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L'auteur :
Marc Levy, né en 1961, est un auteur français, célèbre depuis la parution de son premier roman à succès Et Si C'était Vrai. Depuis, ses romans rencontrent toujours le même enthousiasme.
Les enfants de la liberté.
Que penser d'une femme qui choisit le placard de votre salle de bains pour y passer ses journées ? qui s'étonne que vous puissiez la voir ? qui disparaît et reparaît à sa guise et qui prétend être plongée dans un profond coma à l'autre bout de la ville ? Faut-il lui faire consulter un psychiatre ? en consulter un soi-même ? ou, tout au contraire, se laisser emporter par cette extravagante aventure ? Et si c'était vrai ?... S'il était vrai qu'Arthur soit le seul homme qui puisse partager le secret de Lauren, contempler celle que personne ne voit, parler à celle que personne n'entend ?
Mon avis :
C'est mon premier essai avec du Marc Levy, et j'avais choisi ce livre à cause du sujet qui avait l'air intéressant et prometteur, ce livre a été lu à une époque où je lisais peu mais j'avais fini ce livre en peu de temps, et j'ignore si mon avis a changé avec le temps, toujours est-il que malgrè ses défauts, ce livre était une bonne source de divertissement et que c'était une lecture bien sympathique.
Arthur est un homme tout ce qu'il y a de plus normal jusqu'à ce qu'il loue un appartement et qu'il y découvre un jour une femme sous le placard de sa salle de bain, ce qui est d'autant plus étrange est qu'elle semble être invisible aux yeux de tous sauf d'Arthur. Cette femme se nomme Lauren Kline et elle peut apparaître et réapparaître à sa guise, et elle avoue être plongée dans le comas depuis six mois suite à un accident de voiture et l'appartement dans lequel vit Arthur fut le sien, à présent elle est comme un esprit rattraché à son chez-soi. Tout d'abors sceptique, Arthur consent à croire Lauren et lui propose son aide...
Le point négatif de ce roman serait l'écriture : il y a trop de répétitions, des phrases inutiles comme si elles étaient juste là pour remplir le blanc de la page, une overdose de mots savants, bref pas terrible même si ça se lit quand même. Peut-être est-ce dû au fait qu'il s'agit du premier roman de l'auteur ? Je tenterais un jour un autre de ses romans, un plus récent histoire de comparer. Ensuite... c'est vraiment de la 'littérature de gare', c'est vite lu et vite oublié, sans vouloir être méchante. Pas de la littérature casse-tête quoi, juste du bon divertissement, un sympathique moment de lecture détente, même si l'histoire est un peu clichée et le dénouement est un peu prévisible malgrè une fin plutôt inattendue. Sinon ça reste assez fleur-bleue, pas forçément mon genre mais ça allait encore..
Malgrè tout, c'est une histoire assez émouvante, tendre, attendrissante avec quelques moments tristes (surtout les passages où Arthur se remémore sa mère et y découvre ses lettres pour lui), c'est frais et plein de tendresse, c'est fluide avec quelques rebondissements. J'ai adoré la présence d'humour chez le personnage de Paul, l'ami d'Arthur, il m'aura bien fait rire celui-là. Mais finalement, à part Paul, les personnages ne m'ont pas tant marqué, et il y a pas mal d'élèments prévisibles, et l'histoire d'amour, si elle est mignone, reste survolée. Cette histoire m'avait bien plu lorsque j'étais un peu plus jeune il y a environ deux-trois ans, j'ai changé et je vois ce livre différemment, mon avis a changé avec le temps mais je garde toujours à l'esprit un livre bien sympathique, pas casse-tête, agréable, simple. Mais je suis optimiste et je serais tentée de découvrir un ou plusieurs romans de l'auteur dans un avenir prochain...
Extrait :
Arthur tendit le combiné à Lauren et lui demanda de parler à son associé. Elle ne pouvait pas prendre le téléphone, elle lui expliqua qu'elle ne pouvait saisir aucun objet. Paul qui s'impatientait à l'autre bout de la ligne lui demanda à qui il parlait. Arthur sourit, victorieux, et enclencha le bouton "main libre" de l'appareil.
- Tu m'entends, Paul ?
- Oui, je t'entends. Dis : à quoi joues-tu ? Je voudrais dormir.
- Moi aussi je voudrais dormir, tais-toi une seconde. Parlez-lui, Lauren, parlez-lui maintenant !
Elle haussa les épaules.
- Si vous voulez. Bonjour, Paul, vous ne m'entendez sûrement pas, mais votre associé non plus.
- Bon, Arthur, si tu m'appelles pour ne rien dire, alors il est vraiment très tard.
- Réponds-lui.
- A qui ?
- A la personne qui vient de te parler.
- C'est toi la personne qui vient de me parler et je te réponds.
- Tu n'as entendu personne d'autre ?
- Dis-moi, Jeanne d'Arc, tu fais une crise de surmenage ?
Lauren le dévisageait d'un air compatissant.
Chapitre 4.