèle serviteur de Ciel, Tanaka. En effet, Yana Toboso nous montre que ces personnages n'endossent pas que le rôle de servants mais en ont un autre bien caché qui ne se révèle que lorsque le manoir, la famille de leur maître se retrouve menaçée. Ce qui nous ammène aussi à quelques brèves révélations (enfin, disons que ce n'est pas explicitement dit mais on peut deviner par des paroles ou par les images) sur le passé de ces serviteurs. Des laquais très spéciaux en leur genre mais très fidèle à leur maître, cela se voit qu'ils sont content de travailler pour Ciel, de le servir, ils sont heureux d'avoir trouvé un foyer et un travail (je parle surtout pour les trois premiers, Tanaka faisant parti du service depuis au moins Vincent Phantomhive, père de Ciel).

Des ennemis entrent donc dans la demeure Phantomhive et ça fait des étincelles lorsqu'ils rencontrent les serviteurs du manoir. Les scènes de combat sont toujours aussi spectaculaires, ça fait vraiment des dégâts, à se demander comment Lizzy (qui ne se doute de rien) peut dormir au vu du vacarme créée par les serviteurs ! Combats un peu trop spectaculaires pour être vrais, mais ce manga n'est que fiction. Autre initiative que j'ai appréçié, c'est que les 'méchants' - dans ce cas-ci, la troupe du cirque - ne sont pas forçément méchants. Ils ne sont les antagonistes que parce qu'ils suivent les ordres d'un patron qui les a recueillis alors que personne d'autre ne voulait d'eux. Ils forment une famille et s'inquiètent entre eux, il y a des liens et cet aspect plus les flash-back qui leur sont consacrés nous permettent de mieux connaître et de mieux s'attacher peut-être à cette troupe de cirque. Non en fait, je dirais que les antagonistes les plus dérangés dans l'affaire Noah's Ark étaient le baron Kelvin et le médecin qui suivait ses idées sombres, folles et dérangées dans leur conception du corps humain et comment le remodeler. Ces expériences rammenent d'ailleurs des mauvais souvenirs à Ciel qui finit par craquer et il se passe alors une scène avec son majordome démon, Sebastian, qui m'avait déconcertée lors de la première lecture mais qui finalement est intéressante et ambigüe, adjectifs qui peuvent très bien correspondre à la relation entre Ciel et 'son' démon. Mais c'était une scène prenante, surtout au niveau de Sebastian et son 'Invoquez mon nom, mon maître...'. Noir et prenant, tout comme le manga en lui-même.

Néanmoins, en dernier chapitre après la conclusion de l'enquête, nous avons un peu de drôlerie et de légèreté. L'enquête s'est terminée, Ciel s'est remis de son mini traumatisme et il est de retour chez lui. Mais les derniers évènements et le désir violent des serviteurs de protéger le manoir l'ont comme dit dirait... en partie détruit et Ciel se retrouve sans garde-robe et c'est là où sa cousine, Lizzy/Elisabeth, entre en scène en proposant d'engager leur couturière attitrée et les essayages sont assez chaotiques xD Surtout que le prince Soma et son gardien ont décidé de se pointer, et je dois dire que les tentatives de Sebastian [ à cacher la marque sur le dos de Ciel ] étaient divertissantes. C'était un dernier chapitre léger, drôle et divertissant, idéal pour relâcher toute la tension accumulée depuis l'enquête. Une jolie façon de clore ce tome en attendant le prochain qui apportera une nouvelle affaire ou un élèment rebondissement de l'intrigue. Bref, un tome aussi satisfaisant que les précédents
:D

Jeudi 27 octobre 2011 à 22:00

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/MaidSamaT1.jpgMaid sama (T.1) - Hiro Fujiwara.

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L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/noauthor.gif
Hiro Fujiwara, née un 23 décembre, est une mangaka japonaise vivant à Tokyo. Son premier manga, nommé Kaicho wa Maid-sama ! (Maid sama en français), est toujours en cours et a sa propre adaptation animée depuis 2010.

Lecture en ligne en anglais ici ou ici.

Emprunt médiathèque.

Quatrième de couverture : 

Dans son lycée, Misaki, la présidente des élèves, terrorise les garçons en leur imposant des règles strictes pour préserver la tranquilité des filles ! D'autre part, depuis que son père les a abandonnées, sa mère et elle, elle est obligée de travailler après les cours. Vêtue d'un uniforme de soubrette, la jeune fille est serveuse dans un maid café, une activité qu'elle tient à garder secrète ! Malheureusement, Takumi, le garçon le plus populaire du lycée découvre son secret !


Mon avis : 

J'attends toujours les vacances avec tellement d'impatience, mais au final, je finis par m'ennuyer, je suis jamais contente xD Même mes nombreux visionnages de séries tv ou films ne me suffisent plus, alors je lis et si je peux, je découvre. Ma nouvelle découverte en manga, c'est Maid-sama (vu le titre de l'article, impossible d'en douter...)

L'héroïne de ce manga s'appelle Misaki Ayuwaka et elle est la présidente du conseil des élèves de son lycée. Le lycée Seika qu'elle dirige d'une main de fer puisque l'établissement en question était une école composée uniquement de garçon avant de devenir mixte. Ayant encore peu de filles, Misaki se fait un devoir que de protèger la gente féminine et son droit devant les garçons qui occupent glorieusement 80% de la population de l'école, sans compter que Misaki aime autant les garçons que moi les araignées (c'est-à-dire pas du tout). Elle cherche le bonheur des rares filles du lycée et n'hésite pas à les défendre contre les garçons qu'elle voit comme des insectes. Mais pour aider à subvenir à sa famille, qui est pauvre, elle doit travailler après les cours et son petit job n'est pas banal : elle travaille en tant que bonne/servante dans un café où chaque serveuse met un uniforme de soubrette et se doit d'accueillir les hommes comme il se doit 'Bienvenue, maître'. Ce qui est en totale contradiction avec son tempérament, mais puisque ce travail paye bien, elle s'y résout et entend bien garder ce boulot secret de tous... quel dommage qu'un des garçons de son lycée découvre le dit-secret...

Le point fort du manga, ce sont les personnages, en particulier les deux principaux : Misaki Aywaka et le garçon qui a découvert son secret, Usui Takumi. Misaki a un fort caractère, elle est loin d'être une adolescente faible, émotive, superficielle qui se laissera marcher sur les pieds. Elle est impitoyable sans être détestable. Elle a un côté garçon que j'aime beaucoup même si à quelques moments, certains évènements lui font rappeller qu'elle reste une fille malgrè tout. C'est une figure matûre quand elle prend ses responsabilités envers son rôle d'élève, de présidente des élèves, de soubrette et de soeur et fille, car si elle accepte d'endurer ce travail de bonne, c'est pour aider sa famille pauvre qui croule sur les dettes que le père de famille a laissé sur le dos de la famille avant de s'enfuir comme un lâche. Peut-être l'une des éventuelles raisons du pourquoi Misaki déteste les garçons ? En plus de vouloir accueillir plus de filles au lycée qui compte encore plus de garçons que de filles. Car Misaki n'aime pas les garçons et n'hésite pas à les tabasser ou les rabaisser quand il le faut, son côté anti-mâle est même assez exagéré mais amusant et drôle. Usui Takami, lui, est le beau garçon du lycée, qui rejette chaque déclaration d'amour des lycéennes, qui est respecté par les garçons de l'école et adoré par les filles. Misaki ne l'aime pas du tout, il est pour elle un briseur de coeur juste bon à faire pleurer d'innocentes et délicates jeunes filles, une espèce d'alien pervers de la planète phéromones.

En revanche, on pourrait se demander comment sont les sentiments de Usui envers Misaki car ses intentions, quand il découvre son secret, ne sont pas claires, il est ambigü et mystérieux, il aime beaucoup taquiner Misaki et revenir au café, le Maid Latte, au grand désarrois de Misaki. Une onde de mystère plane au dessus de Usui, il me fait un peu penser à Dômeki de xxxHolic d'une certaine façon. Bien-sûr, je me doute bien vers quelle direction vont s'orienter tôt ou tard la relation entre Usui et Misaki, c'est clair comme de l'eau de roche, mais puisque ce premier tome m'a fait une bonne impression, je vais continuer la suite. Les deux personnages sont très intéressants et amusant, opposés, pas clichés, avec un fort caractère. Pour le moment, nous avons l'impression d'une amitié entre chien et chats, les piques et répliques sont amusantes. Je me doute bien que ce manga shojo va mélanger romance et humour, avec une pointe de drame et quelques ennuis pour les personnages par-ci par-là. Enfin pour le moment, de l'humour dans ce manga, c'est pas ce qui manque déjà dans ce premier tome. C'est drôle, moqueur, idiot, ça se prend pas au sérieux.

Ce n'est pas encore exceptionnel, mais ce n'est que le premier tome qui nous offre déjà les bases et nous présente les personnages et leur univers. L'humour est déjà au rendez-vous, nous avons déjà des personnages prometteurs, c'est drôle, léger, ça se lit vite et bien, c'est pas prise de tête, c'est mignon, et au moins le dénouement donne envie de lire la suite ! Un shojo qui offre un bon début, je serais ravie de découvrir la suite.

Vendredi 9 décembre 2011 à 21:21

Quatrième de couverture : 

Darren, en révélant au grand jour le complot d'un traitre et en sauvant son clan d’une offensive vampirik, se voit non seulement sauvé de la peine de mort mais aussi élevé au rang de Prince, sous la tutelle de son maître, M. Crepsley. Six ans plus tard, une redoutable guerre fait rage entre vampires et vampiriks, baptisée Guerre des Cicatrices, mais derrière se profile bien pire encore


Mon avis : 

J'ai un peu de mal à me concentrer sur un roman en ce moment (autre que Anne Rice :p), mais j'avais malgrè tout l'envie de me replonger dans l'univers de Darren Shan et ses vampires. En une semaine, j'ai relu les quatre romans parus en français et les mangas (puisque je dois me jeter sur le manga pour espérer connaître la suite de la saga... sérieusement, ils font quoi Hachette ? Hop, on traduit quatre livres d'une saga de 12 en 2010 puis plus de nouvelles ? Total, ceux qui veulent lire la suite n'ont d'autre choix que de se rabattre sur le manga ou acheter la saga en anglais, on a un énorme retard surtout que l'auteur a commençé, en 2010, une saga de quatre livres sur un des personnages de L'assistant du vampire, l'un des plus intéressants ! Larten Crepsley, le mentor, le vampire roux qui fait une fixette sur le rouge)

Ce tome est paru depuis un moment déjà et ça va faire un an que je l'ai lu mais je profite de cette relecture pour en faire un billet, je fais aussi remarquer que j'ai joué au découpage un petit peu pour la quatrième de couverture. Pourquoi ? Elle est accusée du crime de spoilage ! (... ça se dit, ça ?), et le résumé spoile encore mais si j'enlevais tous les spoilers, le résumé ne ressemblait plus à grand chose... en gros, dans ce tome, six ans ont passé depuis les évènements du tome six et Darren s'ajuste toujours au nouveau statut qu'on lui a attribué, c'est qu'il est encore jeune pour ce rôle mais heureusement que, prince ou pas, Mr Crepsley le voit toujours comme son apprenti un peu chahuteur et accepte de l'aider dans ses devoirs, surtout qu'en ces temps obscurs, les tensions entre vampires et vampanezes (version anglaise de vampiriks car je n'aime pas la version française) n'ont jamais été aussi tendues et croissantes. On se dit qu'une guerre pourrait très bien se préparer surtout que l'inquiètant Monsieur Tiny débarque à la montagne des vampires pour annonçer une nouvelle bien angoissante mais il leur laisse trois chances d'éviter cette guerre si seulement les vampires y parviennent...

Alors, que dire sur ce septième tome ? J'ai bien aimé dans l'ensemble même si on traîne vraiment en longueur. Je ne dis pas qu'il ne se passe rien mais disons que la trame de l'histoire, l'intrigue, met du temps à se mettre en place. On évolue dans l'histoire sans savoir quelle est l'intrigue, le but, l'histoire met du temps à se mettre en place. Il faut dire qu'avec tous les évènements passionnants des tomes 5 et 6, ici on se relâche un peu, ça ressemblait plus à un tome de transition pour moi. L'action n'arrive qu'à la toute fin et on a quelques révélations qui nous laissent sur notre faim. Donc pour moi, il va y avoir plus de choses sérieuses dans les tomes suivants. C'est un peu comme le tome quatre qui faisait comme tome de transition pour les tomes 5 et 6. Ensuite - ce n'est pas vraiment une remarque négative - certains personnages sont vraiment dessinés de façon caricaturale, je pense surtout à Evanna, la sorcière, voire un peu Vancha March, un prince vampire qui fait sa première apparition.

Mais je vais pas dire, ça m'a fait du bien de revoir Darren et son univers, surtout que ça m'avait manqué. Quel bon divertissement ! Bien que l'histoire se fasse plus sombre, on a encore un peu d'humour (on en apprend un peu plus sur l'amour inconditionnel de Monsieur Crepsley pour son cercueil ! et on apprend aussi que Paris Skyle et Darren s'amusent à comparer Crepsley à un gorille, et que les vampires ne tiennent pas bien l'alcool xD). On a aussi quelques révélations, notamment sur la situation actuelle : les vampires et vampanezes sont en guerre et Tiny fait quelques révélations sur le camps adverse ; Evanna et d'autres personnages révèlent un peu sur les 'mythologies/légendes' des vampires, ce qui permet un peu de mieux expliquer leur monde et situation actuelle avec les vampanezes. On retrouve aussi brièvement le Cirque du Freak dont certains protagonistes ont changé, voire grandi pour certains. Darren aussi a grandi, mûri mais je déplore qu'il ne sache pas se défendre mieux que ça : c'est un demi vampire et un Prince vampire, que diable ! et son peuple est en guerre ! Sinon, de nouveaux personnages font leur apparition : Vancha, un prince vampire qui n'agit pas du tout comme un prince, ainsi que son frère, la sorcière Evanna et d'autres... c'était un bon tome mais j'avoue espérer être mieux éblouie par la suite
:)

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