Wiggins et Sherlock contre Napoléon - Béatrice Nicodème.
o0o
Wiggins et la ligne chocolat.
Wiggins et le perroquet muet.
o0o
Wiggins et la ligne chocolat.
Wiggins et le perroquet muet.
Quatrième de couverture :
Wiggins est un peu déçu par la nouvelle mission que lui a confiée Sherlock Holmes : il aurait préféré enquêteer sur le redoutable “Napoléon du crime” avec le détective plutôt que de filer Robert Petticoat, un jeune noble soupçonné d’appartenir à un réseau anarchiste. D’autant que Petticoat sillonne Londres en tous sens du matin au soir ! Un après-midi, Wiggins le suit dans les allées de la National Gallery, où tous deux restent jusqu’à la fermeture. Le lendemain, on apprend qu’un très célèbre tableau du musée a disparu…
Mon avis :
En ce moment, je suis dans ma période Sherlock Holmes, livres, BDs, films, série tv... tout y passe ; j'en profite donc pour baisser ma PAL en lisant des livres parlant/mentionnant le détective londonnien, ce livre en faisait donc parti. Merci Matilda de m'avoir offert ce livre il y a quelques mois :)
Ce livre est un peu plus épais que les deux aventures précédentes de Wiggins que j'ai pû lire auparavant, il fait dire que l'enquête est un peu plus touffue. Le livre est bien écrit, comme toujours, un style fluide et agréable qu'utilise l'auteur pour nous parler de Londres et l'Angleterre victorienne avec des mots simples, elle fait aussi de nombreuses allusions au canon Holmesien de Conan Doyle, me donnant envie de replonger dans les nouvelles de Doyle dont elle parle, mais elle fait aussi illusion aux autres aventures de Wiggins, dont une que je n'ai pas encore découvert. Mais j'ai aimé cette atmosphère du Londres de la fin XIXe siècle, c'était très bien décrit, bien présenté... les lieux, les gens, la société hierarchique, le fleuve... un plaisir de se plonger dans cette époque ! L'auteur fait aussi référence aux nombreuses personnalités connues de l'époque telles que (comment ne pas parler de lui ?) Oscar Wilde et son excentricité vestimentaire.
Sherlock Holmes et le docteur Watson y sont un peu plus présents aussi, pas aussi présents que Wiggins (normal, vu que c'est le personnage principal), mais on les voit quand même pour mon plus grand plaisir. Il faut dire que dans ce volume est présent le grand rival de Sherlock Holmes, le génie du mal, le Napoléon du crime j'ai nommé le professeur Moriarty, que Holmes traque dans cette histoire tandis qu'il charge Wiggins de surveiller une personne soupçonnée d'être un anarchiste, un jeune noble nommé Petticoat. Et Wiggins, bien que ne connaissant pas Moriarty, aurait préféré aider Holmes dans sa traque du génie du mal plutôt que de suivre un noble. Il est vrai que pendant un temps je me suis demandée quel rapport entre Petticoat et Moriarty [ en fait il y en a pas tellement ! ], et j'ai trouvé l'enquête secondaire : celle sur la surveillance de Petticoat, supposé anarchiste, plutôt sans grand intérêt, ni quel but elle servait vraiment ; enfin, il faut dire que j'ai surtout préféré la traque de Moriarty et savoir ce qu'il manigançait. Est aussi mentionné le bras droit de Moriarty, le colonel Moran qu'on reverra notamment dans la nouvelle de Doyle, La maison vide.
J'ai aimé la présence d'humour, surtout quand l'auteur/Wiggins se moque un peu gentiment de Holmes et ses petites manies, son snobisme et autres, mais j'ai aimé le fait que malgrè ses défauts ou son sentiment d'être parfois supérieur aux autres, Holmes nous est montré humain ; tout comme j'ai aimé Watson en mère poule (envers Wiggins ou Holmes), il est de nature affectueuse, le docteur et il est hors de question qu'on lui pique son job de biographe de Sherlock Holmes, non mais ho ! Sinon, j'ai bien aimé le personnage d'Alan que j'espère revoir dans les autres volumes, c'est un jeune Irlandais au caractère bien trempé et on remarque bien les petits préjugés entre nationalités (Irlandais comme Ecossais parfois s'entendent mal avec leurs voisins les Anglais), mais malgrè tout, Wiggins se fait un ami en la personne d'Alan, personne très franche, directe, j'ai adoré ce personnage. J'ai aussi mieux aimé Wiggins qui m'est plus attachant, plus crédible (bien que je trouve moins crédible le fait que Wiggins trouve des choses avant Holmes, doué ou pas Wiggins est encore loin d'atteindre le niveau de Holmes). Mais ça reste un roman court très agréable à lire, vraiment sympathique :)
Extrait :
'Etonné de me voir, hein, Watson ? a-t-il [Holmes] demandé en nous faisant entrer.
- Pas le moins du monde, mon cher Holmes ! a répondu le docteur qui aime bien, de temps en temps, gâcher les petits effets de son ami. Quand je vois Mme Hudson excitée comme une puce, je sais que vous êtes à la maison. En votre présence, elle rajeunit de trente ans !
- La célébrité, que voulez-vous !' a rétorqué le détective en souriant jusqu'aux oreilles
M. Sherlock Holmes a beau s'efforcer de jouer les indifférents, il est sensible aux compliments et il ne déteste pas les femmes, même les vieilles Ecossaises grognons !.
12. Le mystérieux tarin des aulnes.
Wiggins est un peu déçu par la nouvelle mission que lui a confiée Sherlock Holmes : il aurait préféré enquêteer sur le redoutable “Napoléon du crime” avec le détective plutôt que de filer Robert Petticoat, un jeune noble soupçonné d’appartenir à un réseau anarchiste. D’autant que Petticoat sillonne Londres en tous sens du matin au soir ! Un après-midi, Wiggins le suit dans les allées de la National Gallery, où tous deux restent jusqu’à la fermeture. Le lendemain, on apprend qu’un très célèbre tableau du musée a disparu…
Mon avis :
En ce moment, je suis dans ma période Sherlock Holmes, livres, BDs, films, série tv... tout y passe ; j'en profite donc pour baisser ma PAL en lisant des livres parlant/mentionnant le détective londonnien, ce livre en faisait donc parti. Merci Matilda de m'avoir offert ce livre il y a quelques mois :)
Ce livre est un peu plus épais que les deux aventures précédentes de Wiggins que j'ai pû lire auparavant, il fait dire que l'enquête est un peu plus touffue. Le livre est bien écrit, comme toujours, un style fluide et agréable qu'utilise l'auteur pour nous parler de Londres et l'Angleterre victorienne avec des mots simples, elle fait aussi de nombreuses allusions au canon Holmesien de Conan Doyle, me donnant envie de replonger dans les nouvelles de Doyle dont elle parle, mais elle fait aussi illusion aux autres aventures de Wiggins, dont une que je n'ai pas encore découvert. Mais j'ai aimé cette atmosphère du Londres de la fin XIXe siècle, c'était très bien décrit, bien présenté... les lieux, les gens, la société hierarchique, le fleuve... un plaisir de se plonger dans cette époque ! L'auteur fait aussi référence aux nombreuses personnalités connues de l'époque telles que (comment ne pas parler de lui ?) Oscar Wilde et son excentricité vestimentaire.
Sherlock Holmes et le docteur Watson y sont un peu plus présents aussi, pas aussi présents que Wiggins (normal, vu que c'est le personnage principal), mais on les voit quand même pour mon plus grand plaisir. Il faut dire que dans ce volume est présent le grand rival de Sherlock Holmes, le génie du mal, le Napoléon du crime j'ai nommé le professeur Moriarty, que Holmes traque dans cette histoire tandis qu'il charge Wiggins de surveiller une personne soupçonnée d'être un anarchiste, un jeune noble nommé Petticoat. Et Wiggins, bien que ne connaissant pas Moriarty, aurait préféré aider Holmes dans sa traque du génie du mal plutôt que de suivre un noble. Il est vrai que pendant un temps je me suis demandée quel rapport entre Petticoat et Moriarty [ en fait il y en a pas tellement ! ], et j'ai trouvé l'enquête secondaire : celle sur la surveillance de Petticoat, supposé anarchiste, plutôt sans grand intérêt, ni quel but elle servait vraiment ; enfin, il faut dire que j'ai surtout préféré la traque de Moriarty et savoir ce qu'il manigançait. Est aussi mentionné le bras droit de Moriarty, le colonel Moran qu'on reverra notamment dans la nouvelle de Doyle, La maison vide.
J'ai aimé la présence d'humour, surtout quand l'auteur/Wiggins se moque un peu gentiment de Holmes et ses petites manies, son snobisme et autres, mais j'ai aimé le fait que malgrè ses défauts ou son sentiment d'être parfois supérieur aux autres, Holmes nous est montré humain ; tout comme j'ai aimé Watson en mère poule (envers Wiggins ou Holmes), il est de nature affectueuse, le docteur et il est hors de question qu'on lui pique son job de biographe de Sherlock Holmes, non mais ho ! Sinon, j'ai bien aimé le personnage d'Alan que j'espère revoir dans les autres volumes, c'est un jeune Irlandais au caractère bien trempé et on remarque bien les petits préjugés entre nationalités (Irlandais comme Ecossais parfois s'entendent mal avec leurs voisins les Anglais), mais malgrè tout, Wiggins se fait un ami en la personne d'Alan, personne très franche, directe, j'ai adoré ce personnage. J'ai aussi mieux aimé Wiggins qui m'est plus attachant, plus crédible (bien que je trouve moins crédible le fait que Wiggins trouve des choses avant Holmes, doué ou pas Wiggins est encore loin d'atteindre le niveau de Holmes). Mais ça reste un roman court très agréable à lire, vraiment sympathique :)
Extrait :
'Etonné de me voir, hein, Watson ? a-t-il [Holmes] demandé en nous faisant entrer.
- Pas le moins du monde, mon cher Holmes ! a répondu le docteur qui aime bien, de temps en temps, gâcher les petits effets de son ami. Quand je vois Mme Hudson excitée comme une puce, je sais que vous êtes à la maison. En votre présence, elle rajeunit de trente ans !
- La célébrité, que voulez-vous !' a rétorqué le détective en souriant jusqu'aux oreilles
M. Sherlock Holmes a beau s'efforcer de jouer les indifférents, il est sensible aux compliments et il ne déteste pas les femmes, même les vieilles Ecossaises grognons !.
12. Le mystérieux tarin des aulnes.
Je me souviens que j'ai pris énormément de plaisir à lire ce livre, c'est d'ailleurs mon préféré de la série (quoique Le perroquet muet ne soit pas mal non plus), mais je crois que l'on ne plus retrouve Alan après (c'est d'ailleurs dommage de ne pas l'avoir plus longtemps).