Wiggins et la ligne chocolat - Beatrice Nicodème.
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L'auteur :
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L'auteur :
Béatrice Nicodème, née en 1951, est une auteur française écrivant des romans policiers, des livres pour la jeunesse et pour les adultes. Elle vit en région parisienne où l'écriture occupe la plupart de ses journées.
Wiggins et le perroquet muet.
Wiggins et Sherlock contre Napoléon.
Quatrième de couverture :
Dans l'ombre de Sherlock Holmes, Wiggins rêve de devenir un grand détective. Quand sa mère est accusée à tort d'avoir volé des objets de valeur chez le comte et la comtesse Brazenduke, Wiggins court à son secours. Ses soupçons se portent bien vite sur Marjorie, la fille des Brazenduke, qui semble avoir de drôles de fréquentations. C'est le début d'une filature mouvementée...
Mon avis :
Tout d'abord, je remercie Cécile qui m'a gentiment offert deux livres de la série Wiggins (dont celui-ci ^.^) en plus du magnifique marque-page Sherlock Holmes.
Quel plaisir d'attaquer un livre court, reposant et divertissant entre deux gros pavés que j'ai lu et doit lire avant fin septembre. Wiggins, personnage de l'univers Sherlock Holmes et repris ici par Béatrice Nicodème, n'était pourtant pas un personnage de Doyle qui m'intéressait. Bien-sûr, sa présence ainsi que celle des Irréguliers de Baker Street (qui me font penser au Groupe des Détectives Juniors dans le manga Détective Conan) était agréable dans les livres du Maître (alias Doyle ^-^), c'était toujours sympathique de retrouver ces jeunes personnages, mais ils ne m'intéressaient pas plus que ça. Pourtant, à cause de Matilda et Cécile qui parlaient avec beaucoup de bien des livres de la série Wiggins de Béatrice Nicodème, j'ai fini par être curieuse, et à penser que finalement, peutêtre que ces livres jeunesse valaient le coup d'oeil. C'est ça quand quelqu'un vous parle avec beaucoup d'éloge d'un livre ou d'un film, ça vous donne envie de le lire/voir, de se le procurer, et d'en parler à d'autres si on a aimé à son tour. Sale cercle vicieux :D
Enfin voilà quoi. Tout ça pour dire que pour cette première lecture d'une aventure du jeune Wiggins, j'ai bien aimé. Le livre est (trop) court, ça se lit vite et bien, et le fait que ce soit de la littérature jeunesse ne gâche rien et n'empêche pas de plus vieux lecteurs à s'attaquer à cette lecture. L'auteur nous monte une intrigue qui tient la route, sait reprendre un personnage pourtant méconnu des aventures de Sherlock Holmes pour le mettre sur le devant de la scène et nous en faire un personnage sympathique et plutôt futé, on voit bien qu'il admire le détective, ce cher Mr Sherlock Holmes, qu'il veut être comme lui et essaye d'appliquer les mêmes méthodes que lui. J'ai également aimé les clins d'oeil face aux livres de Doyle, comme 'l'inspecteur à tête de fouine' que l'on devine être Lestrade, Wiggins qui veut écrire, dans le futur, un livre sur les différentes odeurs des quartiers de Londres et comment les reconnaître alors que Holmes avait fait pareil mais avec les cendres de tabac. Je déplore l'absence de Watson, mon personnage préféré, mais au moins il est mentionné. C'est juste qu'il roucoule avec Mary Morstan, sa fiançée. J'ai pourtant trouvé que parfois Wiggins pouvait avoir les mêmes réactions de Watson : il aime Holmes, a confiance en lui, le respecte, même si parfois le détective le vexe et toussa. Mais j'ai aimé voir Holmes, je le trouve très bien respecté par rapport à l'oeuvre de Doyle. Il n'y a pas d'infidélité.
J'ai aimé le fait que l'on rentre directement dans l'histoire ici, c'était agréable et on a pas à attendre des pages pour que l'intrigue se mette en place. Le seul petit point étrange est qu'en relisant vite fait quelques passages des aventures de Sherlock Holmes de Doyle, et en faisant des recherches sur Wiggins, après avoir fini ce livre, j'ai été surprise de lire qu'il avait au moins 15 ans, au moins à l'époque de La Ligne Chocolat, alors que le livre donne l'impression qu'il est plus jeune... Enfin, je ne vais pas chipoter car c'était quand même une agréable et sympathique lecture :)
Extrait :
Lorsque j'ai frappé au 221B, il faisait presque jour. Comme d'habitude, Mme Hudson - la logeuse de M. Sherlock Holmes - a levé les yeux au ciel dès qu'elle m'a vu. Cette femme est bizarre. A sa place, je serais fier de vivre sous le même toit qu'un génie. Elle, elle ne voit que les trous qu'il fait dans les murs en essayant des armes à feu, et la boue laissée par les visiteurs sur le tapis de l'escalier.
5.
Dans l'ombre de Sherlock Holmes, Wiggins rêve de devenir un grand détective. Quand sa mère est accusée à tort d'avoir volé des objets de valeur chez le comte et la comtesse Brazenduke, Wiggins court à son secours. Ses soupçons se portent bien vite sur Marjorie, la fille des Brazenduke, qui semble avoir de drôles de fréquentations. C'est le début d'une filature mouvementée...
Mon avis :
Tout d'abord, je remercie Cécile qui m'a gentiment offert deux livres de la série Wiggins (dont celui-ci ^.^) en plus du magnifique marque-page Sherlock Holmes.
Quel plaisir d'attaquer un livre court, reposant et divertissant entre deux gros pavés que j'ai lu et doit lire avant fin septembre. Wiggins, personnage de l'univers Sherlock Holmes et repris ici par Béatrice Nicodème, n'était pourtant pas un personnage de Doyle qui m'intéressait. Bien-sûr, sa présence ainsi que celle des Irréguliers de Baker Street (qui me font penser au Groupe des Détectives Juniors dans le manga Détective Conan) était agréable dans les livres du Maître (alias Doyle ^-^), c'était toujours sympathique de retrouver ces jeunes personnages, mais ils ne m'intéressaient pas plus que ça. Pourtant, à cause de Matilda et Cécile qui parlaient avec beaucoup de bien des livres de la série Wiggins de Béatrice Nicodème, j'ai fini par être curieuse, et à penser que finalement, peutêtre que ces livres jeunesse valaient le coup d'oeil. C'est ça quand quelqu'un vous parle avec beaucoup d'éloge d'un livre ou d'un film, ça vous donne envie de le lire/voir, de se le procurer, et d'en parler à d'autres si on a aimé à son tour. Sale cercle vicieux :D
Enfin voilà quoi. Tout ça pour dire que pour cette première lecture d'une aventure du jeune Wiggins, j'ai bien aimé. Le livre est (trop) court, ça se lit vite et bien, et le fait que ce soit de la littérature jeunesse ne gâche rien et n'empêche pas de plus vieux lecteurs à s'attaquer à cette lecture. L'auteur nous monte une intrigue qui tient la route, sait reprendre un personnage pourtant méconnu des aventures de Sherlock Holmes pour le mettre sur le devant de la scène et nous en faire un personnage sympathique et plutôt futé, on voit bien qu'il admire le détective, ce cher Mr Sherlock Holmes, qu'il veut être comme lui et essaye d'appliquer les mêmes méthodes que lui. J'ai également aimé les clins d'oeil face aux livres de Doyle, comme 'l'inspecteur à tête de fouine' que l'on devine être Lestrade, Wiggins qui veut écrire, dans le futur, un livre sur les différentes odeurs des quartiers de Londres et comment les reconnaître alors que Holmes avait fait pareil mais avec les cendres de tabac. Je déplore l'absence de Watson, mon personnage préféré, mais au moins il est mentionné. C'est juste qu'il roucoule avec Mary Morstan, sa fiançée. J'ai pourtant trouvé que parfois Wiggins pouvait avoir les mêmes réactions de Watson : il aime Holmes, a confiance en lui, le respecte, même si parfois le détective le vexe et toussa. Mais j'ai aimé voir Holmes, je le trouve très bien respecté par rapport à l'oeuvre de Doyle. Il n'y a pas d'infidélité.
J'ai aimé le fait que l'on rentre directement dans l'histoire ici, c'était agréable et on a pas à attendre des pages pour que l'intrigue se mette en place. Le seul petit point étrange est qu'en relisant vite fait quelques passages des aventures de Sherlock Holmes de Doyle, et en faisant des recherches sur Wiggins, après avoir fini ce livre, j'ai été surprise de lire qu'il avait au moins 15 ans, au moins à l'époque de La Ligne Chocolat, alors que le livre donne l'impression qu'il est plus jeune... Enfin, je ne vais pas chipoter car c'était quand même une agréable et sympathique lecture :)
Extrait :
Lorsque j'ai frappé au 221B, il faisait presque jour. Comme d'habitude, Mme Hudson - la logeuse de M. Sherlock Holmes - a levé les yeux au ciel dès qu'elle m'a vu. Cette femme est bizarre. A sa place, je serais fier de vivre sous le même toit qu'un génie. Elle, elle ne voit que les trous qu'il fait dans les murs en essayant des armes à feu, et la boue laissée par les visiteurs sur le tapis de l'escalier.
5.