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Mardi 13 mars 2012 à 22:29

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Toujours sur ma lançée du Top Ten Tuesday. Pour aujourd'hui, je resors l'un des premiers top que je voulais faire mais que j'avais loupé. Je voulais vraiment refaire un Top Ten mais les derniers thèmes ne m'inspiraient guère (mon dernier top remonte au 21 février et il était posté sur mon LJ autant que je me rappelle), et je voulais m'occuper un peu sur ce blog.


Top déjà postés :
- Les 10 livres que vous garderiez à tout prix dans votre bibliothèque s'il ne devait rester qu'eux.
- Les 10 personnages de fiction avec qui vous vous verriez bien faire votre vie (ou passer la nuit !).
- Les 10 endroits/univers que les livres vous ont donné envie de découvrir.
- Les 10 livres que vous aimeriez voir adaptés au cinéma.
- Les 10 "méchants/mauvais" personnages préférés.

Petit récapitulatif : le Top Ten Tuesday a été initié par The Broke and the Bookish et l'idée a ensuite été reprise par Iani pour les blogueurs français. Chaque semaine a son propre thème pour un top et on vote pour les thèmes des semaines à venir. Pour aujourd'hui, j'ai donc choisi de répondre à l'un des premiers thèmes :

Les 10 auteurs qui prennent le plus de place dans votre bibliothèque.

1. Charlaine Harris est la première à occuper le haut du podium avec 13 livres qui occupent mes étagères. Avec onze tomes de sa série La communauté du sud, un recueil de nouvelles tiré de cette série et le premier tome de son autre saga, Les mystères d'Harper Connelly. Bien-sûr, sur ces 13 livres, je n'en ai lu que six (le recueil et les cinq premiers tomes de la saga, toujours en cours), mais c'est toujours utile d'avoir de la bit-lit non lue dans ma bibliothèque au cas-où j'aurais envie de lire quelque chose de sympa et pas casse-tête.
2. JK Rowling occupe quant à elle la seconde place, ce qui est assez honorable pour elle (et pour moi, éternelle fan de sa saga et admiratrice pour toute l'éternité de cette auteur fantastique) avec au total 10 livres. Les sept tomes de la saga Harry Potter, plus les trois livres dérivés. Tous lus et rererererelus. Si mon compte en banque le permettrait, je me serais pris l'intégrale de la saga en version anglophone. Mais JKR est dans ma bibliothèque et l'honneur est sauf ! Imaginer ne pas avoir un seul JKR dans ma bibliothèque... quel sacrilège !
3. Sir Arthur Conan Doyle arrive en troisième position avec 09 livres qui occupent mes modestes étagères. Les romans et recueils de nouvelles sur Sherlock Holmes, et une aventure du professeur Challenger, Le monde perdu. Pas plus, j'ai bien un pavé qui regroupe à lui seul deux romans et pratiquement deux recueils de nouvelles sur Sherlock Holmes, sinon j'aurais plus de livres de Doyle dans ma bibliothèque...
4. Anne Rice, la grande prêtresse des vampires par excellence, est présente 07 fois ! Il y a certains de ses livres que j'ai lu qui n'étaient que des emprunts, je possède 06 livres de sa saga La Chronique des Vampires, plus un tome des Nouveaux Contes de Vampire. Si je le pouvais, Anne Rice prendrait bien plus de place ! Il m'en manque mais je nourris l'espoir qu'un jour, j'aurais toute la saga de La Chronique plus le tome restant des Nouveaux Contes.
5. Patricia Briggs arrive avec 07 livres elle-aussi. Cinq tomes de Mercy Thompson, deux tomes d'Alpha et Oméga avec sa préquelle, mais un jour, j'aurais les deux sagas au complet ! J'y arriverais ! D'elle, il me reste trois livres dans ma PAL à lire donc de ce que j'ai d'elle dans ma bibliothèque, j'ai quand même lu une grande partie.
6. Max Gallo nous vient ensuite avec 06 livres. Deux tomes de la vie de Napoléon Bonaparte, deux autres pour celle du général de Gaulle, et deux tomes consacrés à l'Histoire de la France. Tous lus. Après, j'ai lu plus de cet auteur mais là, ce n'étaient que des emprunts...
7. Agatha Christie occupe modestement 05 fois ma bibliothèque. Quelques romans policiers dont une grande majorité lue, la dame a écrit tellement que je doute avoir un jour tous ses livres, même si je le désirais !
8. Rick Riordan arrive doucement avec 05 livres lui-aussi. Les cinq tomes de sa saga Percy Jackson, mais je me suis tellement attachée à l'auteur et ses univers que je ne serais pas contre d'arranger plus de place sur mes étagères pour que d'autres romans de sa part aient sa place.
9. Nous avons seulement 05 exemplaires pour Pierre Bottero. Les trois tomes de La Quête d'Ewilan, le premier tome d'Ellana, et son court roman Tour B2, mon amour. Inutile de dire que je compte avoir, ou lire davantage de cet auteur, si ?
10. Et enfin, Darren Shan occupe 04 fois mes étagères avec quatre tomes de la saga Darren Shan, c'est bien parce que la suite n'est pas éditée en France et que pour le moment, je ne peux pas me procurer la suite en VO...

Et vous, quels auteurs prennent le plus de place dans votre bibliothèque ?

Mercredi 21 mars 2012 à 18:17

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/LeSangetlOr.jpgLes chroniques des vampires (T.8) Le sang et l'or - Anne Rice.

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Emprunt par Matilda.

Les chroniques des vampires (T.1) Entretien avec un vampire. / Les chroniques des vampires (T.2) Lestat le vampire. / Les chroniques des vampires (T.3) La reine des damnés. / Les chroniques des vampires (T.4) Le voleur de corps. / Les chroniques des vampires (T.6) Armand le vampire. / Les chroniques des vampires (T.7) Merrick. / Les nouveaux contes des vampires (T.1) Pandora. / Les nouveaux contes des vampires (T.2) Vittorio le vampire.

/ ! \  Challenge Histoire  / ! \

/ ! \  Fang's addict challenge  / ! \

/ ! \ Challenge Mythologies du monde entier / ! \



Quatrième de couverture : 

De tous les vampires imaginés par Anne Rice, Marius est sans doute le plus civilisé, le plus raffiné. Philosophe et artiste, mentor de Lestat et Armand qui, comparés à lui, font figure d'enfants turbulents, gardien d'Enkil et Akasha, il émane de lui une sorte de sagesse et de sérénité. Peut-être cela s 'explique t-il par le fait qu'il a été un témoin privilégié de la grandeur et la décadence de l'Empire romain, a assisté à l'épanouissement de Constantinople, puis découvert la Renaissance italienne. Mais quelqu'un de cette stature ne peut que se faire des ennemis. Car il y a aussi, parmi les vampires, des barbares, assoiffés de sang, qui commencent à se réclamer de Satan.


Mon avis : 

J'ai terminé ce livre hier soir et je ne pensais pas écrire mon avis aussi vite, j'aurais préféré attendre de lire Pandora, dans le même univers mais ce tome est déjà tellement riche que je ne voudrais pas mélanger les évènements du Sang et l'or et de Pandora, je ne veux pas les mélanger et les confondre, donc je préfère écrire mon avis dessus avant d'être encombrée par les évènements et mes impressions de Pandora. Ensuite, je remercie
Matilda d'avoir eu la gentilesse de me prêter ce tome, bien difficile à trouver. Merci, je me suis régalée devant cette lecture (mais c'était évident, c'est du Anne Rice après tout :p)

Au fur et à mesure que je lisais Les chroniques des vampires, j'en suis venue à m'attacher à plus de vampires que Lestat, Louis et Claudia, the Unholy Family, qui sont mes préférés depuis le début, j'ai appris à mieux connaître les autres vampires, même secondaires car ils ont tous un passé, une histoire, quelque chose à raconter. J'ai mieux fait connaissance avec Armand, avec Daniel, avec David... ici, c'est Marius qui nous conte son histoire, qui choisi de raconter son passé à un autre vampire qu'il a rencontré : Thorne, un vampire ayant vécu à l'époque des vikings et qui a passé de nombreux siècle dans un sommeil de glace. Marius est un personnage intriguant, je l'ai toujours imaginé comme étant un homme très sage, le mentor de beaucoup de vampires, un protecteur silencieux et lire un récit de lui sous son point de vue, sa perspective, découvrir son passé, bien qu'on ait déjà eu un aperçu dans Lestat le vampire quand Marius raconte un peu sa vie à Lestat ; et dans Armand le vampire, Armand ayant vécu à un moment avec Marius donc ces évènements sont résumés dans ce tome, l'auteur n'a pas passé son temps à raconter ce qui a déjà été dit, au moindre détail de la vie de Marius, des tomes précédents même s'il va me falloir relire des extraits de Lestat car je n'ai plus trop de souvenirs de la transformation en vampire de Marius. Donc même si chaque tome peut se lire individuellement, il vaut mieux avoir quand même lu les tomes précédent pour mieux comprendre certains évènements ou les découvrir plus en détails.

Ce tome est palpitant, excellent ! J'ai appréçié l'univers qui entoure Marius, les époques qu'il traverse. C'est l'un des plus vieux vampires de la saga des Chroniques, vampirisé dans l'Antiquité. J'ai passé des heures merveilleuses entre l'Antiquité romaine, j'ai assisté à la chute de l'Empire Romain et aux invasions barbares qui déferlaient en Europe, j'ai vu la douleur de Rome victime de ces attaques barbares venus conquérir le continent européen, la Rome savante sous les massacres, j'ai vu Constantinople, j'ai vu l'Empire Romain encore existant en Orient, je me suis lentement avançée vers le Moyen-Âge avec ses guerres, ses épidémies de peste, sa culture pour enfin arriver à la Renaissance de Botticelli, puis Venise toujours sous la Renaissance italienne, la belle et rayonnante Venise. Je suis longtemps restée dans cette Venise de la Renaissance jusqu'à la Dresde du XVIIe siècle avant d'enfin revenir au monde moderne. Anne Rice sait vraiment manier toutes les époques historiques ! Et elle ne se contente pas seulement de poser une époque comme décors, elle raconte vraiment ce qu'il s'est passé et l'impact qu'il y a eu chez Marius. Lui qui voûe un profond attachement à Rome, sa patrie, est effondré de la voir succomber face aux invasions barbares, ce n'est plus la Rome qu'il connaît, et ce, depuis avant les invasions quand les Empereurs romains se succédaient et mourraient aussitôt à cause de complots, meurtres car la plupart de ces Empereurs pervertissaient Rome ou ne pouvaient la gouverner.

Marius assiste à tout cela, il voyage beaucoup. Il va en France lorsqu'elle était encore la Gaule Romaine, il va jusqu'à Constantinople, en Orient que les barbares n'ont pas encore touché. Il vit le Moyen-Âge et la Renaissance, surtout la Renaissance. Il vit plus que ça : il a vécu la montée en puissance du christianisme en Europe. Il ne porte pas à la religion le même regard que Lestat, Louis ou Armand qui eux, sont né dans une époque où le christianisme avait une grande importance dans la vie des individus et ont, comme qui dirait, vécu une quête spirituelle à un moment de leur vie. Marius a vécu dans la Rome Antique avec leurs Dieux et Déesses greco-romains, sa religion polythéiste et il a du mal à comprendre comment les gens pouvaient tomber dans ce nouveau culte d'un seul et même dieu, que certains allaient même jusqu'à s'isoler dans des grottes pour prier, Marius ne voit pas l'intérêt de prier un Dieu dont il n'a jamais cru l'existence, et voit d'un oeil étrange les différents mouvements religieux, il voit les chrétiens persécutés, les icônes des divinités païennes remplacées par des peintures de Saints et Saintes, mais il admet que les représentations artistiques de la Vierge Marie, des anges, des Saints sont aussi belles que les représentations des dieux et déesses greco-romaines, surtout quand il rencontre le célèbre peintre Botticelli, il est envoûté par son art, les couleurs, les formes. Botticelli peint aussi bien la Vierge Marie que la déesse Vénus. Marius voût vraiment une grande admiration, un grand amour pour Botticelli, ça se ressent bien et j'ai très appréçiée la présence de Botticelli dans ce tome, c'était risqué que de présenter un personnage historique qui a existé mais Anne Rice s'en est très bien sortie, elle doit elle-aussi admirer ce peintre, comme Marius.

Lorsqu'il s'installe à Venise durant la Renaissance, c'est une grande étape pour lui je dirais. Il n'a jamais cessé de bouger et trouve enfin un point fixe à Venise, il s'installe, prend des élèves, des domestiques. C'était, je pense, une bonne période pour lui, il en avait bien besoin car nous découvrons un Marius qui se dévalorise sans cesse, il se sent obligé d'être seul et de ce fait, il souffre. Il souffre de cette solitude mais parfois, se sentant comme un grand méchant vampire (je ne vois pas en quoi, c'est un citoyen respectueux, sage, intelligent, un peintre de talent et il ne boit le sang que de malfrats, voleurs, assassins afin de ne pas tuer d'innocents) il se dit qu'il vaut mieux qu'il soit seul. Il passe quand même pas mal de temps à gémir sur son sort ou sur Pandora, son enfant vampirique et son amour perdu, il passe bien du temps à pleurer sur elle, le fait qu'il l'a perdue et comme elle lui manque, comme il aimerait la retrouver et oh Pandora, Pandora comme je te regrette, reviens, je t'aime ! C'était un peu agaçant à la longue et je me suis demandée à quel point leur histoire à tous les deux fut forte (si Marius en a parlé dans Lestat le vampire, mea culpa, je ne m'en rappelle plus !), même lorsqu'il est heureux et amoureux avec Amadeo ou encore même Bianca, qu'il admet avoir avec eux une relation stable, sans disputes, sans secrets, dès que Pandora entre en scène, il finit par tout plaquer pour aller la rejoindre. Et sa faiblesse pour Pandora est un de ses défauts qui lui fera tout perdre. Sa faiblesse est son attachement envers ses enfants-vampires en fait et pas seulement Pandora. Heureux avec son Amadeo, il baisse sa garde et devient moins attentif face aux dangers d'autres vampires satanistes voulant sa perte, il laisse tomber son face ce qui fait qu'Amadeo et Bianca, alors qu'ils étaient encore mortels, devinaient que Marius n'était pas humain mais bien plus que ça. Il est si attaché à ses enfants vampiriques qu'il en devient faible, aveugle, moins attentif, ce qui sera sa perte à un moment.

Cela dit j'ai adoré découvrir le point de vue et la vision de Marius sur Amadeo/Armand, comment est-il venu à le découvrir, comment il l'a sauvé d'un destin funeste deux fois de suite, comment il a tenté de lui faire revenir son don pour la peinture qu'il a perdu dans son traumatisme avant d'être découvert par Marius lorsqu'il l'a arraché à ses bourreaux, comment il devient si attaché à Amadeo qu'il considère sérieusement l'idée de le changer en vampire pour qu'il soit son compagnon, alors que depuis Pandora il y a des siècles de cela, il avait juré de ne pas offrir le don du sang à un mortel. On apprend enfin ce qu'il est advenu de Marius après les évènements de Venise (je ne spoile rien, mais disons qu'on retrouve cet évènement dans Armand le vampire mais ici, on a enfin l'occasion de découvrir ce qui est arrivé à Marius) et comment la courtisane Bianca Solderini l'a aidé à se relever, elle est restée auprès de lui et a partagé sa vie un long moment, elle a vraiment sauvé sa vie, j'ai pris plaisir à découvrir et redécouvrir ce personnage, on fait mieux connaissance avec elle. Je ne sais exactement comment la décrire, toujours est-il qu'elle m'a fait une impression très favorable et que je trouve dommage qu'après qu'elle quitte Marius, on ne sache plus rien d'elle ni ce qu'elle est devenue (Anne Rice avait indiqué sur son Facebook que Bianca 'was still around'). J'ai également aimé retrouver Mael, le vampire-druide qui a vécu en Gaule dans l'Antiquité et qui a crée Marius, ils ont une relation intéressante tous les deux, je ne sais pas trop les impressions de Mael sur Marius mais ce dernier aime Mael comme il le déteste pour ce qu'il lui a fait. J'ai aimé faire la connaissance d'Avicus et Zenobie, le groupe qu'ils ont formé avec Marius et Mael pendant un moment. Je me demande aussi ce qu'il est advenu d'Avicus et Zenobie... il y a des vampires comme ça qui vont et viennent et qui repartent en disparaissant dans la nature sans revenir.

J'ai trouvé incroyable toute la dévotion de Marius envers Enkil et Akasha, le roi et la reine des vampires, les tous premiers vampires ; et en particulier envers Akasha. Il y a comme un culte de ces Parents plongés dans un sommeil profond au fil des siècles, Marius, qui est leur gardien, fait des prières en leur parlant, change ou arrange leurs habits, les orne de bijoux selon la mode du siècle. Il y a un profond amour et une immense dévotion, comme s'ils étaient des dieux et j'ai aimé connaître le point de vue de Marius sur les agissements d'Akasha dans La reine des damnés. J'ai aussi aimé la présence du Talamasca, cette organisation qui se spécialise dans le paranormal et se renseigne sur tout être ou toute créature surnaturelle, en la présence d'un des leurs, Raymond qui va à la rencontre de Marius qui lui révèle - étant sûr que le Talamasca n'était pas dangereux - quelques informations sur les buveurs de sang, devenus plus tard les vampires. J'ai aussi aimé faire la connaissance de Thorne, cet ancien vampire roux de l'époque des Vikings, nommé après le dieu du tonnerre Thor, et j'aime surtout le fait que Santino a enfin eu ce qu'il méritait, au moins Marius pourra être tranquille de ce côté-là.

Assez blablaté ! Inutile pour moi de préciser qu'Anne Rice écrit divinement bien, que ses écrits vampiriques sont envoûtants, qu'elle sait rendre intéressant chacun de ses personnages, qu'elle s'y connaît dans toutes les époques historiques qu'elle évoque, qu'elle nous transmet sa passion de l'art et qu'elle sait très bien parler des diverses mythologies et même la religion chrétienne dans un livre mélangeant luxe, sang, sensualité, vampire et histoire ? Ce fut une très bonne lecture, malgrè les lamentations de Marius et je continue de ce pas ma lecture de Pandora afin de mieux comprendre ce personnage et sa relation avec Marius !


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La Naissance de Vénus, de Sandro Botticelli (1485).

Extrait : 

Cet esclave [Amadeo] par moi secouru avait en outre été peintre ! Il connaissait la magie de l'oeuf et des pigments, de la couleur répandue sur le panneau de bois. Il se souviendrait ; il se rappellerait d'une époque où rien d'autre n'avait compté pour lui. Certes, ç'avait été dans la lointaine Russie, où les artistes oeuvraient au fond des monastères, cantonnés au style byzantin que j'avais depuis longtemps rejeté en me détournant de l'Empire grec pour venir m'installer parmi l'agitation occidentale. Mais vois ce qui s'était produit ; l'Occident avait eu sa part de guerre, oh oui ; les barbares l'avaient semblait-il conquis tout entier. Pourtant, Rome s'était relevée grâce aux grands peintres et penseurs des années 1400 ! Je le constatais dans les oeuvres de Botticelli, de Bellini, de Filippo Lippi et de cent autres.

XIX.

Vendredi 30 mars 2012 à 16:13

Quatrième de couverture : 

Je suis une vampire. Bientôt deux mille ans. Pourtant, je me souviens, comme si c'était hier, de ma vie mortelle, de mes fantasmes d'adolescentes, de ma première rencontre avec Marius, de mon mari, de mes amants. Jamais je n'oublierai mes visites au temple d'Isis, les persécutions de ses adeptes, le début du cauchemar, ni les complots de la Rome d'Auguste, les trahisons, les massacres... Mon père assassiné sous mes yeux. La fuite à Antioche. L'espoir d'une nouvelle vie. Et toujours les rêves. Rêves où je me repais de sang. Rêves à la fois troublants et terrifiants. Rêves prémonitoires.


Mon avis : 

J'ai lu et terminé Pandora en une semaine, j'ai pris plus de temps qu'il n'en faut pour lire ce livre d'à peine 300 pages, mais je tenais à faire cette chronique aujourd'hui, demain étant le dernier jour pour le Challenge Fang's addict, j'aurais préféré lire un nouveau tome de la Communauté du sud, mais je n'en ai pas le temps. Tant pis, je clôs donc ce challenge avec ma dernière participation : Pandora. Ma chronique sera sans doute moins longue comparée à celle du Sang et l'or (en même temps, Le sang et l'or compte au moins 600 pages), mais j'ai beaucoup aimé cette lecture, comme toujours Anne Rice a sû me captiver.

A la demande du vampire nouveau-né David (qui semble vouloir interviewer tous les vampires de la saga), Pandora - une vampire âgée d'au moins 1 000 ans - rédige son histoire sur un cahier. De sa vie de mortelle jusqu'à sa transformation en vampire puis de sa vie de vampire jusqu'à aujourd'hui. Seule fille d'une famille ne comptant que des garçons, Pandora fait pourtant la fierté de son père, brillant sénateur dans la Rome Impériale sous Auguste César. En sa compagnie et celle de son grand amour, Marius de Romanus, nous traversons toute la Rome jusqu'à Antioche dans l'Antiquité jusqu'à la montée en puissance du christianisme, de la persécution des chrétiens, de Dresdre du temps du Roi Soleil jusqu'aux années 1990. Je n'en révèle pas plus ! L'histoire de Pandora est certes moins riche que celle de Marius, elle reste intéressante, même si j'aurais préféré le roman plus long pour que l'auteur s'attarde plus sur certains moments de la vie de Pandora, qu'elle nous en révèle un peu plus, en particulier après que [ Pandora décide de quitter Marius ] car après cette partie, tout s'accélère jusqu'au moment où Pandora termine son récit, ce qui est fort dommage, j'aurais voulu en savoir plus, vivre les nombreux voyages et déplacements de Pandora, comment elle en est venu à connaître Arjunn, son enfant vampirique, ses regrets, ses sentiments au sujet de Marius. Certains élèments n'étaient pas assez exploités à mon goût.

Mais comme toujours, Anne Rice nous fait voyager dans le temps ! Et ici, on s'attarde sur l'Antiquité romaine. Pandora a longtemps vécu dans la Rome de l'empereur César Auguste. On vit dans cette époque, on assiste au style de vie des Romains qui aimaient festoyer (mais quand même, je dis beurk quand je lis ce qu'ils mangeaient parfois : des anguilles, des cervelles d'autruche ou de faisans, des calamars, le tout arrosé d'une sauce nommée garum), cultivant ainsi la gourmandise voire même la gloutonnerie, Pandora nous explique bien comment se déroulaient les banquets des romains, mais aussi combien ils adoraient sortir, participer ou assister à des cérémonies, des spectacles comme le cirque avec les gladiateurs ou les lions, les courses de chars, le commerce, les cérémonies religieuses... mais aussi les complots du Sénat et la liberté incroyable dont jouissaient les romaines à cette époque. Et comment oublier les nombreuses mentions que l'auteur fait des célèbres auteurs de l'Antiquité Romaine ? Virgile, Lucrèce, Ovide et ses Amours et Métamorphoses, Cicéron. Lorsqu'elle était encore une petite fille, Pandora récitait ces auteurs - et en particulier Ovide - aisément. Anne Rice nous offre vraiment de très beaux extraits de ces poésies, de ces vers, ça me donne envie de me plonger dans la poésie de l'antiquité romaine, j'ai toujours eu envie de lire Ovide et Anne Rice me rappelle pourquoi ! Elle cite aussi de nombreux évènements historiques : les campagnes du général romain Germanicus en Germanie ou encore en Orient, les nombreux complots, les invasions barbares, comment l'empire romain s'est dégradé et combien le rôle d'empereur était devenu une farce, la plupart étant choisis par l'armée qui contrôlait le pouvoir, et encore bien d'autres choses...

Fille d'un riche sénateur romain, Pandora était tout d'abord Lydia. Elle est très cultivée, elle a un grand don d'oratrice, elle connaît les plus beaux poèmes des auteurs de son époque, elle est aussi très jolie, rusée (ainsi qu'elle nous le prouve lors d'une scène avec l'un de ses frères, Lucius, à Antioche), libre. C'était un personnage très agréable à suivre et c'était dommage de la quitter si vite. Elle est bien le seul personnage vampire féminin de la série à nous compter son histoire, sa vie de mortelle, sa vie vampirique et ses rêves étranges quand elle était encore mortelle, des rêves où elle se voit brûler lorsqu'elle est exposée au soleil, des rêves où sa soif, sa faim, se calment une fois qu'elle boit le sang d'une victime qu'elle a chassé, des rêves au sujet d'une autre femme, d'une reine malheureuse et tourmentée, une reine qui ressemble tant à Isis que Pandora pense rêver de cette déesse égyptienne. Je savais qui était Isis mais je n'aurais jamais cru que son culte allait au-delà des frontières de l'Egypte, dans ce roman ce culte continue et est très célèbre dans l'Antiquité Greco-Romaine, Pandora a participé à ce culte, elle était une membre de ce culte en quelque sorte, elle est devenue une fidèle au temple d'Isis à Rome.

Anne Rice nous raconte ce culte, comment les fidèles étaient initiées (car c'étaient le plus souvent des femmes) au culte de la déesse mère Isis, mais aussi les persécutions de ces fidèles. La mythologie egyptienne est assez exploitée de ce côté-là, il y a de très nombreuses mentions à Isis et Osiris mais surtout dans le sens où Pandora pense rêver d'eux alors qu'elle rêve, sans le savoir, d'Enkil et Akasha, roi et reine des damnés. Pour mieux comprendre ces deux personnages, je crois qu'il faudrait lire La Reine des Damnés, mais aussi Lestat le vampire pour comprendre l'implication de Marius avec eux, lui est est leur gardien. Marius était plein de surprise dans ce tome, j'ai aimé le retrouver mais ici, une fois que Pandora et lui sont en couple, il est assez différent de ce que je m'imaginais. Il veut que tout soit sous contrôle, le sien si possible, un tantinet machiste (il n'admet pas qu'une femme pense comme un homme) et très rationnel : Pandora est intéressée par la montée du christianisme, par ces chrétiens et leurs récits, elle ne veut pas adhérer à cette nouvelle religion mais elle est intéressée et Marius ne tolère pas cela. Il se méfie de cette nouvelle religion, de ces chrétiens et leurs histoires sur un Dieu, un Diable et un Sauveur de l'Humanité, de ce chrétiens qui se disputent entre eux, lorsqu'ils ne sont pas persécutés. Pas étonnant après que Marius et Pandora se soient souvent disputés !

Ce qui m'embête un peu est que la relation Marius/Pandora et le personnage de Pandora en lui-même étaient prometteurs, ils avaient un potentiel énorme qui n'a pas été suffisament exploité. J'aurais aimé mieux comprendre la relation entre Marius et Pandora, son évolution au fil des siècles, j'aurais voulu en apprendre plus sur la vie de Pandora : ses deux mariages, ses sentiments pour Marius, ses regrets, ses nombreux voyages, ses états-d'âmes, ce qui est advenu de ses trois exclaves bien-aimés : les deux jeunes filles et l'Athénien Flavius qu'elle a transformé en vampire, et son amant Arjuun qu'on a croisé dans Le sang et l'or. Alors que j'espèrais en apprendre bien plus sur sa vie après [ sa séparation avec Marius ] les nombreux siècles qu'elle a traversé avec cet évènement jusqu'au réveil d'Akasha dans La Reine des Damnés, les évènements sont rapidement racontés. L'auteur s'est surtout intéréssée et centrée sur la vie mortelle de Pandora et ses premières années en temps que vampire. La suite est balayée d'un revers de la main, et je trouve ça bien dommage et frustrant, j'aurais aimé en apprendre plus, que le roman soit plus long. Je suis restée sur ma faim.

Il n'y a pas vraiment d'intrigue, ni d'action, ni la sensualité dans l'écriture mais on est très rapidement transporté dans les pensées de Pandora, on a quand même du suspence, et Anne Rice aborde un aspect un peu plus philosophique et psychologique dans le caractère des vampires. Sans compter que l'auteur sait très bien nous faire voyager dans le temps, la partie historique est très présente, les références aux mythologies sont très appréçiées et Pandora reste un personnage intéressant. Donc malgrè ma petite deception qu'à un moment donné, l'histoire de Pandora est rapidement racontée, j'ai passé un bon moment de lecture.

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Représentation murale d'Osiris et Isis, dans le temple d'Abydos en Egypte.

Extrait : 

J'adorais les mots. J'adorais les chanter et les déclamer, et maintenant, je ne puis le nier, je prends un immense plaisir à les écrire. [...] Mon père trouvait ahurissant que je puisse réciter les vers de Virgile à un si jeune âge, et se faisait un plaisir de m'exhiber à l'occasion des banquets où il recevait ses amis sénateurs, tous conservateurs voire quelque peu démodés, ainsi que, parfois, Auguste César en personne.

2. L'histoire de Pandora.

Dimanche 8 avril 2012 à 19:25

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Couverturesdelivres2/DictionnairedesIdeesRecues.jpgDictionnaire des idées reçues - Gustave Flaubert.

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L'auteur :

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Gustave Flaubert (12 décembre 1821 - 08 mai 1880), est un écrivain français à qui l'on doit quelques grands titres de romans tels que Madame Bovary, L'éducation sentimentale, Salammbô ou encore son recueil de nouvelles Trois contes. Il est un grand auteur reconnu par la force de son style, son soucis du réalisme, son regard lucide sur la société et les comportements des individus du XIXe siècle et par la profondeur de ses analyses.


Quatrième de couverture : 

Le comble pour un auteur ? écrire un livre où il n'y a pas un seul mot de son cru ! Pari tenu ! Car ici, c'est la 'sottise bourgeoise' qui parle... La multitude aime à reprendre et colporter lieux commins et absurdités... Des mots accolés l'un à l'autre qui, à force de banalité ou d'automatismes, deviennent la plus pure expression de la bêtise universelle ! Ainsi, on est toujours fort comme un Turc, et l'alpha ne va pas sans l'oméga. Une hirondelle fait toujours le printemps. Et l'habitude reste une seconde nature... On ouvre les hostlités comme une huître. Le marron a pour femelle la châtaigne. Et la littérature est l'occupation des oisifs. Idées reçues, phrases toutes faites, Flaubert leur tord le cou d'un trait de plume... Jubilatoire !


Mon avis : 

Je me fais assez absente du blog en ce moment à cause de mes études, je risque de l'être encore jusqu'aux vacances de Pâques qui tomberont, pour moi, à partir du 20 avril au soir, ainsi je ne lis en ce moment que de courts livres comme celui-ci ou une pièce de théâtre. Avec un peu de chance, je vous reviendrais avec un article du Top Ten Tuesday ou un billet sur une pièce de Molière et un tome de La Communauté du Sud. Je me suis permise cette lecture que parce que c'est court et que c'est le genre de livre qu'on peut abandonner et reprendre par la suite à n'importe quelle page sans être perdu.

Flaubert, c'est un auteur que je connais depuis le lycée où j'avais dû lire L'éducation sentimentale, et dans ma bibliothèque attend d'être lu un jour Madame Bovary. J'avais beaucoup aimé L'éducation sentimentale, c'était frais, et j'ai bien aimé le style de l'auteur. Autant dire que ce petit ouvrage est loin d'être un roman, c'est un petit dictionnaire écrit à la façon de Flaubert. Toute l'ironie et le regard de l'auteur sur la société française de son époque et ses drôles d'individus. Ce petit livre au format dictionnaire reprend le même style que n'importe quel dictionnaire mais avec des définitions made in Flaubert, des définitions formulées par Flaubert qui sont un régal parfois, je dois l'avouer ! Bien-sûr, comme ce titre date du XIXe siècle, il a vieilli, on voit bien qu'il a été écrit à cette époque mais il comporte tout de même des définitions savoureuses, j'ai pris du plaisir à les lire. A ne pas lire d'une traite néanmoins, on risque de se lasser, de s'ennuyer ; voyez-le plutôt comme un livre dont il faut savourer quelques pages, quelques définitions, le reposer et le reprendre plus tard pour lire quelques autres pages.

Bref, c'est drôle et bien trouvé ! A la place des définitions toutes neutres, nous avons l'avis commun ou alors celui de Flaubert. Comme un dictionnaire personnalisé. Ce dictionnaire ne reprend pas tous les mots existants mais traite de thèmes divers : histoire, société, médecine, littérature, religion, politique, agriculture, les différents pays... c'est clair, c'est frais, c'est divertissant, c'est pas casse-tête et c'est très abordable. Je n'ai rien à ajouter de plus à ce sujet. En tout cas, ça me donne presque envie de renouer avec l'auteur...

Extraits :

Académie française - La dénigrer, mais tâcher d'en faire partie si on peut.
Allemands - Peuple de rêveurs (vieux). Ce n'est pas étonnant qu'ils nous aient battus, nous n'étions pas prêts !
Antéchrist - Voltaire, Renan...
Bibliothèque - Toujours en avoir une chez soi, principalement quand on habite la campagne.
Bourse (la) - Thermomètre de l'opinion publique.
Monarchie - La monarchie constitutionnelle est la meilleure des républiques.
Portefeuille - En avoir un sous le bras donne l'air d'un ministre.

Mardi 10 avril 2012 à 19:43

http://petitelunesbooks.cowblog.fr/images/Autresimages/TopTenTuesday.jpgJe reviens avec une nouvelle contribution pour le Top Ten Tuesday, le thème de cette semaine me tentant beaucoup, même si je ne pense pas trouver dix réponses... au mieux cinq ou six, mais je tenais à le faire.

Sinon, le petit rappel comme toujours, le Top Ten Tuesday a été initié par le blog The Broke and the Bookish et a été repris en français par Iani. Chaque semaine, un nouveau top ten avec possibilité de voter chez Iani pour les thèmes suivants.

Petit récapitulatif de mes participations :
- Les 10 livres que vous garderiez à tout prix dans votre bibliothèque s'il ne devait rester qu'eux.
- Les 10 personnages de fiction avec qui vous vous verriez bien faire votre vie (ou passer la nuit !).
- Les 10 endroits/univers que les livres vous ont donné envie de découvrir.
- Les 10 livres que vous aimeriez voir adaptés au cinéma.
- Les 10 "méchants/mauvais" personnages préférés.
- Les 10 auteurs qui prennent le plus de place dans votre bibliothèque.


Les 10 auteurs dont vous attendez avec impatience un nouveau livre (annoncé ou non).

1. JK Rowling. C'est l'évidence même ! Depuis 2008 que j'attends qu'elle publie un nouveau roman, même si la dame prenait alors un repos bien mérité après avoir clôt la saga Harry Potter, j'avais hâte de lire un nouveau roman d'elle, qu'il soit sur Harry Potter ou pas, c'est un auteur que je serais capable de suivre même pour ses autres livres. D'ailleurs, elle va publier un nouveau roman plus adulte pour cette année. J'ai hâte ^___^
2. Anne Rice. Je ne la connais que par sa Chronique des vampires et pas ses autres oeuvres, mais j'aimerais bien qu'elle sorte un nouveau tome de La Chronique des Vampires ou des Nouveaux contes des vampires, mais en général, j'attends quand même ses derniers romans, même si je ne les achète pas, je suis toujours curieuse de savoir sur quoi elle a écrit.
3. Rick Riordan. J'ai beaucoup aimé sa saga Percy Jackson, et il continue encore de publier avec Les héros de l'Olympe ou encore Les Chroniques de Kane, la dernière saga me tentant beaucoup car il mélange monde moderne et mythologie egyptienne. Il prévoit même une saga mélangeant notre monde moderne et la mythologie nordique, ce ne sera certainement pas pour tout de suite, mais j'ai hâte ! J'adore sa façon de révisiter les mythologies.
4. Max Gallo. Je n'achète pas tout de lui, mais de ce que j'ai lu de lui, j'aime bien ses romans historiques et j'attends toujours de voir ses derniers romans publiés afin de savoir quelle époque ou quel personnage historique il s'est attaqué. Son dernier roman était sur Jeanne d'Arc, et un peu avant sur Voltaire. Je me demande quels sont ses projets suivants...
5. Neil Gaiman. Là aussi je n'ai pas tout lu de lui, mais il m'a fait rire avec De bons présages, m'a fait passé un moment très agréable avec L'étrange vie de Nobody Owens et m'a bluffé avec sa nouvelle Une étude en vert, et quelques-uns de ses livres sont dans ma wish-list, c'est vraiment un auteur que je voudrais mieux découvrir et suivre pour chacun de ses nouveaux romans.
6. Charlaine Harris. Que ce soit un nouveau tome de La communauté du sud ou de ses autres sagas, ou qu'elle nous ponde un nouveau roman ou une nouvelle saga, j'aime suffisament l'auteur pour surveiller les dernières nouveautés et m'intéresser à chaque nouveau roman publié.

Après, la plupart des auteurs que j'aime beaucoup sont morts, je ne peux pas me dire 'j'ai hâte que le nouveau Agatha Christie ou Conan Doyle sorte !', et s'il y a d'autres auteurs que j'aime bien, ce n'est pas au point d'attendre avec impatience chaque nouveau roman. Donc, ça ne fait que 6 auteurs trouvés sur 10, mais c'est mieux que rien ! Par contre, au niveau des fanfictions, ça c'est autre chose... il y a pas mal de fanfics dont j'attends la sortie du nouveau chapitre ou même pas mal d'auteurs de fanfics dont j'attends avec impatience d'eux une nouvelle histoire
:p

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