La Chanson de Roland - Anonyme.
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Emprunt bibliothèque fac.
La chanson de Roland est un poème épique, une chanson de geste qui date de la fin du IXe siècle, d'auteur anonyme. Modèle et chef d'oeuvre de la chanson de geste, la première version remonte vers 1086, elle est intégrée au cycle d'histoire de Charlemagne. Elle contient des faits véridiques malgrè son caractère fictionnel : c'est le récit d'une attaque en 778 et en effet, en 778 aurait vu naître une attaque des Basques contre le char de Charlemagne, et un certain Roland fut tué dans la bataille. Le poème lui donne un aspect héroïque, celle d'un héros chrétien s'étant battu pour défendre sa religion et son roi, comme le veut la chanson de geste. Son auteur est anonyme, même encore aujourd'hui on ignore qui est l'auteur.
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Emprunt bibliothèque fac.
La chanson de Roland est un poème épique, une chanson de geste qui date de la fin du IXe siècle, d'auteur anonyme. Modèle et chef d'oeuvre de la chanson de geste, la première version remonte vers 1086, elle est intégrée au cycle d'histoire de Charlemagne. Elle contient des faits véridiques malgrè son caractère fictionnel : c'est le récit d'une attaque en 778 et en effet, en 778 aurait vu naître une attaque des Basques contre le char de Charlemagne, et un certain Roland fut tué dans la bataille. Le poème lui donne un aspect héroïque, celle d'un héros chrétien s'étant battu pour défendre sa religion et son roi, comme le veut la chanson de geste. Son auteur est anonyme, même encore aujourd'hui on ignore qui est l'auteur.
Quatrième de couverture :
Du texte fondateur, de l'admirable chef-d'oeuvre, après tant d'éminentes traduction, en voici donc une nouvelle.
Celle-ci donne enfin à lire le fabuleux récit dans sa verdeur originelle, dans le rythme régulier qui scande inexorablement l'aventure et le destin des personnages, dans les vers décasyllabes donc que le mystérieux auteur destinait à la récitation publique. On lit comme écoutait l'auditeur médiéval, on retrouve cette marche sublime, cette implacable foulée.
Cette nouvelle traduction est écrite pour se laisser lire comme un texte d'aujourd'hui : on comprend d'emblée, sans être gêné par une écriture esclave de son modèle, sans la digression des notes ni la surcharge des apparats critiques. Elle s'adresse au lecteur, non pas au spécialiste.
Le seul élément étranger au texte est une rapide présentation qui permettra de n'avoir plus, au fil de la lecture, à se poser d'autres questions que celles que suggèrent la beauté de l'histoire et la grandeur des héros.
Mon avis :
C'est un texte que j'ai étudié il y a quelques mois, durant mes cours d'Introduction à la Littérature Médiévale (qui m'ont beaucoup intéressé d'ailleurs), lorsqu'on s'attaquait à la chanson de geste, genre très répandu et très célèbre au Moyen-Âge et qui a duré jusqu'au XXe siècle tant le succès était énorme. Je ne vous parlerais pas en détail de la chanson de geste, je ne suis pas faite pour ça, tout ce que je pourrais vous dire est que c'est un poème épique, un récit chanté ou dit oralement. On chante la vie de Saints, de défenseurs de la foi chrétienne, de héros chrétiens, de guerriers... elle peut avoir des faits véridiques/historiques, comme la chanson de Roland où Charlemagne fait son apparition et où la bataille des Basques en 778 s'est bel et bien produite, avec aussi des élèments romanesques, des histoires d'amour courtois et des aventures fantastiques/merveilleuses. C'est un genre qui a beaucoup évolué, qui est resté très connu jusqu'en 1914-1918.
Parlons maintenant de la Chanson de Roland, c'est l'étude de ce poème qui m'a permi de l'appréçier, de bien comprendre, alors j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque de la fac pour mieux découvrir cette oeuvre dans son intégralité avec les commentaires en plus pour mieux comprendre.
C'est un long poème, une ode à la mort héroïque, un idéal de la vie chevaleresque, le chevalier croyant qui défend jusqu'à la mort son Dieu et son Roi. Mais c'est long quand même, je ne sais pas combien de strophes sont consacrées à l'agonie et à la mort de Roland, mais c'est beaucoup. Sinon, nous avons toutes les caractéristiques du Moyen-Âge, nous avons Charlemagne, nous avons beaucoup de bataille, des trahisons, du sang, des larmes, l'ennemi comme double effrayant du héros, une quête, quelques élèments du merveilleux comme les ennemis vus comme image du Géant que l'on craignait au Moyen-Âge. C'est un poème intéressant et si on aime le Moyen-Âge et que lire du vocabulaire médiéval ne dérange pas... cette édition possède la version originale et la version en français moderne. Le fait que ce soit en forme de poème peut gêner, moi-même je ne suis pas une grande fan de la poésie, j'aurais préféré que ce soit en prose mais ce ne serait plus alors un poème épique, une chanson de geste, alors si on veut continuer la lecture, on doit s'habituer car le poème est long ! En somme, c'est un texte intéressant à découvrir, et pour les amoureux du Moyen-Âge : foncez !
Extrait :
Roland sent bien que son temps est fini.
Face à l'Espagne, il est sur un sommet à pic,
il s'est frappé la poitrine d'une main :
"Mea culpa, mon Dieu, devant Ta puissance rédemptrice,
pour mes péchés, les grands et les petits,
que j'ai commis depuis l'heure où je naquis
jusqu'à ce jour où me voici frappé à mort !"
Il a tendu vers Dieu son gant droit :
du ciel les anges descendent jusqu'à lui.
Du texte fondateur, de l'admirable chef-d'oeuvre, après tant d'éminentes traduction, en voici donc une nouvelle.
Celle-ci donne enfin à lire le fabuleux récit dans sa verdeur originelle, dans le rythme régulier qui scande inexorablement l'aventure et le destin des personnages, dans les vers décasyllabes donc que le mystérieux auteur destinait à la récitation publique. On lit comme écoutait l'auditeur médiéval, on retrouve cette marche sublime, cette implacable foulée.
Cette nouvelle traduction est écrite pour se laisser lire comme un texte d'aujourd'hui : on comprend d'emblée, sans être gêné par une écriture esclave de son modèle, sans la digression des notes ni la surcharge des apparats critiques. Elle s'adresse au lecteur, non pas au spécialiste.
Le seul élément étranger au texte est une rapide présentation qui permettra de n'avoir plus, au fil de la lecture, à se poser d'autres questions que celles que suggèrent la beauté de l'histoire et la grandeur des héros.
Mon avis :
C'est un texte que j'ai étudié il y a quelques mois, durant mes cours d'Introduction à la Littérature Médiévale (qui m'ont beaucoup intéressé d'ailleurs), lorsqu'on s'attaquait à la chanson de geste, genre très répandu et très célèbre au Moyen-Âge et qui a duré jusqu'au XXe siècle tant le succès était énorme. Je ne vous parlerais pas en détail de la chanson de geste, je ne suis pas faite pour ça, tout ce que je pourrais vous dire est que c'est un poème épique, un récit chanté ou dit oralement. On chante la vie de Saints, de défenseurs de la foi chrétienne, de héros chrétiens, de guerriers... elle peut avoir des faits véridiques/historiques, comme la chanson de Roland où Charlemagne fait son apparition et où la bataille des Basques en 778 s'est bel et bien produite, avec aussi des élèments romanesques, des histoires d'amour courtois et des aventures fantastiques/merveilleuses. C'est un genre qui a beaucoup évolué, qui est resté très connu jusqu'en 1914-1918.
Parlons maintenant de la Chanson de Roland, c'est l'étude de ce poème qui m'a permi de l'appréçier, de bien comprendre, alors j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque de la fac pour mieux découvrir cette oeuvre dans son intégralité avec les commentaires en plus pour mieux comprendre.
C'est un long poème, une ode à la mort héroïque, un idéal de la vie chevaleresque, le chevalier croyant qui défend jusqu'à la mort son Dieu et son Roi. Mais c'est long quand même, je ne sais pas combien de strophes sont consacrées à l'agonie et à la mort de Roland, mais c'est beaucoup. Sinon, nous avons toutes les caractéristiques du Moyen-Âge, nous avons Charlemagne, nous avons beaucoup de bataille, des trahisons, du sang, des larmes, l'ennemi comme double effrayant du héros, une quête, quelques élèments du merveilleux comme les ennemis vus comme image du Géant que l'on craignait au Moyen-Âge. C'est un poème intéressant et si on aime le Moyen-Âge et que lire du vocabulaire médiéval ne dérange pas... cette édition possède la version originale et la version en français moderne. Le fait que ce soit en forme de poème peut gêner, moi-même je ne suis pas une grande fan de la poésie, j'aurais préféré que ce soit en prose mais ce ne serait plus alors un poème épique, une chanson de geste, alors si on veut continuer la lecture, on doit s'habituer car le poème est long ! En somme, c'est un texte intéressant à découvrir, et pour les amoureux du Moyen-Âge : foncez !
Extrait :
Roland sent bien que son temps est fini.
Face à l'Espagne, il est sur un sommet à pic,
il s'est frappé la poitrine d'une main :
"Mea culpa, mon Dieu, devant Ta puissance rédemptrice,
pour mes péchés, les grands et les petits,
que j'ai commis depuis l'heure où je naquis
jusqu'à ce jour où me voici frappé à mort !"
Il a tendu vers Dieu son gant droit :
du ciel les anges descendent jusqu'à lui.
eh oui sympa ce poètique