Les chroniques des vampires (T.2) Lestat le vampire - Anne Rice.
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'You told I had the eyes of the wolf...'
- Beauty of a beast, Nightwish -
Les chroniques des Vampires (T.1) Entretien avec un vampire. / Les chroniques des Vampires (T.3) La reine des damnés. / Les chroniques des Vampires (T.4) Le voleur de corps. / Les chroniques des vampires (T.6) Armand le vampire. / Les chroniques des Vampires (T.7) Merrick. / Les chroniques des vampires (T.8) Le sang et l'or. / Les nouveaux contes des vampires (T.1) Pandora. / Les nouveaux contes des vampires (T.2) Vittorio le vampire.
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'You told I had the eyes of the wolf...'
- Beauty of a beast, Nightwish -
Les chroniques des Vampires (T.1) Entretien avec un vampire. / Les chroniques des Vampires (T.3) La reine des damnés. / Les chroniques des Vampires (T.4) Le voleur de corps. / Les chroniques des vampires (T.6) Armand le vampire. / Les chroniques des Vampires (T.7) Merrick. / Les chroniques des vampires (T.8) Le sang et l'or. / Les nouveaux contes des vampires (T.1) Pandora. / Les nouveaux contes des vampires (T.2) Vittorio le vampire.
Quatrième de couverture :
Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Egypte ancienne pour nous amener à San Francisco de nos jours où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux 'puissances des ténèbres'.
Mon avis :
J'ai bien dû batailler pour l'avoir, mais je l'ai enfin ce second tome, maintenant je m'arrête un peu au niveau des achats concernant la saga, Anne Rice me coûte trop cher !
Dans ce second tome, Lestat de Lioncourt est la star ! Comme son compagnon perdu, Louis de Pointe du Lac, il se met à raconter sa vie, sa jeunesse de mortel en France, comment il est devenu vampire avant la Révolution Française, son irrépressible quête d'amour et d'attention, sa rencontre avec les autres vampires comme Armand, Marius de Romanus qui lui révèle le secret de l'origine des vampires, puis sa rencontre avec les premiers vampires : Enkil et Akasha... je n'en dis pas plus !
Je dois avouer que si j'avais aimé le personnage de Lestat dans le premier tome, il m'avait bien moins touché que celui de Louis, contrairement à Louis, il est plus artificiel, il est tout ce que Louis n'est pas et on le remarque dans le ton employé dans ce tome : Lestat nous conte tout de façon légère, moins grave, nostalgique, plus cynique, ironique, même s'il y a des évènements plutôt sombres et émouvants dans le roman, touchants [ le moment où il transforme sa mère, mourante, en vampire ; les relations avec son ami Nicolas de Lenfent, son désespoir lorsqu'il se retrouve transformé en vampire, la folie de Nicolas ], Lestat reste un personnage très intéressant à (re)découvrir, on voit une facette plus humaine de lui, très différente de celle d'Entretien avec un vampire. On a l'impression de lire un autre Lestat : loin du vampire froid et cruel du premier tome, Lestat est plus humain, plus vivant, drôle, cynique, touchant, bien toujours cruel et imbu de sa personne parfois mais fascinant, un peu cinglé sur les bords, mais séducteur, charmeur, charmant, assez solitaire au début, défiant toutes les lois et coutournant toutes les règles... combien de fois dans ma lecture je me disais que ce qu'il faisait n'avait aucun sens, avant de finir par éclater de rire ?
J'ai souvent fait la comparaison entre le Lestat du tome un et celui du second, aussi, car même si Louis laissait planer une ombre de mystère sur Lestat dans Entretien avec un vampire, ce sont deux Lestat différents, à croire qu'Anne Rice a changé d'avis en cours de route, ce qui est assez surprenant, déroutant, même si parfois les sentiments de Lestat dans ce tome se réconcilient quelque peu avec son attitude du premier tome. Anne Rice justifie ce fait que dans le premier tome, Louis était amer face à Lestat et qu'il n'était pas tout à fait honnête dans ses descriptions (pourtant, il m'avait semblé lire dans le tome un un certain regret chez Louis d'avoir été si amer avec Lestat), donc... idée de départ modifiée ou pas ? Parce que là, ça fait passer Louis pour un menteur (et Armand qui perd un peu de son aura, il m'a paru assez cinglé, tordu Armand, même si j'ai découvert un visage de lui heu... intéressant dans ce tome !).
Mais sinon, c'était un très bon tome, même si j'aurais préféré que Lestat nous parle plus de Louis (ouioui, j'aime beaucoup ce personnage, je l'attendais impatiemment, dommage qu'il n'apparaisse qu'à la dernière partie du roman) même si c'est clair qu'on sent que Louis était en quelque sorte le grand amour de Lestat, à quel point ils sont attachés l'un à l'autre, combien ces moments entre Louis et Claudia furent chéris, les sentiments de Lestat à l'égard de ses deux enfants vampires sont touchants. J'ai beaucoup aimé lire l'épopée de Lestat dans le monde des vampires. Il vit pleinement chaque nouvelle expérience, va jusqu'à la provocation pour trouver des réponses à ses questions, à attirer l'attention sur lui, décide de ses propres lois, contourne les règles. Sa vie de mortelle, quoiqu'un peu longue lorsqu'elle est relatée dans le roman, s'avère aussi intéressante que sa vie de vampire. Sa vie en Auvergne, sa fuite à Paris, sa rencontre avec les autres vampires : Armand, le sage Marius, les légendes d'Akasha et Enkil... J'ai beaucoup aimé aussi l'atmosphère qui se dégage de ce tome, comme pour la saga, c'est assez facile d'accès, c'est riche, bien recherché, élégant, expressif, l'écriture correspond bien au style et caractère de Lestat, immortel passionné.
Certes il y a eu des moments un peu... too much (je ne m'attendais absolument pas à voir Lestat star du rock, ça faisait un peu trop pour moi, assez ridicule avant que je ne m'habitue à cette idée), il y a eu des moments creux ou longs, mais pas trop, on reste quand même accroché au livre, à l'histoire, c'est très intéressant, fascinant, on a des personnages charismatiques, chacun a quelque chose à nous offrir, ils nous permettent pour la plupart d'en apprendre un peu plus sur l'origine des vampires, et le récit se tient parfaitement. Certaines zones d'ombres du tome un s'éclaircissent ici, surtout concernant les origines des vampires, et la fin de ce tome donne envie de se (re)plonger dans la suite, La reine des damnés. Vraiment un très bon tome.
Extrait :
'Comment va la légende vivante ?' chuhota-t-il (Louis).
J'entendais clairement son accent français, alors que je n'avais jamais pû entendre le mien.
J'oubliai toutes les phrases hargneuses et maussades que je m'étais proposé de prononcer et je le pris dans mes bras.
Nous nous étreignîmes comme nous ne l'avions jamais fait jadis. Je le serrai contre moi comme j'aurais serré Gabrielle, puis je laissai mes mains courir sur ses cheveux, son visage, le dévorant des yeux comme s'il m'appartenait. Il en faisait autant de son côté. Je le sentais déborder d'affection et d'une fièvreuse satisfaction presque aussi violente que la mienne.
Dionysos à San Francisco. 1985.
Vampire impie, qui ne croit ni en Dieu ni au diable, ivre d'amour et de sensualité, résolu à découvrir les mystérieuses origines de ses semblables, Lestat se lance dans une quête effrénée qui va nous transporter du Paris de Louis XV à l'Egypte ancienne pour nous amener à San Francisco de nos jours où, devenu chanteur de rock, il lance un défi suprême aux 'puissances des ténèbres'.
Mon avis :
J'ai bien dû batailler pour l'avoir, mais je l'ai enfin ce second tome, maintenant je m'arrête un peu au niveau des achats concernant la saga, Anne Rice me coûte trop cher !
Dans ce second tome, Lestat de Lioncourt est la star ! Comme son compagnon perdu, Louis de Pointe du Lac, il se met à raconter sa vie, sa jeunesse de mortel en France, comment il est devenu vampire avant la Révolution Française, son irrépressible quête d'amour et d'attention, sa rencontre avec les autres vampires comme Armand, Marius de Romanus qui lui révèle le secret de l'origine des vampires, puis sa rencontre avec les premiers vampires : Enkil et Akasha... je n'en dis pas plus !
Je dois avouer que si j'avais aimé le personnage de Lestat dans le premier tome, il m'avait bien moins touché que celui de Louis, contrairement à Louis, il est plus artificiel, il est tout ce que Louis n'est pas et on le remarque dans le ton employé dans ce tome : Lestat nous conte tout de façon légère, moins grave, nostalgique, plus cynique, ironique, même s'il y a des évènements plutôt sombres et émouvants dans le roman, touchants [ le moment où il transforme sa mère, mourante, en vampire ; les relations avec son ami Nicolas de Lenfent, son désespoir lorsqu'il se retrouve transformé en vampire, la folie de Nicolas ], Lestat reste un personnage très intéressant à (re)découvrir, on voit une facette plus humaine de lui, très différente de celle d'Entretien avec un vampire. On a l'impression de lire un autre Lestat : loin du vampire froid et cruel du premier tome, Lestat est plus humain, plus vivant, drôle, cynique, touchant, bien toujours cruel et imbu de sa personne parfois mais fascinant, un peu cinglé sur les bords, mais séducteur, charmeur, charmant, assez solitaire au début, défiant toutes les lois et coutournant toutes les règles... combien de fois dans ma lecture je me disais que ce qu'il faisait n'avait aucun sens, avant de finir par éclater de rire ?
J'ai souvent fait la comparaison entre le Lestat du tome un et celui du second, aussi, car même si Louis laissait planer une ombre de mystère sur Lestat dans Entretien avec un vampire, ce sont deux Lestat différents, à croire qu'Anne Rice a changé d'avis en cours de route, ce qui est assez surprenant, déroutant, même si parfois les sentiments de Lestat dans ce tome se réconcilient quelque peu avec son attitude du premier tome. Anne Rice justifie ce fait que dans le premier tome, Louis était amer face à Lestat et qu'il n'était pas tout à fait honnête dans ses descriptions (pourtant, il m'avait semblé lire dans le tome un un certain regret chez Louis d'avoir été si amer avec Lestat), donc... idée de départ modifiée ou pas ? Parce que là, ça fait passer Louis pour un menteur (et Armand qui perd un peu de son aura, il m'a paru assez cinglé, tordu Armand, même si j'ai découvert un visage de lui heu... intéressant dans ce tome !).
Mais sinon, c'était un très bon tome, même si j'aurais préféré que Lestat nous parle plus de Louis (ouioui, j'aime beaucoup ce personnage, je l'attendais impatiemment, dommage qu'il n'apparaisse qu'à la dernière partie du roman) même si c'est clair qu'on sent que Louis était en quelque sorte le grand amour de Lestat, à quel point ils sont attachés l'un à l'autre, combien ces moments entre Louis et Claudia furent chéris, les sentiments de Lestat à l'égard de ses deux enfants vampires sont touchants. J'ai beaucoup aimé lire l'épopée de Lestat dans le monde des vampires. Il vit pleinement chaque nouvelle expérience, va jusqu'à la provocation pour trouver des réponses à ses questions, à attirer l'attention sur lui, décide de ses propres lois, contourne les règles. Sa vie de mortelle, quoiqu'un peu longue lorsqu'elle est relatée dans le roman, s'avère aussi intéressante que sa vie de vampire. Sa vie en Auvergne, sa fuite à Paris, sa rencontre avec les autres vampires : Armand, le sage Marius, les légendes d'Akasha et Enkil... J'ai beaucoup aimé aussi l'atmosphère qui se dégage de ce tome, comme pour la saga, c'est assez facile d'accès, c'est riche, bien recherché, élégant, expressif, l'écriture correspond bien au style et caractère de Lestat, immortel passionné.
Certes il y a eu des moments un peu... too much (je ne m'attendais absolument pas à voir Lestat star du rock, ça faisait un peu trop pour moi, assez ridicule avant que je ne m'habitue à cette idée), il y a eu des moments creux ou longs, mais pas trop, on reste quand même accroché au livre, à l'histoire, c'est très intéressant, fascinant, on a des personnages charismatiques, chacun a quelque chose à nous offrir, ils nous permettent pour la plupart d'en apprendre un peu plus sur l'origine des vampires, et le récit se tient parfaitement. Certaines zones d'ombres du tome un s'éclaircissent ici, surtout concernant les origines des vampires, et la fin de ce tome donne envie de se (re)plonger dans la suite, La reine des damnés. Vraiment un très bon tome.
Extrait :
'Comment va la légende vivante ?' chuhota-t-il (Louis).
J'entendais clairement son accent français, alors que je n'avais jamais pû entendre le mien.
J'oubliai toutes les phrases hargneuses et maussades que je m'étais proposé de prononcer et je le pris dans mes bras.
Nous nous étreignîmes comme nous ne l'avions jamais fait jadis. Je le serrai contre moi comme j'aurais serré Gabrielle, puis je laissai mes mains courir sur ses cheveux, son visage, le dévorant des yeux comme s'il m'appartenait. Il en faisait autant de son côté. Je le sentais déborder d'affection et d'une fièvreuse satisfaction presque aussi violente que la mienne.
Dionysos à San Francisco. 1985.
C'est vrai qu'après avoir lu le tome 1 on trouve que Lestat n'est qu'un gros c** qui est pénible mais en lisant le deux on ne peut que tomber amoureux de lui =p
J'adore lorsqu'il découvre le covent de vampires sous le cimetières des innocents, c'est morbide et sublime à souhait ! On aurait pu faire deux livres de ce volume tellement i lest dense !