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Lundi 15 décembre 2008 à 13:04

 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/EtSiCEtaitVrai.jpgEt si c'était vrai... - Marc Levy.

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L'auteur :

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Marc Levy
, né en 1961, est un auteur français, célèbre depuis la parution de son premier roman à succès Et Si C'était Vrai. Depuis, ses romans rencontrent toujours le même enthousiasme.

Les enfants de la liberté.


Quatrième de couverture : 

Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? qui s'étonne que vous puissiez la voir ? qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? en consulter un soi-même ? ou, tout au contraire, se laisser emporter par cette extravagante aventure ? Et si c'était vrai ?... S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend ?


Mon avis : 

C'est mon premier essai avec du Marc Levy, et j'avais choisi ce livre à cause du sujet qui avait l'air intéressant et prometteur, ce livre a été lu à une époque où je lisais peu mais j'avais fini ce livre en peu de temps, et j'ignore si mon avis a changé avec le temps, toujours est-il que malgrè ses défauts, ce livre était une bonne source de divertissement et que c'était une lecture bien sympathique.

Arthur est un homme tout ce qu'il y a de plus normal jusqu'à ce qu'il loue un appartement et qu'il y découvre un jour une femme sous le placard de sa salle de bain, ce qui est d'autant plus étrange est qu'elle semble être invisible aux yeux de tous sauf d'Arthur. Cette femme se nomme Lauren Kline et elle peut apparaître et réapparaître à sa guise, et elle avoue être plongée dans le comas depuis six mois suite à un accident de voiture et l'appartement dans lequel vit Arthur fut le sien, à présent elle est comme un esprit rattraché à son chez-soi. Tout d'abors sceptique, Arthur consent à croire Lauren et lui propose son aide...

Le point négatif de ce roman serait l'écriture : il y a trop de répétitions, des phrases inutiles comme si elles étaient juste là pour remplir le blanc de la page, une overdose de mots savants, bref pas terrible même si ça se lit quand même. Peut-être est-ce dû au fait qu'il s'agit du premier roman de l'auteur ? Je tenterais un jour un autre de ses romans, un plus récent histoire de comparer. Ensuite... c'est vraiment de la 'littérature de gare', c'est vite lu et vite oublié, sans vouloir être méchante. Pas de la littérature casse-tête quoi, juste du bon divertissement, un sympathique moment de lecture détente, même si l'histoire est un peu clichée et le dénouement est un peu prévisible malgrè une fin plutôt inattendue. Sinon ça reste assez fleur-bleue, pas forçément mon genre mais ça allait encore..

Malgrè tout, c'est une histoire assez émouvante, tendre, attendrissante avec quelques moments tristes (surtout les passages où Arthur se remémore sa mère et y découvre ses lettres pour lui), c'est frais et plein de tendresse, c'est fluide avec quelques rebondissements. J'ai adoré la présence d'humour chez le personnage de Paul, l'ami d'Arthur, il m'aura bien fait rire celui-là. Mais finalement, à part Paul, les personnages ne m'ont pas tant marqué, et il y a pas mal d'élèments prévisibles, et l'histoire d'amour, si elle est mignone, reste survolée. Cette histoire m'avait bien plu lorsque j'étais un peu plus jeune il y a environ deux-trois ans, j'ai changé et je vois ce livre différemment, mon avis a changé avec le temps mais je garde toujours à l'esprit un livre bien sympathique, pas casse-tête, agréable, simple. Mais je suis optimiste et je serais tentée de découvrir un ou plusieurs romans de l'auteur dans un avenir prochain...

Extrait : 

Arthur tendit le combiné à Lauren et lui demanda de parler à son associé. Elle ne pouvait pas prendre le téléphone, elle lui expliqua qu'elle ne pouvait saisir aucun objet. Paul qui s'impatientait à l'autre bout de la ligne lui demanda à qui il parlait. Arthur sourit, victorieux, et enclencha le bouton "main libre" de l'appareil.
- Tu m'entends, Paul ?
- Oui, je t'entends. Dis : à quoi joues-tu ? Je voudrais dormir.
- Moi aussi je voudrais dormir, tais-toi une seconde. Parlez-lui, Lauren, parlez-lui maintenant !
Elle haussa les épaules.
- Si vous voulez. Bonjour, Paul, vous ne m'entendez sûrement pas, mais votre associé non plus.
- Bon, Arthur, si tu m'appelles pour ne rien dire, alors il est vraiment très tard.
- Réponds-lui.
- A qui ?
- A la personne qui vient de te parler.
- C'est toi la personne qui vient de me parler et je te réponds.
- Tu n'as entendu personne d'autre ?
- Dis-moi, Jeanne d'Arc, tu fais une crise de surmenage ?
Lauren le dévisageait d'un air compatissant.


Chapitre 4.

Lundi 15 décembre 2008 à 13:29

 


http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/SexandtheCity.jpgSex and the City - Candace Bushnell.

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'Carrie Bradshaw knows good sex... and she's not afraid to ask !'

L'auteur :

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Candace Bushnell, née en 1958, est une romancière et journaliste américaine, particulièrement connue pour être l'auteur de Sex and the City, le livre qui a inspiré la série à succès puis le film du même nom, qui fut, avant d'être adapté en roman, des chroniques sur le sexe et les relations amoureuses publiées dans le New York Observer.

Quatrième de couverture : 

Elles sont journalistes, marchandes d'art, avocates, responsables des relations publiques. Elles ont tout pour plaire : jeunes, jolies, brillantes, sexy, indépendantes. Tout, sauf ce qu'elles cherchent désespérément : le partenaire idéal. Dans la jungle new-yorkaise, les places au soleil sont chères, Sex and the City en témoigne. Devenue un livre-culte avant d'inspirer une série télévisée, cette chronique à la fois hilarante et terrifiante des moeurs amoureuses et sexuelles de l'élite de Manhattan met l'Amérique WASP en émoi. Il est vrai que Candace Bushnell, journaliste branchée du New York Observer, n'hésite pas à bousculer le " sexuellement correct " de rigueur, en narrant en toute impudeur les aventures de ses contemporaines, leurs états d'âme et leurs frasques sexuelles. Ou du moins, ce qu'il en reste... Bienvenue dans l'ère de l'innocence perdue : un regard lucide et impitoyable sur une société qui fout décidément le camp.


Mon avis : 

Mouais... je suis assez mitigée.

Les choses sont claires : le livre n'a rien à avoir avec la série tv, qui s'est plutôt adaptée à deux, trois anecdotes et à l'esprit en général de cette chroniqueuse new-yorkaise, il faut vite éloigner les souvenirs de la série, sous peine d'une grave frustration ! M'enfin, c'est quand même une lecture agréable, il y a eu des passages plus ou moins biens, d'autres longs et ennuyeux, d'autres amusants... mais à celles qui aiment vraiment la série, ne pas s'attendre à lire ce livre et rencontrer Carrie Bradshaw - la chroniqueuse -, Miranda Hobbes - l'avocate terre à terre - , Samantha Jones - la businesswoman nymphomane - et Charlotte Yorks - galleriste fleur bleue. Enfin, il y a bien une Carrie (amie de la narratrice) qui est écrivain, une Miranda qui travaille pour le cinéma et une Sam Jones qui déjà dans la fleur de l'âge, un Stanford et Le Boss qui ressemble beaucoup à Mister Big. On retrouve des élèments qui sont dans la série. En fait, Candace Bushnell parle de ses amis et de ses rencontres (n'oubliant pas que ce sont de réelles chroniques, et quelques noms ont été modifiés dans les articles). Ce roman est comme l'équivalent du livre que publie Carrie dans la saison cinq de Sex and the City sauf qu'ici la chroniqueuse n'est pas Carrie bien qu'elle soit l'un des personnages principaux. Mais les personnages de la série et du livre n'ont pas le même tempérament, pas le même caractère... même si parfois j'ai reconnu dans certaines chroniques la trame de quelques épisodes de la série.

Mais franchement, j'ai trouvé la lecture longue, quelques passages sans interêts et assez ennuyeux, mais il n'y a pas que des passages ennuyeux, beaucoup d'entre eux sont très bons et franchement drôles, alors ce n'est pas si terrible que ça. On trouve une pléade de nouveaux personnages en dehors de Carrie, Miranda, Samantha et Charlotte qui nous offrent une vision originale de New-York et de ses moeurs. Le livre, bien que cru par moments à causes de certaines reférences sexuelles, est lèger, divertissant et original. J'ai pris plaisir à suivre la relation entre Carrie et le Boss (qui ressemble au Mister Big de la série). Un seul bémol cependant : le livre perd un peu dans la traduction car certaines expressions purement américaines sont intraduisibles en français et tombent à plat >_< Et il y a un tel pessimisme sur les relations amoureuses, j'avoue moi-même être pessimiste sur les bons garçons à trouver ou qu'une relation amoureuse parfaite existe, mais ici c'est assez effrayant, à croire que chaque histoire d'amour est vouée à l'échec. Le sexe a laissé place à l'amour. Cupidon a baissé les bras ! Il y a un ton plutôt cynique par moment dans un monde désenchanté, dans la jungle de Manhattan, néanmoins il y a eu des articles originaux et drôles, divertissants, frais.

Extrait : 

Carrie a déjà rencontré le Boss, mais elle ne pense pas qu'il se souviendra d'elle. Elle était dans le bureau où il lui arrive parfois de travailler, et elle se faisait interviewer par "Inside Edition" à propos d'un article qu'elle avait écrit sur les Chihuahuas, quand le Boss est entré et s'était mis à raconter au cameraman que les Chihuahuas, il y en avait plein Paris. Carrie s'était penchée en avant pour relacer sa bottine.

A la soirée, donc, elle trouve le Boss assis sur un radiateur dans la salle de séjour. "Bonsoir, lui dit-elle, vous vous souvenez de moi ?" Elle lit dans ses yeux qu'il ne sait absolument pas qui elle est, et elle se demande s'il ne va pas prendre la tangente.
Il roule son cigare entre ses lèvres et finit par le sortir de sa bouche. Il se détourne pour faire tomber ses cendres, puis la regarde de nouveau. "Un peu, que je me souviens de vous."


Chapitre 6. Séduction à New York : amoureuse du Boss.

Jeudi 25 décembre 2008 à 14:23

 

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/LifeofPi.jpgLife of Pi / L'histoire de Pi - Yann Martel.

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L'auteur :

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Yann Martel est un écrivain canadien, né en 1963, surtout connu pour son roman intitulé Histoire de Pi, dont la version anglaise a remporté le prix Booker.


Quatrième de couverture : 

After the tragic sinking of a cargo ship, one solitary lifeboat remains bobbing on the wild, blue Pacific. The only survivors from the wreck are a sixteen-year-old boy named Pi, a hyena, a zebra (with a broken leg), a female orang-utan... and a 450-pound Royal Bengal tiger. The scene is set for one of the most extraordinary works of fiction in recent years.

Mon avis : 

Bebaloula... alors, ce roman, je le travaille en ce moment même en cours d'Anglais Renforcé où le programme pour les premières L doivent lire un roman en anglais. Je l'ai donc lu dans sa version originale, c'est compréhensible pour ceux ayant de bonnes bases en anglais mais à laisser tomber pour les débutants, sauf les plus motivés. La seule difficulté a été de rencontrer des dictons/expressions typiquement anglophones et traduits d'une autre façon en français mais cela ne gâche pas la lecture.

Ce livre est né après la dépression de Yann Martel, démoralisé après le flop de son dernier livre, qui avait décidé de changer d'air et de se rendre en Inde pour se reposer et peut-être trouver l'inspiration pour un nouveau roman qui, il l'espère, rencontrerait plus de succès. Un jour où il se trouve à boire un café dans un bar, un homme appelé monsieur Adiburasamy vient s'asseoir à ses côtés et lui déclare connaître une histoire qui le fera croire en Dieu : l'histoire d'un homme qu'il connaît très bien et qui vit à présent au Canada qui qui se nomme Piscine Molitor Patel, aka Pi Patel. D'abord sceptique, Yann Martel part à la rencontre de cet homme qui lui conte son incroyable histoire : tout a commençé alors qu'il était encore jeune et habitait encore en Inde. Contraint de déménager au Canada avec ses parents et son frère, il embarque dans un cargo japonais. Mais le drame se produit : le cargo fait naufrage et les seuls survivants qui se retrouvent à occuper un canot de sauvetage, isolé en plein océan Pacifique, sont Pi Patel... un zèbre à la jambe cassée, une hyène, une femelle orang-outan et un grand tigre royal nommé Richard Parker !

Le narrateur, Pi, a beaucoup d'humour et c'est l'un des points positifs que j'accorde au roman. Il utilise humour et légèreté tout en parlant de sa vie dans le zoo de son père, quand il parle des religions, l'une des scènes comiques est celle où Pi se retrouve avec un prêtre, un imam et un pandit qui se disputent comme des gamins pour savoir quelle religion Pi va rejoindre : le christianisme, l'hindouisme ou l'islam, et finissent tous par insulter la religion de l'autre, genre 'les musulmans ont trop de femmes !' 'les indous ont trop de dieux !' ou 'les chrétiens ne connaissent rien à la religion !', tandis que Pi ne sait que dire, au final il se convertira à plusieurs religions ! Judaïsme, christianisme, islam, religion indoue... il y a donc une grande ouverture d'esprit chez Pi qui nous fait porter un nouveau regard sur la religion. Bref, on a droit à un narrateur drôle et sympathique qui possède de bonnes connaissances et expériences sur les animaux du zoo, et il en aura bien besoin !

L'histoire est divisée en trois parties : on a d'abord la vie de Pi en Inde, la gestion du zoo de son père, son intérêt pour les religions (surtout les trois principales pour lui : hindouisme, christianisme, islam), la décision de la famille d'émigrer au Canada, le voyage en bâteau avec des animaux du zoo qui seront vendus à des zoos américains. La seconde partie se déroule après le naufrage où Pi tente de survivre sur son canot de sauvetage avec des animaux sauvages, son périple en mer, ses méthodes de survie, son voyage, ses états d'âmes et ce, pendant 227 jours, et enfin la troisième partie où Pi, rescapé, raconte son histoire à un minsitre japonais qui ne croit pas du tout à son histoire, si bien que Pi doit inventer une toute autre version bien plus étonnante...

Il y a de nombreux termes abordés tels que les religions, la mort, l'instinct de survie, la force animale. Ca ressemble assez, pour moi, à du Robinson Crusoé aussi ! Pi lutte pour survivre en plein milieu de l'océan Pacifique, entouré d'animaux sauvage, dont un tigre du Bengal ! C'est un bon livre même si je ne peux m'empêcher de remarquer quelques points noirs tels que l'écriture naïve, certains évènements paraissant exagérés et qu'on ne dit que ce n'est pas possible, ce genre de chose n'a pas pû se produire et je me demande bien comment ce livre a pû devenir un best-seller car il n'est pas si extraordinaire que les médias le disent. Et il y a quand même des élèments assez invraisemblables, mais certains prennent tout leur sens à la fin du roman.

Mais dans l'ensemble, j'ai aimé ce livre avec un style drôle, parfois macabre. On suit majoritairement l'histoire de Pi Patel, de son point de vue, mais parfois on a des chapitres écrits en italiques qui nous font revenir vers Yann Martel, son point de vue, sa situation, sa rencontre et son temps passé avec Pi Patel... et même parfois, des chapitres sont très longs comme d'autres peuvent faire quelques lignes à peine. Bref, j'ai bien aimé, même si je crois que  j'aurais préféré qu'ils n'enlèvent pas du programme des cours d'anglais renforçés Frankenstein de Mary Shelley...

Extrait : 

Then, the eldery man said, "I have a story that will make you believe in God."
I stopped waving my hand. But I was suspicious. Was this a Jehovah's Witness knocking at my door ?


Author's Note.

Dimanche 11 janvier 2009 à 17:34

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Le Journal de Bridget Jones - Helen Fielding.

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L'auteur :

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Helen Fielding
est un écrivain anglais, née en 1958, connue en tant qu'auteur du roman Le Journal de Bridget Jones, et sa suite : l'Âge de Raison.
Ses romans furent tout d'abord publiés dans des journaux comme The Independent et The Daily Telegraph avant d'être classés en format livre.

Quatrième de couverture : " Bon Dieu, pourquoi suis-je aussi moche ? Dire que je me suis persuadée que je me gardais tout mon week-end pour travailler alors que j'étais simplement en faction devant le téléphone à attendre que Daniel m'appelle.
Atroce ! Pourquoi n'a-t-il pas appelé ? Qu'est-ce qui cloche chez moi ? " Bridget a presque trente ans et n'est toujours pas mariée. Entre une mère égoïste et des amis plus ou moins en couple, elle cherche le prince charmant qui changera sa vie, son regard sur elle-même et sur le monde. Comment s'y prendre avec les hommes ? Par où commencer ? Avec un humour décapant, Helen Fielding trace le portrait d'une génération de femmes socialement responsables, financièrement autonomes, mais affectivement.
frustrées ! Une comédie sentimentale, ironique et tendre.

Mon résumé :  Bridget Jones est une jeune femme trentenaire, londonnienne, célibatair romantique, gaffeuse, et très angoissée de finir vieille fille, qui entreprend de trouver l'homme idéal, mais le problème est que l'homme idéal, en plus d'être difficile à trouver, n'est pas toujours celui que l'on croit. Elle veut reprendre sa vie en main, pour ce faire elle décide de prendre de bonnes résolutions : perdre du poids, tenir un journal intime, assumer son rôle de femme responsable er autonome financièrement, se trouver un petit ami, car à 30 ans, Bridget n'est toujours pas mariée, malgrè les efforts de sa mère...

Mon avis :  Un livre divertissant, drôle sans pour autant tomber dans la caricature. Un bon livre, mais je n'en suis pas fan. Helen Fielding a choisi de nous narrer les soucis des femmes à travers le journal de Bridget Jones, 29 ans, célibataire sans enfant et de terribles angoisses. On pourrait suggérer que ce livre est surtout destiné aux lectrices de Elle, et à conseiller aux hommes pour qui les femmes restent un mystère.
On pourrait s'attacher à Bridget, avec son caractère gaffeur, au travers de ses péripéties. Mais honnêtement, j'ai trouvé ce livre amusant mais sans plus, et j'ai donc du mal à comprendre qu'il ait eu un tel succès. Histoire marrante et distrayante sans aucun doute mais bon, c'était bien mais sans plus. Je ne lirai sûrement pas la suite (Bridget Jones : L'âge de raison).

Extrait :  Mardi 7 Juin (...) 11.35 Seigneur. Me voilà paranoïaque, à m'imaginer que Daniel me trompe et à m'inventer quelques répliques dignes mais cinglantes et bien senties. Pourquoi est-ce que je pense à ça ? Mon intuition féminine me soufflerait-elle qu'il a en effet une liaison ?
Chapitre 7. Juin : Ha ! Un Jules.

Samedi 17 janvier 2009 à 12:47


 
http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres/GodSavelaFrance.jpgGod Save la France - Stephen Clarke.

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'French Frogs.'

L'auteur :

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Stephen Clarke est un écrivain et journaliste anglais, né en 1958. Son premier roman : A Year in the Merde, traduit en français God save la France, s'inspire de sa propre expérience quand il fut partit vivre en France dans le cadre professionnel. Sa carrière d'écrivain se poursuivra sur la même branche : l'analyse de la France et des français par un anglais.
 
Quatrième de couverture : 

Nom : Paul West.
Age : 27 ans.
Langue française : niveau très moyen.
Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir.
Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français.
Hobbie : lingerie féminine.
Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham. Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines. Et il n'est pas au bout de ses surprises...


Mon avis : 

Paul West débarque en France. Il vient d'obtenir un job pour créer une ligne de salon de thé purement english. Lui qui éprouve des difficultés à parler le français observe d'un ton surpris, critique et ironique les personnages qui l'entourent : ses collègues qui parlent tellement bien l'anglais qu'il ne les comprend pas, les french-girls avec qui il sort... et leurs curieuses habitudes, ses copains anglais et leurs combines pour survivre dans notre strange pays qu'est la France, ce labyrinthe qu'est Paris... Au final, il se retrouve bien in the merde dans ce pays tordu qui est le notre...

Depuis un moment je m'intéresse aux relations anglo-françaises depuis le début de l'Histoire, et surtout aujourd'hui, ce livre me faisait d'autant plus envie depuis longtemps. Ce livre est une porte ouverte sur la France pour les anglophones et en particuliers nos très chers voisins du nord, plus familièrement nommés les rosbifs (parce qu'il paraît que quand ils bronzent, ils deviennent rouges comme des rosbifs). Que pensent les rosbifs des froggies ? comment un anglais pourrait-il s'en sortir dans notre beau pays ? Qu'est-ce qui intrigue les étrangers chez la France, le pays des fromages et du vin, où (soit disant) on se baladerait en vêtement à rayures, baguette de pain sous le bras et béret sur la tête ? Ce livre est donc un portrait dressé par un anglais sur la France, un portrait plutôt réaliste raconté avec humour et cynisme, et si ça reste plutôt dans le négatif (oui mais il parle surtout de Paris et Paris c'est pas la France entière, donc ce doit juste être la capitale qui est gentiment moquée), ça reste réaliste et pas forçément méchant, juste gentiment moqueur, un sarcasme qui ne pousse pas le bouchon trop loin. Il faut dire que pour un étranger, ce doit être dur de rester de marbre face aux multiples grêves ou à notre accent lorsqu'on essaye de parler anglais (c'est pourquoi en cours d'anglais je privilégie l'écrit à l'oral... après les professeurs parlent de timidité et d'élève discrète !).

Nous découvrons ou redécouvrons notre pays à travers les yeux d'un étranger et pas n'importe quel étranger : un anglais, quand on sait qu'il fut l'ennemi héréditaire depuis des générations, des siècles avant l'Entente Cordiale. Et parfois... ça peut faire mal, car l'anglais est sincère, l'anglais aime se moquer des français, l'anglais nous aime mais il aime encore plus nous railler gentiment, et quand on connaît l'humour anglais si tordant et spécial... le voici confronté à un pays, une culture différente de la sienne. Nous voici donc dans les déboires d'un jeune anglais, déboires professionnels ou sexuels, ou encore culturels. Certes, ce pays n'est pas le sien mais malgrè tous ses défauts, il finit par s'accoutumer à la France et certaines choses qu'il trouvait/faisait en France finissent par lui manquer quand il doit retourner en Angleterre.

C'est un livre divertissant, drôle, au style d'écriture frais et sympa. J'ai été morte de rire à certains moments, les tentatives des Français à parler anglais, et parfois on se dit 'Vrai... que c'est vrai...'. Il faut avouer que ça nous casse un peu notre orgeuil de Français. Mais c'est de l'humour anglais. Une satire drôle de la société française. J'ai bien aimé malgrè quelques passages qui m'ont un peu ennuyée. Bien-sûr, il faut savoir supporter de voir notre chère France à la 'sauce anglaise', sinon je déconseillerai le livre. Seul point noir que je peux reprocher à ce livre : l'auteur a passé quelques temps en France, et parfois, son humour peut parraître trop stéréotypé et ça peut être gonflant. Tous les Français ne sont pas comme dans le livre. A l'entendre, les Français sont tous imbus de leur personne, peu intelligents, trop "secs" et j'en passe des meilleures. Mais ça ne gâche pas la lecture et il y a toujours d'agréables moments de lecture, un bon moyen de se détendre et de rire un peu.

Extrait : 

Dans les ténèbres se devinaient des murs de pierre nue et des caisses qui ressemblaient à des cercueils. Le dernier résident aurait-il par hasard été un M. Dracula ?
- You sign contract now and ouène you arrive, all ouill be OK.
- Si je signe le contrat maintenant, c'est mon cerveau qui n'est pas OK.

Chapitre 3. Novembre. Je cherche un home.

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