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Mercredi 1er juin 2011 à 22:43

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/LaQuetedEwilanT2.jpgLa Quête d'Ewilan (T.2) Les frontières de glace - Pierre Bottero.

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Tour B2, mon amour.
La Quête d'Ewilan (T.1) D'un monde à l'autre.
A comme Association (T.2) Les limites obscures de la magie.









Quatrième de couverture : 

« Les bras de la goule se refermèrent sur Camille qui poussa un cri de détresse. Un froid terrible la saisissait, figeant ses membres et menaçant de faire exploser son coeur. Camille avait si froid qu'elle aurait hurlé si elle en avait été encore capable. Elle ne sentit pas des bras l'envelopper dans des couvertures, la frotter, la masser. Il faisait froid. Vraiment trop froid. »



Mon avis :
 

Après ma deception de Démon Intérieur, j'avais envie de lire tout autre chose, quelque chose de réconfortant, de... chaleureux si je puis dire, avec une belle écriture, une bonne histoire, un bon livre histoire de me remettre de ma deception du livre précédent, et j'ai choisi de lire Pierre Bottero, peu importe le livre, puis j'ai décidé de continuer la série La quête d'Ewilan puisque le premier tome, lu en février 2010, fut satisfaisant pour une première découverte de Bottero. Je me suis replongée, le temps d'une semaine (d'habitude je ne suis pas si longue mais j'avais des révisions), dans ce monde si cher à Bottero : Gwendalavir, l'art du dessin, les personnages tout en couleur, et si j'ai moins aimé que le premier tome (un peu normal, on y découvrait le monde, les personnages), cette lecture du second tome fut très satisfaisante et ça m'encourage à lire un jour le troisième tome.

Dans ce tome, Camille et Salim sont revenus à Gwendalavir et décident de partir avec leurs compagnons : le chevalier Bjorn, Maître Duom analyste érudit, la jeune marchombre Ellana, le guerrier autoritaire Edwin, Maniel le soldat, puis un Rêveur, Artis Valpierre, pour les frontières de glace afin de libérer les Sentinelles prisonnières des Ts'liches. La route sera longue et dure, surtout que des créatures sauvages ou des mercenaires du Chaos, bien décidés à tuer Camille/Ewilan, se mettront en travers de leur chemin. Mais cette route longue et dure sera aussi l'occasion, pour le groupe, d'apprendre à mieux se connaître, de se rapprocher, de faire ses preuves, de faire quelques réalisations ou révélations... découvrir le peuple Faëls, si différents des humains aussi...

Le résumé n'est certes pas très clair, mais je ne peux pas en dire plus. Il se passe bien des choses : Ewilan qui affermit son don pour l'Art du Dessin, elle en devient maîtresse, elle devient plus ouverte, plus autoritaire parfois, plus sympathique à mes yeux, accessible. J'ai aimé plus que tout retrouver l'humour si cher à Salim, meilleur ami de Camille, qui met ainsi de la vie et de la gaité dans le groupe, mais on s'aperçoit également qu'il cherche à se rendre utile, à trouver une voie pour lui, quelque chose qui pourrait lui convenir. Ellana la marchombre devient plus accessible, plus ouverte, chaleureuse (surtout avec Camille qu'elle appelle sa soeur), plus humaine quoi, mais toujours aussi piquante et douée et efficace en ce qui concerne ses activités Marchombres. On a aussi l'occasion d'en apprendre plus sur Edwin, que j'aimais bien comme figure d'autorité presque paternelle, même s'il se montre vraiment borné, surtout sur le système de hierarchie. Enfin voilà, ce tome tend vers beaucoup de fenêtres sur les personnages, leur passé, leur avenir, et sur Gwendalavir aussi, on en apprend un peu plus sur cet autre monde, la capitale, on traverse ce monde, on le voyage à travers les personnages, on découvre encore plus ce monde différent du notre, ses créatures, ses peuples (je m'intéresse au peuple des Faëls, surtout que l'un d'entre eux - Chiam Vite - est un personnage intéressant et qu'il se différencie vraiment des êtres humains, ils n'ont pas les mêmes valeurs et ressentent et voient les choses différement, j'aime sa façon de se moquer doucement de l'espèce humaine).

Enfin voilà, dans ce tome, les personnages nous sont rendus encore plus attanchants qu'au premier tome, les relations entre eux deviennent plus enrichies et renforçées par le voyage et les épreuves. C'est comme une famille soudée dont Camille est le ciment. Pierre Bottero use de son talent pour approfondir les différentes personnalités et nous montre encore plus de son monde imaginaire. L'art du dessin y est plus présent, il n'est pas seulement un pouvoir que possède Camille/Ewilan, il est à l'origine de Al-Jeit, capitale de Gwendalavir, de l'Arche, il fait partie de la vie des habitants, de l'Empereur. Ici, Camille achève sa première mission pour pouvoir se consacrer à l'autre : la recherche de ses parents, dont nous avons déjà appris quelques révélations dans ce tome, notamment grâce à Edwin.

On a pas vraiment le temps de s'ennuyer, il y a beaucoup d'action, de péripéties qui s'enchaînent à un rythme soutenu, bien que j'ai été insensible aux scènes d'action dans le sens où je n'ai pas ressenti grand chose, voire rien, ce ne fut pas le genre de scène d'action où les héros sont en danger qui me fait battre le coeur à la chamade, qui me fait m'inquièter pour les personnages ou comment va se dérouler l'issue de ces combats, je me disais que c'était évident qu'ils allaient s'en sortir sans grandes difficultés parfois ou tous sains et saufs. Je n'ai pas été remuée ni chamboulée par ces scènes, bien que je dois avouer que certaines étaient bien menées et intéressantes, mais sans plus. L'histoire était plaisante à suivre, bien sympathique bien que je dois avouer que cette mission ne fut pas passionnante à mes yeux, j'attends plus la quête de Camille pour ses parents biologiques en fait, et j'ai surtout appréçié le livre pour les informations sur l'histoire et la géographie de Gwendalavir, le voyage dans ce monde merveilleux et les personnages et leurs liens, les relations et caractères qui se renforcent, c'est ce qui m'a le plus touché et plu dans ce second tome, ainsi que l'amour qui commençe à flotter dans l'air, mais surtout aussi l'humour toujours présent qui détend, l'écriture poétique qui n'appartient qu'à Bottero, il a une écriture telle, un style bien à lui qu'on sait tout de suite, peu importe ses oeuvres, que c'est bien lui qui les a écrit et personne d'autre. C'est magique, envoûtant, poétique.

Extrait : 

La jeune humaine était encore plus singulière. Elle se prénommait Camille mais, plusieurs fois, Chiam avait entendu maître Duom l'appeler Ewilan. De prime abord, on ne remarquait d'elle que la grâce de son visage et la beauté de ses grands yeux violets, puis insensiblement, on était attiré par l'aura qui se dégageait d'elle et qui était tenue en bride par la partie encore enfantine de son être. Elle pouvait se comporter en gamine et, une seconde plus tard, montrer une profondeur de caractère étonnante même pour une adulte. Ses compagnons, s'ils veillaient à ne pas la singulariser, prêtaient toutefois une attention particulière à ses paroles et à ses actes. Jusqu'à Edwin Til' Illan, qui ne la quittait pratiquement jamais des yeux.

Al-Jeit. 2.

Mercredi 15 juin 2011 à 23:25

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Wiggins et Sherlock contre Napoléon - Béatrice Nicodème.

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Wiggins et la ligne chocolat.
Wiggins et le perroquet muet.



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Quatrième de couverture : 

Wiggins est un peu déçu par la nouvelle mission que lui a confiée Sherlock Holmes : il aurait préféré enquêteer sur le redoutable “Napoléon du crime” avec le détective plutôt que de filer Robert Petticoat, un jeune noble soupçonné d’appartenir à un réseau anarchiste. D’autant que Petticoat sillonne Londres en tous sens du matin au soir ! Un après-midi, Wiggins le suit dans les allées de la National Gallery, où tous deux restent jusqu’à la fermeture. Le lendemain, on apprend qu’un très célèbre tableau du musée a disparu


Mon avis : 

En ce moment, je suis dans ma période Sherlock Holmes, livres, BDs, films, série tv... tout y passe ; j'en profite donc pour baisser ma PAL en lisant des livres parlant/mentionnant le détective londonnien, ce livre en faisait donc parti. Merci Matilda de m'avoir offert ce livre il y a quelques mois :)

Ce livre est un peu plus épais que les deux aventures précédentes de Wiggins que j'ai pû lire auparavant, il fait dire que l'enquête est un peu plus touffue. Le livre est bien écrit, comme toujours, un style fluide et agréable qu'utilise l'auteur pour nous parler de Londres et l'Angleterre victorienne avec des mots simples, elle fait aussi de nombreuses allusions au canon Holmesien de Conan Doyle, me donnant envie de replonger dans les nouvelles de Doyle dont elle parle, mais elle fait aussi illusion aux autres aventures de Wiggins, dont une que je n'ai pas encore découvert. Mais j'ai aimé cette atmosphère du Londres de la fin XIXe siècle, c'était très bien décrit, bien présenté... les lieux, les gens, la société hierarchique, le fleuve... un plaisir de se plonger dans cette époque ! L'auteur fait aussi référence aux nombreuses personnalités connues de l'époque telles que (comment ne pas parler de lui ?) Oscar Wilde et son excentricité vestimentaire.

Sherlock Holmes et le docteur Watson y sont un peu plus présents aussi, pas aussi présents que Wiggins (normal, vu que c'est le personnage principal), mais on les voit quand même pour mon plus grand plaisir. Il faut dire que dans ce volume est présent le grand rival de Sherlock Holmes, le génie du mal, le Napoléon du crime j'ai nommé le professeur Moriarty, que Holmes traque dans cette histoire tandis qu'il charge Wiggins de surveiller une personne soupçonnée d'être un anarchiste, un jeune noble nommé Petticoat. Et Wiggins, bien que ne connaissant pas Moriarty, aurait préféré aider Holmes dans sa traque du génie du mal plutôt que de suivre un noble. Il est vrai que pendant un temps je me suis demandée quel rapport entre Petticoat et Moriarty [ en fait il y en a pas tellement ! ], et j'ai trouvé l'enquête secondaire : celle sur la surveillance de Petticoat, supposé anarchiste, plutôt sans grand intérêt, ni quel but elle servait vraiment ; enfin, il faut dire que j'ai surtout préféré la traque de Moriarty et savoir ce qu'il manigançait. Est aussi mentionné le bras droit de Moriarty, le colonel Moran qu'on reverra notamment dans la nouvelle de Doyle, La maison vide.

J'ai aimé la présence d'humour, surtout quand l'auteur/Wiggins se moque un peu gentiment de Holmes et ses petites manies, son snobisme et autres, mais j'ai aimé le fait que malgrè ses défauts ou son sentiment d'être parfois supérieur aux autres, Holmes nous est montré humain ; tout comme j'ai aimé Watson en mère poule (envers Wiggins ou Holmes), il est de nature affectueuse, le docteur et il est hors de question qu'on lui pique son job de biographe de Sherlock Holmes, non mais ho ! Sinon, j'ai bien aimé le personnage d'Alan que j'espère revoir dans les autres volumes, c'est un jeune Irlandais au caractère bien trempé et on remarque bien les petits préjugés entre nationalités (Irlandais comme Ecossais parfois s'entendent mal avec leurs voisins les Anglais), mais malgrè tout, Wiggins se fait un ami en la personne d'Alan, personne très franche, directe, j'ai adoré ce personnage. J'ai aussi mieux aimé Wiggins qui m'est plus attachant, plus crédible (bien que je trouve moins crédible le fait que Wiggins trouve des choses avant Holmes, doué ou pas Wiggins est encore loin d'atteindre le niveau de Holmes). Mais ça reste un roman court très agréable à lire, vraiment sympathique :)

Extrait : 

'Etonné de me voir, hein, Watson ? a-t-il [Holmes] demandé en nous faisant entrer.
- Pas le moins du monde, mon cher Holmes ! a répondu le docteur qui aime bien, de temps en temps, gâcher les petits effets de son ami. Quand je vois Mme Hudson excitée comme une puce, je sais que vous êtes à la maison. En votre présence, elle rajeunit de trente ans !
- La célébrité, que voulez-vous !' a rétorqué le détective en souriant jusqu'aux oreilles
M. Sherlock Holmes a beau s'efforcer de jouer les indifférents, il est sensible aux compliments et il ne déteste pas les femmes, même les vieilles Ecossaises grognons !
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12. Le mystérieux tarin des aulnes.

Vendredi 17 juin 2011 à 22:37

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/EnolaHolmesT1.jpgLes enquêtes d'Enola Holmes (T.1) La double disparition - Nancy Springer.

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L'auteur :

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Nancy Springer, née en 1948, est une auteur de fantasy, de science-fiction et de littérature jeunesse américaine. Dans ses romans, elle a notamment inventé une soeur pour Sherlock Holmes et une fille pour Robin des Bois.

Emprunt de Matilda.

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Quatrième de couverture : 

S'il est une chose que j'aimerais savoir, c'est pourquoi ma mère m'a nommée 'Enola'. Enola qui, à l'envers, se lit : alone. En anglais : seule. Et c'est bel et bien seule que je me suis retrouvée le jour de mes quatorze ans, ma mère ayant disparu de notre manoir de façon inexpliquée.

J'ai alors été contrainte d'en informer mes frères aînés que je n'avais pas revus depuis dix ans - Mycroft et Sherlock Holmes. Or ce n'était pas eux qui allaient m'être d'un grand secours. Jugeant que mon éducation laissait à désirer, Mycroft n'avait qu'une idée : m'expédier en pension pour faire de moi une lady. En outre, Sherlock estimait ma capacité crânienne bien trop limitée pour pouvoir résoudre le mystère de cette disparition.

J'étais pourtant la seule à avoir décelé des indices dont mon détective de frère n'avait pas la moindre idée. C'est donc le coeur empli d'espoir, que j'ai décidé, malgré mes appréhensions, de partir à la recherche de ma mère. Seule
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Mon avis : 

Je n'ai jamais vraiment prêté attention à cette série jeunesse, pastiches sur Sherlock Holmes. Elle ne m'avait jamais vraiment attiré, et l'idée d'une petite soeur pour le détective Sherlock Holmes et son frère Mycroft ne m'inspirait pas du tout, je m'en méfiais pas mal, peut-être que j'avais peur que c'était un peu n'importe quoi, à mon avis les nombreuses fanfictions anglophones dans le fandom Sherlock Holmes doivent y être pour quelque chose où la plupart des fics incluant une soeur inventée pour Sherlock Holmes sont presque aussi pire que celles où les fans écrivent une romance Irène/Sherlock. Mais j'ai entendu pas mal de bons échos sur cette série et puisque Matilda a eu la gentilesse de me surprendre en me prêtant ce livre, je n'allais pas l'ignorer, et même si j'ai pris pas mal de temps à le commençer (mea culpa, mea culpa !) j'ai mis à profit la semaine où je devais rester à l'hôpital pour le lire à la suite d'autres bouquins.

Enola Holmes, qui se lit à l'envers Alone (Seule en anglais), est la plus jeune soeur de Mycroft et Sherlock Holmes, ses deux frères déjà adultes. C'est une jeune fille de quatorze ans capable, qui vit seule avec sa mère et un couple de domestique, les Lane. Le jour de ses quatorze ans, sa mère s'absente et laisse le soin aux domestiques la tâche d'offrir à Enola ses cadeaux si jamais elle ne peut pas rentrer à temps. Mais voilà, Lady Holmes ne rentre plus du tout. Pensant pouvoir la retrouver seule, Enola recherche des indices expliquant son départ précipité mais sans rien trouver, elle finit donc par contacter ses frères aînés qu'elle n'a pas vu depuis dix ans... 

L'histoire se divise en deux parties : une centaine de pages environ pour la présentation et cent autres pages pour l'action en gros. L'écriture est simple, fluide, élégante même. L'intrigue est bien menée, il n'y a pas un seul instant d'ennui, tout est bien menée avec les descriptions, les détails, les rebondissements. L'auteur maîtrise assez bien l'époque, les vêtements, les lieux, les maisons, les paysages de l'ère Victorienne. J'ai beaucoup aimé les descriptions d'une Angleterre victorienne comme si on y était ! Sans compter que l'auteur nous renseigne bien sur la condition de la femme à cette époque et nous incite presque à nous révolter. Certes, la condition de la femme était loin d'être celle qu'elle est aujourd'hui, mais elle était considérée comme faible, inférieure aux hommes, juste bonne pour le rôle d'épouse et mère.

Enola est une bonne narratrice, elle est une jeune fille attachante, simple, volontaire, déterminée, indépendante et possède le même talent pour la déduction, l'intelligence de ses frères aînés. Sans pour autant être une Mary-Sue ou une demoiselle en détresse, elle est débrouillarde, simple, plaisante, une jeune fille assez indépendante, plus en comparaison des jeunes filles de l'époque. [ elle va même jusqu'à s'enfuir pour échapper le couvent où Mycroft veut l'envoyer ] Elle est à la fois matûre pour son âge, mais on voit tout de même qu'il reste en elle l'enfant qu'elle était, elle n'a que quatorze ans. Elle est là, seule, livrée à elle-même, elle ne s'y connaît pas forçément bien dans les moeurs de l'époque, car sa mère l'a élevée à sa manière et pas comme il se le devrait à l'époque, donc elle a certaines difficultés à se plier aux codes de l'époque. Mais c'est un personnage qui a du potentiel, malgrè ses défauts, elle est intelligente et indépendante.

Concernant la relation avec ses frères... sa relation avec Sherlock est assez intéressante, bien construite : elle est à la fois compliquée car il y a cette distance froide ou timide mais en même temps, il y a un certain respect, de l'admiration et de l'affection dissimulée, j'attends de voir comment ça va évoluer par la suite. J'ai été un peu déçue de ne pas voir Sherlock bien souvent, je m'étais attendue à le voir aussi vers la fin mais non. Malgrè tout, j'ai aimé le voir ici, ainsi que son frère Mycroft bien qu'il ne soit pas présenté sous de bons aspects : il ne s'inquiète pas trop pour sa mère et se préoccupe surtout de la façon de s'occuper de l'héritage familial, et la demeure des Holmes, mais malgrè cela, c'était un vrai plaisir que de voir les frères Holmes.

Les deux enquêtes présentes sont indépendantes pourtant je croyais qu'il y avait un lien, mais non. Mais pour ce qui est de l'intrigue, le mystère plane surtout autour de la disparition de lady Holmes, elle est bien amenée et travaillée tout le long du roman, j'ai aimé l'idée que la mère ait laissé des enigmes à sa fille pour en savoir plus, cette affaire domine tout le roman, il n'est donc pas étonnant que je n'ai pas aussi bien aimé ni ne me suis intéressée à l'enquête secondaire, celle de la disparition du jeune Lord. Aussi, je m'attendais à [ ce qu'on retrouve la mère d'Enola vers la fin, mais non ] j'imagine que ça aurait fait trop prévisible. Mais sans ça, je suis restée sous une bonne impression avec ce roman, j'ai eu une agréable surprise.

Extrait : 

L'un des avantages de la bicyclette est qu'en pédalant on peut se permettre de réfléchir sans trop redouter de plisser le front au risque de s'attirer des remarques. Et c'était un soulagement, je dois dire, à défaut d'un réconfort, que de mettre un peu d'ordre dans mes pensées tout en traversant Kineford endormi, puis en m'engageant sur la route de Chaucerlea.

Chapitre III.

Vendredi 22 juillet 2011 à 13:27

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/IndianaTellerT1.jpgIndiana Teller (T.1) Lune de printemps - Sophie-Audouin Mamikonian.

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Tara Duncan (T.1) Les sortceliers.
Tara Duncan (T.2) Le livre inderdit.


Emprunt médiathèque.










Quatrième de couverture : 

Dans les interminables plaines du Montana s'étend Lykos Ranch. Alentour, les voisins sont loin de se douter que ses occupants sont les membres de l'un des clans de loups-garous les plus puissants d'Amérique du Nord. Parmi eux, un seul humain a sa place : Indiana Teller.

Né de l'union d'une humaine aux pouvoirs mystérieux et d'un loup-garou, Indiana est le petit-fils et le seul héritier du chef de la meute. Se sentant étranger parmi les siens, il part en quête d’une vie normale et rejoint l’université du Montana. Là-bas, il fait la connaissance de la troublante Katerina O’Hara et de Tyler Brandkel, le fils d’un éternel rival de son grand-père. Quand Indiana sort miraculeusement indemne d’un terrible accident en se volatilisant au dernier moment, il comprend qu’il a le pouvoir de rebrousser le temps lorsqu’il est en danger. Voilà un atout précieux, car son accident semble suspect. Quelqu’un a-t-il tenté de l’éliminer ? La sécurité des loups n’a jamais été aussi menacée
.


Mon avis : 

J'ai eu la surprise de voir que la médiathèque s'était ravitaillée, surtout niveau livres, j'étais toute contente, puis j'ai vu ce titre sur une étagère, bien en évidence, j'ai franchement hésité à le prendre, mais je me suis dit qu'il ne fallait pas que je laisse passer cette chance puisque ce livre, sorti en mars dernier, a reçu de nombreux coups de coeur et, paranoïaque comme je suis, je me suis aussi dit qu'il fallait que je l'emporte là avant que quelqu'un ne le prenne lorsque je retournerai à la médiathèque.

J'ai fini ce livre en quelques jours, heureusement j'ai suffisament aimé pour ne pas prendre autant de temps pour le terminer même si je commençais à me lasser vers la fin. Je n'ai pas eu le même enthousiasme que les autres lecteurs, j'en ai bien peur, pourtant j'ai aimé, je comprends pas, j'ai l'impression que l'écriture de l'auteur ne fonctionne pas de la même manière avec moi par rapport aux autres lecteurs. Pourtant j'ai aimé, ce n'était pas une deception, c'était pas un coup de coeur voilà tout. Ah oui, petite remarque pas méchante : c'est moi où l'auteur aime les prénoms féminins se finissant en 'a' ? Dans Tara Duncan nous avons Tara, Gloria, Selena, Isabella et dans Indiana Teller : Jessica, Katerina, Serafina... c'est pas méchant hein, juste une remarque comme ça...

Parlons du livre puisque le billet est fait pour ça ! Alors, Indiana Teller, c'est un jeune homme dont le père est un loup-garou comme sa famille où l'on est loup-garou de génération en génération, et d'une mère qu'on a cru simple humaine pendant des années avant que n'apparaissent ses pouvoirs de Rebrousse Temps. Une tragédie ayant eu lieu entre les deux parents, Indiana vit chez ses grands-parents paternels Karl et Amber Teller, chefs de la meute de loups-garous du Montana. Indiana vit parmi les loups-garous sans en être un lui-même, ce qui fait de lui la brebis gâleuse du clan et si sa famille aime Indiana, il reste ce petit sentiment amer de deception chez eux en constatant que leur seul héritier est un sans poil. Indiana vit avec ce fait sur ses épaules, mais ne se décourage pas et espère devenir plus fort afin d'être un humain suffisament fort pour être l'égal de ces loups... ou du moins pour se défendre et se faire respecter. Il parvient à s'entraîner pendant quelques années avec un semi-loup nommé Axel avant d'être accepté à l'université, avec l'accord de ses grands-parents, où il rencontrera Tyler, fils d'un loup rival de son grand-père, et Katerina, fille qui occupera ses pensées dès le premier jour...

Je n'en dis pas plus, afin de ne pas révéler tout le livre. Mais y'a pas à dire, c'est différent de Tara Duncan (dit celle qui n'a lu que deux tomes sur les huit déjà sortis...), à un niveau plus élevé peut-être du fait que c'est plus matûre, plus construit, moins enfantin. L'univers est connu dans le sens où nous entrons dans un monde de loups-garous qui donnent un sacré coup de pied à la côté vampirique puisque les chers lycans redeviennent un peu à la mode ces temps-ci, mais l'auteur reprend le mythe des loups-garous de façon originale : il y a les loups-garous qu'on connaît, ceux qui se transforment les nuits de pleine lune, qui sont incontrôlables, ici ce sont les semis comme Axel. Ici les loups-garous de l'auteur sont ceux qui le sont de génération en génération, un don qui se transmet par le sang, ces familles sont des meutes et ils peuvent se transformer en loup quand ils le souhaitent. Un peu commes les lycantrophes de Stephenie Meyer (mais pour ce que je me souviens de la saga Twilight, hein...).

Ces meutes, il en existe plusieurs aux Etats-Unis (plus d'espace qu'en Europe et le paysage est plus approprié j'imagine, il suffit de voir le Montana), ces meutes ont des lois lupines, un système politique. Des lois qui deviennent assez strictes par le temps qui passe : interdiction de se marier avec des humains pour préserver le don, même Indiana qui n'est pas un loup se voit interdire de tomber amoureux d'une humaine : il est le seul héritier du chef de la meute et doit donc épouser une louve ! J'ai trouvé ces lois assez tyranniques, on aurait dit que les loups étaient endoctrinés dès leur naissance, et ils ont une image assez négative des humains, suffit de voir la grand-mère Teller [ si la mère d'Indiana n'avait pas ce don de Rebrousse Temps, il aurait fallu la tuer sur le champs car elle aurait été inutile ! ], ces protagonistes de la meute sont dans un sens sympathiques (rien que Chuck que je prenais pour une brute mais qui se révèle être attachant) mais dans un autre sens... je les vois de façon négative, sur leurs idées, je suis mitigée notament sur les grands-parents Teller : ils sont protecteurs envers Indiana et aiment leur petit-fils, mais dans le sens où il est leur seul et unique héritier et qu'il faudra bien qu'à son tour il soit chef de meute.

Alors oui il y a cette deception qu'il n'est pas lycantrophe, d'autant plus qu'il est le seul héritier Teller, mais ils ont eu cet espoir qu'il soit quand même loup alors ils ont laissé Indiana se faire battre par ses camarades loups juste pour voir si des possibles pouvoirs de loups allaient se manifester. Et puis cette interdiction de ne pas fréquenter des humains... pourtant ils aiment Indiana... ils ont, toute la meute, ce non-respect pour les humains mais Indiana n'est pas qu'un simple humain. D'accord, il est rebrousse-temps comme sa mère, mais j'ai trouvé bizarre le fait que : ok, il est pas loup... mais pourquoi a-t-il quand même des caractéristiques lupines comme la voix de l'Alpha ? J'aurais aussi aimé que son pouvoir de Rebrousse-Temps soit plus présent et plus exploité dans ce tome... enfin, j'imagine qu'on en saura plus par la suite...

Je me suis vite attachée à Indiana, il est drôle, simple, simple humain mais qui tâche de survivre dans un monde de loups et à force de vivre avec des loups-garous, il attrappe quelques reflexes donc ça fait un peu bizarre quand il entre à l'université avec des humains et c'est là où l'on voit le contraste entre le monde lupin et humain : chez les loups, Indiana est lent et faible mais pour les humains il est rapide et agile (faut dire que l'entraînement d'Axel y est aussi pour beaucoup). Mais je n'ai eu aucun mal à m'attacher tout de suite à Indiana, un peu trop même car je ne me suis pas attachée aux autres personnages, à part le semi Axel qui est comme la figure de l'ami paternaliste, la figure du grand-frère protecteur pour Indiana, j'espère qu'on le reverra par la suite ! ; ainsi que le loup-garou Chuck, puis peut-être Tyler qui, s'il est un fils à papa, un fils de riche, pourrait être prometteur surtout depuis la fin du roman, intéressant et ambigü. Mais j'ai eu l'impression qu'Indiana dominait plus le roman et donc, pas le temps de s'attacher aux autres personnages, ou du moins qu'à part Axel et Chuck, il m'a semblé être le seul personnage suffisament sympathique et prometteur. Je n'ai pas aimé Katerina aussi, certes elle est toute gentille mais bien niaise... et les déboires amoureux d'Indiana finissaient par devenir lassants et agaçants à la longue... et ne parlons même pas de Serafina, la garce avide de pouvoir par excellence, celle qui se croit le nombril du monde, la plus belle... donc tout ce romantisme à la bisounours, ça ne m'a pas attiré du tout. Indiana était un peu trop enthousiasme quand il était en mode 'fou amoureux'.

Mais, en oubliant les moments rose bonbon, j'ai aimé l'humour parfois sarcastique, gentiment moqueur. Suivre son chemin, ses pensées, ses sentiments, sa frustration de ne pas être loup puis devenir plus qu'un simple humain sans être loup. C'est un personnage intéressant à suivre dans son évolution, il s'affirme peu à peu, veut son indépendance et tient parfois tête à sa meute, fini le sans-poil qui se laissait faire ! Et même si je n'approuve pas toujours la meute des Teller, j'ai aimé l'environnement, les moeurs de la meute, des loups-garous comme des semis, en apprendre plus sur cet univers malgrè le mépris pour les humains.

Sont aussi mentionnés fées, vampires, sorciers et sorcières. De quoi promettre pas mal de rencontres surnaturelles par la suite, au fil des tomes... j'ai hâte de voir ce que l'auteur va en faire, si elle va s'éloigner des vampires/sorciers façon Tara Duncan. Donc tout ce folklore est intéressant et c'est ça en plus de quelques personnages (donc Indiana, Axel, Chuck et peut-être Nanny et Tyler car les autres m'ont laissé de marbre) qui m'a le plus plu dans ce roman car pour moi le dénouement était pas assez surprenant en soi, facile à deviner et que l'intrigue n'était pas assez palpitante à mon goût... les aventures n'étaient pas si extraordinaires que ça (enfin, je me fait vieille maintenant, je suis sûre que ça m'aurait plus chamboulé que ça si j'avais eu quelques années en moins), mais c'est fluide, ça se laisse lire et avec plaisir, les pages s'enchaînent sans difficultés, c'est agréable à lire et ça reste un tome bien sympathique malgrè les remarques que j'ai pû relever précédement...

Extrait : 

Mes réactions lupines me trahissaient. J'avais donc à regret dû arrêter de renifler ma nourriture (Katerina avait failli s'étouffer), de haleter comme un imbécile, ou encore de retrousser les babines dès que je n'étais pas content. Ah, j'avais aussi dû apprendre à ne plus régir en un éclair dès qu'un objet volait vaguement dans ma direction et à ne pas l'attraper. Ben quoi, le réflexe de la baballe, vous n'avez jamais entendu parler ? Croyez-moi, pour un succédané de loup, vivre dans un endroit où les gens passent leur temps à s'envoyer des trucs, c'est très éprouvant.

Chapitre 10. L'eau de ses yeux.

Samedi 24 septembre 2011 à 12:23

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/AcommeAssociationT1.jpgA comme Association (T.1) La pâle lumière des ténèbres - Erik L'Homme.

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L'auteur :


http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/ErikLhomme.gif
Erik L'Homme, né le 22 décembre 1967, est un écrivain français dont la plupart des écrits se situent dans la littérature jeunesse. On retiendra parmi ses titres les séries Le Livres des Etoiles, Maîtres des Brisants ou encore A comme Association qu'il a co-écrit avec l'écrivain Pierre Bottero.

/ ! \ Fang's Addict Challenge / ! \

A comme Association (T.2) Les limites obscures de la magie. (par Pierre Bottero)

Quatrième de couverture : 

Prénom : Jasper ; Âge : 15 ans.
Description : Agent stagiaire à l'Association et lycéen (à ses heures perdues)
Signes particuliers : pratique la magie et joue de la cornemuse dans un groupe de rock médiéval.
Aime : les mauvais jeux de mots, Donjons et Dragons, l'Agent stagiaire Ombe.
Mission : démanteler un trafic de drogue chez les vampires
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Mon avis : 

Cette série jeunesse me fait de l'oeil depuis un sacré boût de temps et j'avais gardé ce tome bien au chaud dans la PAL jusqu'au jour où j'aurais envie de lire de la bonne littérature jeunesse avec du fantastique, de la magie, des sorciers et des créatures surnaturelles, cette occasion s'est présentée cette semaine alors que j'avais emporté ce livre avec moi. Finalement, j'aurais mis au moins une bonne heure pour dévorer ce livre, c'était une lecture tellement courte !

Tout d'abord, le premier tome de cette série débute avec une courte introduction d'Erik L'Homme très touchante qui est une sorte d'hommage à Pierre Bottero, co-auteur de A comme Association qui est décédé en 2009 et dont la mort a beaucoup ému. Un témoignage touchant où l'auteur nous raconte sa rencontre avec Pierre Bottero, de la naissance du projet A comme Association et de la question qui est s'il fallait continuer l'aventure suite à la mort de Bottero. Et heureusement pour nous, Erik L'Homme a choisi de faire publier les manuscript, sans cela il aurait privé à bon nombre de lecteurs une série jeunesse fort sympathique. Cette préface était une touche agréable et touchante avant le début de l'histoire.

L'histoire, justement, est celle de Jasper, un jeune adolescent de 15 ans qui a un goût particulier pour l'humour pourri et les jeux de mots foireux, qui participe à un groupe de rock médiéval, qui est lycéen de son état et qui, en cachette, fait parti d'une association pas comme les autres... car il s'avère que notre monde n'est pas si banal que ça et qu'il n'y a pas que les humains et animaux qui habitent notre bonne vieille planète bleue : des êtres et créatures magiques se trouvent aussi sur Terre, à coûtoyer les humains : trolls, vampires, gobelins, sorciers, bref des Anormaux (des êtres non humains, ayant des capacités surnaturelles) et des Créatures. Le rôle de l'association dont fait parti Jasper consiste à rendre cette cohabitation la plus discrète possible, faire en sorte que les humains n'apprennent rien de l'existence des êtres magiques et des créatures et parfois, s'il le faut, rafraîchir la mémoire de ces êtres paranormaux si jamais ils s'avèrent être moins discrets que d'habitude et/ou à s'amuser à oublier ou enfeindre les règles. Voici donc le rôle de ces Agents de l'association, et justement, la mission de Jasper est de découvrir qui s'amuse à vendre de la drogue aux vampires et dans quel but. Rencontrer un vampire est déjà dangereux en soi, tomber nez-à-nez avec un vampire drogué l'est encore plus..., au moins Jasper est doué dans l'art de la magie, et peut se consoler en pensant à la belle et mystérieuse Ombe, elle-aussi agent de l'association.

C'est une aventure déjantée que nous offre Erik L'Homme, en compagnie d'un fort sympathique personnage nommé Jasper, même si cette aventure reste un peu trop courte à mon goût, surtout que je m'étais éclatée à plusieurs reprises lors de ma lecture, et que c'était dommage d'avoir payé assez cher quand même pour un tome aussi bref, j'espère que la prochaine aventure de Jasper sera un peu plus longue, histoire de faire durer le plaisir de la lecture car j'ai beaucoup aimé ce livre, les personnages et l'univers. L'idée d'une association qui fait appel à des humains dotés d'aptitudes particulières, de talents pouvant servir à l'association, nommés les Paranormaux afin de gèrer la cohabitation entre Normaux et Anormaux, de la rendre la plus discrète possible afin que nous, pauvres humains, ne puissions pas êtres au courant de l'existence d'êtres magiques comme les sorciers ou vampires, ou des créatures surnaturelles comme les elfes, démons, fées, trolls, gobelins et etc. Et qu'il arrive parfois que ces Agents de l'association doivent rappeller aux Anormaux de rester discrets. Jasper, lui, est capable d'utiliser la magie et ce, depuis un moment, et c'est son talent dans l'art de la magie qui l'a fait se remarquer par l'Association. Ici, Jasper doit se frotter chez les vampires...

C'est le premier livre d'Erik L'Homme que j'ai lu et j'ai tout de suite aimé son style, je suis rapidement entrée dans l'histoire, je me suis régalée et j'en demande plus ! De l'univers qu'il a crée aux personnages, le personnage de ce roman étant évidemment Jasper que j'ai tout de suite aimé, il possède ce genre d'humour auquel j'adhère tout de suite. C'est le genre de personnage qu'on aimerait avoir comme ami. La dose d'humour m'a donc beaucoup plus, les jeux de mots, les blagues de Jasper, sa façon de narrer l'histoire avec simplicité, légèreté et drôlerie, les références musicales (The Doors), littéraires (Dracula de Bram Stoker) ou télévisées (Charmed ou Buffy contre les vampires). L'écriture est telle que je n'ai eu aucun mal à entrer dans l'histoire et, en à peine quelques mots, de me laisser berçer par mon imagination. Je dis chapeau à l'auteur ! Ce genre de talent n'est pas toujours évident, mais il a réussi. En plus de nous divertir et de nous offrir de l'action, il nous apporte quelques renseignements sur quelques créatures (les vampires ou les trolls) et sur la magie que Jasper pratique au quotidien : loin de la sorcellerie de Harry Potter (oui, j'avoue, je n'ai pas pû m'empêcher de coller cette référence xD) mais se rapprochant plus de celle dans Charmed : les pentacles, les minéraux, les herbes, la magie qui puise sa source dans la nature. La nature est très importante dans l'art de la magie, et de nombreux matériaux issus de la nature sont utilisés pour pratiquer la magie, sans compter les nombreuses incantations en elfique et/ou latin : plus la langue est ancienne et plus la magie est puissante et efficace. L'auteur s'est d'ailleurs inspiré de Tolkien (auteur de la saga Le Seigneur des Anneaux) pour la langue elfique et sa transcription.

Quelques autres personnages font leur apparition dans ce tome : Walter, celui qui a recruté Jasper et qui est un peu the big boss ; Mademoiselle Rose, la secrétaire sévère à qui on ne peut rien cacher que je n'ai aucun mal à imaginer comme étant une réplique de Minerva McGonagall (rf :  Harry Potter, je suis incorrigible !), une dame âgée avec un chignon serré et des lunettes carrées ; Sphink, chargé de l'armurerie, où les stagiaires/agents de l'association vont s'ils ont besoin de s'équiper avant une mission. Il y a Ombe aussi, l'héroïne de Bottero du second tome, qui est vu à quelques occasions ici, elle est une jeune fille mystérieuse, impétueuse, impulsive qui fait battre le coeur de Jasper alors qu'il la connaît que depuis peu. Elle ne m'a pas fait grande impression, mais j'attends de lire le second tome pour me faire une opinion sur elle. On rencontre aussi des Créatures comme les Trolls (via un cours de l'association très très intéressant :D), les vampires bien-sûr, des sorciers, un démon plutôt convaincant.

Le style de l'auteur est juste parfait quoi, on entre très facilement dans l'histoire, c'est simple mais efficace, bourré d'humour, c'est très agréable à lire, on entre tout de suite dans l'histoire et on a pas le temps de s'ennuyer. On ne voit pas passer le temps. Même si j'ai eu l'impression qu'à peine rentrée dans l'histoire, celle-ci était déjà terminée, j'ai pas eu assez moi ! J'ai été frustrée de voir que j'étais déjà arrivée à la fin, ce tome était un régal, oui, mais bien trop court pour le prix qu'on lui a attribué, ça me paraît un peu trop élevé pour un tome si peu épais. Cela dit, je ne regrette pas cette lecture, et dès que mes moyens me le permettent, je m'achète les tomes deux et trois !

Extrait : 

La magie n'est possible que par la nature. Nature qui porte en elle une part d'ombre et des secrets. Elle n'a pas de volonté, pas de pensée. Elle existe. Autonome. Libre et indifférente, sauf pour ceux qui déploient des efforts pour lui parler : les magiciens, sorcières et assimilés. Les magiciens n'essaient pas d'appliquer au monde leurs concepts humains, ils ne le regardent pas de haut, ne tentent pas de le soumettre. Ils s'y promènent et sollicitent des alliances de circonstance...

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