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Jeudi 20 mai 2010 à 19:40

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/KamoLAgenceBabel.jpg Kamo, l'agence Babel - Daniel Pennac.

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L'auteur :

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Photosdauteurs/DanielPennac.jpg 
Daniel Pennac, né le 1er Décembre 1944, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est un écrivain français. Il a publié quelques romans jeunesse, des essais, une saga, et a reçu un prix en 2007 pour son récit autobiographique Chagrin d'école.


Comme un roman.
Emprunt C.D.I collège.

Quatrième de couverture : 

Pourquoi Kamo doit-il absolument apprendre l'anglais en trois mois ? Qui est donc Cathy, sa mystérieuse correspondante de l'agence Babel ? Se moque-t-elle de lui ? Est-elle folle ? Devient-il fou ? Pourquoi ses lettres nous font-el
les si peur ? Et les autres correspondants de l'agence Babel, qui sont-ils ? Fous, eux aussi ? Tous fous ? Qui est donc l'étrange vieille qui semble régner sur ce monde ? Menez l'enquête avec son meilleur ami : il faut sauver Kamo !

Mon avis : 

Les cours de français en sixième étaient un pur bonheur ! J'avais une professeur de français qui était parvenue à faire aimer à sa classe la lecture, elle sélectionnait pour nous des livres jeunesse au C.D.I, nous en parlait en cours et demandait qui serait tenté de les lire, et nombreux étaient ceux qui levaient la main. Kamo, l'agence Babel fut l'un de ses livres. Bien-sûr, je l'ai lu sans savoir qu'il faisait parti d'une trilogie, mais ne pas avoir lu les deux premiers tomes ne m'a pas handicapé pour lire ce roman. Avec cette professeur, j'ai découvert Daniel Pennac et encore bien d'autres auteurs, pour cela je l'en remercie.

Ce livre nous parle de Kamo qui n'est vraiment pas, mais alors vraiment pas, doué en anglais. Cette matière ne l'a jamais vraiment intéressé et il ramasse mauvaises notes sur mauvaises notes. Sa mère rencontre aussi des soucis : elle n'arrive pas à garder son travail. Un jour, agaçée par les mauvais résultats que son fils continue de se récolter en anglais, lui propose un pari : lui devra apprendre l'anglais en trois mois, et elle devra réussir à garder son travail durant ces trois mois imposés. Pour aider Kamo dans son entreprise, il doit correspondre avec une jeune anglaise nommée Cathy. Peu désireux de se mettre à la tâche, Kamo se montre tout d'abord désagréable avec elle, mais, au fil des lettres, il finit par se rendre compte que ce n'est pas quelqu'un comme les autres, elle est même plutôt étrange...

C'est un livre très entrainant, avec plein de rebondissement et d'énigme, avec de l'humour en plus, de la fraîcheur, ce livre est comme une introduction à la littérature anglophone (majoritairement anglaise et américaine),on retrouve l'évocation de grands classiques, par ailleurs, ce livre tourne lui-même autour d'un livre très connu dont je taierais le nom pour ne rien dévoiler. Kamo est aussi un personnage sympathique, il n'est pas parfait, il est comme tout le monde. J'adore l'idée qu'a sa mère pour le faire progresser : avoir une correspondante anglaise. A première vue, idée banale, mais cette fille anglaise se révèle de plus en plus mystérieuse, et on se retrouve comme Kamo, à vouloir en découvrir plus sur elle. Bref, un très bon livre jeunesse que je redécouvre avec plaisir. Du suspense, de l'humour, des frissons, du plaisir !

Extrait : 

« - Trois sur vingt en anglais !
La mère de Kamo jetait le carnet de notes sur la toile cirée.
- Tu es content de toi ?
Elle le jetait parfois si violemment que Kamo faisait un bond pour éviter le café renversé.
- Mais j’ai eu dix-huit en histoire !
Elle épongeait le café d’un geste circulaire et une seconde tasse fumait aussitôt sous le nez de son fils. »

Mercredi 30 juin 2010 à 20:16

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/SacreesSorcieres.jpg
Sacrées sorcières - Roald Dahl.

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'Ding dong, la sorcière est morte'



Charlie et la chocolaterie
Charlie et le grand ascenseur de verre
Fantastique Maître Renard.
Matilda.

Emprunt médiathèque.







Quatrième de couverture : 

Ce livre n'est pas un conte de fées, mais une histoire de vraies sorcières. Vous n'y verrez ni stupides chapeaux noirs, ni manche à balai. La vérité est bien plus épouvantable. Les vraies sorcières sont habillées de façon ordinaire, vivent dans des maisons ordinaires et ressemblent et n'importe qui. Si on ajoute qu'une sorcière passe son temps à dresser les plans les plus démoniaques pour attirer les enfants dans ses filets, vous comprendrez pourquoi ce livre vous est indispensable !


Mon avis : 

J'avais envie de lire quelques oeuvres de Roald Dahl, m'étant rendue compte à quel point je n'avais presque rien lu de lui, il me fallait donc rectifier cela. J'ai donc emprunté deux livres de l'auteur, celui-ci et un autre, tous deux livres pour la jeunesse.

Le narrateur de cette histoire est un petit garçon en vacances avec ses parents en Norvège, là où vit sa grand-mère maternelle. Elle lui raconte de drôles d'histoires à propos d'une vérité terrifiante : Les sorcières existent ! Et elles n'ont rien à voir avec celles des livres d'histoires avec leur chat noir, leur chapeau pointu, leur balai volant, leur nez crochu et leur peau verte. Non... celles-ci sont comme vous et moi, elles peuvent être n'importe qui. Quelques indices : elles portent des gants et une perruque ! Même en été ! Et elles sont impitoyables avec les enfants qu'elles s'amusent à torturer, métamorphoser, à faire disparaître... et si... et si le narrateur rencontrait une ou plusieurs sorcières ? Ou même... la Grandissime Sorcière ?

Cette fois-ci, je me suis détachée des vampires pour lire une histoire de sorcières pas comme les autres. D'autant plus que j'avais vu le film, une nuit d'Halloween, un film très sympa bien que les sorcières m'avaient flanquées une de ces frousses ! Mais dans le livre, elles prêtent plus à pleurer... de rire ! Elles sont effrayantes pour les enfants de ce livre, et la grand-mère encourage le garçon à se méfier d'elle et quelle sorte de vilains tours elles jouent aux enfants qu'elles détestent. Ici, fini les sorcières à la peau verte, avec les pustulles, le nez crochu, le chapeau noir, la baguette magique et les balais volants, pas de sorciers comme dans Harry Potter, dans ce livre, les sorcières ne sont que des femmes, comme les vampires et loup-garous ne peuvent être que des hommes. Et ces sorcières ont une bave bleue, pas d'orteil, des griffes à la place des ongles, pas de cheveux donc la perruque est obligatoire, leur visage est horrible alors elles portent des masques. On appréçie l'originalité de l'auteur qui nous enchante avec action et humour. 

Il écrit vraiment d'une belle façon pour son lecteur, pour l'enfant qui lit, il peut rire des sorcières comme en avoir peur, mais comme c'est du Roald Dahl, c'est toujours bon. Une belle aventure, avec les jolies illustrations de Quentin Blake, les prestations du narrateur en tant que souris, le personnage de la grand-mère, les mésaventures avec ces sorcières anglaises bien décidées à supprimer chaque enfant du pays, la "reine" des sorcières, la Grandissime Sorcière avec son drôle d'accent... que du bon ! Disponible à la lecture pour petits et grands, la magie de Dahl peut toucher chacun !

Extrait :

Dans les contes de fées, les sorcières portent toujours de ridicules chapeaux et des manteaux noirs, et volent à califourchon sur des balais.
Mais ce livre n'est pas un conte de fées.
Nous allons parler de
vraies sorcières, qui vivent encore de nos jours. Ouvrez grand vos oreilles, et n'oubliez jamais ce qui va suivre. C'est d'une importance capitale. Voici ce que vous devez savoir sur les vraies sorcières :
Les vraies sorcières s'habillent normalement et ressemblent à la plupart des femmes. Elles vivent dans des maisons, qui n'ont rien d'extraordinaire, et elles exercent des métiers tout à fait courants.
Voilà pourquoi elles sont si difficiles à repérer !

Chapitre 1. Les vraies sorcières.

Jeudi 8 juillet 2010 à 17:40

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LetrangeViedeNobodyOwens.jpgL'étrange vie de Nobody Owens - Neil Gaiman.

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L'auteur :

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Neil Gaiman, né le 10 novembre 1960, est un auteur britannique de romans et de scénarios de bande-dessinée, vivant aux Etats-Unis. Il s'est spécialisé dans le fantastique depuis sa célèbre série Sandman publiée par DC Comics dans les 90's.


Emprunt médiathèque.
Des choses fragiles : Une étude en vert.
De bons présages. (en collaboration avec Terry Pratchett)

Quatrième de couverture : 

Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux...
L'Étrange Vie de Nobody Owens est un roman enchanteur, noir, magique, tendre et profond. La grâce absolue de Neil Gaiman, de retour après son livre-culte, Coraline.


Mon avis : 

Depuis hier, j'ai le moral au plus bas, et dans ces cas-là, je m'absente d'internet et je lis. Beaucoup. J'ai engloutis Le Garçon en Pyjama rayéFantastique Maître Renard et L'étrange vie de Nobody Owens. Ce livre-là est mon petit coup de coeur, il m'a rendue un peu mieux, j'ai eu du mal à le lâcher, je l'ai lu hier après-midi et vient juste de le terminer. Je suis sous le charme, j'ai été enchantée dans ma lecture, j'ai été fascinée par ce monde et ses personnages si particuliers... si les livres de Neil Gaiman ressemblent à celui-là, aussi loufoques, fantastiques, je veux découvrir les autres livres de l'auteur !

Le Jack est un criminel, il s'est vu confier une mission : celle de tuer une famille de quatre membres, les parents et les enfants, la soeur de 7 ans et le bébé, un garçon de deux ans. Sa tâche est accomplie... mais non ! Il manque le bébé ! Où est-il, celui-là ? Il fait tâche sur ce qu'il devait être la satisfaction d'un travail bien fait ! Mais... que fait-il au cimetière ? Et comment a-t-il fait pour disparaitre ? Si seulement le Jack savait... s'il savait qu'un couple de fantôme, vieux de quelques siècles, les Owens, ont pris sous leurs ailes ce petit bébé orphelin après avoir sû qu'il était en danger... il n'y a plus grand choix, à présent : l'enfant ne doit pas quitter le cimetière, pas avec ce meurtrier toujours en liberté, caché dans l'ombre, attendant de finir son oeuvre. Les morts du cimetière accordent donc au bébé la citoyenneté du cimetière, c'est une exception ! Car les vivants ne peuvent demeurer chez les morts... Ce bébé sans nom : Nobody, alias Personne, alias Nobody Owens grandit dans un cadre peu singulier et plutôt insolite : dans un grand et mystérieux cimetière, parmi les morts, les fantômes avec qui il peut communiquer, appeller, toucher, voir... élevé par un couple de fantôme, protégé par son tuteur bien-aimé, Silas, étrange être ni mort ni vivant. En compagnie des morts qui lui feront office d'amis et même de professeur... qui aurait pû croire que la vie au cimetière serait aussi vivante ? Des Goules, une sorcière, des morts célèbres, Silas, les vivants, les morts, les Jack...

C'est un livre original, qui m'a fait un peut penser à la série tv Ghost Whisperer où à la chanson L'Horloge de Mylène Farmer. L'histoire a l'air plutôt simple, en elle-même, mais tous les élèments qui l'accompagnent donnent à l'histoire une touche qui fait le petit plus, l'étincelle de l'histoire. Nous avons une touche de surréalisme, les images qui accompagnent le récit qui sont jolies, on dirait presque qu'elles viennent d'un manga. C'est original, surprenant, parfois drôle, malgrè parfois le manque d'explications sur certaines choses, comme la confrérie des Jack, j'ai attendu longtemps avant de savoir pourquoi ils voulaient tuer Nobody, et même la raison ne me suffit pas, j'en attendais plus, je m'attendais à quelque chose de plus gros, de plus surprenant. Comment j'en attendais plus sur Silas, disons que j'aime ce personnage, il donne confiance, force, une force calme et protectrice, j'aime beaucoup cette image de lui et j'aurais aimé en savoir plus sur lui, comme sur les Chiens de Dieux, l'auteur laisse certaines choses dans le vague, et c'est dommage.

C'est un drôle d'univers, pas autant noir et macabre que ça, car cette population de morts s'avère plutôt vivante. Des fantômes que Nobody peut voir, toucher, parler, comme s'ils étaient des êtres vivants, normal avec ça qu'il ne craint pas la mort. Nous avons des morts de toute époque, mais surtout de l'époque victorienne, nous avons une sorcière, des goules se donnant des noms de gens célèbres qui m'ont paru un peu fofolles. Nous avons Silas, nous avons Miss Lupescu, un Chien de Dieu (lycantrophe, apparement), nous avons quelques vivants. J'ai adoré lire les phrases sur les pierres tombales, certaines étaient drôles ('Machin, morte le ..., jeune fille irréprochable. Lecteur, puisses-tu en dire autant'). Ce monde plutôt macabre et pas-si-glauque-que-ça m'a fasciné, autant que ses habitants qui vivent en démocratie dans le cimetière, ils sont attachants et drôles pour la plupart, pour des morts, ils sont étonnament vivants. L'histoire est savoureuse (j'ai adoré les scènes où des fantômes se mobilisaient pour faire l'école à Nobody et certains ne comprenaient pas pourquoi il n'arrivait pas à disparaître, comme eux, et les cours qu'ils donnent sont si différents de ce qu'on apprend, de ce qu'on a), l'écriture de l'auteur est appréciable, on ne tombe pas dans le grotesque, les situations sont bien amenées et plausibles, avec un rythme soutenu qui fait qu'on a pas le temps de s'ennuyer, l'intérêt reste en éveil. Rien d'étonnant, après tout, j'ai toujours pensé que les britanniques avaient un don pour raconter des histoires pour enfants, qui allaient dans l'étrange, dans le fantastique.

La fin m'a fait un peu mal au coeur et m'a fait pensé à Peter Pan : Nobody, ou Bod, grandit, et au fur et à mesure qu'il quitte le monde de l'enfance, il voit moins les morts et eux-mêmes se conduisent différement avec lui bien qu'ils conservent leur affection pour ce vivant qu'ils ont accueillit et aimé. C'est Silas qui lui conseillera... eh bien, de vivre, tout simplement. C'est une histoire pittoresque, agréable, elle se laisse lire à tout âge et ça me donne envie de découvrir plus Neil Gaiman. Et puis aussi, la couverture est très jolie, elle attire le regard et donc le lecteur, j'aime beaucoup, elle a un style très beau esthétiquement et qui a un certain charme.

Extrait : 

Ils la connaissaient, ceux du cimetière, car chacun d'entre nous, à la fin de ses jours, rencontre la Dame au cheval blanc, et nul ne l'oublie.
Le cheval s'arrêta près de l'obélisque. A l'est le ciel blanchissait légèrement, une luminescence nacrée d'avant l'aube qui mettait ceux du cimetière mal à l'aise et leur donnait envie de regagner le confort de leur logis. Pourtant aucun d'entre eux ne bougea. Ils regardaient la Dame au cheval blanc, et tous étaient mi-excités, mi-effrayés. Les morts ne sont pas superstitieux en général, mais ils la regardaient comme un augure romain aurait scruté les cercles de corbeaux sacrés, à la recherche de la sagesse, à la recherche d'un indice.
Et elle leur parla.
D'une voix semblable au carillon de cent minuscules clochettes d'argent, et elle prononça ces simples mots :
- Les morts doivent être charitables.
Et elle sourit.
(...) Le sujet était clos, et, sans même un vote à main levée, la décision fut prise. L'enfant Nobody Owens serait nommé citoyen libre du cimetière.

Chapitre un. Comment Nobody vint au cimetière.

Jeudi 8 juillet 2010 à 19:28

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/FantastiqueMaitreRenard.jpgFantastique Maître Renard - Roald Dahl.

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'Le rusé renard...'


Charlie et la Chocolaterie.
Charlie et le grand ascenseur de verre.
Sacrées sorcières.
Matilda.

Emprunt médiathèque.






Quatrième de couverture : 

Dans la vallée, il y avait trois fermiers, éleveurs de volailles dodues... Le premier était gros et gourmand ; le deuxième était petit et bilieux ; le troisième était maigre et se nourrissait de cidre. Tous les trois étaient laids et méchants. Dans le bois qui surplombait la vallée vivaient Maître Renard, Dame Renard et leurs quatre renardeaux, affamés et malins... Plongez-vous avec délices dans les aventures de l'un des plus célèbres héros de Roald Dahl, illustrées avec fantaisie par Quentin Blake.

Mon avis : 

M'est d'avis qu'il est un peu tard pour moi de faire plus ample connaissance avec Roald Dahl (j'ai lu qu'il avait la même couleur préférée que moi ^^), ainsi que ses livres, mais qu'importe ? Je veux découvrir plus de lui, même s'il a beaucoup écrit pour les enfants, je continue de croire qu'on peut les lire à tout âge, même s'ils sont d'abord réservés aux enfants. Je crois naïvement qu'on a tous, même si c'est bien caché, une âme d'enfant. J'ai 19 ans, mais j'aime ce que fait Roald Dahl, enfin, pour ce que j'ai lu de lui.

Alors, c'est l'histoire de Monsieur Renard qui vit paisiblement avec son épouse, Dame Renard, et leur trois renardeaux. Mais un jour, trois fermiers ne supportent plus de se faire voler en nourriture par le renard et décident de se venger en detruisant la belle maison de Renard qui se situe dans le trou d'un arbre. La famille renard n'a d'autre choix que de fuir, fuir maintenant ! Mais ces trois horribles personnages n'abandonnent pas, et jurent de n'avoir aucun répit, pas avant d'avoir la tête de ce maudit Renard ! Et en attendant, la famille continue de fuir en creusant dans la terre sans cesse, en s'enfonçant, et ils commençent à mourir de faim. Heureusement que Renard a plus d'un tour dans son sac ! C'est vraiment un livre jeunesse, pour les jeunes enfants, mais j'ai bien aimé. C'est bien écrit et c'est bien illustré (ah, Quentin Blake !), c'est court, drôle, amusant. Beaucoup d'humour, de légèreté, d'inventivité. Les animaux sont à l'honneur, avec trois humains, des fermiers aussi bêtes que méchants. Une famille de renard à l'esprit de famille et empli de ruse, de malice, un Maître Renard qui m'a un peu fait penser à un autre personnage Dahlien : Willy Wonka.

Bref, bref, un bon livre qui plaira aux petits et même aux grands !

Extrait : 

Boggis, Bunce et Bean savaient très bien ce qui se passait et cela les rendait fous de rage. Ils n'étaient pas hommes à faire des cadeaux. Ils aimaient encore moins être volés. C'est pourquoi toutes les nuits chacun prenait son fusil de chasse et se cachait dans un recoin sombre de sa ferme avec l'espoir d'attraper le voleur.
Mais Maître Renard était trop malin pour eux. Il s'approchait toujours d'une ferme face au vent. Si quelqu'un était tapi dans l'ombre, il sentait de très loin son odeur, apportée par le vent. Par exemple, si M. Boggis se cachait derrière son poulailler numéro 1, Maître Renard le flairait à une cinquantaine de mètres et, vite, il changeait de direction, filant droit vers le poulailler numéro 4, à l'autre bout de la ferme.

Chapitre 2. Maître Renard.

Mercredi 21 juillet 2010 à 19:25

Quatrième de couverture : 

A l'âge de cinq ans, Matilda sait lire et a dévoré tous les classiques de la littérature. Pourtant, son existence est loin d'être facile, entre une mère indifférente, abrutie par la télévision et un père d'une franche malhonnêteté. Sans oublier Mlle Legourdin, la directrice de l'école, personnage redoutable qui voue à tous les enfants une haine implacable. Sous la plume acerbe et tendre de Roald Dahl, les événements se précipitent, étranges, terribles, hilarants. Une vision décapante du monde des adultes !


http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Illustrations/matilda.jpg


Mon avis :

Je me suis donné comme but de découvrir le maximum de livres de Roald Dahl, comme je n'ai pas eu la chance de le connaître durant mon enfance. J'ai encore été emprunter des livres de lui à la médiathèque, surtout des livres jeunesses car là est le domaine où il s'est surtout illustré. Je commençe déjà à appréçier cet auteur, et je ne pouvais passer à côté de ce livre devenu culte : Matilda. Acheté et dévoré en peu de temps.

Matilda Verdebois est une petite fille précoce : en effet, elle sait lire depuis l'âge de trois ans, et n'a pas peur d'essayer les grands classiques de la littérature, elle connaît, à cinq ans, ses tables de multiplication et peut calculer plusieurs chiffres ensemble ! Mais avec une mère abrutie de la télévision, un frère traînard et un père escroqueur à son travail, personne ne se soucie de la petite Matilda. Selon eux, il vaut bien mieux regarder la télévision que de perdre son temps à lire et à étudier ! On aurait pû croire que Matilda trouverait refuge et réconfort à l'école... que nenni ! La directrice, l'horrible Mlle Legourdin voue une haine féroce aux enfants, et se donne comme but de faire de la vie de ses élèves de l'école un vrai cauchemar ! Mais heureusement qu'il y a Mlle Candy ! La jeune, jolie et douce maîtresse de Matilda qui voit en elle une petite fille exceptionnelle dès le premier jour...

J'ai évidement beaucoup aimé cette lecture. Pourquoi évidement ? Parce que ce livre n'est plus vraiment un secret pour tout le monde, et que chacun a du entendre parler d'une petite fille mordue de lecture nommée Matilda. Une friande de livres comme moi ne pouvait donc ne pas aimer cette petite fille rendue encore plus adorable sous les dessins de Quentin Blake ?

Livre jeunesse mais un très bon livre jeunesse, assez pour qu'une vieille de 19 ans comme moi tombe (encore) sous le charme de l'écriture de Dahl et des illustrations de Blake. Une histoire bien écrite, drôle, amusante, reposante d'une petite fille mordue de lecture, une enfant précoce qui grandit dans une famille abrutie, et qui doit affronter à l'école cet incroyable colosse qu'est la directrice de l'école : Mlle Legourdin (ancêtre de Dolores Ombrage. Cf Harry Potter 5 ;) ) qui en fait voir des vertes et des pas mûres aux élèves (et apparement aux professeurs aussi), élèves qui, pour certains d'entre eux, malgrè leur peur, mènent la résistance en jouant quelques tours à cette drôle de femme (si on peut l'appeller 'femme'). Presque un combat style David et Goliath lorsque Matilda décide de s'attaquer à Mlle Legourdin. Matilda est vraiment adorable, et on ne peut s'identifier à elle que par son amour de la lecture. C'est un roman léger qui se lit rapidement. Personnages attachants ou bêtes et méchants, au milieu de ces adultes cruels, Matilda et sa maîtresse, Mademoiselle Candy. Roald Dahl a une telle capacité à nous renvoyer en enfance... comment ne pas dévorer ce livre ? Comment ne pas fondre devant ce monstre de la littérature enfantine ? Comment ne pas vouloir être comme Matilda (sans les parents ceci-dit. Le sacrilège ! Leurs convictions sur la télévision, les études et les livres !) Et j'ai tout de suite accroché à Mlle Candy, sa douceur, son approche avec les enfants, sa façon de vivre, sa vision de la vie... pas étonnant que Matilda s'attache à elle !

Je garderais un très bon souvenir de ce roman, ainsi que du film que j'avais vu à l'école primaire et que j'ai eu la chance de revoir il y a quelques jours lorsqu'il a été rediffusé. A découvrir et à redécouvrir avec toujours beaucoup d'émotion.

Extrait :

[Matilda a trois ans, elle a appris à lire grâce à des magazines et voudrais maintenant lire des livres. Elle va voir son père]

- Papa, dit-elle, tu crois que tu pourrais m'acheter un livre ?
- Un livre ? dit-il. Qu'est-ce que tu veux faire d'un livre, pétard de sort !
- Le lire, papa.
- Et la télé, ça te suffit pas ? Vingt dieux ! on a une belle télé avec un écran de 56, et toi tu réclames des bouquins ! Tu as tout de l'enfant gâtée, ma fille.

Chapitre 1. Une adorable petite dévoreuse de livres.

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