Dracula l'Immortel - Dacre Stoker et Ian Holt.
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Les auteurs :
Quatrième de couverture :
Seule fiction littéraire soutenue par la famille du créateur de Dracula, cette oeuvre a été écrite par Dacre Stoker, l'arrière petit-neveu de celui-ci, et Ian Holt, spécialiste émérite du célèbre prince vampire.
En 1888, un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie. Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l’un d’eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d’amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n’a pas apaisé leurs tourments.
Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d’une effroyable cruauté au cœur de Londres vont réveiller la peur. Du Quartier latin à Piccadilly Circus, l’ombre de Dracula semble à nouveau planer… Les héros d’autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d’une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons. De quoi brouiller les pistes et troubler les esprits, dans une intrigue menée avec maestria qui ressuscite le fantasme et la malédiction de l’immortalité.
Mon avis :
En tant qu'adoratrice du célèbre roman de Bram Stoker, je ne pouvais pas passer à côté de ce roman qui s'annonçe comme une suite du célèbre Dracula, écrite en plus par un des héritiers de l'écrivain. Et bien, que dire, que dire ?
Pauvre Bram Stoker qui doit se retourner dans sa tombe. Qu'a-t-on fait à son célèbre Dracula, oeuvre pour laquelle il a passé des années à écrire et à faire des recherches ? J'ai une envie soudaine d'aller trouver les 70 héritiers de Bram Stoker et de les secouer un bon coup, et de leur demander s'ils n'avaient pas bu ou étaient devenus fous le jour où ils ont donné leur approbation, leur consentement quant à la publication de ce livre. J'admets que l'affaire du film Nosferatu a profondément blessé la famille, car Hollywood en a pris les droits d'auteur en quelque sorte, et a escroqué la famille, et que donc, ils voulaient beaucoup se réapproprier Dracula, mais quand même ! Ils appellent ça une oeuvre fidèle ?
Je n'ai pourtant rien à reprocher au style d'écriture. Je trouve que les auteurs (comment peut-on écrire un livre à plusieurs oO ?) s'en sortent bien, j'ai été suffisament "appée" par l'histoire au point de continuer sans problème, et bien-sûr, ce n'est pas le style de Bram Stoker, et on entre pas dans l'histoire à travers un journal intime, des extraits de lettres ou de journaux, comme dans l'oeuvre originale, et le livre aurait été une belle histoire si les personnages étaient restés fidèles à eux-même, ou si les auteurs avaient raconté une histoire de vampire avec des personnages à eux, qu'ils auraient crées. L'intrigue était intéressante pourtant : nos héros, 25 ans après, vieux et fatigués, mais obligés de se confronter au mal qu'ils ont combattus auparavant, alors que le fils de Jonathan et Mina : Quincey Harker, est dans l'ignorance la plus totale concernant le passé de ses parents.
A ceux qui ne veulent rien savoir, ne continuez pas. Sinon, cliquez et faites passer votre souris sur l'écriture blanche que j'ai mise entre crochets : [ D'abord, j'ai du mal à comprendre la présence de l'auteur, Bram Stoker, dans ce livre, de plus, il n'est présenté que comme un malheureux, un colérique, jaloux du succès de son rival : Oscar Wilde, persuadé que son Dracula sera vite oublié de la littérature tandis que l'on se souviendra pendant des années du Portrait de Dorian Gray. L'histoire de Dracula que Van Helsing lui-même aurait raconté à l'auteur, trahissant ainsi le groupe qui avait fait serment de ne jamais divulguer quoique ce soit de leur passé. Je rajouterais d'ailleurs au sujet de Van Helsing, que, le pauvre, a bien été dénaturé ! Le personnage préféré de Bram Stoker en plus ! C'est pourquoi il lui avait donné son prénom (Bram, diminutif d'Abraham).
J'avoue, qu'en achetant ce gros pavé, je m'attendais bien à ne pas retrouver le style et les personnages à la sauce Bram Stoker, mais Dracula avait été et reste l'un de mes coup de coeur, et puisque ce livre était la seule fiction sur Dracula soutenue par les descendants de l'auteur, je m'étais dit 'pourquoi pas ?'. Même si j'appréhendais, j'avais peur que les auteurs ne massacrent les personnages... peur fondée ! En fait, non, ils ne massacrent pas les personnages, je suis trop gentille dans cette expression... non, je veux dire... les piétiner, les rouler dans la boue, les massacrer à coup de hache, en passant la voiture dessus en marche avant-arrière-avant-arrière avant de brûler le reste puis de le jeter aux ordures.
Alors, alors... Van Helsing ? Transformé en vampire ? Par Dracula ? J'avoue que le concept aurait été intéressant : le chasseur de vampire devenu lui-même vampire, quelle ironie du sort, mais en fait, dans le livre, au lieu de s'épouvanter, il y prend goût, et il n'hésiterait pas à tuer Quincey Harker si le jeune homme n'adhérerait pas à ses idées ! Mais la cerise sur le gâteau est que ce serait Van Helsing et non pas Dracula, qui aurait tué Lucy à la suite d'une mauvaise transfusion sanguine. Le bon Dracula, dans son immense bonté, l'aurait transformée en vampire pour la sauver ! Et Dracula, il est pas mieux ! Le si cruel Dracula, ici, est transformé en pauvre innocent incompris, pris pour le grand méchant de l'histoire, alors qu'il n'a rien fait de mal. Le moment où j'ai vraiment failli balancer le bouquin est lorsque les auteurs nous ont servi un scénario à la Star Wars : "Non Quincey, je n'ai pas tué Jonathan Harker, celui que tu crois être ton père... non... JE SUIS TON PERE !!!" Quincey ? Fruit d'une relation Mina/Dracula ? Dracula et Mina qui s'aiment ? Mina en vampire ? Mina qui trompe son mari, Mina qui a toujours aimé Dracula ? Et le reste des héros : Jonathan, Arthur, Seward... tous transformés en abrutis incapables qui ont mal vieillis, sans aucune profondeur.
La présence d'Elisabeth Bathory, la très tristement célèbre comtesse sanglante, l'évocation de l'ère victorienne, du Titanic et de Jack l'Eventreur paraissaient tellement prometteur pourtant... et vlan, qu'on nous sort : Bathory est Jack l'Eventreur, c'est elle le grand méchant de l'histoire, elle qui veut se venger des héros, elle qui veut tuer Dracula qui veut la tuer pour stopper le carnage en la suppliant de laisser nos héros tranquilles. Bouahaha, quelle plaisanterie ! Mais pincez-moi, je rêve !
De plus, les auteurs dénaturent le mythe du vampire : ils peuvent regarder sans crainte des crucifix, on voit leur reflet dans la glace, Dracula peut encore procréer alors que lui et tout son organisme sont sensés être morts ! ]
Bon, je ne me suis pas plainte sur tout, je risquerais de pondre un roman, mais je plains sincèrement Bram Stoker. Même ses notes n'ont pas vraiment servi son arrière petit-neveu qui a voulu s'en inspirer. Certes, on découvre des personnages qui auraient pû/dû se retrouver dans l'oeuvre originale, et tout ça mais... non, et si l'auteur ne les a pas insérés dans son oeuvre, c'est qu'il y a une raison.
D'autre part, si on considère le livre en lui-même, c'est une bonne histoire de vampire avec ses défauts et ses qualités. Le problème est que ce n'est pas une simple histoire de vampire : les auteurs ont misé haut en s'attaquant à une suite de Dracula. A côté du chef-d'oeuvre, cette suite ne tient pas la route et même si les auteurs ont beaucoup repris l'oeuvre originale, il trahissent beaucoup d'élèments de Dracula, contredisent Bram Stoker, et on ne retrouve pas les personnages originaux, ils vont à l'encontre des idées reçues, on a de la violence gratuite, des personnages méconnaissables... j'avoue qu'ils pourraient vieillir ainsi, mais... non, je peux vraiment pas...
En gros, lecture plaisante, mais que les connaisseurs et admirateurs du chef d'oeuvre de Bram Stoker, comme moi, ne portent pas trop haut leurs espérances sous risque de grosse deception...
Maintenant, je vais tenter de me remettre de cette lecture en relisant la vraie bonne oeuvre. Rien ne vaut du vrai Bram Stoker, avec le Dracula qu'il a crée, croyez-moi. Si vous voulez du Dracula, découvrir le vrai Dracula, lisez le roman d'origine !
Extrait :
Un bruit de pas à l'extérieur lui fit dresser l'oreille.
- Beth ?
N'obtenant pas de réponse, il se reprit : - Wentworth ?
Toujours rien. Derrière la porte, une ombre passa sur le sol de marbre. On marchait dans le couloir. Des bruits de pas, à nouveau... Holmwood se précipita dans le corridor.
- Qui est là, nom d'un chien ?
Silence. Manifestement, Arthur était seul. Il sentit un courant d'air froid, puis perçut comme une respiration. Il regarda autour de lui, rien. Il remarqua alors la fenêtre ouverte. Le mystère est résolu. Il alla pour la fermer, souriant de sa paranoïa, et pensa à ses anciens camarades légionnaires qui se seraient volontiers moqués de lui. Une fois le loquet baissé, Arthur revint au bureau, quand il huma une odeur familière. Du lilas ? Sûrement pas en cette saison. le parfum préféré de Lucy... Cette seule pensée lui donna la chair de poule. A l'époque, il le faisait venir de Paris spécialement pour elle.
Chapitre XXXII.
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Les auteurs :
Dacre Stoker est un citoyen canadien résidant aux Etats-Unis, il est également le petit-neveu de l'écrivain Bram Stoker, auteur de Dracula.
Ian Holt est un spécialiste du comte Dracula, qui a étudié les arts, l'écriture.
Ian Holt est un spécialiste du comte Dracula, qui a étudié les arts, l'écriture.
Quatrième de couverture :
Seule fiction littéraire soutenue par la famille du créateur de Dracula, cette oeuvre a été écrite par Dacre Stoker, l'arrière petit-neveu de celui-ci, et Ian Holt, spécialiste émérite du célèbre prince vampire.
En 1888, un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie. Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l’un d’eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d’amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n’a pas apaisé leurs tourments.
Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d’une effroyable cruauté au cœur de Londres vont réveiller la peur. Du Quartier latin à Piccadilly Circus, l’ombre de Dracula semble à nouveau planer… Les héros d’autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d’une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons. De quoi brouiller les pistes et troubler les esprits, dans une intrigue menée avec maestria qui ressuscite le fantasme et la malédiction de l’immortalité.
Mon avis :
En tant qu'adoratrice du célèbre roman de Bram Stoker, je ne pouvais pas passer à côté de ce roman qui s'annonçe comme une suite du célèbre Dracula, écrite en plus par un des héritiers de l'écrivain. Et bien, que dire, que dire ?
Pauvre Bram Stoker qui doit se retourner dans sa tombe. Qu'a-t-on fait à son célèbre Dracula, oeuvre pour laquelle il a passé des années à écrire et à faire des recherches ? J'ai une envie soudaine d'aller trouver les 70 héritiers de Bram Stoker et de les secouer un bon coup, et de leur demander s'ils n'avaient pas bu ou étaient devenus fous le jour où ils ont donné leur approbation, leur consentement quant à la publication de ce livre. J'admets que l'affaire du film Nosferatu a profondément blessé la famille, car Hollywood en a pris les droits d'auteur en quelque sorte, et a escroqué la famille, et que donc, ils voulaient beaucoup se réapproprier Dracula, mais quand même ! Ils appellent ça une oeuvre fidèle ?
Je n'ai pourtant rien à reprocher au style d'écriture. Je trouve que les auteurs (comment peut-on écrire un livre à plusieurs oO ?) s'en sortent bien, j'ai été suffisament "appée" par l'histoire au point de continuer sans problème, et bien-sûr, ce n'est pas le style de Bram Stoker, et on entre pas dans l'histoire à travers un journal intime, des extraits de lettres ou de journaux, comme dans l'oeuvre originale, et le livre aurait été une belle histoire si les personnages étaient restés fidèles à eux-même, ou si les auteurs avaient raconté une histoire de vampire avec des personnages à eux, qu'ils auraient crées. L'intrigue était intéressante pourtant : nos héros, 25 ans après, vieux et fatigués, mais obligés de se confronter au mal qu'ils ont combattus auparavant, alors que le fils de Jonathan et Mina : Quincey Harker, est dans l'ignorance la plus totale concernant le passé de ses parents.
A ceux qui ne veulent rien savoir, ne continuez pas. Sinon, cliquez et faites passer votre souris sur l'écriture blanche que j'ai mise entre crochets : [ D'abord, j'ai du mal à comprendre la présence de l'auteur, Bram Stoker, dans ce livre, de plus, il n'est présenté que comme un malheureux, un colérique, jaloux du succès de son rival : Oscar Wilde, persuadé que son Dracula sera vite oublié de la littérature tandis que l'on se souviendra pendant des années du Portrait de Dorian Gray. L'histoire de Dracula que Van Helsing lui-même aurait raconté à l'auteur, trahissant ainsi le groupe qui avait fait serment de ne jamais divulguer quoique ce soit de leur passé. Je rajouterais d'ailleurs au sujet de Van Helsing, que, le pauvre, a bien été dénaturé ! Le personnage préféré de Bram Stoker en plus ! C'est pourquoi il lui avait donné son prénom (Bram, diminutif d'Abraham).
J'avoue, qu'en achetant ce gros pavé, je m'attendais bien à ne pas retrouver le style et les personnages à la sauce Bram Stoker, mais Dracula avait été et reste l'un de mes coup de coeur, et puisque ce livre était la seule fiction sur Dracula soutenue par les descendants de l'auteur, je m'étais dit 'pourquoi pas ?'. Même si j'appréhendais, j'avais peur que les auteurs ne massacrent les personnages... peur fondée ! En fait, non, ils ne massacrent pas les personnages, je suis trop gentille dans cette expression... non, je veux dire... les piétiner, les rouler dans la boue, les massacrer à coup de hache, en passant la voiture dessus en marche avant-arrière-avant-arrière avant de brûler le reste puis de le jeter aux ordures.
Alors, alors... Van Helsing ? Transformé en vampire ? Par Dracula ? J'avoue que le concept aurait été intéressant : le chasseur de vampire devenu lui-même vampire, quelle ironie du sort, mais en fait, dans le livre, au lieu de s'épouvanter, il y prend goût, et il n'hésiterait pas à tuer Quincey Harker si le jeune homme n'adhérerait pas à ses idées ! Mais la cerise sur le gâteau est que ce serait Van Helsing et non pas Dracula, qui aurait tué Lucy à la suite d'une mauvaise transfusion sanguine. Le bon Dracula, dans son immense bonté, l'aurait transformée en vampire pour la sauver ! Et Dracula, il est pas mieux ! Le si cruel Dracula, ici, est transformé en pauvre innocent incompris, pris pour le grand méchant de l'histoire, alors qu'il n'a rien fait de mal. Le moment où j'ai vraiment failli balancer le bouquin est lorsque les auteurs nous ont servi un scénario à la Star Wars : "Non Quincey, je n'ai pas tué Jonathan Harker, celui que tu crois être ton père... non... JE SUIS TON PERE !!!" Quincey ? Fruit d'une relation Mina/Dracula ? Dracula et Mina qui s'aiment ? Mina en vampire ? Mina qui trompe son mari, Mina qui a toujours aimé Dracula ? Et le reste des héros : Jonathan, Arthur, Seward... tous transformés en abrutis incapables qui ont mal vieillis, sans aucune profondeur.
La présence d'Elisabeth Bathory, la très tristement célèbre comtesse sanglante, l'évocation de l'ère victorienne, du Titanic et de Jack l'Eventreur paraissaient tellement prometteur pourtant... et vlan, qu'on nous sort : Bathory est Jack l'Eventreur, c'est elle le grand méchant de l'histoire, elle qui veut se venger des héros, elle qui veut tuer Dracula qui veut la tuer pour stopper le carnage en la suppliant de laisser nos héros tranquilles. Bouahaha, quelle plaisanterie ! Mais pincez-moi, je rêve !
De plus, les auteurs dénaturent le mythe du vampire : ils peuvent regarder sans crainte des crucifix, on voit leur reflet dans la glace, Dracula peut encore procréer alors que lui et tout son organisme sont sensés être morts ! ]
Bon, je ne me suis pas plainte sur tout, je risquerais de pondre un roman, mais je plains sincèrement Bram Stoker. Même ses notes n'ont pas vraiment servi son arrière petit-neveu qui a voulu s'en inspirer. Certes, on découvre des personnages qui auraient pû/dû se retrouver dans l'oeuvre originale, et tout ça mais... non, et si l'auteur ne les a pas insérés dans son oeuvre, c'est qu'il y a une raison.
D'autre part, si on considère le livre en lui-même, c'est une bonne histoire de vampire avec ses défauts et ses qualités. Le problème est que ce n'est pas une simple histoire de vampire : les auteurs ont misé haut en s'attaquant à une suite de Dracula. A côté du chef-d'oeuvre, cette suite ne tient pas la route et même si les auteurs ont beaucoup repris l'oeuvre originale, il trahissent beaucoup d'élèments de Dracula, contredisent Bram Stoker, et on ne retrouve pas les personnages originaux, ils vont à l'encontre des idées reçues, on a de la violence gratuite, des personnages méconnaissables... j'avoue qu'ils pourraient vieillir ainsi, mais... non, je peux vraiment pas...
En gros, lecture plaisante, mais que les connaisseurs et admirateurs du chef d'oeuvre de Bram Stoker, comme moi, ne portent pas trop haut leurs espérances sous risque de grosse deception...
Maintenant, je vais tenter de me remettre de cette lecture en relisant la vraie bonne oeuvre. Rien ne vaut du vrai Bram Stoker, avec le Dracula qu'il a crée, croyez-moi. Si vous voulez du Dracula, découvrir le vrai Dracula, lisez le roman d'origine !
Extrait :
Un bruit de pas à l'extérieur lui fit dresser l'oreille.
- Beth ?
N'obtenant pas de réponse, il se reprit : - Wentworth ?
Toujours rien. Derrière la porte, une ombre passa sur le sol de marbre. On marchait dans le couloir. Des bruits de pas, à nouveau... Holmwood se précipita dans le corridor.
- Qui est là, nom d'un chien ?
Silence. Manifestement, Arthur était seul. Il sentit un courant d'air froid, puis perçut comme une respiration. Il regarda autour de lui, rien. Il remarqua alors la fenêtre ouverte. Le mystère est résolu. Il alla pour la fermer, souriant de sa paranoïa, et pensa à ses anciens camarades légionnaires qui se seraient volontiers moqués de lui. Une fois le loquet baissé, Arthur revint au bureau, quand il huma une odeur familière. Du lilas ? Sûrement pas en cette saison. le parfum préféré de Lucy... Cette seule pensée lui donna la chair de poule. A l'époque, il le faisait venir de Paris spécialement pour elle.
Chapitre XXXII.
Bref je n'avais déjà pas envie de le lire, alors cette fois c'est décidé, celui-là restera à la librairie !