Junjo Romantica - Shungiku Nakamura.
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L'auteur :
Shungiku Nakamura, née un 13 décembre, est une auteure japonaise de manga, se spécialisant dans les mangas shonen-ai, de type yaoi. Elle en a écrit beaucoup comme Castilla, Hybrid Child, Sekaiichi Hatsukoi ou encore Junjou Romantica...
Sekaiichi Hatsukoi.
Lecture en ligne (en anglais) ici.
/ ! \ Pour public averti ! Lecture déconseillée aux plus jeunes / ! \
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L'auteur :
Shungiku Nakamura, née un 13 décembre, est une auteure japonaise de manga, se spécialisant dans les mangas shonen-ai, de type yaoi. Elle en a écrit beaucoup comme Castilla, Hybrid Child, Sekaiichi Hatsukoi ou encore Junjou Romantica...
Sekaiichi Hatsukoi.
Lecture en ligne (en anglais) ici.
/ ! \ Pour public averti ! Lecture déconseillée aux plus jeunes / ! \
Résumé général :
Ce manga concentre à lui-seul trois relations amoureuses en particulier plus ou moins liées entre elles. L'histoire principale étant celle de Junjo Romantica racontant l'histoire amoureuse d'un écrivain de 28 ans, riche héritier d'une célèbre société - Akihiko Usami - et d'un jeune étudiant de 18 ans - Misaki Takahashi - dont la relation sera mis à mal par plusieurs protagonistes voyant d'un mauvais oeil cette amourette. La seconde histoire est Junjo Egoist avec l'ami d'enfance d'Akihiko, un jeune passionné de la littérature nommé Hiroki Kamijou qui - alors qu'il déprimait seul dans le parc - fera une rencontre plus que mouvementé avec un certain Nowaki Kusama qui sera très mouvementé par sa rencontre avec Hiroki. La troisième histoire - Junjo Terrorist - est celle d'un professeur de littérature à l'université - You Miyagi - qui apprend une troublante révélation de la part de son ex beau-frère, Shinobu Takatsuki, qui profite du récent divorce de Miyagi... pour lui déclarer son amour ! Révélation que Miyagi a bien du mal à prendre au sérieux. Enfin, quelques derniers flash-back entre ces trois histoires pour nous révéler le temps de quelques pages l'enfance de ces personnages dans Junjo Minimum...
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Junjo Romantica : L'histoire commence avec les résultats scolaires du jeune Misaki Takahashi qui sont assez médiocres. Ce dernier rêve d'entrer dans Mitsuhashi, une grande université renommée. C'est pourquoi son grand frère, Takahiro, l'envoie chez son ami, le célèbre écrivain Akihiko Usami afin qu'il lui serve de tuteur. Misaki découvre alors qu'Akihiko aime secrètement son frère depuis des années et écrit, en plus de ses best-sellers primés, des romans Boy's Love sulfureux dont les personnages principaux ne sont autres qu'Usami lui-même et le frère de Misaki. D'abord scandalisé et en colère, Misaki va petit à petit apprendre à mieux connaître son tuteur…
Junjo Egoist : Six ans avant que ne commence l'histoire de Romantica, débute celle de Hiroki Kamijou, un jeune homme rêvant de devenir professeur de littérature. Il vit plutôt mal ces derniers temps ; il vient de subir un échec d'amour. En effet, Hiroki est amoureux de son ami d'enfance, Akihiko Usami, qui ne partage pas les mêmes sentiments que lui. Le coeur brisé, c'est dans un parc publique qu'il rumine avec nostalgie ses journées passés avec lui. Mais son instant de solitude est troublé par l'arrivée imminente de Nowaki Kusama. Ce dernier sera assez secoué par leur bref croisement de regard et, apprenant qu'Hiroki est étudiant, insiste pour qu'il devienne son tuteur et l'aide dans ses études. Hiroki refuse mais Nowaki fait preuve d'insistance et il n'a pas d'autre choix que d'accepter. Tout se passe bien jusqu'au jour où Nowaki déclare aimer Hiroki depuis le premier jour...
Junjo Terrorist : Au même instant que les deux histoires précédentes, le professeur You Miyagi divorce de sa femme, Risako Takatsuki. Pas spécialement marqué par la rupture, le professeur reprend le cour de sa vie le plus normalement possible. Jusqu'au jour, où son ex-beau frère décide de revenir d'Australie ainsi que de s'insinuer dans sa vie. Shinobu Takatsuki lui dévoile, alors, ses sentiments, affirmant qu'il est fou amoureux de lui et que c'est le destin qui les a réunis. Ne buvant pas une seule de ses paroles, Miyagi continue de vivre pleinement sa vie de professeur. Mais, le doyen de l'université - qui se trouve être le père de Shinobu - forcera un peu plus le destin en implorant You de prendre Shinobu sous son toit, provisoirement, jusqu'à son retour.
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Mon avis :
Me voici de retour sur ce blog avec une lecture assez particulière que j'irai ajouter dans la catégorie des mangas, car ce manga est de type yaoi, ce que je ne pensais jamais présenter sur ce blog, mais voilà il s'avère que depuis un moment, je ne lis que ça et j'aime plutôt, voire même beaucoup ce type de manga, du moment que ce ne soit pas du slash pour du slash et que l'histoire fonctionne. Pour ceux ne connaissant pas le terme shonen-ai, vous devez penser que je parle chinois. En fait, un manga shonen-ai ou du yaoi/slash, c'est une histoire racontant une ou plusieurs relations homosexuelles, surtout des hommes. Je blame internet et ff.net pour ça, actuellement, sans ça jamais je n'aurais connu ce type de lecture et encore moins aimer, mais je suis une fille et c'est un peu normal que je sois entrée depuis un bon boût de temps dans le monde du yaoi (à l'origine, c'est à cause des fanfictions), donc vous êtes prévenus : si l'idée de lire des relations homosexuelles vous choque ou que vous n'aimez tout simplement pas, passez votre chemin ! ne prenez pas la peine de lire cet article !
J'ai tout d'abord découvert l'anime que j'avais adoré avant de découvrir tous les tomes en ligne sur le net (le manga n'étant pas sorti en France) et c'était formidable de retrouver l'histoire en manga, surtout qu'il y a eu des scènes coupées, pas mal de chapitres non adaptés dans l'anime. J'aime beaucoup les histoires et l'univers de l'auteur bien qu'avant, sur les trois histoires, ma préférence allait vers Junjou Romantica, en particulier à cause de l'anime, mais maintenant... plus j'y repense et plus je m'attache à Junjou Egoist, cette histoire est devenue celle que je préfère entre les trois ; elle s'adresse à un autre type de lecteurs que pour Romantica, dans Junjou Egoist, l'histoire est plus réaliste, plus matûre, plus sérieuse et plus attachante concernant la relation entre Hiroki et Nowaki. Sans doute que je me retrouve un peu en Hiroki (la passion pour la littérature, le fait d'avoir du mal à montrer ses sentiments en public ou même en face de l'autre), et alors qu'Hiroki est la figure 'égoïste', réservée, fière et sérieuse de la relation, Nowaki est plus ouvert, plus chaleureux, plus doux et un peu puéril. Ils sont si différents l'un de l'autre mais les contraires s'attirent, parait-il. Je trouve la relation plus adulte et réaliste.
Dans Romantica en revanche... c'est surtout le caractère d'Akihiko qui me pose problème. C'est un amour romantique entre Misaki et Akihiko, tendre et toussa, mais Misaki étant sans expérience dans le domaine, n'ayant jamais eu de relation amoureuse ou sexuelle, est nouveau dans ce domaine et ne sait comment s'y prendre, il a du mal dans un premier temps à accepter que quelqu'un du même sexe que lui puisse l'aimer (chose qu'on retrouve dans la plupart des mangas yaoi, un des personnages réagit souvent de cette manière : 'tu m'aimes ? mais... nous sommes deux garçons/hommes, c'est impossible !') ce qui peut devenir agaçant à la longue, quand ça dure. Et Misaki est un peu la figure typique de l'uke (l'uke est la personne dite dominée dans une relation amoureuse tandis que le seme est celui qui domine) : mince, taille menue, un peu féminine et frêle, souvent naïf et prude, il sait cuisiner et s'occuper des tâches ménagères et a parfois des réflexions digne de jeunes filles amoureuses pour la première fois. Si on doit toujours avoir le schéma seme/uke, ça peut devenir fatiguant à la longue, ça ne me dérange pas trop d'une certaine manière mais de l'autre, je pourrais très bien croire que le uke pourrait jouer le dominant s'il le voulait et le dominant se laisser dominer, comme dans Egoist où certes c'est souvent Nowaki qui 'tient les rennes' mais il arrive parfois à Hiroki de prendre le dessus.
Mais sinon, je suis attachée à Misaki, il a beaucoup de qualités malgrè ses défauts et a un grand coeur, le pauvre se retrouve souvent mêlé dans des situations pas possibles. Il a un côté comique et sympathique que je trouve adorable. Akihiko en revanche... je ne dis pas le détester car des fois je l'aime bien ce personnage, mais je le trouve bien jaloux et possessif à l'extrême, il y a des fois où je voudrais bien le secouer et lui ordonner de laisser un peu plus d'indépendance à Misaki, de le laisse respirer un peu et de lui faire confiance, namého ! Et de lui dire aussi de se calmer niveau sexe car c'est limite un vrai nymphomane, il y a des scènes de sexe à chaque fin de chapitre ou presque, il y en a trop à mon goût, et comme Romantica domine le manga, on en retrouve à chaque chapitre, c'est étouffant. Alors que dans Egoist, il y a juste de qu'il faut (et n'ayant plus trop de souvenirs de Junjou Terrorist, je ne saurais plus dire, ce qui est sûr c'est qu'il ne doit pas y en avoir beaucoup).
Puisque je parle de Terrorist, c'est sans doute l'histoire qui m'a le moins plu. Pas que j'ai été déçue mais j'ai moins aimé, Shinobu ne m'a pas fait grande impression, il faut dire que j'aurais surtout lu Terrorist pour retrouver le professeur Miyagi qu'on voit aussi de temps en temps dans Egoist et qui est un collègue d'Hiroki, ce professeur de 35 ans est aussi un amoureux de la littérature et ça se voit qu'il aime rire et plaisanter, j'aime beaucoup le voir taquiner le professeur Kamijou ('were you lonely without me my sweet honey <3 ?'), mais ça se voit qu'il tient à Hiroki. Peut-être est-ce aussi la trop grande différence d'âge entre Shinobu et Miyagi qui m'a fait moins accrocher à cette histoire, Shinobu ayant 18/19 ans et Miyagi 35, c'est limite du shota (relation amoureuse entre un adulte et un mineur), genre que je n'aime pas trop (en même temps, Akihiko a dix ans de plus que Misaki, me direz-vous...), mais c'est assez répandu dans les mangas japonais, visiblement... alors disons que J'ai juste du mal avec Shinobu et que l'histoire est moins intéressante pour moi donc je me contenterais de la suivre juste pour Miyagi.
J'aime aussi beaucoup Junjou Minimum car il nous permet d'en savoir plus sur l'enfance des personnages, et surtout l'amitié entre Hiroki et Akihiko (là où il m'était plus sympathique). A part ça, je connais l'existence d'une autre histoire nommée Junjou Mistake entre Isaka et Asahina, deux protagonistes travaillant dans la maison d'édition d'Akihiko, mais je n'ai pas encore eu l'envie et la motivation de chercher, trouver et lire cette histoire. Un jour, peut-être... on retrouve ces deux personnages dans l'histoire ainsi que Akaiwa, éditrice d'Usami, qui a toute les peines du monde pour avoir les manuscript de l'écrivain en temps et en heure, malheureusement pour elle, Usami a un don pour ne jamais les rendre à l'heure. Takahiro, frère aîné de Misaki, tellement naïf que ça ne devrait pas être permis, la famille Usami et les autres... et au fil des histoires, les années passent et on voit les personnages évoluer, rien qu'Hiroki qui passe détudiant à professeur qui se sert de livres comme projectiles pour assomer les élèves pas attentifs. Donc, les histoires, l'univers, les personnages, le côté comique, que du bon me direz-vous quoique... non. Les dessins laissent un peu à désirer au début, ça s'arrange par la suite heureusement. Takahiro avait un autre nom au début du manga, donc le changement peut être déconcertant. Sinon, je trouve que les histoires d'amour, pour la plupart, s'installent bien vite, rien que pour Romantica où je trouve qu'Usami abandonne bien vite son premier amour pour tomber amoureux de Misaki...
Mais au final, j'aime beaucoup cette comédie romantique en manga shonen-ai offerte par Shungiku Nakamura, même si les scènes de sexe sont assez explicites alors que dans l'anime, c'était quasi-innocent, c'est pourquoi je conseille ce manga aux lecteurs plus âgés, aux plus de 16 ans au moins. Mais ce manga fait parmi des mangas shonen-ai que je préfère et je continuerai de suivre les scans, que ce soit niais ou pas car si l'histoire peut paraître niaise, c'est du genre oh que c'est niais mais on aime !
Ce manga concentre à lui-seul trois relations amoureuses en particulier plus ou moins liées entre elles. L'histoire principale étant celle de Junjo Romantica racontant l'histoire amoureuse d'un écrivain de 28 ans, riche héritier d'une célèbre société - Akihiko Usami - et d'un jeune étudiant de 18 ans - Misaki Takahashi - dont la relation sera mis à mal par plusieurs protagonistes voyant d'un mauvais oeil cette amourette. La seconde histoire est Junjo Egoist avec l'ami d'enfance d'Akihiko, un jeune passionné de la littérature nommé Hiroki Kamijou qui - alors qu'il déprimait seul dans le parc - fera une rencontre plus que mouvementé avec un certain Nowaki Kusama qui sera très mouvementé par sa rencontre avec Hiroki. La troisième histoire - Junjo Terrorist - est celle d'un professeur de littérature à l'université - You Miyagi - qui apprend une troublante révélation de la part de son ex beau-frère, Shinobu Takatsuki, qui profite du récent divorce de Miyagi... pour lui déclarer son amour ! Révélation que Miyagi a bien du mal à prendre au sérieux. Enfin, quelques derniers flash-back entre ces trois histoires pour nous révéler le temps de quelques pages l'enfance de ces personnages dans Junjo Minimum...
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Junjo Romantica : L'histoire commence avec les résultats scolaires du jeune Misaki Takahashi qui sont assez médiocres. Ce dernier rêve d'entrer dans Mitsuhashi, une grande université renommée. C'est pourquoi son grand frère, Takahiro, l'envoie chez son ami, le célèbre écrivain Akihiko Usami afin qu'il lui serve de tuteur. Misaki découvre alors qu'Akihiko aime secrètement son frère depuis des années et écrit, en plus de ses best-sellers primés, des romans Boy's Love sulfureux dont les personnages principaux ne sont autres qu'Usami lui-même et le frère de Misaki. D'abord scandalisé et en colère, Misaki va petit à petit apprendre à mieux connaître son tuteur…
Junjo Egoist : Six ans avant que ne commence l'histoire de Romantica, débute celle de Hiroki Kamijou, un jeune homme rêvant de devenir professeur de littérature. Il vit plutôt mal ces derniers temps ; il vient de subir un échec d'amour. En effet, Hiroki est amoureux de son ami d'enfance, Akihiko Usami, qui ne partage pas les mêmes sentiments que lui. Le coeur brisé, c'est dans un parc publique qu'il rumine avec nostalgie ses journées passés avec lui. Mais son instant de solitude est troublé par l'arrivée imminente de Nowaki Kusama. Ce dernier sera assez secoué par leur bref croisement de regard et, apprenant qu'Hiroki est étudiant, insiste pour qu'il devienne son tuteur et l'aide dans ses études. Hiroki refuse mais Nowaki fait preuve d'insistance et il n'a pas d'autre choix que d'accepter. Tout se passe bien jusqu'au jour où Nowaki déclare aimer Hiroki depuis le premier jour...
Junjo Terrorist : Au même instant que les deux histoires précédentes, le professeur You Miyagi divorce de sa femme, Risako Takatsuki. Pas spécialement marqué par la rupture, le professeur reprend le cour de sa vie le plus normalement possible. Jusqu'au jour, où son ex-beau frère décide de revenir d'Australie ainsi que de s'insinuer dans sa vie. Shinobu Takatsuki lui dévoile, alors, ses sentiments, affirmant qu'il est fou amoureux de lui et que c'est le destin qui les a réunis. Ne buvant pas une seule de ses paroles, Miyagi continue de vivre pleinement sa vie de professeur. Mais, le doyen de l'université - qui se trouve être le père de Shinobu - forcera un peu plus le destin en implorant You de prendre Shinobu sous son toit, provisoirement, jusqu'à son retour.
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Mon avis :
Me voici de retour sur ce blog avec une lecture assez particulière que j'irai ajouter dans la catégorie des mangas, car ce manga est de type yaoi, ce que je ne pensais jamais présenter sur ce blog, mais voilà il s'avère que depuis un moment, je ne lis que ça et j'aime plutôt, voire même beaucoup ce type de manga, du moment que ce ne soit pas du slash pour du slash et que l'histoire fonctionne. Pour ceux ne connaissant pas le terme shonen-ai, vous devez penser que je parle chinois. En fait, un manga shonen-ai ou du yaoi/slash, c'est une histoire racontant une ou plusieurs relations homosexuelles, surtout des hommes. Je blame internet et ff.net pour ça, actuellement, sans ça jamais je n'aurais connu ce type de lecture et encore moins aimer, mais je suis une fille et c'est un peu normal que je sois entrée depuis un bon boût de temps dans le monde du yaoi (à l'origine, c'est à cause des fanfictions), donc vous êtes prévenus : si l'idée de lire des relations homosexuelles vous choque ou que vous n'aimez tout simplement pas, passez votre chemin ! ne prenez pas la peine de lire cet article !
J'ai tout d'abord découvert l'anime que j'avais adoré avant de découvrir tous les tomes en ligne sur le net (le manga n'étant pas sorti en France) et c'était formidable de retrouver l'histoire en manga, surtout qu'il y a eu des scènes coupées, pas mal de chapitres non adaptés dans l'anime. J'aime beaucoup les histoires et l'univers de l'auteur bien qu'avant, sur les trois histoires, ma préférence allait vers Junjou Romantica, en particulier à cause de l'anime, mais maintenant... plus j'y repense et plus je m'attache à Junjou Egoist, cette histoire est devenue celle que je préfère entre les trois ; elle s'adresse à un autre type de lecteurs que pour Romantica, dans Junjou Egoist, l'histoire est plus réaliste, plus matûre, plus sérieuse et plus attachante concernant la relation entre Hiroki et Nowaki. Sans doute que je me retrouve un peu en Hiroki (la passion pour la littérature, le fait d'avoir du mal à montrer ses sentiments en public ou même en face de l'autre), et alors qu'Hiroki est la figure 'égoïste', réservée, fière et sérieuse de la relation, Nowaki est plus ouvert, plus chaleureux, plus doux et un peu puéril. Ils sont si différents l'un de l'autre mais les contraires s'attirent, parait-il. Je trouve la relation plus adulte et réaliste.
Dans Romantica en revanche... c'est surtout le caractère d'Akihiko qui me pose problème. C'est un amour romantique entre Misaki et Akihiko, tendre et toussa, mais Misaki étant sans expérience dans le domaine, n'ayant jamais eu de relation amoureuse ou sexuelle, est nouveau dans ce domaine et ne sait comment s'y prendre, il a du mal dans un premier temps à accepter que quelqu'un du même sexe que lui puisse l'aimer (chose qu'on retrouve dans la plupart des mangas yaoi, un des personnages réagit souvent de cette manière : 'tu m'aimes ? mais... nous sommes deux garçons/hommes, c'est impossible !') ce qui peut devenir agaçant à la longue, quand ça dure. Et Misaki est un peu la figure typique de l'uke (l'uke est la personne dite dominée dans une relation amoureuse tandis que le seme est celui qui domine) : mince, taille menue, un peu féminine et frêle, souvent naïf et prude, il sait cuisiner et s'occuper des tâches ménagères et a parfois des réflexions digne de jeunes filles amoureuses pour la première fois. Si on doit toujours avoir le schéma seme/uke, ça peut devenir fatiguant à la longue, ça ne me dérange pas trop d'une certaine manière mais de l'autre, je pourrais très bien croire que le uke pourrait jouer le dominant s'il le voulait et le dominant se laisser dominer, comme dans Egoist où certes c'est souvent Nowaki qui 'tient les rennes' mais il arrive parfois à Hiroki de prendre le dessus.
Mais sinon, je suis attachée à Misaki, il a beaucoup de qualités malgrè ses défauts et a un grand coeur, le pauvre se retrouve souvent mêlé dans des situations pas possibles. Il a un côté comique et sympathique que je trouve adorable. Akihiko en revanche... je ne dis pas le détester car des fois je l'aime bien ce personnage, mais je le trouve bien jaloux et possessif à l'extrême, il y a des fois où je voudrais bien le secouer et lui ordonner de laisser un peu plus d'indépendance à Misaki, de le laisse respirer un peu et de lui faire confiance, namého ! Et de lui dire aussi de se calmer niveau sexe car c'est limite un vrai nymphomane, il y a des scènes de sexe à chaque fin de chapitre ou presque, il y en a trop à mon goût, et comme Romantica domine le manga, on en retrouve à chaque chapitre, c'est étouffant. Alors que dans Egoist, il y a juste de qu'il faut (et n'ayant plus trop de souvenirs de Junjou Terrorist, je ne saurais plus dire, ce qui est sûr c'est qu'il ne doit pas y en avoir beaucoup).
Puisque je parle de Terrorist, c'est sans doute l'histoire qui m'a le moins plu. Pas que j'ai été déçue mais j'ai moins aimé, Shinobu ne m'a pas fait grande impression, il faut dire que j'aurais surtout lu Terrorist pour retrouver le professeur Miyagi qu'on voit aussi de temps en temps dans Egoist et qui est un collègue d'Hiroki, ce professeur de 35 ans est aussi un amoureux de la littérature et ça se voit qu'il aime rire et plaisanter, j'aime beaucoup le voir taquiner le professeur Kamijou ('were you lonely without me my sweet honey <3 ?'), mais ça se voit qu'il tient à Hiroki. Peut-être est-ce aussi la trop grande différence d'âge entre Shinobu et Miyagi qui m'a fait moins accrocher à cette histoire, Shinobu ayant 18/19 ans et Miyagi 35, c'est limite du shota (relation amoureuse entre un adulte et un mineur), genre que je n'aime pas trop (en même temps, Akihiko a dix ans de plus que Misaki, me direz-vous...), mais c'est assez répandu dans les mangas japonais, visiblement... alors disons que J'ai juste du mal avec Shinobu et que l'histoire est moins intéressante pour moi donc je me contenterais de la suivre juste pour Miyagi.
J'aime aussi beaucoup Junjou Minimum car il nous permet d'en savoir plus sur l'enfance des personnages, et surtout l'amitié entre Hiroki et Akihiko (là où il m'était plus sympathique). A part ça, je connais l'existence d'une autre histoire nommée Junjou Mistake entre Isaka et Asahina, deux protagonistes travaillant dans la maison d'édition d'Akihiko, mais je n'ai pas encore eu l'envie et la motivation de chercher, trouver et lire cette histoire. Un jour, peut-être... on retrouve ces deux personnages dans l'histoire ainsi que Akaiwa, éditrice d'Usami, qui a toute les peines du monde pour avoir les manuscript de l'écrivain en temps et en heure, malheureusement pour elle, Usami a un don pour ne jamais les rendre à l'heure. Takahiro, frère aîné de Misaki, tellement naïf que ça ne devrait pas être permis, la famille Usami et les autres... et au fil des histoires, les années passent et on voit les personnages évoluer, rien qu'Hiroki qui passe détudiant à professeur qui se sert de livres comme projectiles pour assomer les élèves pas attentifs. Donc, les histoires, l'univers, les personnages, le côté comique, que du bon me direz-vous quoique... non. Les dessins laissent un peu à désirer au début, ça s'arrange par la suite heureusement. Takahiro avait un autre nom au début du manga, donc le changement peut être déconcertant. Sinon, je trouve que les histoires d'amour, pour la plupart, s'installent bien vite, rien que pour Romantica où je trouve qu'Usami abandonne bien vite son premier amour pour tomber amoureux de Misaki...
Mais au final, j'aime beaucoup cette comédie romantique en manga shonen-ai offerte par Shungiku Nakamura, même si les scènes de sexe sont assez explicites alors que dans l'anime, c'était quasi-innocent, c'est pourquoi je conseille ce manga aux lecteurs plus âgés, aux plus de 16 ans au moins. Mais ce manga fait parmi des mangas shonen-ai que je préfère et je continuerai de suivre les scans, que ce soit niais ou pas car si l'histoire peut paraître niaise, c'est du genre oh que c'est niais mais on aime !
(*) Le résumé général vient de moi,
mais les trois résumés suivants viennent de Wikipédia
mais où j'ai pris la liberté de couper certaines lignes pour ne pas dévoiler davantage.
mais les trois résumés suivants viennent de Wikipédia
mais où j'ai pris la liberté de couper certaines lignes pour ne pas dévoiler davantage.