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L'auteur :
Alexandre Dumas, dit aussi Alexandre Dumas père, (24 juillet 1802 - 5 décembre 1870), est un écrivain français, très connu pour être l'auteur des Trois Mousquetaires, du Comte de Monte-Cristo ou encore La Reine Margot. Il est aussi le père d'Alexandre Dumas fils, lui aussi écrivain, auteur en particulier de La Dame aux Camélias.
/ ! \ Fang's Addict Challenge / ! \
Note : Au secours, je ne sais pas si La dame pâle vient d'Alexandre Dumas père ou fils, même le net n'a pas sû me renseigner. Quelqu'un peut-il me répondre ?
Quatrième de couverture :
Au coeur des Carpates dans le sombre château de Brankovan, les princes Grégoriska et Kostaki s'affrontent pour conquérir la belle Hedwige. Or Kostaki est un vampire qui revient chaque nuit assouvir sa soif de sang auprès de la jeune femme devenue l'objet d'une lutte sans merci entre les deux frères. Une étrange histoire pleine de romantisme et de fantastique où l'angoisse le dispute au romanesque...
Mon avis :
J'avais déjà lu cette nouvelle il y a un moment déjà, mais j'ai choisi de la relire et de la présenter pour le challenge. Alors, La Dame Pâle, c'est un conte ou une nouvelle fantastique qui nous plonge dans les Carpates du XIXe siècle. Hedwige est une femme polonaise qui quitte, avec ses proches, sa Pologne natale alors en guerre contre la Russie dans l'espoir de rejoindre les monts Carpates. L'ennui est que ce lieu est une région infestée de brigands qui attaquent justement les voyageurs, Hedwige ne doit son salut qu'à l'intervention de Grégoriska qui a déclaré bataille contre les brigands et qui l'emmène chez lui, dans son château. Car Grégoriska est l'héritier d'une grande famille, celle des Brankovan. Au château vivent aussi la mère et le demi-frère de ce prince héritier. Hedwige vit désormais au château et s'éprend peu à peu de son sauveur, cet amour partagé devient très vite des fiancailles entre les deux amants. Mais le demi-frère, Kostaki aime aussi Hedwige, la mère s'en rend compte. Chaque nuit, Hedwige est témoin de choses étranges et se réveille bien faible et pâle le lendemain, souffrante parfois, avec une marque étrange et insolite dans le cou... que lui arrive-t-il ? (la réponse est évidente mais bon)
Ce conte étant relativement court, je n'ai pas mis beaucoup de temps à le terminer, ça a presque été un goût de trop peu, peut-être aurais-je aimé ce conte plus long, plus développé mais ce fut tout de même une lecture agréable, avec de bons vieux vampires classiques, à la Bram Stoker, dans les Carpates au XIXe siècle, avec cette ombre de mystère, de fantastique, de romantisme qui se voit obscurci par les mystères entourant la famille Brankovan. Et bien que je ne sois pas encore motivée pour m'attaquer aux grandes oeuvres de l'auteur, je dois avouer qu'Alexandre Dumas a un talent de conteur et que j'ai pris plaisir à le lire, surtout lors de ses descriptions des Carpates sauvages et sombres. Ou l'histoire côtoie le romantisme, le gothique et le fantastique, la haine de deux frères se battant pour l'amour d'une femme, un combat qui se terminera dans le sang et la mort, c'est la malédiction de la famille, c'est le vampirisme. Une digne représentation du vampire assoiffé de sang, dévoré par le désir et, pour les deux frères, une représentation symbolique de l'amour et du désir dévastateur. Nous n'avons pas exactement un vampire comme Dracula, ici le vampire est plongé dans l'atmosphère romantique du désir dévastateur pour Hedwige et du conflit sanglant avec son frère.
Une nouvelle courte, mais ça se lit bien, les descriptions sont superbes, l'histoire déchirante entre le triangle amoureux, le vampirisme et la haine fraternelle. Ce n'est pas un chef d'oeuvre ni un cinte exceptionnel mais ce fut une agréable lecture, j'ai bien aimé. Si vous avez une heure à perdre, n'hésitez pas à découvrir ce conte fantastique de Dumas !
Extrait :
Nos monts Carpates ne ressemblent point aux montagnes civilisées de votre Occident.
Tout ce que la nature a d'étrange et de grandiose s'y présente aux regards dans sa plus complète majesté. Leurs cimes orageuses se perdent dans les nues, couvertes de neiges éternelles ; leurs immenses forêts de sapins se penchent sur le miroir joli de lacs pareils à des mers ; et ces lacs, jamais une nacelle ne les a sillonés, jamais le filet d'un pêcheur n'a troublé leur cristal, profond comme l'azur du ciel ; la voix humaine y retentit à peine de temps en temps, faisant entendre un chant moldave auquel répondent les cris des animaux sauvages : chant et cris vont éveiller quelque écho solitaire, tout étonné qu'une rumeur quelconque lui ait appris sa propre existence.
I. Les monts Carpates.