Selected Poems - John Keats.
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L'auteur :
John Keats, (31 octobre 1795 - 24 février 1821), est un poète romantique anglais, considéré comme l'un des poètes les plus importants de sa génération.
Emprunt bibliothèque fac.
Quelques poèmes disponibles ici en VF et ici en VO.
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L'auteur :
John Keats, (31 octobre 1795 - 24 février 1821), est un poète romantique anglais, considéré comme l'un des poètes les plus importants de sa génération.
Emprunt bibliothèque fac.
Quelques poèmes disponibles ici en VF et ici en VO.
Résumé :
De toutes les figures de la mythologie, ce sont celles qui ont trait à la beauté que Keats privilégie, faisant ainsi de Psyché, Apollon et Endymion non seulement des allégories de la création poétique, mais aussi des êtres qui souffrent, des poètes dont les chants sont destinés à s'évanouir, des bergers dont l'errance évoque le questionnement ontologique du poète...
À travers des pièces d'une sensualité unique, même pour un romantique de la seconde génération, Keats conduit fébrilement son questionnement et malgré la profusion verbale et la variété de formes, malgré l'abondance d'images qui menace d'écoeurement... (1)
Mon avis :
J'avais déjà dit que, de tous les genres littéraires, je n'étais pas trop bonne copine avec la poésie, ce n'est pas un genre que je raffole particulièrement malgrè quelques oeuvres et auteurs qui furent une très bonne exception (Baudelaire, Dickinson, ou encore Le corbeau de Poe, que j'ai lu lu et relu depuis ma lecture du manga Black Butler, et qui me donne à chaque fois des frissons), cependant, voilà que j'ai retenté l'expérience et c'est un film en particulier qui est coupable. Voyez-vous, j'ai visionné il y a peu un film emprunté à la médiathèque : Bright Star, qui relatait un peu la vie et l'histoire d'amour entre le poéte anglais John Keats et Fanny Brawne, ce fut un très beau film accompagné d'une jolie soundtrack et de sublimes extraits des poèmes de l'auteur anglais, j'ai souvent revisionné ces passages ou un personnage relisait les poèmes tant c'était beau.
Toujours pas remise, j'ai été emprunter et lire à la bibliothèque de la fac quelques-uns de ses poèmes, en anglais, aucun ouvrage de Keats n'étant disponible en français, mais honnêtement, ça ne m'a pas gêné tant que ça. Je dirais même qu'en version originale, avec les vrais mots de l'auteur, c'est mieux. J'ai toujours aimé la langue anglaise que je trouve très belle et lire ces poèmes dans leur version originale fut un vrai bonheur, malgrè quelques soucis de traduction. Sa poésie est presque musique, il y a beaucoup de profondeur et de beauté, il y a un mélange entre l'imagination et la réflection, il y a de la souffrance, de la mythologie, presque des chants. Les mots s'enchainement joliment, en anglais ou en français (parce que j'ai quand même tenté en français). C'est beau, c'est lyrique, et ça s'accompagne très bien avec de la musique. Presque chaque poème est comme une histoire qu'on suit. Non, franchement, c'est très beau, même moi qui n'y connaît presque rien en poésie, je ne peux rester insensible. Je ne sais que dire de plus, c'est dur de faire la 'critique' de poèmes. Par contre, j'ajouterais que pour cette édition, la préface est intéressante et utile, un texte très complet, très annoté, très riche en informations surtout sur l'auteur et son oeuvre, le genre d'édition qui conviendrait bien à un étudiant. C'est simple à lire et à comprendre.
Extrait :
La veille de la Sainte-Agnès, ah ! comme le froid était âpre !
Le hibou, malgré toutes ses plumes, était perclus.
Le lièvre boitait, tout tremblant, par l’herbe glacée
Et silencieux était le troupeau dans son bercail laineux.
Gourds étaient les doigts du diseur de chapelets
Tandis qu’il égrenait son rosaire et que son souffle glacé
Comme pieux encens montant d’un encensoir antique
Semblait, avant la mort, s’envoler vers le ciel,
Et passait devant l’image de la douce Vierge cependant qu’il disait sa prière.
I. La veille de la sainte Agnès.
De toutes les figures de la mythologie, ce sont celles qui ont trait à la beauté que Keats privilégie, faisant ainsi de Psyché, Apollon et Endymion non seulement des allégories de la création poétique, mais aussi des êtres qui souffrent, des poètes dont les chants sont destinés à s'évanouir, des bergers dont l'errance évoque le questionnement ontologique du poète...
À travers des pièces d'une sensualité unique, même pour un romantique de la seconde génération, Keats conduit fébrilement son questionnement et malgré la profusion verbale et la variété de formes, malgré l'abondance d'images qui menace d'écoeurement... (1)
Mon avis :
J'avais déjà dit que, de tous les genres littéraires, je n'étais pas trop bonne copine avec la poésie, ce n'est pas un genre que je raffole particulièrement malgrè quelques oeuvres et auteurs qui furent une très bonne exception (Baudelaire, Dickinson, ou encore Le corbeau de Poe, que j'ai lu lu et relu depuis ma lecture du manga Black Butler, et qui me donne à chaque fois des frissons), cependant, voilà que j'ai retenté l'expérience et c'est un film en particulier qui est coupable. Voyez-vous, j'ai visionné il y a peu un film emprunté à la médiathèque : Bright Star, qui relatait un peu la vie et l'histoire d'amour entre le poéte anglais John Keats et Fanny Brawne, ce fut un très beau film accompagné d'une jolie soundtrack et de sublimes extraits des poèmes de l'auteur anglais, j'ai souvent revisionné ces passages ou un personnage relisait les poèmes tant c'était beau.
Toujours pas remise, j'ai été emprunter et lire à la bibliothèque de la fac quelques-uns de ses poèmes, en anglais, aucun ouvrage de Keats n'étant disponible en français, mais honnêtement, ça ne m'a pas gêné tant que ça. Je dirais même qu'en version originale, avec les vrais mots de l'auteur, c'est mieux. J'ai toujours aimé la langue anglaise que je trouve très belle et lire ces poèmes dans leur version originale fut un vrai bonheur, malgrè quelques soucis de traduction. Sa poésie est presque musique, il y a beaucoup de profondeur et de beauté, il y a un mélange entre l'imagination et la réflection, il y a de la souffrance, de la mythologie, presque des chants. Les mots s'enchainement joliment, en anglais ou en français (parce que j'ai quand même tenté en français). C'est beau, c'est lyrique, et ça s'accompagne très bien avec de la musique. Presque chaque poème est comme une histoire qu'on suit. Non, franchement, c'est très beau, même moi qui n'y connaît presque rien en poésie, je ne peux rester insensible. Je ne sais que dire de plus, c'est dur de faire la 'critique' de poèmes. Par contre, j'ajouterais que pour cette édition, la préface est intéressante et utile, un texte très complet, très annoté, très riche en informations surtout sur l'auteur et son oeuvre, le genre d'édition qui conviendrait bien à un étudiant. C'est simple à lire et à comprendre.
Extrait :
La veille de la Sainte-Agnès, ah ! comme le froid était âpre !
Le hibou, malgré toutes ses plumes, était perclus.
Le lièvre boitait, tout tremblant, par l’herbe glacée
Et silencieux était le troupeau dans son bercail laineux.
Gourds étaient les doigts du diseur de chapelets
Tandis qu’il égrenait son rosaire et que son souffle glacé
Comme pieux encens montant d’un encensoir antique
Semblait, avant la mort, s’envoler vers le ciel,
Et passait devant l’image de la douce Vierge cependant qu’il disait sa prière.
I. La veille de la sainte Agnès.
(1) Le résumé ne vient pas de la quatrième de couverture, je l'ai emprunté à Amazon,
je ne voulais pas 'emprunter' un résumé en anglais mais un en français. Voilà pour la précision.
je ne voulais pas 'emprunter' un résumé en anglais mais un en français. Voilà pour la précision.
Il faut que je lises lettres à Fanny Brawn que diable !
Et que je relise Eluard et Baudelaire un peu aussi ...
(Oui, ce commentaire est l'inutilité incarnée)