petitelunesbooks

« There is more treasure in books than in all the pirate’s loot on Treasure Island. »

Samedi 26 novembre 2011 à 18:39

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/AcommeAssociationT2.jpgA comme Association (T.2) Les limites obscures de la magie - Pierre Bottero.

o0o


Tour B2, mon amour.
La quête d'Ewilan (T.1) D'un monde à l'autre.
La quête d'Ewilan (T.2) Les frontières de glace.


Emprunt par Matilda.
A comme Association (T.1) La pâle lumière des ténèbres. (par Erik L'Homme)





Quatrième de couverture : 

Prénom : Ombe ; Âge : 18 ans.
Description : cheveux blonds et courts en pétard, yeux bleus, allure sportive.
Profession : Agent stagiaire à l'Association et étudiante (officiellement)
Signe particulier : incassable.
Aime : sa moto, tabasser un bon gros monstre, qu'on lui fiche la paix.
Mission : faire l'effet d'une bombe sur gobelins et trolls
.


Mon avis : 

Ca fait déjà quelques semaines que ce tome a été lu, j'espère me souvenir de suffisament de chose pour faire un billet constructif. Le premier tome écrit par Erik L'Homme mettant en scène Jasper m'ayant beaucoup plu, je me suis essayée à la version de Pierre Bottero qui nous présente Ombe dans ce second tome qui lie certains évènements au premier.

Comme Jasper, Ombe fait partie de l'Association, société secrète dont les agents ont pour mission de s'occuper et de rappeller à l'ordre de créatures surnaturelles qui auraient un tantinet oublié de se faire discrètes aux yeux des humains. Sa particularité qui lui a valu d'être remarquée par l'Association est la suivante : elle est, comme qui dirait, incassable. Qu'elle tombe à une hauteur impressionnante, qu'elle se fasse percuter par un objet lourd, elle ne se casse pas facilement, c'est comme si elle était faite d'acier. Elle a une extraordinaire force physique et une résistance corporelle hors norme. Sa première mission est d'abord de calmer des gobelins furieux, puis de s'assurer de la tranquilité d'un Être de l'Eau, un monstre marin dont l'environnement est menaçé par la main de l'Homme. La discrètion est de mesure dans ce genre de mission, ainsi que ne cesse de le répéter Walter, le directeur de l'Association, et ce n'est pas toujours évident, surtout pour Ombe...

Ce tome m'a un tout petit peu moins plu que le premier, mais vraiment un tout petit peu ! Légèrement ! Mais c'est plus dû au fait que je préfère le personnage de Jasper (moi et mon faible pour les personnages masculins !), pas que j'ai été déçue de ce tome, au contraire, mieux connaître Ombe a été génial en plus de retrouver la plume de Pierre Bottero ! Ombe ne m'avait pas fait grande impression dans le premier tome, ici on découvre une jeune fille sportive, avec un sale caractère : elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, loin de là ! Elle est vraiment différente de Jasper, elle un un tempérament bien trempé et n'hésite pas à distribuer des baffes par-ci par-là à certains individus agaçants. Une vraie furie ! Mais une furie du style sympathique et attachante, ce récit à la première personne nous permettant de mieux entrer dans sa tête et la comprendre. Elle peut être drôle aussi : auto-dérision, ironique, sarcastique et jurant des insultes contenant une partie du corps de Lucifer (Par les sabots de Lucifer !). Outre sa résistance physique et son amour pour sa moto, elle sait parler plusieurs langues vivantes (comme le japonais) à la perfection... mais pas les langues mortes comme le latin ! Ce qui est dommage car la plupart des formules magiques sont en latin ou langue beaucoup plus ancienne. Car si Ombe favorise la force et fonce dans le tas, c'est vraiment Jasper le spécialiste des formules magiques et préparations avec des plantes et minéraux, on s'en rend bien compte dans ce volume. Malgrè sa maturité et son indépendance, Ombe a quand même besoin d'aide et Jasper est là pour remplir ce rôle, elle est fière mais elle admet quand même que c'est réconfortant de savoir que quelqu'un s'inquiète et se préoccupe d'elle (Jasper).

Outre Jasper, on rencontre (ou devrais-je dire retrouver ?) d'autres personnages de l'Association : la secrètaire, Mademoiselle Rose, qui semble être omnisciente et sévère ; le Sphinx et son armurerie et ses sarcasmes, Walter, le directeur, toujours aussi fidèle à lui même : adore hurler sur les employés et, tel Maugrey Fol Oeil (Harry Potter, tome 4 :p) et son 'Vigilance constante !!', il répète sans cesse à la discrétion. Les situations sont cocasses, l'humour est bel et bien présent, il y a de l'action, des créatures surnaturelles : des gobelins, un monstre des eaux, un sorcier nommé Siyah et un troll qui, comme nous l'a appris le premier tome, sait très très bien philosopher ! J'ai été amusée de lire Erglug citant Cicéron, Platon, Camus... tous des philosophes renommés ! En effet, les trolls savent philosopher ! Peut-être mon année de BAC aurait pris une toute autre dimension si j'avais eu ce troll comme professeur de philosophie...

Bref, Ombe m'a un peu moins séduite que Jasper, mais je l'aime bien, même si elle est impulsive, bagarreuse, et peu efficace en magie, elle a ses qualités et ses défauts, comme tout le monde. J'ai beaucoup aimé la façon dont Erik L'Homme et Pierre Bottero ont réussi à connecter les deux tomes, on retrouve certaines scènes du tome deux sous la perspective d'Ombe, une nouvelle vue sur la même scène sans que ce soit ennuyeux et répétitif. C'est, au contraire, intéressant ! Et puis, quel plaisir de retrouver la plume de Bottero, très plaisant, avec de l'humour, des références à d'autres oeuvres, de l'auto dérision, c'est frais, divertissant, ça s'annonçe vraiment comme une série jeunesse très sympathique et je suis sûre que la suite nous réserve bien des surprises, merci à Matilda de m'avoir prêté les tomes de la série !

Extrait : 

Alors que je rebondissais de famille d'accueil en centre d'hébergement pour mineurs en détresse et de centre d'hébergement pour mineurs en détresse en famille d'accueil, j'ai développé un sens aigu de l'autonomie que de savants médecins ont appelé 'pathologie de la fugue', ainsi qu'un besoin légitime de raisonner par moi-même que lesdits savants médecins ont traduit par 'allergie irrémédiable à toute forme d'autorité'.

7.

Vendredi 20 avril 2012 à 22:41

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/Dieunensaurarien.jpgDieu n'en saura rien - Bob Hartman.

o0o


L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/noauthor.gif
Robert 'Bob' Hartman, né le 26 décembre 1949, est un artiste, écrivain, guitariste et compositeur de chansons américain.


/ ! \ Challenge Mythologies du monde / ! \


Quatrième de couverture : 

On pense souvent que la Bible ne met en scène que des figures exemplaires. Le Livre saint fourmille pourtant de caractères hauts en couleur, parfois résolument mauvais : Pharaon, Goliath, Athalie, Hérode... Le meurtre, la violence et le mensonge n'y manquent pas ! Avec grand respect, Bob Hartman s'approprie le texte biblique pour nous faire découvrir, sur un mode contemporain, ces épisodes méconnus. Une autre façon de raconter la Bible, une invitation à s'interroger sur la présence du mal.


Mon avis : 

C'est un petit livre sans prétention que je me suis procurée il y a peu, je dois dire que je ne savais pas trop à quoi m'attendre, même en lisant le résumé, surtout pour le niveau d'écriture en fait. Mais le livre, qui coûtait 11 euros et des brouettes, était vendu à un euro alors je me suis dit quitte à risquer d'être déçue, je n'aurais pas perdu grand chose. Et j'ai toujours aimé les récits bibliques, comme n'importes quelles histoires venant de n'importes quelles légendes ou mythologies. Après tout, tout n'est pas rose non plus dans la Bible : on a quand même droit, pour certaines histoires, à du sang et des meurtres et bien-sûr des antagonistes.

C'est justement à eux que l'auteur s'intéresse plus particulièrement et c'est ce que j'ai trouvé intéressant dans ce livre, le fait qu'on s'intéresse cette fois-ci aux grands méchants de la Bible, après tout à chaque histoire ses antagonistes et la Bible n'échappe pas à la règle. Loin de Moïse, Noé, David, Daniel, Jésus... ce sont les méchants qui occupent le devant de la scène ! L'auteur nous propose quinze histoires dans lesquelles les méchants ont le rôle principal. On peut être familier avec certaines de ces histoires, mais cette fois-ci avec un changement de point de vue, de perspéctive. Comment le Pharaon d'Egypte a-t-il réagi face à ce Moïse qui voulait libérer ses esclaves hébreu et qui prétendait avoir un Dieu tout puissant à ses côtés ? Comment a-t-il réagit et vécu les plaies d'Egypte qui ont ravagé son peuple et son pays ? Quel était le point de vue du serpent qui a tenté Eve ? Et les mésaventures de Goliath, le géant, terrasé par un gamin armé que d'un lance-pierre. Et Jonas avalé par une baleine, sans oublier Judas qui a trahit Jésus, puis Hérode le roi fou... en passant par les méchants bibliques les moins connus tels que le couple royal et sanguinaire Achad et Jézabel, l'un voulant être plus diabolique que son conjoint... bref, une idée intéressante et des histoires courtes mais divertissantes, intéressantes pour les personnages bibliques bien moins connu et qui peuvent déconcerter au début, mais l'auteur ajoute une note à la fin de chaque récit pour expliquer le récit et les personnages dans la Bible.

Bon, ça casse pas trois pattes à un canard, l'écriture est simple et enfantine (le livre s'adresse majoritairement à un public jeune, en même temps), ce n'est pas bien exceptionnel mais l'idée est intéressante, j'ai bien aimé certains récits, découvrir des récits et personnages bibliques méconnus et découvrir le point de vue des méchants dans ces récits de la Bible car il faut avouer que parfois, l'antagoniste se révèle plus intéressant que le héros. Bref, pas bien extraordinaire mais intéressant, divertissant, des récits qui nous offrent un autre point de vue et qui nous feront peut-être voir d'un autre regard ces grands méchants des textes bibliques, l'idée est originale malgrè tout.

Extrait : 

Le roi Achad voulait être mauvais. C'était son voeu le plus cher. Hélas, il manquait de courage. Il manquait d'imagination. Et, pire encore, il lui manquait la volonté de fer, l'instinct meurtrier qu'exige l'atrocité. Son épouse, la reine Jézabel, possédait tout cela. Elle était, sans conteste, la femme la plus mauvaise qu'il ait jamais rencontrée. Et ça ennuyait le roi. Il aurait aimé qu'elle l'admire pour les horreurs qu'il commettait.

Le couple sanguinaire.

Mardi 26 juin 2012 à 16:38










Quatrième de couverture :

Deux enfants dorment au bord d'une grande route, sous un vieux chêne touffu... Il fait froid. Ils n'ont rien à manger. Leur mère est morte, leur père a été emmené par les gendarmes... Si le début de cette histoire paraît triste, il n'en va pas de même pour la suite, car le hasard veut qu'un brave sergent démobilisé passe sur la route. Délaissant l'auberge Bournier, dirigée par un couple cupide, c'est vers l'auberge de l'Ange-Gardien qu'il dirigera ses protégés et ni eux ni ses lecteurs n'auront à s'en plaindre.


Mon avis :

Vers les premières semaines de Juin, j'ai retrouvé l'envie soudaine de relire les livres de la comtesse de Ségur que je connaissais déjà. En quelques après-midi sont passés en relectures François le bossu, Après la pluie le beau temps, Les malheurs de Sophie, Les petites filles modèles, Les vacances, Quel amour d'enfant, les contes écrits par la comtesse... mais ce n'était pas suffisant ! Déjà surprise par la vitesse à laquelle j'avais englouti ces bouquins, il m'en fallait encore mais j'avais déjà relu ceux que je connaissais, alors j'ai pioché dans ma bibliothèque un des livres d'elle encore inconnus et j'ai choisi ce titre dont le titre et la couverture me tentaient. Cette période Relisons-la-Comtesse-de-Ségur s'en est allée avec mes nombreuses révisions et examens et maintenant qu'ils sont terminés, je suis plus dans une période Relisons-les-mangas-bien-tragiques-et-ambigüs-de-Riyoko-Ikeda (Très cher frère, La rose de Versailles, La fenêtre d'Orphée...), donc malgrè tout ça, j'espère avoir encore assez de souvenirs pour faire un billet complet de ce volume !

Ce roman débute sur une note tragique : deux enfants, Jacques et son petit frère Paul, seuls et perdus, victimes du froid et de la faim, qui n'ont trouvé qu'un vieux chêne comme lieu de repos. Leur mère est morte et le père a été emmené par des gendarmes. Leur famille étant pauvre, ils n'ont nulle part où aller. Un jeune soldat, démobilisé après une guerre, et son chien tombent sur les deux enfants. Le soldat ne peut se résoudre à les laisser à leur triste sort et décide de les emmener à l'auberge la plus proche afin qu'ils puissent se restaurer. Il trouvera bien vite l'auberge de l'Ange-Gardien, tenus par deux soeurs : Elfy et madame Blidot, qui porte très bien son nom... Un lieu chaleureux, de rencontres, d'amour, d'amitié, de tolérance et de bonne humeur.

Ca fait du bien de relire un classique de temps en temps, même si c'est un classique jeunesse. On est plongé dans une autre époque, on voit toute la différence avec les romans d'aujourd'hui. On voit bien la nette évolution. Je l'ai bien remarqué en lisant, les mentalités ont changé depuis le XIXe siècle. Mais ça fait plaisir de se plonger dans la littérature jeunesse, de permettre soi-même de rajeunir, de se retrouver un peu en enfance. Les deux enfants, Jacques et Paul, sont adorables, serviables, courageux face à l'adversité, proche et loyaux envers l'autre. Ils trouveront en Elfy et madame Blidot deux mères adoptives adorables et aimantes, un ami très cher en Moutier, le soldat qui les a trouvé, mais aussi en la personne du général Dourakine, malgrè ses défauts. Nous avons des personnages attachants pour la plupart : Moutier, le jeune soldat bon et courageux ; Elfy, la jeune soeur, un peu inconsciente mais aimante et douce ; madame Blidot ; le général Dourakine, un homme colérique, têtu, qui a tendance à tirer des conclusions un peu trop rapidement, un peu changeant, mais bon malgrè tout, courageux, un brave homme qui saura se repentir de ses fautes ; Dérigny ; le curé et les autres...

C'est un peu gnan-gnan, il faut dire, c'est plein de bon sentiments, les gentils sont récompensés, les méchants finissent par se repentir ou par être punis, on a le happy ending pour la plupart des personnages, c'est assez prévisible, c'est plein de bonté, d'entraide, de charité à offrir sans rien à attendre en retour... comme dans la plupart des livres de la comtesse de Ségur. Dans ses oeuvres, les bons sentiments sont mis en avant, les gentils sont récompensés ou sortis de leur triste situation, les méchants, quand ils ne se repentissent pas, sont punis pour leurs mauvaises actions. Il y a de la bonté, de la charité, on vit d'amour et d'eau fraîche, d'amitié, de loyauté. Mais dans ce monde de brute dans lequel nous vivons, ça fait du bien de lire de genre de chose, d'en retrouver même si c'est dans la littérature. Et puis, le livre est ancré dans son époque, après tout, les valeurs de l'époque et de l'auteur sont véhiculées dans cette oeuvre. Ainsi, les enfants doivent être bons, bien élevés, sages et obéissants ; la religion tient une place très importante, le curé est un personnage important dans le village, il faut prier le bon Dieu et la Sainte Vierge Marie pour une personne ou lorsque l'on est dans une triste situation, il faut savoir donner une seconde chance, pas de violence gratuite ; le patriotisme est important aussi, la fierté nationnale, le devoir à son pays...

Donc, cette oeuvre a beau être un peu naïve, gnan-gnan, prévisible, il faut savoir qu'elle véhicule les valeurs de l'auteur et son époque, que les livres de la comtesse se ressemblent tous dans le fond (la bonté, l'amour, amitié et loyauté glorifiés, la place de la religion, des études, du patriotisme, les gentils récompensés, les méchants punis...), mais ce genre de chose se perd dans la littérature, tout cela fait la force des oeuvres de la comtesse. Des livres comme elle en a fait, on en retrouve plus des comme ça, et si c'est parfois naïf et gnan-gnan, ça fait du bien d'en lire parfois. Pour retrouver un peu de tendresse dans ce monde de brute, de chaleur dans ce monde froid, pour comprendre les mentalités de l'époque et ses valeurs, pour comprendre l'auteur. Donc si ce n'est pas mon livre préféré de la comtesse de Ségur, ça reste un livre bien sympathique, tendre, abordable, avec plein de bons sentiments, de tolérance et de l'humour parfois (rien qu'avec le général Dourakine, et ses changements d'humeurs brusques parfois risibles), ça fait du bien de lire le quotidien de cette heureuse bande au sein de l'auberge et du village, leurs aventures, leurs rencontres... Je lirais sans doute la suite, Le général Dourakine, un jour, par curiosité et pour retrouver les protagonistes...


Extrait :

LE GENERAL.
Il faut donc bien du temps en France pour tout cela [les préparations de mariage] ! Chez nous, en Russie, ça va plus vite que ça. Ainsi, je vois Mme Blidot ; vous me convenez, je vous conviens ; nous allons trouver le pope qui lit des prières en slavon, chante quelque chose, dit quelque chose, vous fait boire dans ma coupe et moi dans la vôtre, qui nous promène trois fois en rond autour d'une espèce de pupitre, et tout est fini. Je suis votre mari, vous êtes ma femme, j'ai le droit de vous battre, de vous faire crever de faim, de froid, de misère.

MADAME BLIDOT, riant.
Et moi, quels sont mes droits ?

LE GENERAL.
De pleurer, de crier, de m'injurier, de battre les gens, de déchirer vos effets, de mettre le feu à la maison même dans les cas désespérés.

MADAME BLIDOT, riant.
Belle consolation ! A quel sort terrible j'ai échappé !

LE GENERAL.
Oh ! mais moi, c'est autre chose ! Je serais un excellent mari ! Je vous soignerais, je vous empâterais ; je vous accablerais de présents, de bijoux ; je vous donnerais des robes à queue pour aller à la cour, des diamants, des plumes, des fleurs !

Chapitre XX. Première inquiétude paternelle.

<< Page précédente | 11 | 12 | 13 | 14 | Page suivante >>

Créer un podcast