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Mardi 19 janvier 2010 à 18:16

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/TaraDuncanT1.jpgTara Duncan (T.1) Les sortceliers - Sophie Audouin-Mamikonian.

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L'auteur :

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Sophie Audouin-Mamikonian, née en 1961, est une auteur française d'origine arménienne de littérature enfants et jeunesse, et de romans fantastiques contant les aventures d'une jeune sortcelière du nom de Tara Duncan qui rencontra le succès en France, et sera bientôt publié aux USA.

Tara Duncan (T.2) Le livre interdit.
Indiana Teller (T.1) Lune de printemps.

Quatrième de couverture : 

La mère de Tara Duncan a été enlevée !
Tara et Manitou, son grand-père transformé en labrador, partent sur AutreMonde affronter dragons, Vampyrs et Sangraves. Mais bientôt le pouvoir trop puissant de Tara fait des envieux, et elle devient la cible de complots dont seuls son sens de l'humour et son courage pourront la sauver. Elle devra parvenir à délivrer sa mère, découvrir qui veut l'assassiner et pourquoi.


Mon avis : 

Disons-le tout net : en ouvrant ce livre, j'étais sceptique de chez sceptique.
Pourquoi je l'ai acheté alors ? Eh bien, en flanant sur le blog de Matilda 
(oui, vous l'aurez remarqué : je visite souvent ce blog !), je suis tombée sur le site de l'auteur et j'ai bien appréçié son humour, sa façon de raconter même de banales scènes de sa vie quotidienne, je me renseigne sur ses livres et me décide à donner sa chance à sa série Tara Duncan. Pourtant, fan inconditionnelle d'Harry Potter et en admiration totale face à JK Rowling depuis longtemps, j'ai refusé tout dérivé, tout livre pouvant ressembler à cet univers de peur que ça ne ressemble trop à Harry Potter, trop cliché ou bien décevant. Mais j'étais curieuse. Horriblement curieuse.

Dans ce tome, donc, nous découvrons la vie de Tara Duncan, 12 ans, qui est parfois épicée de choses étranges dont elle est l'auteur, des choses qu'elle ne peut contrôler et dont elle a pris conscience depuis ses neuf ans. Et elle aimerait beaucoup que sa grand-mère se montre moins bornée, et qu'elle lui fasse suffisament confiance pour lui révéler la vérité... mais voilà qu'un soir, le manoir où elle habite est attaqué par de drôles d'individus qui semblent en vouloir à la jeune Tara. Echappant à ces étrangés, Tara se retrouve à habiter sur AutreMonde sous la protection de Maître Chem, un dragon sous sa forme humaine, pour sa propre sécurité. Là-bas, elle y découvre des gens comme elle, non pas des sorciers mais des sortceliers, un palais vivant, l'art de la magie, des Harpies, des mages puissants, des Vampyrs, des Chimères, des animaux extraordinaires, des amis tels que Cal, Fabrice, Robin ou Moineau, mais aussi des aventures... et des mésaventures, car Tara apprend que sa mère est vivante mais prisonnière...

Heureusement que le livre me plaisait assez pour que ça me permette de me dépêcher de vouloir connaître la suite. Oui, j'ai aimé, même si je n'ai pû m'empêcher de comparer Tara Duncan et Harry Potter, car entendons-le bien, Tara Duncan est comme une petite soeur d'Harry Potter, même si le premier manuscript de Tara Duncan fut envoyé en 1991, année où Harry n'était encore qu'une idée dans la tête créatrice de JKR, cela dit, SAM (j'abrège le nom de l'auteur) a attendu 17 ans encore avant que Tara ne soit publié, au moment où HP rencontrait le succès. J'ai quand même trouvé pas mal de points communs : des apprentis sortceliers qui apprennent la magie, des mages noirs, Maître Dragosh est un Rogue déguisé en Vampire (ou Vampyr pour le roman), un château magique, des Moldus nommés Nonsos, un élève ennemi de l'héroïne qui me fait un peu penser à Drago Malefoy...

Néanmoins, je préfère le clône anglais de Tara, vous savez, le sorcier à lunettes ? Car même si j'ai été souvent enchantée dans ma lecture, j'ai trouvé exagéré que Tara soit super puissante à seulement 12 ans et en ayant rien appris de la magie, malgrè ses antécédants familiaux, que beaucoup de choses tournent en sa faveur et qu'elle trouve encore le moyen de se plaindre, qu'elle a peut-être un peu trop de chance (Moi ? Jalouse ? Naaaan. J'aime quand les personnages ont des difficultés parfois, on va pas toujours leur faciliter la tâche !) Tous ces "Euuuh" que disent les personnages, ça m'énerve ! A force, c'est d'un chiant...

Beaucoup de choses arrivent en même temps et se finissent aussi rapidement qu'elles sont intervenues, c'est déconcertant. Aussi, j'ai l'impression que l'auteur cherche pas de difficultés : Grand mère Duncan a donné sa parole, si Tara use sa magie, la grand-mère meurt PUIS on apprend que finalement Tara peut utiliser sa magie sans dommage, le personnage de Moineau begaie puis ne le fait plus face à la puissante magie de Tara, pourquoi ? Ca énervait l'auteur, d'écrire les begaiements de Moineau ? Et puis, il y a des personnages pas suffisament appronfondis ou trop stéréotypés, l'impression que ce livre n'est pas à prendre au sérieux...

N'allez pas croire que j'ai détesté ! J'aime quand même et suffisament pour vouloir connaître la suite. Ce monde est enchanteur, la façon dont la magie est vue, un palais vivant et changeant selon le grès de ses humeurs, les animaux fantastiques, des personnages comme Maître Chem, Fabrice, Cal, Moineau qui me plaisent malgrè tout même si niveau "mystère" je m'attendais à plus. Mais bon, c'est un livre qui ne prend pas la tête, cultive l'humour et montre un univers intéressant de la magie : AutreMonde. Malgrè l'épaisseur du livre, ça se lit facilement et rapidement, le style est simple, il y a beaucoup d'humour et de fraîcheur, on est vite pris dans l'histoire, c'est franchement original pour certains élèments...


[Edit] On pourrait croire que je n'ai pas aimé ce livre, vu mon avis, mais en fait, j'ai beaucoup aimé !


Extrait :

« - Bon, reprenons au commencement. Qu'est-ce qu'on avait dit au début du jeu ?
- Pas de lévitation, pas de télékinésie, rien du tout, récita Tara sagement.
- Ôte-moi d'un doute. Moi, flottant à trois mètres du sol, c'était quoi ? »

Chapitre un. Pouvoirs et mensonges.

Mardi 23 février 2010 à 20:28

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/queteewilan.gifLa Quête d'Ewilan (T.1) D'un monde à l'autre - Pierre Bottero.

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L'auteur :

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Pierre Bottero, (13 février 1964 - 8 novembre 2009), est un auteur français de littérature jeunesse, de romans fantastiques contant parmi eux trois trilogies qui rencontrèrent un grand succès en France.



Tour B2, mon amour.
La quête d'Ewilan (T.2) Les frontières de glace.
A comme Association (T.2) Les limites obscures de la magie.

Quatrième de couverture : 

Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier...  Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. « - Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable... »


Mon avis : 

En tant que lectrice, je n'ai pû ne pas être au courant, en Novembre dernier, de la mort soudaine et brutale de l'écrivain Pierre Bottero, spécialiste dans la fantasy et la littérature jeunesse, décédé dans un accident de moto. A mon grand regret et à ma plus grande honte, j'avoue qu'avant d'apprendre les nouvelles de sa mort, je n'ai jamais entendu parler de cet auteur apparement appréçié dans le milieu littéraire et surtout jeunesse. Toutefois, ne pas connaître cet auteur ne m'a pas empêché d'être profondément bouleversée et sensible face à cette terrible nouvelle. La mort est déjà quelque chose de terrible, la mort d'un auteur et l'effet de sa perte sur ses proches et ses lecteurs, à un âge aussi jeune (car je trouve que 45 ans est un âge encore jeune).

Depuis le jour de l'annonçe de cette triste nouvelle, j'avais dans l'idée de découvrir ne serait-ce qu'un livre de cet auteur dont on a tant parlé et avec beaucoup d'éloges, surtout depuis son décés. Histoire de voir ce qui plaisait tant à ses lecteurs. Mais l'occasion ne s'était pas encore présentée. Jusqu'aux vacances de Février du moins, où j'ai été comme qui dirait malade. Contaminée par la fièvre 'Botteroienne', refilée par quelques blogs littéraires, dont celui de Matilda. Pendant cette semaine-là, j'ai fait beaucoup de recherches sur l'auteur, ses oeuvres, et comme j'étais toujours pas guérie pour autant, je me suis fais plaisir pour mon anniversaire, je me suis payée le tome un de la Quête d'Ewilan. Je me suis installée et j'ai lu d'une traite, en ayant ensuite refait une seconde lecture, pour mieux savourer, comme je le fait pour les livres que j'ai beaucoup aimé lors de ma première lecture.

Ce premier tome pourrait se résumer ainsi : Alors qu'elle était sur le point de se faire percuter par un camion, Camille Duciel se retrouve dans un tout autre lieu, prête à se faire attaquer par un monstre lorsqu'un chevalier vient à son secours. A peine Camille a-t-elle ramassée une pierre qui se trouvait sur le sol qu'elle revient au point de départ ! Cela aurait pû être qu'une simple hallucination de sa part, mais voilà : l'étrange pierre, elle, est bien réelle, tout comme ces énormes araignées géantes possédants des tentacules, qui viennent l'attaquer chez elle ! Heureusement que Salim, son meilleur ami, est là car Camille a bien besoin de sa compagnie, surtout lorsqu'elle se retrouve dans l'autre monde mystérieux à nouveau...

Eh bien, que dire ? Je ne pense pas avoir été déçue, comment pouvais-je l'être ? Mais disons que... on m'en avait dit tellement de bien que j'avais sans doute des attentes plutôt élevées. J'avoue m'être attendue à mieux, à quelque chose de plus exceptionnel pour un livre dont on m'avait énormément chanté les louanges, vanté les mérites, parlé pendant des semaines et des semaines. Non pas que j'ai été déçue, loin de là, c'est même tout le contraire, j'ai quand même beaucoup aimé cette lecture. Déjà, tout ce qui est fantastique/fantasy, j'aime retrouver ces genres dans la littérature, alors disons que j'ai été servie. Et même si on retrouve parfois les clichés de ce genre : personnage doué, mal aimé de sa famille, trouve sa place dans un autre monde extraordinaire mais en péril qu'il faut sauver. Ca ne me gêne pas (encore ?) pour le moment de retrouver ces caractéristiques, surtout que Monsieur Bottero différe un peu des autres livres du même genre. L'histoire, quoiqu'assez peu originale, reste tout d emême intéressante, le monde semble fascinant et intéressant à exploiter, à imaginer. Les personnages sont tous adorables, sympathiques et ils ne peuvent que plaire, je pense. Camille, la surdouée, au caractère trempé mais attachant, Salim que je veux absolument comme ami, vous en connaissez un comme lui ? Parce que je l'ai trouvé drôle, il donne une touche fraîche et relaxante au récit. Ensuite, Ellana bien-sûr, intriguante et intéressante, j'aimerais en apprendre plus sur elle. Et puis Bjorn, chevalier au coeur d'or et un balourd de première, et Edwin, chevalier respecté, calme, sérieux... il m'intéresse celui-là, j'espère le revoir dans les tomes suivants !

Bon, vous l'auriez deviné en me lisant, j'ai aimé dans l'ensemble ! Je l'ai rapidement terminé, je sentais que je ne le lâcherai qu'une fois terminé, et j'avais du mal à attendre la fin de mes cours pour reprendre ma lecture, c'était captivant et Monsieur Bottero est un magicien des mots. Un peu destabilisée de l'action qui arrive d'un coup sans prévenir, et si tôt dans le livre, mais bon ça ce n'est que moi ^-^ J'ai pas l'habituuude. Euuh, quoi d'autre ? Les noms des personnages sont originaux, j'ai du plaisir à trouver dans la littérature des noms pas communs, un peu comme dans Tara Duncan et les noms qui font deux kilomètres et qui veulent rien dire.

Le monde fantastique, la conception de la magie, cet univers presque médiéval (la passionnée d'Histoire que je suis AIME !) tout ça, j'aime, je m'y suis beaucoup attachée, j'adore cette vision de l'auteur, sur l'Imagination, les Dessinateurs... tout ça, c'est original et intéressant comme tout. Une histoire bien menée, des personnages avec des personnalités intéressantes... On en redemande ^-^ Et en conclusion ? La suite ^.^


Extrait :  

« Salim trouvait la situation follement excitante et n'avait qu'une crainte : se réveiller en s'apercevant qu'il avait rêvé. »

Chapitre 12.

Jeudi 11 mars 2010 à 20:10

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L'Enfant Multiple - Andrée Chedid.

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L'auteur :

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Andrée Chedid, (20 mars 1920 - 6 février 2011) est une poétesse et femme de lettres française d'origine libanaise chrétienne. Grand officier de la Légion d'Honneur depuis 2009.

Emprunt CDI collège.

Quatrième de couverture :  

Entre son père, musulman d'Egypte, et sa mère, chrétienne libanaise, Omar-Jo est un enfant heureux ! Aussi souvent qu'il peut, il va dans les montagnes, retrouver son grand-père, troubadour. Il a douze ans. La vie est belle ! Mais il habite Beyrouth. En 1987. Les hommes se font la guerre... Un beau dimanche ensoleillé, devant la porte de chez eux... "Papa ! Maman !" L'explosion... Assourdissante, meurtrière, lui arrache plus que la vie ... Ses parents... Son bras ... L'exil. A Paris, le petit garçon aux prunelles d'Orient rencontre Maxime le forain... Son manège périclite ? Omar-Jo va le sauver! Sur la piste, au milieu des chevaux et des enfants rieurs, il caracole, chante et danse comme son grand-père au village. Il veut vivre ! Et sous les doigts magiques de son unique main, tout se transforme en or...



Mon avis : 

Un très beau livre que j'ai eu à étudier durant mes années de collège. Un livre jeunesse qui peut tout aussi bien être lu et relu par de plus grands. C'est une histoire très bien faite, pleine de poésie, de message d'espoir, d'amour, de tendresse. Un ouvrage qui vous booste l'espoir en la vie et les autres.

Omar-Jo est un orphelin rescapé d'un attentat qui a coûté la vie d'Annette et Omar, ses parents. Maxime est un forain et le grand-père d'Omar-Jo, il décide de le prendre sous son aile et de le présenter dans son univers, celui des manèges, de la musique, de la joie, de la bonne humeur. Et Omar-Jo va s'attacher à recréer une nouvelle terre d'appartenance pour tous les 'déracinés', il va essayer de redonner le sourire à tous ceux qui ont perdu l'espoir...

Principalement basé sur le manège, nous avons le récit de trois personnages solitaires et blessés par la vie qui vont se croiser et s'élever les uns les autres. Nous sommes plongé dans un imaginaire grâce au grand-père Joseph, le forain, et son manège, tout ceci autour d'un enfant fragilisé par la vie, qui va tout découvrir grâce à ce grand-père formidable et conteur : le manège, la paix, la musique... Le manège se remet toujours à tourner avec la musique et ses lumière. Omar-Jo fait de son handicap sa force et un signe d'espoir. L'auteur a un style bien à elle qui me plait beaucoup : original, drôle, léger, plein de tendresse, profondément humain. Un livre plein de poésie et d'amour universel qui ne se laisse pas sombrer dans le pathos.

Extrait :  

« Lorsqu'il sentait son public avec lui, applaudissant et riant de ses loufoqueries, Omar-Jo changeait brusquement de répertoire.
D'abord, il faisait taire la musique ; ses pitreries se fracassaient contre un mur invisible. Ensuite, il laissait un silence opaque planer au-dessus des spectateurs.
D'un seul geste, il arrachait alors les rubans ou les feuillages qui dissimulaient son moignon. Puis, il présentait celui-ci au public, dans toute sa crudité. »

Vendredi 19 mars 2010 à 15:46

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Les Chroniques de Narnia (T.2) L'armoire magique - C.S Lewis.

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L'auteur :

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Clive Staples Lewis (souvent abrégé C.S Lewis), 1898 - 1963, était un écrivain et universitaire anglo-saxon, plus exactement irlandais. Il est surtout connu pour sa Chronique de Narnia, publiée entre 1950 et 1957. Il fut aussi un grand ami de J.R.R Tolkien, l'auteur du Seigneur des Anneaux.

Quatrième de couverture : 

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les raids aériens se succèdent sur Londres.
Peter, Edmund, Susan et Lucy ont trouvé refuge chez un vieux professeur quelque peu excentrique. Au cours d'une partie de cache-cache, Lucy pénètre dans une armoire. Elle se dissimule parmi les vêtements qui, insensiblement, deviennent des arbres d'une forêt enneigée.
C'est ainsi qu'elle découvre l'extraordinaire pays de Narnia, où règne une sorcière aux pouvoirs maléfiques...
Le monde enchanté de Narnia, le pays de l'imaginaire, vous attend.

Mon résumé :  Pour plus de sécurité, quatre enfants : Peter, Susan, Edmund et Lucy, sont envoyés loin du Londres de la Seconde Guerre Mondiale, pour habiter chez un vieux professeur dans une étrange maison, jusqu'à ce que les choses se calment.
Un jour que les enfants explorent la maison, la plus jeune : Lucy, reste en retrait pour aller mieux visiter une armoire. Quelle drôle d'armoire ! Elle paraît sans fin, jusqu'à ce qu'elle se retrouve dans un paysage enneigé, avec des arbres et des sapins... et un faune bien surpris de croiser un être humain !
Elle passe un merveilleux moment avec ce faune, et elle est surprise de constater, en revenant dans la maison, qu'il ne s'est écoulé que quelques secondes à peine depuis son départ ! Et aussi que ses frères et sa soeur ne croient pas du tout à son incroyable histoire. Edmund se moque, et Peter et Susan ne savent pas que faire. Le professeur semble croire en la sincérité de Lucy, qui a toujours été une franche personne.
Si Lucy a rencontré un faune en venant dans ce monde étrange, Edmund, lui, croise la Sorcière Blanche et, pour quelques loukoums, accepte de mener son frère et sa soeur chez elle.
Un jour l'occasion se présente de retourner à Narnia, cet étrange lieu, lorsque les quatre enfants doivent se cacher de l'assistante sévère du professeur...


Mon avis : 

Je n'ai pas lu, et encore moins trouvé à la bibliothèque de ma fac, le tome un, mais je tenais quand même à lire le second. Voilà ce que c'est, que de suivre des cours de Littérature Jeunesse, on prend le goût à lire et à relire des histoires pour les enfants, qui peuvent aussi, heureusement, être lues par de plus grands !! Même si découvrir les Chroniques de Narnia à 19 ans, c'est une honte. C'est vrai que j'aurais sans doute encore mieux aimé le livre si je l'avais lu enfant, à l'époque où j'ai découvert les Harry Potter, mais bon, mieux vaut tard que jamais, et j'ai enfin eu l'occasion de découvrir Narnia et C.S Lewis. Même à 19 ans, j'ai adoré cette histoire, bien que je la connaissais par le biais du film.
C'est une belle histoire racontée pour des enfants (ça ce voit dans l'écriture). J'aime l'univers crée par Lewis, les personnages, même si Edmund était à baffer, malgrè ma pitié pour lui. Le professeur m'a donné un lèger écho de Dumbledore, mais je l'ai bien aimé, avec ses répétitions de "mais qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école ?", Aslan aussi est un personnage unique en son genre. C'est un beau monde magique, qui fait rêver, surtout si on aime le fantastique. Les illustrations sont jolies en plus. Je ne comprends pas toutes ces mauvaises critiques sur le livre.
C'est une belle histoire, on est vite pris dans le récit, on suit les personnages... je ne vois pas quoi dire de plus à part ce qui est évident : c'est beau et ça fait rêver. Je l'aurais bien prêté à ma petite soeur si elle n'était pas si allergique aux livres. Mais bon. En tout cas, je serais curieuse de lire la suite des Chroniques.

Extrait : 

Il [le faune] connaissait des histoires merveilleuses sur la vie dans la forêt. Il raconta les danses de minuit, lorsque les nymphes, qui habitent les sources, et les dyades, qui vivent dans les arbres, sortent de leurs cachettes pour danser avec les faunes ; il raconta les longues chasses à courre, à la poursuite d'un cerf blanc comme le lait, qui peut exaucer vos souhaits, si vous l'attrapez ; il raconta les festins et les chasses au trésor en compagnie des farouches nains rouges, au coeur des mines et des cavernes profondément enfouies dans le sous-sol de la forêt ; il raconta l'été, lorsque les bois reverdissent et que le vieux Silène, sur son âne ventru, vient leur rendre visite ; et parfois, c'est Bacchus lui-même qui se dérange, et alors les eaux des rivières se transforment en vin, et la forêt tout entière s'abandonne aux réjouissances pendant des semaines.

Chapitre 2. Ce que Lucy y trouva.

Mardi 4 mai 2010 à 17:10

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/Lullaby.jpgLullaby - J.M.G Le Clezio.

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L'auteur :

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Jean-Marie Gustave Le Clézio, plus connu sous le pseudonyme J.M.G Le Clézio, né le 13 avril 1940, est un écrivain français qui a connu le succès dès son premier roman. Il est l'auteur d'une quarantaine de fictions (contes, romans, nouvelles) et a obtenu le Prix Nobel de la Littérature en 2008.

Emprunt CDI collège.

Quatrième de couverture :  Un matin du mois d'Octobre, Lullaby décide de ne plus aller en cours. Elle écrit à son père, glisse dans un sac quelques objets et, empruntant le chemin des contrebandiers, part en direction de la plage. Un petit garçon qui revient de la pêche, une jolie maison grecque, mais surtout le soleil et la mer remplissent ses journées d'ivresse et de liberté. Un jour, pourtant, il faut revenir à l'école. Qui donc voudra croire à son étrange voyage ? Une rêverie adolescente lumineuse et poétique, une héroïne en quête de liberté. Retrouvez l'immense talent de JMG Le Clezio, auteur contemporain majeur.

Mon résumé :  Lullaby est une jeune fille douce et rêveuse. Un jour, elle décide de ne plus aller au lycée pour aller passer ses journées au bord de la mer. Elle écrit à son père puis s'en va vers la plage. Sa mère, malade, ne s'en rend pas compte, jusqu'au jour où, face aux lettres menaçantes de la directrice, elle renvoit Lullaby au lycée où un professeur semble être le seul à comprendre son évasion, ses désirs de rêver, imaginer, d'être libre, tout simplement...

Mon avis :  Alors, ce livre, c'est mon gros coup de coeur depuis ma sixième, quand ma professeur de français prenait l'habitude de dénicher des livres au CDI qu'elle nous présentait en cours et qu'elle prêtait à qui voulait les lire, j'ai eu l'occasion de découvrir de très belles perles de littérature avec elle et je la remercie beaucoup pour ça. Lullaby est l'un d'eux et m'a permi de découvrir un auteur talentueux.
Je garde un très bon souvenir de ce roman qui m'a fait rêvé lors de ma première lecture. Lullaby est un personnage attachant, aussi beau que son prénom : lullaby, qui veut dire berçeuse en anglais. Une histoire bien écrite, plein de fraîcheur, de poésie, de douceur. Un roman plus adapté pour les plus jeunes, vers le collège je dirais en raison du langage, de longs passages sans action et des descriptions du paysage et des pensées de Lullaby. Nous retrouvons les rêveries et l'imagination de l'héroïne dans cette petite histoire, enfin, ce n'est pas vraiment une histoire car il ne se passe pas grand chose, c'est comme de la poésie, on se laisse juste entraîner par les mots, comme la mer avec ses vagues.
Sinon, j'ai été surprise de voir que Lullaby était lycéenne car, à "la" lire, on aurait cru qu'elle était plus jeune... enfin, ce n'est pas un détail si gênant que ça...

Extrait :  Le jour où Lullaby décide qu'elle n'irait plus à l'école, c'était encore très tôt le matin, vers le milieu du mois d'octobre. Elle quitta son lit, elle traversa pieds nus sa chambre et elle écarta un peu les lames des stores pour regarder dehors. Il y avait beaucoup de soleil, et en se penchant un peu, elle put voir un morceau de ciel bleu. En bas, sur le trottoir, trois ou quatre pigeons sautillaient, leurs plumes ébouriffées par le vent. Au dessus des toits des voitures arrêtées, la mer était bleu sombre, et il y avait un voilier blanc qui avançait difficilement. Lullaby regarda tout cela, et elle se sentit soulagée d'avoir décidé de ne plus aller à l'école...

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